ESDG
Licence professionnelle
Année 2010-2011
Abdelouahed EL JAI
PLAN
• La réforme financière : historique, situation actuelle
• Le rôle du système financier dans l’économie
• La banque centrale : cadre juridique, missions,
situation comptable
• Les établissements de crédit : banques, sociétés
de financement
• les établissements de crédit assimilés : banques
offshore, micro crédit …
• Les autres institutions financières : CDG,
assurances, retraite,
• Le marché des capitaux : monétaire, obligataire,
boursier
• Les organismes de marché: SBVC, Sociétés de
bourse, OPCVM, …
Bank Al-Maghrib Ministre des finances CDVM
Etablissements Etablissements
Trésorerie
de crédit Société
Générale
de crédit assimilés CDG du gestionnaire OPCVM
Royaume de la Bourse
Assoc.
Sociétés de Micro-
Banques Organismes
financement crédit
Sociétés
de gestion
Direction des assurances de bourse
Crédit De
Banques
à la et de la prévoyance sociale portefeuilles
Consom. offshore
Cies
finan - Leasing Barid
cières
Al-Maghrib Entreprises Organismes Office des
Caution- d’assurance De retraite
nement
Mandats
changes
CEN poste
Moyens
De
paiement
Intermédiaires Bureaux de
affacturage CCP agréés change
Crédit
immobilier Stés de Sous délégataires
transfert
de fonds
divers
La banque centrale
La Banque centrale a bénéficié dans le cadre de
la réforme des textes législatifs (statut et loi
bancaire) d’une plus large autonomie en matière
de contrôle des établissements de crédit ainsi
que d’une relative indépendance pour la
conduite de la politique monétaire
Elle dispose, en ce qui concerne les
établissements de crédit et assimilés,
notamment des pouvoirs d’agrément, de
réglementation et de sanction qui appartenaient
au ministre des finances
2/ Les autorités de tutelle
La banque centrale intervient également dans
d’autres domaines importants relatifs au
système financiers:
• Elle est chargée de veiller à la sécurité des systèmes
et des moyens de paiement
• Elle est chargée d’organiser et de veiller au bon
fonctionnement du marché monétaire et du marché
des changes
• Elle centralise et gère les réserves de change
• Elle est chargée d’organiser la centralisation des
informations financières (incidents de paiement,
crédits, etc.)
Les établissements de crédit
• Généralités : cadre juridique, définition, conditions
d’exercice, règles prudentielles, contrôle
• Les banques
• Les sociétés de financement
• Les autres établissements de crédit assimilés
6
Généralités
• Cadre juridique : la loi n° 34-03 relative
aux établissements de crédit et
organismes assimilés, plus communément
désignée par « loi bancaire », promulguée
par le dahir n°1-05-178 du 15 moharrem
1427 (14 février 2006) publié dans le BO
n° 5400 du 2 mars 2006
7
Généralités
• Définition des EC : personnes morales effectuant, à
titre de profession habituelle, l’une au moins des trois
activités suivantes:
- la réception de fonds du public sous forme de dépôt ou
autrement, avec le droit d’en disposer pour son propre
compte, à charge pour elles de les restituer;
- les opérations de crédit : acte onéreux par lequel une
personne met ou s’oblige à mettre à la disposition d’une
autre personne des fonds, à charge pour celle-ci de les
rembourser ou prend, dans son intérêt, un engagement
par signature sous forme d’aval, de cautionnement ou de
toute autre garantie;
- la mise à la disposition de la clientèle de tous moyens
de paiement ou leur gestion.
8
Généralités
• Autres opérations pouvant être effectuées par les E.C :
- le change
- les opérations sur l’or, les métaux précieux et les pièces de
monnaie
- les opérations sur titres
- la présentation de certaines opérations d’assurance (de
personnes, d’assistance ou de crédit)
- l’intermédiation en matière de transfert de fonds
- le conseil et l’assistance en matière de gestion de patrimoine
- l’assistance pour le montage financier des projets de
création ou de développement d’entreprises
- la location simple de biens mobiliers ou immobiliers pour les
EC qui effectuent, à titre habituels, des opérations de crédit-
bail
9
Généralités
• Catégories d’établissements de crédit:
- les banques : peuvent effectuer toutes les
opérations énumérées ci-dessus et recevoir des
fonds à vue ou d’un terme inférieur à deux ans
- les sociétés de financement : ne peuvent
effectuer que les activités pour lesquelles elles
ont été autorisées (par la décision d’agrément
ou par leur statut légal) et ne peuvent recevoir
des fonds d’un terme supérieur à un an que si
elles sont agréées à le faire
10
Généralités
• Conditions d’exercice :
- obtention d’un agrément délivré par le
gouverneur de BAM après avis conforme du
Comité des établissements de crédit (CEC)
- constitution sous la forme de société anonyme
à capital fixe (sauf statut légal spécifique)
- un capital social minimum fixé par le
gouverneur pour la catégorie à laquelle
appartient l’EC concerné
- une situation nette égale au moins au capital
minimum
11
Généralités
• Règles prudentielles :
- coefficient de solvabilité: le ratio Cooke en
vigueur aujourd’hui est un rapport entre les
fonds propres nets de l’EC et la somme des
emplois pondérés en fonction de leur degré de
risque (0% pour les créances sur l’Etat ou
garanties par l’Etat; 20% pour les crédits aux
EC ou garantis par les EC; 50% pour les
créances garanties par des sûretés réelles et
100% pour les autres créances). Ce ratio doit
être égal à 8% au moins.
12
Règles prudentielles
• Capital minimum
- exigence établie par l’article 29 de la loi bancaire
- mise en application par la circulaire n°20/G/2006 du
30/11/2006 homologuée par arrêté du ministre des
finances n°215-07 du 30/01/2007 (B.0. n°5532 du
07/06/2007)
- Capital minimum exigé des banques:
. 200 millions de dirhams pour les banques qui
recueillent des fonds du public
. 100 millions de dirhams pour les banques qui ne
recueillent pas de fonds du public
Règles prudentielles
• Capital minimum
- exigence des sociétés de financement
. 50 millions DH pour les sociétés de crédit immobilier ou de
crédit-bail
. 40 millions de DH pour les sociétés de cautionnement autres que
le cautionnement mutuel
. 30 millions DH pour les sociétés d’affacturage
. 20 millions DH pour les sociétés de crédit à la consommation
. 10 millions DH pour les sociétés de gestion des moyens de
paiement
. 1 million DH pour les sociétés de cautionnement mutuel
Règles prudentielles
En vue de maintenir en permanence la
représentativité financière du capital minimum,
la circulaire prévoit de déduire du montant du
capital social des établissements de crédit les
pertes, les non valeurs, les prêts et avances
accordés aux principaux actionnaires ainsi que
les souscriptions des titres de créance émis par
ces personnes.
- exigence des intermédiaires en matière de
transfert de fonds : 3 millions de dirhams
(circulaire BAM n° 37/G/2007 du 9 juillet 2007
applicable à partir du 9 juillet 2008)
Règles prudentielles
32
Règles prudentielles
• Les éléments de calcul de ce coefficient sont affectés de
pondérations en fonction de leur degré d’exigibilité (entre 5% et
100%) et de liquidité (entre 20% et 100%).
• Le numérateur se compose des flux de trésorerie entrants
constitués notamment des prêts, des bons du Trésor et des titres de
créance négociables à échoir dans moins d’un mois, les accords de
financement reçus ainsi que d’autres actifs cessibles sur un marché
liquide ou éligible au refinancement de la Banque centrale.
• Le dénominateur inclut les flux de trésorerie sortants, constitués
notamment des dépôts à vue et à terme et autres dettes envers la
clientèle à échoir dans un délai d’un mois ainsi que les
engagements de financement donnés.
Règles prudentielles
- coefficient de division des risques :
. Régi par la circulaire BAM n° 3/G/2001du
15 janvier 2001 et circulaire d’application n°
57/DCEC/2001 du 21 mai 2001
. Rapport entre, d’une part, le total des
risques encourus sur un même client (autre
que l’Etat) affectés d’un coefficient de
pondération en fonction du degré de risque
et, d’autre part, les fonds propres de l’EC
. Ce rapport ne doit pas dépasser 20%
34
Règles prudentielles
- Les prises de participation:
Les conditions régissant les prises de participation par les établissements de
crédit dans des entreprises existantes ou en création, sont arrêtées par la
circulaire n°29/G/2006 du 5 décembre 2006.
L’objectif visé par cette règle est d’éviter que les établissements de crédit ne
prennent des risques excessifs dans des sociétés commerciales ou
industrielles.
Ainsi et sans préjudice des règles applicables en matière de division des
risques, les prises de participation ne peuvent à aucun moment excéder l’une
des limites, ci-après, aussi bien sur base individuelle que consolidée :
- 60% des fonds propres de l’établissement de crédit, en ce qui concerne le
montant total du portefeuille des titres de participation
- 15% des fonds propres de l’établissement de crédit, en ce qui concerne
chaque participation
- et 30% du capital social ou des droits de vote de la société émettrice, pour
ce qui est de chaque participation.
35
Règles prudentielles
- Positions de change :
. Coefficient maximum de 20% entre
position nette totale courte ou longue en
devises et fonds propres de la banque;
. 10% pour les positions par devise
36
Règles prudentielles
Classification et provisionnement des créances en
souffrance :
- Cette règle est régie par la circulaire de Bank Al-
Maghrib n°19/G/2002 du 23 décembre 2002 telle qu’elle a
été modifiée et complétée par la circulaire n° 38/G/2004 du
6 décembre 2004
- La typologie des créances définit cinq classes : saines,
irrégulières, pré - douteuses, douteuses, compromises
. Le provisionnement ne concerne que les 3 dernières à
hauteur de 20%, 50% et 100% de leur montant net des
garanties
37
Règles prudentielles
• Sont considérées comme créances saines :
- les créances dont le règlement s’effectue normalement à
l’échéance et qui sont détenues sur des contreparties dont la
capacité à honorer leurs engagements, immédiats et/ou futurs, ne
présente pas de motif d’inquiétude
- les créances intégralement couvertes par :
. des dépôts de garantie (déposits),
. des garanties reçues de l’Etat ou de la Caisse Centrale de
Garantie,
. des garanties reçues des fonds et institutions marocains de
garantie des crédits,
. le nantissement de titres émis ou garantis par l’Etat,
. le nantissement de comptes à terme ouverts auprès de
l’établissement de crédit lui-même, de bons de caisse ou de titres
de créance négociables, émis par lui.
Règles prudentielles
• Sont considérées comme créances en souffrance,les
créances qui présentent un risque de non recouvrement
total ou partiel, eu égard à la détérioration
de la capacité de remboursement immédiate et/ou future
de la contrepartie.
Les créances en souffrance sont, compte tenu de leur
degré de risque de perte, réparties en trois catégories :
- les créances pré - douteuses ;
- les créances douteuses et
- les créances compromises.
Règles prudentielles
• Sont considérées comme créances
irrégulières, les créances présentant les
critères de classification parmi les
créances en souffrance, mais qui sont
intégralement couvertes par l’une des
garanties énumérées à l’article 15 de la
circulaire (dépôts de garantie, garantie
reçue de l’Etat, nantissement de titres
émis par l’Etat, Garantie, etc.).
Les banques
• Les banques sont des EC qui peuvent effectuer toutes
les opérations prévues par la loi bancaire
• Financièrement, elles jouent un rôle primordial dans le
système d’intermédiation financière en mobilisant une
bonne partie de l’épargne liquide et en finançant les
entreprises, les ménages, l’Etat ainsi que les institutions
financières
• Elles interviennent de manière déterminante dans le
fonctionnement du système de paiement et du marché
des capitaux, en particulier dans son compartiment
monétaire
• Elles sont créatrices de monnaie grâce à la possibilité
qui leur est donnée d’ouvrir des comptes à vue
transférables par chèques, virement ou tout autre moyen
41
Les banques
• En tant que créatrices de monnaie, elles
sont considérées comme le principal vecteur
de la transmission de la politique monétaire
menée par la Banque centrale
• Leur activité est par conséquent étroitement
liée à celle de la Banque centrale dont les
interventions s ’exercent en priorité sur le
marché interbancaire afin de réguler la
liquidité bancaire et, en définitive, maîtriser
l’évolution du taux sur ce marché qui
constitue l’objectif opérationnel de la politique
monétaire
42
Les banques
• L’activité financière des banques est
reflétée par la structure de leur bilan :
- Au passif, les principaux postes sont
constitués des dépôts sous toutes formes
(dépôts à vue, sur carnets, à terme)
- A l’actif, les principaux emplois
concernent les crédits à l’économie et les
créances sur l’Etat
43
Catégorisation des banques
Typologie des banques
selon l’activité:
- les banques classiques
- les banques spécialisées
- les banques de marché
selon la taille:
- les grandes banques : concentration croissante
notamment en raison du mouvement de fusions
absorptions régulier
- les banques moyennes : souvent liées au capital
étranger
- les petites banques : soutenues par de grands groupes
et généralement orientées vers des opérations limitées
(de marché ou de financement d’activités précises)
44
Catégorisation des banques
• Nombre de banques: évolution à la
baisse
- 2001 : 19 dont 5 filiales étrangères et 7
à majorité publique
- 2003 : 18 dont 5 filiales étrangères et 6
à majorité publique
- 2007 : 16 dont 5 filiales étrangères et 5
à majorité publique
45
Catégorisation des banques
Selon la nature du capital:
- banques à caractère public: Crédit Populaire du
Maroc (composé de la Banque centrale populaire et
de 11 Banques populaires régionales), Crédit
agricole du Maroc (CAM), Crédit Immobilier et
Hôtelier (CIH), Fonds d’équipement communal
(FEC), CDG Capital;
- banques à capital privé majoritairement marocain:
BMCE, ATTIJARIWAFA, Union Marocaine de
Banques (UMB), Casablanca Finance Markets
(CFM), MEDIAFINANCE, Bank Al-Amal;
- banques à capital privé majoritairement étranger:
BMCI, SGMB, Crédit du Maroc, Arab Bank, Citybank
–Maghreb.
46
Les sociétés de financement
• Ce sont des EC qui ne peuvent exercer
que les activités pour lesquelles ils ont été
autorisés à l’occasion de l’obtention de
l’agrément
• Elles doivent justifier d’un capital minimum
correspondant à la catégorie à laquelle
elles appartiennent
• Ces catégories sont au nombre de six
47
Les sociétés de financement
• Le capital minimum exigé par catégorie:
catégories Capital minimum
Consommation 20 millions de DH
Crédit-bail 50 millions de DH
Crédit immobilier 50 millions de DH
Cautionnement autre que 40 millions de DH
mutuel
Affacturage 30 millions de DH
Gestion moyens de 10 millions de DH
paiement
49
Indicateurs d’activité 2007
• Nombre de clients actifs 1 353 074
• Pourcentage des femmes 63,94%
• Montant total des prêts en cours 5 598 millions DH
• Encours moyen des prêts 4 138
• Répartition des clients actifs des AMC par zone d’intervention
- Total Urbain : 748 871
- Périurbain : 27 717
- Rural : 576 486
• Nombre total des prêts distribués depuis la création : 112 893 399
• Montant total des prêts distribués depuis la création 19,1 milliards de DH
• Qualité du portefeuille : Taux de remboursement 98,06%
• Indicateurs de résultat
- Résultat d’exploitation : 420 millions de DH
- Résultat net : 28 millions de DH
• Ressources Humaines
- Nombre d’agents de terrain : 5 150
- Nombre de cadres et employés hors terrain : 1 550
Les banques offshore
• Cadre juridique et institutionnel:
- Dahir portant loi N° 58-90 du 26 février 1992
- Loi bancaire – articles 40; 45; 47;48; 50; 51; 52; 53; 55; 57 et 84
+ chap. II du Titre IV
• Conditions d’exercice:
- agrément du ministre des finances après avis de Bank Al-
Maghrib
- capital minimum: 500 000 $
- droit de licence: 25 000 $ par an
- respect de règles prudentielles édictées par le gouverneur de
BAM
- contrôle de BAM sur la base de documents établis selon les
règles édictées par circulaires du gouverneur
51
Les banques offshore
• indicateurs:
- nombre de banques: six dont cinq en
activité
- total bilan: près d’un milliard de dirhams
52
La Caisse de dépôt et de
gestion
• Présentation générale:
- Etablissement public
- Créé par le dahir du 10 février 1959
- Missions : centraliser l’épargne institutionnelle qui nécessite
une protection particulière
- La CDG est dirigée par un Directeur général nommé par dahir
- Un caissier général nommé par décret est chargé d’effectuer
les recettes et les dépenses
- Une commission de surveillance est chargée d’examiner et
d’approuver le budget, d’examiner les décisions de politique
générale, de présenter un rapport d’activité annuel, etc.
53
La Caisse de dépôt et de
gestion
• Activité de réception de dépôts
- déposants institutionnels légaux: CNSS, CEN,
Fonds des mineurs, Fonds des habous, Fonds du
travail, Fonds de garantie automobile, Fonds des
secrétaires-greffiers, Caisse marocaine des
retraites, mutuelles, etc.
- Cautionnements et consignations ordonnés par
un texte de loi ou de règlement
- dépôts libres: coopératives, caisses de retraite
des établissements publics, etc.
54
La Caisse de dépôt et de
gestion
• Activité financière:
- placements en titres d’Etat ou garantis par l’Etat
- participations financières dans des organismes
financiers, industriels, touristiques, de services,…
- animation du marché des capitaux: bourse,
adjudications de bons du trésor, marché obligataire,
Titres de créance négociables
- création d’OPCVM
- création de sociétés d’investissement (FIPAR, Fonds
d’investissements touristiques)
55
La Caisse de dépôt et de
gestion
• Activité de développement territorial:
- construction de logements sociaux
- contribution à l’aménagement de zones
urbaines, de zones industrielles, touristiques,
etc.
- participation aux grands travaux et
ouvrages: Tanger-méditerranée, Vallée de
Bouregreg,…
56
La Caisse de dépôt et de
gestion
• Gestion de Caisses de retraite:
- Caisse nationale de retraite et d’assurance:
établissement public créé en 1959 pour gérer les
rentes viagères d’assurance et de retraite et pour
offrir des formules de retraite complémentaires
facultatives
- Régime collectif d’allocation de retraites institué
par le dahir du 4 octobre1977 au profit des employés
de certains établissements publics et du personnel
non titulaire de l’Etat et des Collectivités locales
57
La Caisse de dépôt et de gestion
Données comptables 2005:
• Total ressources (CDG et organismes gérés) : 96.86 Mds DH
• Dépôts : 40 Mds DH
• Total bilan : 50 Mds DH
• Portefeuille obligataire (CDG et organismes gérés) : 31.751 Mds
DH
• PNB (CDG): 1.321 MDH
• Résultat net (CDG) : 1.658 MDH
Indicateurs clés :
• Près de 5000 collaborateurs
• 100 milliards de dirhams d'actifs sous gestion
• 35 filiales spécialisées
• 44 participations
• 4 400 lits d’hôtels
• 45 000 logements construits 58
Les organismes de marché
La Société gestionnaire de la Bourse de
Casablanca
Les Sociétés de bourse
Les OPCVM
Les sociétés de gestion de portefeuilles
59
La Bourse de Casablanca
• Historique
• Missions
• Conditions d’exercice
• Organisation
• Fonctionnement
60
Bourse de Casablanca:
missions
• gestion de la bourse conformément à un cahier des
charges ;
• prononce l’introduction des valeurs mobilières à la
cote de la bourse et leur radiation ;
• veille à la conformité des opérations effectuées par les
sociétés de bourse ;
• porte à la connaissance du CDVM les infractions
relevées ;
• suspension des cours des valeurs mobilières ;
• suspension momentanée de l'accès d'une société de
bourse au marché
• garantit la bonne fin des opérations.
61
Bourse de Casablanca :
fonctionnement
• Les règles de fonctionnement de la Bourse
des Valeurs sont fixées par un
Règlement Général élaboré par la Société
Gestionnaire et approuvé par arrêté du
Ministre chargé des Finances après avis du
CDVM.
62
La Bourse de Casablanca:
fonctionnement
B o u rs e
M a rc h é c e n tra l M a r c h é d e b lo c
63
Marché Central :
Modes d’Organisation des Echanges
• Deux grands modes possibles :
- soit marchés dirigés par les ordres
- soit marchés dirigés par les prix
64
Marché de Blocs
• Ce marché permet à des ordres importants en
termes de taille ou à caractère stratégique d'être
négociés de gré à gré : les transactions se nouent
de manière bilatérale
• Les opérations éligibles au marché de blocs
doivent porter sur une quantité de titres
supérieure à la TMB
• Les prix des transactions de blocs sont liés à
ceux du marché central
65
Règlement - livraison
66
La structure du marché central
67
Bourse de Casablanca:
organisation
Marché central
68
Premier Compartiment - Second Compartiment - Troisième Compartiment -
Marché Principal : Marché Développement : Marché Croissance
70
Fonctionnement de la bourse de
casablanca (suite)
• La TMB est le nombre de titres excédant les quantités de titres
habituellement négociées sur le MC pour une valeur donnée. Elle
est calculée par la SG pour chaque valeur en fonction de
l ’évolution, sur la base des critères suivants :
la moyenne quotidienne des titres échangés sur le marché central ;
le cours moyen constaté sur le marché central
la quantité moyenne échangée sur le marché de blocs
le cours moyen constaté sur le marché de blocs.
71
L’introduction en bourse
Avantages de l’introduction en bourse
•La diversification des sources de financement
•L’obtention d’un label de leadership et le renforcement
de la notoriété:transparence, comptes certifiés, plus de
crédibilité
•Valorisation des ressources humaines: en réservant une
partie de l’opération aux cadres de l’entreprise
•Le bénéfice de l’exonération fiscale
72
La note d’information
Toute personne morale qui envisage de faire appel public à
l’épargne(émission ou cession de titres)est tenue d’établir
une note d’information à soumettre au CDVM pour visa,
puis avis d’approbation à la demande d’admission et au
calendrier de l’opération
La note d’information est établie conformément au modèle
type arrêté par le CDVM et doit présenter:
•Caractéristiques de l’opération: nombre et nature des titres,
calendrier de l’opération, date de cotation, procédure
d’introduction
73
La note d’information (suite)
•Données sur le capital: sa répartition et son évolution
•Données générales sur l’organisation de l’entreprise
•Données sur l’activité de l’entreprise et sur son secteur:
CA, résultats, effectifs filiales, perspectives et stratégie de
développement
•Situation financière de l’entreprise
•Les facteurs de risque
74
Les procédures de première cotation
76
Les modes de cotation
Trois modes de cotation sont possibles à la bourse de
Casablanca :
• FIXING : confrontation de tous les ordres préalablement
introduits par les sociétés de bourse cours unique
pour chaque valeur;
77
Répartition des groupes de
cotation
Est faite selon les critères de liquidités déterminés par la
bourse :
– volume moyen de transactions par séance,
– fréquence de cotation, etc.
78
Les seuils de variation de
cours
• Lors d’une même séance de bourse, les cours
évoluent dans un couloir de cotation;
80
Passation d’un ordre de bourse
• Les ordres peuvent avoir 5 origines différentes :
- ordre exécuté pour le compte d’un client ;
- ordre exécuté en contrepartie ;
- ordre exécuté dans le cadre d’un contrat d’animation ;
- ordre exécuté dans le cadre d’un programme de ra chat
de titres pour régularisation de cours ;
- ordre exécuté dans le cadre d’une opération triangulaire.
• Les ordres exécutés pour le compte des clients étant
prioritaires sur les ordres exécutés en contrepartie.
Analyse boursière d’une valeur
Bénéfice par action:
BPA = bénéfice net/nombre d’actions
• Rendement : retour sur investissement, abstraction faite de la plus value
de l’action.
Rendement = dividende/cours de bourse
• Rentabilité : (dividende +/- plus value ou moins value) / cours de bourse
On peut donc acheter un titre à faible rendement à condition d’anticiper
une bonne progression du cours. Inversement, un titre à faible risque peut
être pris pour son rendement.
82
Les sociétés de bourse
• Cadre juridique : loi N° 1-93-211 du 21 septembre 1993
• Monopole d’intermédiation en bourse
• Conditions:
- agrément du ministre des finances après avis du CDVM
- forme juridique : société anonyme
- capital social: . soit 1,5 million de DH pour les sociétés
de bourse qui se limitent à l’intermédiation pour le compte
de la clientèle
. soit 5 millions de DH lorsque les
sociétés de bourse se portent contrepartie et exercent
d’autres activités telles que: la garde des titres, la gestion
de portefeuilles, le placement de titres, l’assistance et
l’animation de marché.
83
Les sociétés de bourse
• Règles prudentielles :
- Fonds propres nets minimaux: au moins égaux au
montant du capital minimum exigé
- Coefficient de liquidité : l’emploi des soldes
créditeurs de la clientèle en actifs liquides à hauteur
d’au moins 100%
Remarque: les positions nettes sont calculées en
pondérant à 1/3 les contreparties en titres de capital ou
OPCVM actions, à 1/7 les contreparties en titres de
créance ou OPCVM obligations et à 1/30 les positions
84
Les sociétés de bourse
- Division des risques : un même client
(hors Etat ou garanti par l’Etat) ne peut
représenter une contrepartie supérieure à
40% des fonds propres nets de la Société
de bourse
- La somme des positions nettes sur un
même client ne peut excéder 10 fois les
fonds propres des sociétés de bourse
85
Les sociétés de bourse
• Fonds de garantie: alimenté par versements
semestriels dont le montant correspond à:
- 0,2% des soldes moyens des comptes
espèces de la clientèle
- 0,01% des soldes moyens des comptes titres
supérieurs à 1 md DH; 0,02% des soldes
moyens entre 100 millions et 1 md DH; 0,03%
des soldes entre 10 et 100 millions et 0,04%
pour les soldes inférieurs à 10 millions DH
• Indemnisation maximale: 200 000 DH / client
86
Les sociétés de bourse
• Commissions perçues sur les
transactions:
- 0,6% sur les titres de capital
- 0,3% sur les titres de créance
87
Les sociétés de bourse
• Nombre de sociétés de bourse: 14 si l’on tient compte des
deux ex-filiales de BCM et de Wafabank:
- Alma Finance Group
- Attijari Intermédiation
- BMCE Capital Bourse
- BMCI Bourse
- CFG Marchés
- CDM Capital
- Eurobourse
- Finergy
- ICF Alwassit
- Maroc Service Intermédiation
- SAFABOURSE
- SOGEBOURSE
- Upline Securities
- WAFABOURSE
88
Les OPCVM : définition et généralités
89
Les types d’OPCVM
90
Les types d’OPCVM
• Les OPCVM sont classés selon leur profil de
placement dans l’une des catégories suivantes :
- les « OPCVM actions »,
- les « OPCVM obligations »,
- les « OPCVM monétaires »,
- les « OPCVM contractuels » et
- les « OPCVM diversifiés ».
• La catégorie à laquelle appartient l’OPCVM doit
être mentionnée dans ses statuts ou son
règlement de gestion
Les types d’OPCVM
• Les «OPCVM actions» sont en permanence
investis à hauteur de 60% au moins de leurs
actifs (hors titres d’«OPCVM actions» et
liquidités), en actions, en certificats
d’investissement et en droits d’attribution ou de
souscription inscrits à la cote de la bourse des
valeurs.
Un OPCVM investi à hauteur de 100% de ses
actifs (hors liquidités) en titres d'«OPCVM
actions», est classé dans la catégorie «OPCVM
actions».
Les types d’OPCVM
• Les « OPCVM obligations » sont en permanence
investis à hauteur de 90% au moins de leurs actifs (hors
titres d' «OPCVM obligations», hors créances
représentatives des opérations de pension qu'ils
effectuent en tant que cessionnaires et hors liquidités)
en titres de créances.
• Un OPCVM investi à hauteur de 100% de ses actifs
(hors créances représentatives des opérations de
pension qu'il effectue en tant que cessionnaire et hors
liquidités) en titres d'« OPCVM obligations » est classé
dans la catégorie « OPCVM obligations ».
Les types d’OPCVM
• Les OPCVM « Obligations court terme » doivent respecter, en plus des
critères généraux relatifs aux OPCVM obligations, les éléments
suivants :
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Les OPCVM : sensibilité
• La sensibilité d’un titre de créances
mesure la relation existant entre le prix
dudit titre et son taux de rendement
actuariel.
• Le taux de rendement actuariel étant lui
même fonction du niveau des taux
d’intérêts, la sensibilité se définit comme la
variation relative du prix d’un titre induite
par une variation de 1% du taux d’intérêt.
Les OPCVM : sensibilité
• La réaction n’étant pas symétrique, la sensibilité
peut être approchée à partir de la moyenne des
deux variations de prix pour un mouvement de
0,01 % à la hausse et à la baisse du taux
d’actualisation.
• Notons P(t) le prix du titre de créances calculé
avec un taux actuariel égal à t.
• La sensibilité de ce titre est calculée à partir de
la formule :
S = (50/Pt) x (P(t-0,01) – P(t+0,01))
Les OPCVM: fonctionnement
• Les FCP sont obligatoirement gérés par des
établissements de gestion assurant exclusivement
l'activité de gestion de FCP, alors que les SICAV ont le
choix d’être gérés par une société tierce ou de
s'autogérer.
• Les SICAV et les établissements de gestion de FCP
peuvent déléguer leur gestion à des établissements
délégataires de gestion.
• Pour la conservation des actifs de l'OPCVM ainsi que
pour le contrôle de la régularité des décisions de
gestion, les SICAV et les FCP font appel à un organisme
dépositaire, unique et distinct de la société de gestion.
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Les OPCVM: commercialisation
• Les actions de SICAV et parts de FCP sont commercialisées par :
les banques, les sociétés de bourse, les compagnies d'assurance et
de prévoyance sociale, la caisse de dépôt et de gestion et les
sociétés de gestion
• Les actions ou parts d'OPCVM peuvent être souscrites et
remboursées, à tout moment, auprès des réseaux de
commercialisation.
• Les souscriptions et les rachats sont effectués à un prix appelé
valeur liquidative et calculé périodiquement. La périodicité de calcul
de la valeur liquidative peut être soit quotidienne, soit hebdomadaire
dans la majorité des cas.
• La valeur liquidative est égale au rapport obtenu en divisant le
montant de l’actif net par le nombre de titres en circulation
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