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LES BILANS BIOLOGIQUES EN

ODONTOSTOMATOLOGIE

Boukadoum Aridj
• Bougheziou Imene
• Bouldjedj Romaissa
• Boukhlouf Manel
 Boubechel Amina
 Bougerne Nada

Encadré par: Dr sal


Dr bennani
plan
• transaminases
1. Hémogramme
• gamma glutamyl transférase
• globule rouge (constantes
• phosphatase alcalin
érythrocytaire)
• bilirubine
•globule blanc (formules leucocytaire)
• plaquettes IV. Bilan rénal
• cellules circulantes anormales • créatinine
• clairance de la créatinine

II. Bilan Hémostase


V. Bilan glycémique
a) exploration de l‘hemostase primaire
• glycémie
• tests à réaliser
• glycosurie
• indication en chirugie orale •hémoglobine glyquée
b) Exploration de l‘hémostase secondaire
• tests à réaliser VI. Examen bactériologique
• interdictions en chirurgie orale • indication
• interprétation
c) Exploration de fibrinolyse
VII. Examen sérologique
• tests à réaliser
• syphilis
III. Bilan hépatique • hépatite
 Conclusion
 Bibliographie
 INTRODUCTION :

En odontostomatologie, certains actes thérapeutiques


nécessitent la réalisation de tests biologiques en
préopératoire. La connaissance de ces tests est
indispensable pour les prescrire de manière pertinente et
pour interpréter les résultats en collaboration avec le
médecin traitant.
 L’HEMOGRAMME :
 DEFINITION :
 L’hémogramme est un examen qui permet l’étude
quantitative et qualitative des éléments figurés du sang
 PARAMETRES :
 Les globules rouges :
 La numération des globules rouges(GR) :
 C’est le nombre d’érythrocytes par mm cube, exprimé en million /mm3
ou T/L

Catégories de patients Unité standard Par mm3 de


internationale sang
(T/L)
homme 4,5-6,2 4,5-6,2 x 10^6
Femme et enfant jusqu’à 4,0-5,4 4,0-5,4x 10^6
la puberté
Enfant 1 ans 3,6-5,0 3,6-5,0x 10^6
Nouveau-né 5,0-6,0 5,0-6,0x 10^6
 Le taux d’hémoglobine(Hb) :
 Représente la quantité d’hémoglobine trouvée dans 100ml de sang
exprimé en g /dl ou g /100ml

Nouveau-né 140-195 g/L


Femme 120-160 g/L
Homme 130-170 g/L

 L’hématocrite (Ht ou Hk) :


 Définit par le volume occupé par les GR dans un litre de sang
exprimé en L/L ou %

Catégories de patients Hématocrite


Homme 40 à 70%
Femme 37 à 47%
 Interprétation
 Toute augmentation du taux d’hémoglobine, oriente le diagnostic
vers la polyglobulie qui peut-être secondaire ou primitive
 Une diminution du taux d’hémoglobine, oriente le diagnostic vers
une anémie.
 Un taux d’hémoglobine inférieur à 10g/dl implique un risque
hémorragique.
 Les constantes érythrocytaires :

VGM (fl) CCMH TCMH (pg)


(g/dL)
Adulte 85 à 98 27 à 32
32 à 36
Enfant (> 1an) 70 à 86 24 à 31
Nouveau-né 100 à110 29 à 37

 Le volume globulaire moyen (VGM) :


 Représente la taille moyenne des GR, il est donné par la formule :
 VGM= hématocrite/nombre de globules rouges
 Exprimé en femto litre (fl)    =>     1 fl = 1 μm3 = 10^-15
 Valeur normal : 85 à 98 fl
 Si la valeur< 85 fl     =>     microcytose
 Si la valeur >98 fl     =>    macrocytose
La concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH):
 Correspond à la quantité d’Hb (poids) moyenne par unité de volume
moyen donné par la formule :
 CCMH= hémoglobine/hématocrite
 Exprimée en (%) ou g/dl
 Valeur normal : 32 à 36 g /dl
 Si la valeur< 32 g /dl     =>      hypochromie (moins fiable que TCMH)

 La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) :


 C’est la quantité moyenne d’hémoglobine contenue dans un globule
rouge donné par la formule :
 TCMH= hémoglobine/nombre de globules rouges
 Exprimée en pg/cellule    =>      (1 pg = 10^-12 g)
 Valeur normal : 27 à 32 pg
 Si la valeur< 27 pg =>   hypochromie
 Indice de distribution de GR (IDR) :
 Il représente le coefficient d’anisocytose, c’est-à-dire la différence de
taille entre les GR
 Taux de réticulocytes :
 Valeur normal = 25 à 100 G/L (en nombre absolu).
 si la réticulocytose est > 100 G/L => anémie régénérative
 si la réticulocytose est <25 G/L => anémie arégénérative
 Les globules blancs :
 La numération des globules blancs :
 C’est le nombre de leucocytes par mm cube, exprimé en million /mm3
ou G/L
 Valeurs normales:
Age Concentration en Concentration en
G/L mm3
Adulte 4-10 4000-10000
Nouveau-né 10-30 10000-30000
Enfant jusqu’à 4 5-15 5000-15000
ans

 Si la valeur < 4 G/L     =>    leucopénie


 Si la valeur > 10 G/L =>    hyperleucocytose

 La formule sanguine :
 Détermination des proportions (pourcentages) des différentes types de
leucocytes puis les convertir en valeurs absolues pour interpréter le
nombre de chaque leucocyte.
Type de leucocytes Valeur absolue Pourcentage
(G/L)
Granulocytes Neutrophiles 2-8 50-75
Eosinophiles 0,1-0,5 1-3
Basophiles <0,5 0-0,5
Lymphocytes 1,5-3 20-40
monocytes 0,2-1 4-8

 Interprétation :  
 Polynucléaires neutrophiles:
 Si la valeur < 2 G/L  =>   Neutropénie
 Si la valeur < 0,3 G/L    =>   Agranulocytose
 Si la valeur > 8 G/L   =>    Neutrophilie
 Polynucléaires éosinophiles :
 Si la valeur > 0,5 G/L  =>   éosinophilie
 Polynucléaires basophiles :
 Si la valeur > 0,5 G/L   =>   basophilie
 Monocytes :
 Si la valeur > 1G/L => monocytose
 Si la valeur < 0,5 G/L => monocytopénie
 Lymphocytes:
 Si la valeur > 3G/L => lymphocytose
 Si la valeur <1,5 G/L => lymphopénie
 Les plaquettes :
 La numération plaquettaire

 La numération plaquettaire  permet de quantifier le nombre de


plaquettes.
 La valeur normal = 150 à 500 giga/L.
 Si la valeur < 150 giga/L   =>   thrombopénie.
 Si la valeur > 500 giga/L   =>   hyperplaquettose ou thrombocytose
 Les cellules circulantes anormales :
 Concernent toutes les cellules non présentes à l’état
normal dans le sang. Deux types de cellules anormales
peuvent être identifiés : les blastes et les cellules
lymphoïdes anormales.
 _ Les blastes sont immatures, bloquées à un stade de
maturation précoce.
 Quatre grands types d'hémopathies sont responsables de
l’apparition de ces cellules. Il s'agit des leucémies aiguës
myéloblastiques (LAM), des syndromes myéloprolifératifs
(SMP), des syndromes myélodysplasiques (SMD)et des
syndromes myélodysplasiques/ myéloprolifératifs
(SMD/MP)
_ Les cellules lymphoïdes anormales sont des
:

cellules matures. Le blocage de maturation est plus


tardif.
Plusieurs types d'hémopathies lymphoïdes sont
responsables de l’apparition de ces cellules. : les
leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL), les
syndromes lymphoprolifératifs (SLP) et le myélome.
_ Le critère de rareté dans le sang circulant ne suffit
pas à caractériser une cellule d’anormale:d’autres
cellules comme les érythroblastes, la myélémie, les
cellules mononucléées et les leucocytes anormaux
issus du processus de dysgranulopoïèse n’entrent pas
dans la définition de cellules anormales circulantes.
II) Bilan d’hémostase :
1) Exploration d’hémostase primaire :

Définition:
est la première étape après apparition d’une brèche vasculaire afin
d’arrêt de saignement en formant le
clou plaquettaire

a) Tests à réaliser :
Repose sur quelques tests simples :

Numération des plaquettes :


valeur normal est : 150 à 400 000 mm 3

Temps de saignement :
Il mesure le temps nécessaire à l’arrêt d ’un saignement après incision
cutanée
Normal: 4 à 5 min par rapport à la technique utilisé
 Signe de lacet :
Explore la fragilité capillaire
Sujet normal : la peau reprend son aspect normal
Fragilité capillaire : on voit des pétéchies

b) Indication en chirurgie orale (patient sous AAP)

 Les antiagrégants plaquettaires (AAP) sont utilisés essentiellement


pour prévenir la thrombose.
 Ils inhibent l’agrégation des plaquettes entre elles au sein du
réseau sanguin.
 La poursuite du traitement par AAP lors de soins
dentaires ou une chirurgie buccal permet de continuer
la prévention du risque thromboembolique
 Mais expose à un risque hémorragique théoriquement
plus élevé .
 l'hémostase secondaire

 L'hémostase secondaire = la coagulation : mécanisme permettre le


renforcement du clou plaquettaire pendant toute la période de
cicatrisation de la plais par la synthèse de fibrine , il y a12 facteurs de
coagulation.

 Tests à réaliser
 Temps de Quick
 Temps de prothrombine
 Ce temps évalue la voie extrinsèque de la coagulation. Il requiert
des concentrations normales de cinq facteurs : VII, X, V, II et I.
 Le TQ est normalement compris entre 12 et
 14 s, selon les réactifs utilisés. Il peut être
 exprimé en pourcentage par rapport à un
 témoin, auquel est attribué un taux de 100 %.
 Le TP est normalement supérieur à 70 %. En
 cas d’anomalie, le temps s’allonge et le pourcentage diminue. Un
TP inférieur à 40 % comporte un risque hémrragique .
Le temps de céphaline activité :
Ce temps évalue la voie intrinsèque de la coagulation.
TCA = TCA malade / TCA témoin

Le TCA est normal quand il est inférieur à 1,2.


Il indique un risque hémorragique lorsque l’écart est plus de
10 s par rapport au témoin .Ce test explore tous les facteurs
de la coagulation, sauf le facteur VII. Les déficits en facteurs
VIII et IX correspondent respectivement aux hémophilies A et
B.
Un déficit généralement modéré en
facteur VIII accompagne la maladie de
Willebrand; Cette coagulopathie héréditaire
résulte de la diminution héréditaire du facteur
Willebrand qui intervient dans l’adhésion primaire des
plaquettes au sous-endothélium mis
à nu par la lésion vasculaire.
Le temps de thrombine (TT) :
Il évalue l’ensemble de la fibrinoformation. Il
 mesure le temps de formation du caillot à partir du fibrinogène. Il
est anormal quand il dépasse 20 s .

INDICATION AU CHIRURGIE ORALE :


Hémophile: dans ce cas c'est le TCA qui sera allongé ( > 10 s ) ,
aucune geste en stomatologie ne doit être effectué chez l'hémophile
sans substitution préalable donc il est recommandé de se rapprocher du
centre qui suit le patient , le centre prescrira un traitement péri
opératoire comportant des injections de concentrés anti hémophiliques .
Patient sans AVK : les AVK sans indiqués dans le traitement des
embolies pulmonaire , de l'arythmie complète , ou en cas d'anomalies
ou de prothèse des valves cardiaques .ces AVK inhibent les facteurs de
coagulation vit k dépendants alors ces médicaments augmentent le
risque hémorragique et ce risque persiste une semaine après l'arrêt du
traitement
Mais tout arrêt des AVK même durant une courte durée augmente le
risque cardiovasculaire exposant à des complications susceptibles d'être
mortelles .
Un acte de chirurgie buckle est. possible chez un patient trait par AVK si
la valeur de l' INR est stable et < 4 .
Les patients traités par AT : sont indiqués pour prévenire les accidents
vasculaires cérébraux ou coronariens , ils augmentent le risque
hémorragique et ce risque persiste pendant 3 à 4 j après l'arrêt du
traitement.
Mais tout arrêt des AT même durant une courte durée augmente le risque
cardiovasculaire exposant à des complications susceptibles d'être
mortelles .
L’INR (International Normalized
Ratio):

Il évalue également la voie extrinsèque de la


coagulation chez les patients sous traitement
par antivitamine K. Il est calculé à partir du
temps de Quick (TQ).
INR = (TQ malade/TQ témoin) x Indice de sensibilité international
(ISI)
Cet examen donne une interprétation plus
facile et plus fiable que le TQ.
● Un INR = 1 est l’équivalent d’un TQ à 100 %.
● Un INR > 2 (TP < 40 %) implique un risque hémorragique.
 la fibrinolyse :
 est le principal mécanisme physiologique de défense contre la thrombose( formation des
caillots sanguins) sous l'action de la plasmine ( enzyme fibrinolytique ) qui sécrète par
foie . elle induit la lyse de l'excédent de fibrine de caillot hémostatique formé suite
d'une lésion vasculaire et donc contribuer à restaurer l'intégrité vasculaire et le flux
sanguin
 Méthodes d'exploration de la fibrinolyse :

 Différents méthodes de laboratoire permettent de doser certains produits de dégradation


 ; la plasmine est inactive par anti plasmine a2 , urokinase est T-Pa sont inhibées par
inhibiteurs de l'activation plasmingéne PAI -1 et PaI -2
 A) tests à réaliser
 1 _ Test Global :
 temps de lyse des euglobulines :
 dépend essentiellement de l'équilibre entre activateur et inhibiteur de l'activation de
plasmingéne, il est essentiellement dû à une hyperfibrinolyse
 2 _ tests indirects :
 • dosage du fibrongéne :
 en cas de fibrongéne bas , on suspecte une hyperfibrinolyse .
 • temps de reptilase ( temps de thrombine ): il est allongée en présence de PDf
 • temps de dosage de PDf: ( produits de dégradation de fibrine) élevée en cas
d'activation de la fibrinolyse
 • temps de dosage D-dimers :
 D -dimers sont des fragments de fibrine , le principal comoposant des caillots sanguins
( thrombus)
 Bilan hépatique
       Le foie est un organe et une glande au m temps
 Il joue un rôle dans : ● le stockage et exportation des lipides
                                    ● La réduction et stockage du glucose
                                    ●La synthèse de la bile, de l’albumine, les facteurs
de coagulation, les     protéines de l’inflammation, les facteurs de
croissance
                                    ● L’épuration et la régularisation de l’éq de +
hormones
 Transaminases :sont des enzymes situées à l’intérieure  de nos cellules,
elles interviennent dans une multitude de réactions biologique.
 On distingue 2 catégories :
             ASAT (aspartate _amino_transférase) : présente++dans le foie, les
reins, le cerveau, le pancréas, cœur, les muscles .contenu dans les
mitochondries.
                       N<40UI/L à 37°
 Si↗ : cytolyse  musculaire, IDM …
  ALAT (alanine_amino_transférase) : relativement spécifique du foie
contenu dans le cytosol
                    N<35UI/L à37°
 Si↗ : cytolyse hépatique, hépatite, cirrhose…
 Gamma_glutamyl transférase : c’est un enzyme présente surtout dans le rein et le
foie et le pancréas .Impliqué dans le métabolisme des acides aminés→ détoxification
de l’organisme par le foie .
 Sa C dans la bile est très importante
                    N<35UI/L
             Si↗ : cholestase soit intra ou extra hépatique…
 Phosphatases alcalines(PAL) : sont des enzymes membranaires qui se trouvent dans
la plupart des tissus de l’organisme en particulier les os, le foie, l’intestin, les reins
 Elles sont aussi présentes dans le placenta en cours de grossesse
 Le taux des PAL augmentent naturellement pendant la croissance et la grossesse
           N : chez l’enfant : de100à200 UI/L
                  Chez l’adulte : de50à130 UI/L
 Si↗ : cholestase, insuffisance hépatique, hypothyroïdie …
 Si↘ : hépatite, métastase osseuse…
 Bilirubine : résulte de la dégradation de l’hémoglobine dans la rate, libérée dans le
plasma sous forme insoluble dans l’eau (B non conjuguée), elle est véhiculée vers le
foie, liée à l’albumine.
 Dans la fois elle est conjuguée avec le glycuronate ce qui la rend soluble (B
conjuguée) puis elle est excrétée par les voies biliaires dans l’intestin.
 Valeurs usuelles : Bilirubine totale <12 mg/L ou 20µmol/L
                                Bilirubine indirecte (non conjuguée) <10mg/L ou 18µmol/L
                                Bilirubine directe (conjuguée) <2mg/L ou 4µmol/L
 Si↗ : ictère…
4- BILAN RENALE :
Une analyse urinaire et une étude biologique des urines d'une personne , ces analyses
remplissent plusieurs rôles ;de l'identification d'une infection à la recherche d'une maladie
et permettent au médecin d'établir un diagnostic à partir de divers symptômes.
Le principal analyse et le ECBU .

Les analyses urinaires permettent en effet de retrouvé la présence des germes dans les
urines et de détecter une infection, d'analyser et doser certaines substances dans les
urines :
HCG :pour confirmer la grossesse
La présence de glucose dans les urine: diabète .
Dosage anormale d'albumine : hypertension artérielle .
Présence anormal de porphynes: insuffisance hépatique, une anémie ou encore une
intoxication par le plomb.

CRÉATININE :
La créatinine est un déchet prévenant de la dégradation d 'une substance présente dans
les muscle et jouant un rôle dans la contraction musculaire : la créatine .
 La libiration de créatinine dans le sang donc augmente lorsque l'activité musculaire
augmentent .
 Le taux sanguin de la créatinine dépend de la capacité d 'élimination du rein et de la
masse musculaire son évluation donne une indication de la capacité de filtration rénale
 CRÉATININE / CRÉATINE : ils sont à taux stable dans le plasma et
ne varient que dans les lésions rénales:
* pour les hommes : 6 - 12 ml /g .
* pour les femmes : 4 - 10 ml / g .
* chez un enfant : 3 - 8 ml / g .
*chez un adolescent : 4 - 10 ml / g .
Si ↗ : insuffisance rénale .

Pour connaître son taux de créatinine il convient de faire une clairance


urinaire

 LA CLAIRANCE RÉNALE : est le volume de plasma


complètement épuré d'une substance par unité de temps.

 Les valeurs normales de la clairance de la créatinine se situent


autour de 120 ml/min
5 Bilan glycémie
 Définition
 La glycémie est la concentration du glucose dans le sang. Le glucose
présent dans la circulation sanguine entre dans les cellules de
l’organisme où il sert à la production d’énergie. Le glucose stocké
sous forme de glycogène dans les cellules musculaires ou le foie, .
 La glycémie contrôlée par deux hormones. , si la glycémie augmente,
ce qui stimule la libération d’insuline par le pancréas. , et le
glucagon, qui a le rôle inverse.
 
 • La glycémie varie en fonction de différents facteurs :
La glycémie et le diabète
Le contrôle hormonal permet normalement de maintenir une glycémie
normale. Mais dans certains cas, le taux de sucre dans le sang peut
être supérieur ou inférieur aux valeurs de référence et être de ce fait
à l’origine de divers troubles.
Si le glycémie <0.6 Ilya une hypoglycémie
Quoi sert l’analyse du taux de glycémie ??
 Le médecin prescrit une analyse de la glycémie s’il suspecte un
diabète. Mais c’est un test routinier que le médecin propose
régulièrement. Et notamment dans les cas suivants :
  
 Amaigrissement ;
 Trouble de l’attention ;
 Fatigue inhabituelle ;
 Soif ;
 Malaise ;
 Ou encore chez les femmes enceintes.
Comment se déroule l’analyse ?
1)La glycémie veineuse :
 La glycémie veineuse consiste à mesurer le taux de sucre dans le sang
à jeun, grâce à un prélèvement sanguin. Le patient ne doit pas avoir
mangé au cours des 12 heures précédant la prise de sang
  
2_Contrôler son taux de glycémie avec un glucomètre
 
* Nettoyez la zone d’échantillonnage ainsi que vos mains

* Assemblez l’appareil. Insérez une bandelette dans le glucomètre


tout en veillant à ce que ce soit la bonne extrémité

* Attendez que l’appareil vous demandeun échantillon. Un message


vous invitant à mettre une goutte de sang sur la bandelette s’affichera
sur l’écran du glucomètre

* Faites l’essai avec un échantillon de votre sang. Piquez-vous le


doigt à l’aide du dispositif de piqure. Vous devriez peut-être masser
ou presser le doigt que vous avez piqué pour extraire une goutte de
sang. Laissez une petite quantité de sang se former sur votre doigt.
Récupérez-la avec la bonne extrémité de la bandelette
 *Attendez les résultats. Le glucomètre commencera à décompter les
secondes jusqu’à ce que les résultats s’affichent. Sur les nouveaux
lecteurs de glycémie, le processus ne dure que cinq secondes alors que
sur les anciens modèles, cela prend entre dix et trente secondes ,À la
fin de l’analyse, l’appareil émettra un bip ou un son.
 Lisez les résultats. Ils s’afficheront sur l’écran numérique de votre
glucomètre.

3)glycosurie :
 Dosage urinaire du glucose
 Résultats normaux
 Il ne doit y avoir aucune trace de sucre dans les urines.
4) Hémoglobine glyquée :
 c’est la forme glyquée de l’hémoglobine ,elle reflète la concentration
de glucose sur 3 mois ,elle est aussi un moyen de surveillance de
l’efficacité du traitement
La valeur normale doit être inférieure à 6
-6)Examen bactériologique(Antibiogramme)
 Défénition
 c'est un type d'analyse médicale qui consiste à prélever un échantillon de
sécrétions corporelles (urines, selles...) en analyse la teneur bactériologique au
microscope pour rechercher ey identifier les bactéries en cause d'une infection
Indications :
 on a plusieurs situations peuvent nécessiter la réalisation d'un
prélèvement et l'analyse bactériologique précise :
 • infection d'un person immuno déprimé
 • infection ne guérissant pas avec les ATb
 • infection nosocomiale ( cause hospitalier)
 •intoxication alimentaire
 • doute sur la nature virale ou bactérienne de l'infection ( angine ,
pharyngite)
 •diagnostic de certains infection comme la tuberculose
 le prèlevemnt de l'examen bacteriologique se fait soit au niveau:
 des urines ( EcBu) , sécretions cervico-vaginales , sperme , sécrétions
bronchiques , gorge, lCR , sang ...
 Interpretation  : 
 le prèlevemnt  lors d'un examen bactériologique dépend de site
de l'infection .
   _ il peut s'effectuer  par simple frottis a l'aide d'un coton _tige
spéciale 
    _ le prélèvement analysé au laboratoire  et mise en culture  ,
et après  quelques jours les bactéries  sont analysées par
antibiogramamme  qui consiste  à placer le germe en contact
de  différentes ATB .
   _ et en fin grâce  a l'antibiogramme on peut identifier à quelle
molécule  la bactérie est résistante  et à quelles  elle est
sensible
VII) les maladies infectieuses 
 Syphilis :
 est une infection bactériennesdue auTREPONEMAPALLIDUM
 se transmet principalement par contact sexuel mais aussi de mère à
l’enfant
 diagnostic repose sur sérologie (sauf les 1ers jrs)
 les tests utilisés sont :
1) VDRL :
 Un test simple mais non specifique

2) TPHA :
 Detection des AC specifique contre TREPONEMA

3) FTA :
 Sensible et très specifique mais il est

couteux
I. SIDA
 Syndrome d’immunodeficience acquise
 Se transmet par voie sexl , sanguine et materno fœtale
 Le diagnostic se fait par 

Test depistage rapide Test de sang (ELISA)


 Test le plus utilisé  Recherche les AC anti VIH
 Effectué à partir de goutte  Si (-) pas infection
de sang ou salive  Si (+) se confirme par test
 Suivie par test Elisa en cas de WESTER BLOT
de +
HEPATITE :
2) Hepatite B :
 Le plus danger pour dentiste
 Repose sur dépistage des AC ou antigénéspécifique du VHB

Anti HBS (-) Anti HBC (-) PAS d’infection


Anti HBS (+) Anti HBC (-) VHB due au
vaccin
Anti HBS (-) Anti HBC (+) VHB chronique
Anti HBS (+) Anti HBC (+) Hépatite guérie

2) VHC & VHA


 Diagnostic se fait par ELISA en cherchant des AC anti VHA OU
VHC
 CONCLUSION:
 La connaissance des tests biologiques est indispensable pour les
prescrire de manière pertinente et pour interpréter les résultats en
collaboration avec le médecin traitant.
Bibliographie
Site web de société francrophonede
 _ Livre : Analyses biologiques d’intérêt en
odontologie ; Thomas Fortin, Vianney Descroix,
chirugie buccal
Jean-christopheFricain
 _250 examens de laboratoire PRESCRIPTION ET
INTERPRETATION ; René Caquet  Site webuniversité de LORRAINE
 _ UNIVERSITE FERHAT ABBES DE SETIF,
ENSEIGNEMENT D’HEMATOLOGIE, Pr S.
HAMDI-LEZZAR, cours hémogramme  Site web developpement et santé
 _ Le bilan biologique en odontostomatologie :
intérêt et interprétation ; Mariam RERHRHAYE,
Lamia ABDELLAOUI, Amal BOUZIANE,
Oumkaltoum ENNIBI
 Site web Doctissimo
 _ Guide de prescription des analyses sanguines par
le chirurgien-dentiste en pratique courante :
Emmanuelle Thevenot  Livre annalyses dz labo en
 _ Thèse : Evaluation du DM96® dans odontostomatologie
l’identification et la quantification des cellules
anormales circulantes ;
 Stéphanie DAVID
 _ UNIVERSITE FERHAT ABBES DE SETIF, TD
 Livre ATLAS des maladies
HEMOBIOLOGIE, Dr BOUNAAS buccales
Mercie pour votre attention

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