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Q2. L’eau est vitale pour l’homme. Elle a donc une très forte valeur d’usage (elle est très utile) ;
pourtant elle ne vaut rien. Le diamant, pourtant inutile, a une très forte valeur d’échange (il vaut
cher).
Q3. Selon Adam Smith, l’eau est d’une très grande utilité mais elle n’a pratiquement aucune valeur
(« elle ne peut presque rien acheter »). En revanche, un diamant n’est pas utile mais il a une grande
valeur (« on trouvera fréquemment à l’échanger contre une très grande quantité d’autres
marchandises »).
Ainsi la valeur d’échange correspond à la quantité de biens qu’un autre bien permet d’acquérir
(par exemple, je peux obtenir beaucoup d’argent si je vends un diamant). La valeur d’usage est
l’utilité ou la satisfaction qu’un individu retire de l’utilisation d’un bien.
2. Les décisions du consommateur
Q4. En plein désert, la valeur de l’eau est grande, mais sitôt le premier verre bu et la soif
étanchée, sa valeur diminue rapidement pour être proche de zéro dès que l’état de satiété est
atteint. Autrement dit, le prix de l’eau dépend de son utilité marginale, c’est-à-dire de l’utilité
que le consommateur aura en consommant un verre supplémentaire : cette utilité est grande
s’il n’a pas encore bu, elle est faible s’il est repu. L’utilité marginale de l’eau est donc
fortement décroissante.
Q5. Le diamant vaut cher parce que son utilité marginale diminue faiblement avec le temps :
si on a déjà un diamant, un diamant supplémentaire aura un peu moins de valeur à nos yeux,
mais pas beaucoup moins. L’utilité marginale du diamant décroît lentement car elle est
fonction du prestige social qu’on en retire. Et ce prestige social est d’autant plus grand qu’un
diamant est rare.
L’utilité marginale de l’eau est donc fortement décroissante alors que l’utilité marginale du
diamant est faiblement décroissante voire constante.
2. Les décisions du consommateur
Q8.
Jean peut faire les choix de consommation suivants sous contrainte de son budget de 10 € :
• deux hamburgers ;
• un hamburger et deux boissons.
Q9.
L’achat de deux hamburgers procure l’utilité suivante :
- 2+1 = 3 unités de satisfaction.
L’achat d’un hamburger et deux boissons procure :
- 2+2+0,5 = 4,5 unités de satisfaction.
Bagues Bracelet
1ère unité consommée 1 1
2ème unité consommée 0,5 0,5
2. Les décisions du consommateur
• 2 bracelets
• 2 bagues
• 1 bracelet + 1 bague
2. Les décisions du consommateur
2 bagues
2 bracelets
1 bague et 1 bracelet
2. Les décisions du consommateur
Q1.
Le producteur s’interroge sur :
- quelle quantité produire ? Dans l’exemple, le pizzaïolo se
demande si, du fait du match de foot, il devra augmenter sa
production ;
Q2.
Le prix de vente de l’iPhone a quadruplé en dix ans.
D’une part, Apple a choisi un positionnement haut de
gamme de ses produits. D’autre part, les téléphones
sont bien plus performants (capacité de mémoire
augmentée, prise de vidéo possible, capteur photo de
meilleure qualité…).
On peut noter toutefois que le coût de production des
iPhones n’a pas progressé dans la même proportion
que le prix de vente.
3. Les décisions du producteur
Q3.
Se positionnant sur le haut de gamme, Apple a
donc choisi d’afficher des prix de vente élevés.
Ainsi, pour répondre à la question « Que
produire ? », Apple a choisi de travailler sur les
caractéristiques de son produit en innovant
sans cesse et en travaillant sur les
fonctionnalités toujours plus performantes et
diversifiées de ses téléphones.
3. Les décisions du producteur
3. Les décisions du producteur
Q4.
- le coût marginal pour l’entreprise de l’arrivée d’un nouveau client ;
Dans l’exemple de l’entreprise de garde-meuble, l’arrivée d’un nouveau client,
c’est-à-dire du 51ième client, nécessite d’ouvrir un nouvel entrepôt qui coûte 1 000 €
par mois. Le coût marginal de l’arrivée du nouveau client est donc de 1 000 €.
Q5.
Le dirigeant de l’entreprise va comparer le coût marginal et la recette
marginale procurés par l’acceptation d’un nouveau client. Le 51ième client n’est
pas bénéfique pour l’entreprise puisqu’elle recevra 50 € et dépensera 1 000 €.
3. Les décisions du producteur
Q7.
L’artisan doit produire au moins trois meubles
pour dégager un profit. En dessous de cette
quantité, les coûts totaux sont supérieurs au
chiffre d’affaires.
Q8.
L’artisan doit fabriquer quatre meubles pour
maximiser son profit.
3. Les décisions du producteur
Q9.
Au-delà de quatre pièces, l’artisan ne peut plus
travailler seul et devra embaucher un apprenti ce qui
engendrera des charges supplémentaires. Dans le
tableau, on voit que le coût marginal pour la
production d’un cinquième meuble est de 1 000 €
alors que la recette marginale sera de 880 €.
Quantité produite
0 1 2 3 4
Recette marginale
Chiffre d’affaires
Profit
3. Les décisions du producteur
Quantité produite
0 1 2 3 4
Coût total
180 230 290 430 590
Coût marginal
50 60 140 160
Recette marginale
150 150 150 150
Chiffre d’affaires
150 300 450 600
Profit
-80 10 20 10
Reprenons l’essentiel :
1. Les
préférences et
les choix
économiques
Reprenons l’essentiel :
2. Les décisions
du
consommateur
Reprenons l’essentiel :
3. Les décisions
du producteur
Fin du chapitre 2 Thème 1
Synthèse…