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COMPUTING
1
Présenté par :
GRASSA Noureddine
SUJET (ÉPREUVE 1999 VU AUTREMENT)
« Après l’informatique centralisée des années 70, on a assisté
depuis, au développement d’une informatique répartie censée
résoudre les problèmes posés par les architectures à base de
mainframes jusqu'a la fin des années 90, puis on revient de
nouveau vers l'informatique centralisée par un nouveau concept
qui est le cloud computing.
Dans un développement structuré, vous dégagerez le sens de
cette évolution, pourquoi l'on est revenu a la case de départ, tant
sur le plan technologique qu’organisationnel.
A l’aide d’exemples concrets, vous présenterez les atouts et les
faiblesses des 2 architectures . Vous mettrez en évidence les
facteurs susceptibles de déterminer les évolutions futures. »
2
COMMENTAIRES DES JURYS EN CE QUI
CONCERNE L’ÉPREUVE 1999
Le barème qui a été appliqué :
Évolution des architectures : 10 points
3
COMMENTAIRES DES JURYS EN CE QUI
CONCERNE L’ÉPREUVE 1999
Le jury attendait les candidats sur le terrain de
L’architecture des systèmes
L’architecture des réseaux
Les modèles d’architecture applicative comme C/S
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PROPOSITION DE PLAN (1)
Introduction
L’architecture Centralisée
Un peu d’histoire sur le Mainframe
L’architecture de Von Neumann
L’architecture des systèmes
L’architecture des réseaux
Les caractéristiques des langages informatique
les limites de l’architecture centralisée et les facteurs
déterminants des évolutions futures
L’architecture Client – Serveur
5
PROPOSITION DE PLAN (2)
Les différents modèles de client-serveur
Le client-serveur de donnée.
Le client-serveur de présentation.
Le client-serveur de Traitement.
9
INTRODUCTION
Présentation du contexte.
L’importance d’être connecté.
Un besoin évolutif selon les architectures.
Présentation de la problématique
Comment les évolutions matériels et logiciels informatiques ont
amenés à la :
Nécessité d’une évolution selon trois niveaux architecturale :
Architecture centralisée.
Architecture répartis.
Retour à l’architecture centralisée.
Présentation du plan de la dissertation
10
L’architecture Centralisée
1- Un peu d’histoire sur le Mainframe
2- L’architecture de Von Neumann
3- L’architecture des systèmes
4- L’architecture des réseaux
5- Les caractéristiques des langages informatique
6- les limites de l’architecture centralisée et les facteurs
déterminants des évolutions futures
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UN PEU D’HISTOIRE SUR LE
MAINFRAME
L'architecture des Mainframes se caractérise par une
série de terminaux peu ou pas intelligents et par un gros
serveur central
Les terminaux sont bien souvent en mode texte, il y a
très peu de gestion graphique
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L’architecture Client – Serveur
Les différents modèles de client-serveur
1-Le client-serveur de donnée.
2-Le client-serveur de présentation.
3-Le client-serveur de Traitement.
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LES DIFFÉRENTS MODÈLES DE CLIENT-
SERVEUR
Le C/S de traitement
• Dans ce cas, le serveur effectue des traitements à la demande du
client.
• Il peut s’agir de traitement particulier sur des données, vérification
de formulaires de saisie, de traitements d’alarmes …etc.
• Ces traitements peuvent être réalisés par des programmes installé
sur des serveurs mais aussi dans des BD (triggers, procédures
stockées).
16
UNE SYNTHÈSE DES DIFFÉRENTS CAS
17
LES DIFFÉRENTES ARCHITECTURES
L’architecture 2-tiers
Appelée aussi C/S de 1ère génération ou C/S de données.
Une application de gestion coté client (c’est pour cela on l’appelle
client lourd) et un SGBD coté serveur
Cette architecture à l’avantage de tirer partie de la puissance des
ordinateurs déployés en réseau pour fournir à l’utilisateur une
interface riche.
18
L’ARCHITECTURE 2-TIERS
19
L’ARCHITECTURE 2-TIERS
20
L’ARCHITECTURE 2-TIERS
22
ARCHITECTURE DISTRIBUÉES
(RÉPARTIS)
La solution résiderait dans l’utilisation d’un poste client
simple communicant avec le serveur par le biais d’un
protocole standard.
Avènement de l’architecture 3-tiers (appelée aussi C/S de
2ème génération ou C/S distribué ) ayant comme
proposition :
o Les données sont toujours gérées de façon centralisée
o La présentation est toujours prise en charge par le poste client
(souvent appelé client léger)
o La logique applicative est prise en charge par un serveur
intermédiaire
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ARCHITECTURE DISTRIBUÉES
(RÉPARTIS)
L’architecture 3-tiers sépare l’application en 3 niveaux
de services distincts :
• 1er niveau : l’affichage et le traitements locaux ( contrôle
de saisie, mise en forme de données …) sont pris en
charge par le poste client
• 2ème niveau : les traitements applicatifs globaux sont pris
en charge par le service applicatif
• 3ème niveau : les services de base de données sont pris en
charge par un SGBD
24
ARCHITECTURE 3-TIERS
25
ARCHITECTURE 3-TIERS
Avantages de cette architecture
Le poste client ne supporte plus l’ensemble des traitements, il est
moins sollicité, peut être moins évolué donc moins coûteux
Les ressources présentes sur le réseau sont mieux exploitées,
puisque les traitements applicatifs peuvent être partagés ou
regroupés
La fiabilité et les performances de certains traitements se trouvent
améliorées par leur centralisation
Plus simple de faire face à une forte montée en charge, en renforçant
le service applicatif.
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ARCHITECTURE 3-TIERS
Inconvénient de cette architecture
Puisque le serveur de traitement est fortement sollicité, il est
difficile de répartir la charge entre client et serveur ainsi on se
retrouve confronté aux problèmes de dimensionnement serveur et
de gestion de la montée en charge (rappelant un peu les mainframes)
Les solutions mises en œuvre sont relativement complexes à
maintenir et la gestion des sessions est compliquée.
On peut conclure donc que les contraintes semblent inversées par
rapport à celles rencontrées avec les architectures 2-tiers : le client
est soulagé mais le serveur est fortement sollicité
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ARCHITECTURE N-TIERS
L’architecture n-tiers a été pensée pour pallier aux
limitations des architectures 3-tiers et concevoir des
applications puissantes et simples à maintenir.
Ce type d’architecture permet de distribuer plus
librement la logique applicative, ce qui rend plus facile
la répartition de la charge entre tous les niveaux.
Cette évolution des architectures 3-tiers met en œuvre
une approche objet pour offrir une plus grande souplesse
d’implémentation et facilite la réutilisation des
développements.
28
ARCHITECTURE N-TIERS
Avantage de cette architecture
Elle permet l’utilisation d’interfaces utilisateurs riche
Elle sépare nettement tous les niveaux de l’application
Elle offre de grandes capacités d’extension
Elle facilite la gestion des sessions
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LES MIDDLEWARE
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LES SERVICES DES MIDDLEWARE
Un middleware peut rendre les services suivants:
Conversion : service utilisé pour la communication entre machines mettant en
œuvre des formats de données différents
Adressage : permet d’identifier la machine serveur
Sécurité : permet de garantir la confidentialité et la sécurité des données à l’aide de
mécanismes d’authentification et de cryptage des informations
Communication : permet la transmission des messages entre les deux systèmes,
gère la connexion au serveur, la préparation de l’exécution des requêtes, la
récupération des résultats et la déconnexion de l’utilisateur
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LES SERVICES DES MIDDLEWARE
Le middleware masque la complexité des échanges inter-
applications. Sans ce mécanisme, la programmation
d’une application C/S serait complexe et difficilement
évolutive.
Exemples de Middleware
SQL*NET : (pour faire dialoguer une application cliente avec une BD
Oracle)
ODBC : (Elle se compose d’un gestionnaire de driver + une API
s’interfaçant avec l’application cliente et d’un driver correspondant au
SGBD utilisé)
DCE : (permet l’appel à des procédures distantes depuis une application et
ceci est possible grâce au RPC)
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LES MIDDLEWARE OBJET
Le concept du middleware objet est né pour permettre la
répartition d’objets entre machines et l’intégration des
systèmes non objets, il doit être possible d’instaurer une
communication entre tous ces éléments.
Exemple de middleware objet
CORBA (préconisée par l’OMG)
DCOM (développée par Microsoft)
34
Retour à l’architecture centralisée avec le cloud
1- Origine du Cloud Computing
2- Définition pratique du Cloud Computing
35
ORIGINE DU CLOUD COMPUTING
A l’image de l’éléctricité, les ressources informatiques
ne sont plus qu’un socle plus ou moins standard pour des
services disponibles et contractualisables sous forme
d’abonnement avec options. Les avantages du système
sont indéniables. Avant de se lancer, il est toutefois
nécessaire d’en connaitre les tenants et aboutissements.
Cette expression viens des premiers temps de l’internet
où l’habitude était prise de dessiner le réseau comme un
nuage.
« We didn’t care where the messages went .. The cloud
hid it from us » Kevin Marks, Google
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DÉFINITION PRATIQUE DU CLOUD
COMPUTING
La définition opérationnelle retenue par le
NIST(National Standard Institute)
Le CC est un modèle informatique qui permet un accès
facile et à la demande par le réseau à un ensemble
partagé de ressources informatique.
L’industrie du CC comporte un très vaste écosystème de
modèles, de fournisseurs et de marchés spécialisés.
Il se compose de 5 caractéristiques essentielles, de 3
modèles de services et de 4 modèles de déploiement
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LES 5 CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES DU CLOUD COMPUTING
Accès aux services par l'utilisateur à la demande
La mise en œuvre des systèmes automatisée
Facturation à l’usage
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Les trois modèles de services
1-Software as a Service (SaaS)
2-Platform as a Service (PaaS)
3-Infrastructure as a Service (IaaS)
Les quatre modèles de déploiement
1-Cloud privé
2-Cloud communautaire
3-Cloud public
4-Cloud hybride
Caractéristiques communes des différents modèles de Cloud
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LES TROIS MODÈLES DE SERVICES
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LES TROIS MODÈLES DE SERVICES
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LES TROIS MODÈLES DE SERVICES
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LES TROIS MODÈLES DE SERVICES
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VISITE GUIDÉE D'UNE PLATE-FORME DE
CLOUD COMPUTING (CAS IAAS)
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VISITE GUIDÉE D'UNE PLATE-FORME DE CLOUD
COMPUTING (CAS IAAS)
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VISITE GUIDÉE D'UNE PLATE-FORME DE CLOUD
COMPUTING (CAS IAAS)
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VISITE GUIDÉE D'UNE PLATE-FORME DE CLOUD
COMPUTING (CAS IAAS)
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LES QUATRE MODÈLES DE
DÉPLOIEMENT
Cloud privé
• L’infrastructure Cloud est utilisée par une seule organisation. Elle peut être
gérée par l’organisation ou par une tierce partie. L’infrastructure peut être
placée dans les locaux de l’organisation ou à l’extérieur
Cloud communautaire
• L’infrastructure Cloud est partagée par plusieurs organisations pour les
besoins d’une communauté qui souhaite mettre en commun des moyens
(sécurité, conformité, etc..). Elle peut être gérée par les organisations ou par
une tierce partie et peut être placée dans les locaux ou à l’extérieur.
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LES QUATRE MODÈLES DE
DÉPLOIEMENT
Cloud Public
• L’infrastructure cloud est ouverte au public ou à de grands groupes
industriels. Cette infrastructure est possédée par une organisation qui vend
des services Cloud. Le cas le plus courant, c’est celui de la plate-forme
Amazon Web Services déjà citée.
Cloud hybride
• L’infrastructure Cloud est composée d’un ou plusieurs modèles ci-dessus
qui restent des entités séparées. Ces infrastructures sont liées entre elles par
la même technologie qui autorise la portabilité des applications et des
données. C’est une excellente solution pour répartir ses moyens en fonction
des avantages recherchés
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CARACTÉRISTIQUES COMMUNES DES
DIFFÉRENTS MODÈLES DE CLOUD
Des infrastructures gigantesques
Le système de stockage en ligne Amazon S3 est passé de 14 milliards
d’objets en janvier 2008 à 905 milliards d’objets en mars 2012 ce qui
entraîne des prix de plus en plus bas : de l’ordre de 0.1 euro par giga-octets
et par mois
Une grande homogénéité des moyens
Les systèmes regroupent des milliers de composants identiques ce qui
simplifie la gestion, la fiabilité, l’audit et la sécurité.
Virtualisation !!!!!!!!
Elasticité
L’ensemble des caractéristiques précédentes (taille, homogénéité et
virtualisation) permet d’adapter automatiquement la capacité de traitement
d’une application à la demande 51
CARACTÉRISTIQUES COMMUNES DES
DIFFÉRENTS MODÈLES DE CLOUD
Coûts de logiciels très réduits
La plupart des plates-formes publiques utilisent des logiciels open source
gratuits
La plupart des ces logiciels sont déjà préinstallés et préconfigurés ce qui fait
gagner beaucoup de temps comme expliqué dans l’exemple vu
précédemment
Les coûts des logiciels propriétaires sont souvent facturés à l’usage sans
nécessiter l’achat de licences
Distribution géographique
Les grandes plates-formes publiques disposent de centres répartis sur la
planète pour réduire les risques et placer les données au plus près des
utilisateurs.
Par exemple, Amazon Web Services propose en 2011 des centres en
Europe aux USA et au Japon 52
CARACTÉRISTIQUES COMMUNES DES
DIFFÉRENTS MODÈLES DE CLOUD
Orientation Service
Les fonctions fournies aux utilisateurs se présentent sous la forme de
Web services faciles à utiliser dans un navigateur ou mieux par des scripts
automatisés. Des groupes de standardisation se sont crées pour définir des
interfaces communes et simplifier ainsi le passage d’une infrastructure à
une autre comme décrit dans le chapitre sur la standardisation.
Fonctions de sécurité avancées
La sécurité est une préoccupation majeure des organisations qui utilisent
les services du Cloud. Ces plates-formes disposent généralement de
nombreux systèmes de protection, hors de portée des moyens de la plupart
des organisations.
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Cloud Computing et sécurité
1- Avantages du Cloud en terme de sécurité
2- Composants sécurité d'un système de Cloud
Computing
Standards du Cloud Computing
1- Open Virtual Machine Format (OVF)
2- Open Grid Forum(OGF)
3- Storage Networking Industry Association(SNIA)
Avantages économiques du Cloud
Conclusion et Perspectives
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CLOUD COMPUTING ET SÉCURITÉ
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CLOUD COMPUTING ET SÉCURITÉ
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CLOUD COMPUTING ET SÉCURITÉ
Les composants sécurité d’un système de CC
Service de console de gestion : (la sécurité d’utilisation de la console de gestion
se fait au moyen d’une authentification multi-facteurs, connexion chiffrée, etc..)
Service de stockage des données : (les données sont recopiées dans des centres de
traitement différents)
Services de support : (La principale caractéristique du Cloud est la mise en place
d’une sécurité renforcée et auditable (authentification, logs, pare-feux, etc..))
Sécurité périmétrique du réseau Cloud : (Ces grandes infrastructures partagées
fournissent des moyens de protection au delà des capacités d’une entreprise normale
comme par exemple la protection contre les attaques DDOS (Distributed Denial Of
Service)
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LES STANDARDS DU CLOUD COMPUTING
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LES STANDARDS DU CLOUD
COMPUTING
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LES AVANTAGES ÉCONOMIQUES DU
CLOUD
Le développement d’applications
L’approvisionnement des machines de développement et des équipements
réseaux est immédiat sans investissement préalable
Le clonage des machines et les instantanées permettent des mises en œuvre
et des retours arrière simples
Les configurations nécessaires aux opérations de maintenance ou de tests en
charge ne sont mises en ligne qu’en cas de nécessité et n’immobilisent plus
des configurations coûteuses
Applications en mode SaaS
Le paiement à l’usage, la disponibilité immédiate et les gains sur
l’infrastructure et les moyens techniques associés conduisent généralement
à un division par 10 des coûts tout en améliorant la qualité de service
C’est ce qu’il est facile de constater en passant par exemple d’une
bureautique locale administrée à une solution SaaS comme Google Apps
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CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Une évolution ou une révolution ????
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