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MODULE ASSURANCE CREDIT

Animateur : Youssef DOUIEB

2019-2020
PAS MIEUX QU’UNE PETITE VIEDO POUR OUVRIR LE BAL

https://www.youtube.com/watch?v=hFFltJ7440c
AGENDA

Introduction
A - DEFINITIONS (définitions et fonctionnement)
B - HISTORIQUE ET FONDEMENT (les principes généraux).
C - ROLE DANS LA PROMOTION DU COMMERCE NATIONAL ET INTERNATIONAL.
D - LES MARCHES DE L’ASSURANCE CREDIT (le marché marocain – le marché international)
E – DISTINCTION

I - Cadre juridique et portée de l'assurance crédit.


A- Le cadre juridique.
1 - aspect réglementaire général (Subrogation & mandat).
2 - code des assurances.
3 - aspect contractuel.
B- Portée
1 - risques couverts (commercial & politique)
2 - Les exclusions et limites

II - Le contenu de l'offre
A- L'aspect préventif
B- Le recouvrement
C- L'aspect indemnitaire

III - Cas pratiques : Tarification et Indemnisation


Assurance crédit // ESCA // Y.DOUIEB
AGENDA

Introduction
A - DEFINITIONS (définitions et fonctionnement)

B - HISTORIQUE ET FONDEMENT (les principes généraux).

C - ROLE DANS LA PROMOTION DU COMMERCE NATIONAL ET INTERNATIONAL

D - LES MARCHES DE L’ASSURANCE CREDIT (le marché marocain – le marché international)

E – DISTINCTION
HISTO &
DEFINITIONS FONDEMENT ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS

Introduction (1)
DEFINITIONS

L’assurance crédit est un système d’assurance qui contre rémunération permet à des
créanciers d’être couverts contre le non paiement de créances dues par des
personnes préalablement identifiées et en état de défaillance de paiement.

L’assurance crédit est une assurance dommage car reposant sur le principe
indemnitaire: l’assureur n’est tenu de réparer qu’à concurrence de la perte subie et
pas plus. Ceci par opposition aux assurances de personnes qui supposent des
prestations forfaitaires fixées préalablement sans aucun lien avec le dommage
éventuellement subi.

C’est une assurance de chose: protège une créance et non pas une personne.
DEFINITIONS HISTO & ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS
FONDEMENT

Introduction (1)
Fonctionnement
L’assurance-crédit protège les entreprises contre les
risques d’impayés domestiques et internationaux.

Comment Elle assure le fournisseur contre le risque d’impayés des


biens livrés ou des services fournis à son client. En outre,

ça marche ? l’assureur-crédit informe le fournisseur sur la situation


financière de ses clients.

Entreprise B
L’assuré
Fournisseur de l’entreprise B
1
2

Assureur
3
DEFINITIONS HISTO & ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS
FONDEMENT

Introduction (2)
B - 1- HISTORIQUE: l’A-C est récente comparée aux autres branches d’assurance.

Couverture née en 1831 (entre 1820 et 1840) lorsqu’une société italienne de Trieste émit une police
d’assurance crédit pour assurer les risques d’impayés consécutifs à des sinistres maritimes.

Le véritable fondateur de l’ass crédit est l’économiste italien Bonajuto Paris SANGUINETTI en 1839.

Dans le système de couverture qu’il avait imaginé : le commerçant payait une cotisation annuelle
(dans le cadre d’un fonds de garantie sous forme de mutuelle) en contre partie de laquelle les autres
membres payaient pour lui au cas où il deviendrait insolvable.
Echec : les commerçants percevaient mal l’idée de payer une cotisation pour protéger leurs
créanciers.
Ensuite le professeur FONTAINE fût un véritable innovateur en la matière.

Un certain essor entre les 2 guerres mais réelle croissance après la 2 ème GM.

Il a fallut presque 150 ans pour aboutir au système actuel qui remonte au début des années 80.
DEFINITIONS HISTO & ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS
FONDEMENT

Introduction (2)
B - 2- FONDEMENTS (les principes généraux): MUTUALISATION DES RISQUES et
principes indemnitaires.

5 principes fondamentaux:
Prises en compte de l’ensemble du compte client.
Le principe de la prévention.
Seul le risque commercial à court terme est couvert.
Le ticket modérateur.
Élément déclencheur de l’indemnisation: l’insolvabilité déclarée ou présumée.
DEFINITIONS HISTO & ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS
FONDEMENT

1. La prévention
Pour être couvert relativement à un acheteur déterminé, l’assuré doit demander et recevoir une garantie
individuelle sur ce dernier (sauf pour les clients non-dénommés).

2. Prise en compte de l'ensemble de l'activité


L'assurance-crédit porte sur la globalité du chiffre d’affaires de l’assuré , déduction faite des opérations
réalisées avec les administrations publiques, les firmes apparentées (liens de capital ou de dirigeants), les particuliers, les clients
exclus de toute garantie ainsi que les transactions payées au comptant.

3. Garantie du risque commercial à court terme


Sont couverts les risques provenant de crédits à court terme consentis à l'occasion de ventes de marchandises
ou de prestations de services (créances de nature commerciale). Sont donc exclues les transactions réalisées avec les
acheteurs publics et les risques politiques ou catastrophiques relevant d’une intervention de l’Etat ou d’assurances spécifiques.

4. Notion d'insolvabilité
L’événement déclenchant l’indemnisation de l’assureur est précisément l’état d’insolvabilité présumée ou
prononcée (redressement ou liquidation judiciaire) du débiteur de l’assuré.

5. Indemnisation avec ticket modérateur


Afin de mutualiser le risque, l’assuré supporte une partie minime de la perte indemnisée (10% min.).
HISTO &
DEFINITIONS
FONDEMENT ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS

Introduction (3)
C - ROLE DANS LA PROMOTION DU COMMERCE NATIONAL ET INTERNATIONAL.

La libéralisation des marchés et la suppression des barrières douanières conduit les


entreprises à :

Réduire leurs marges.


mais surtout octroyer des délais de paiement de plus en plus longs.
et faire preuve de plus de souplesse / moyens de paiement.

Se pose alors un problème d’arbitrage: prudence (baisse du C.A.) ou agressivité commerciale


(perte sur créances)

L’assurance crédit sert alors à atténuer de l’ampleur de ce dilemme par le transfert de risque
qui s’opère par son biais.
HISTO &
DEFINITIONS
FONDEMENT ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS

Introduction (3) suite


Conséquences d’un impayé

Impayé Marges (hypothèses)

150 000 MAD 10% 5% 1%

C.A. supplémentaire
à réaliser 1.500.000 3.000.000 15.000.000

Jusqu’à 15 M MAD
1 défaillance d’entreprise sur 4
est causée par les impayés
de CA additionnel pour
compenser un impayé
de 150.000 TND

40% des actifs d’une entreprise


est constitué du poste client
HISTO &
DEFINITIONS
FONDEMENT
ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS

Introduction (4)
D - LES MARCHES DE L’ASSURANCE CREDIT (le marché marocain – le marché
international)

Le marché marocain: 3 opérateurs:

SMAEX: assureur crédit à l’exportation, entreprise semi public

COFACE : ASS.CREDIT domestique et export

et EULER HERMES ACMAR: ASS.CREDIT domestique et export.

EH ACMAR est leader avec une part de marché de près de 86% (2015)
HISTO &
DEFINITIONS
FONDEMENT
ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS

Introduction (4) suite


Le marché mondial en 2014 (assureurs membres de l’ICISA)

Source : Euler Hermes, ICISA

3 assureurs mondiaux s’accaparent 72% du marché mondial


HISTO &
DEFINITIONS FONDEMENT ROLE LE MARCHE DISTINCTIONS

Introduction (5)
E – DISTINCTIONS

Plusieurs solutions existent pour protéger le poste


client mais elles différent les unes des autres.

L’affacturage (transfert de propriété).


La caution.
Les sûretés (hypothèques, aval ..ETC).

L’assurance crédit reste cependant la solution la plus répandue


AGENDA

I - Cadre juridique et portée de l'assurance


crédit.
A- Le cadre juridique.
1 - aspect réglementaire général (Subrogation & mandat).
2 - code des assurances.
3 - aspect contractuel.
B- Portée
1 - risques couverts (commercial & politique)
2 - Les exclusions et limites
II - Le contenu de l'offre
A- L'aspect préventif
B- Le recouvrement
C- L'aspect indemnitaire

III - Cas pratiques : Tarification et Indemnisation


Ière PARTIE - Cadre juridique et portée de l'assurance crédit.

A- Le cadre juridique.
1 - Aspect réglementaire général (Subrogation &
mandat).
2 - Code des assurances .
3 - Aspect contractuel.

B- La portée
1 - Les risques couverts (commercial & politique)
2 - Les Exclusions et limites
A- Le cadre juridique.

1 - Aspect réglementaire général

Parmi les principales dispositions d’ordre générales touchant la pratique quotidienne de


l’assurance crédit, on peut citer essentiellement:

La subrogation : substitution de l'assureur dans les droits et actions de l'assuré en


contrepartie du paiement de l'indemnité.
(art. 211 à 216 du D.O.C du 12/09/1913)
Le mandat: l’assuré mandatant l’assureur pour agir en contentieux à l’encontre du
débiteur (art. 879 à 942 du D.O.C du 12/09/1913)

La délégation: lorsque l’assuré délègue son droit à recevoir des indemnités au profit d’un
tiers généralement une banque ou une société d’affacturage. (art.217 à 227).
A- Le cadre juridique.

1 - Aspect réglementaire général

Parmi les principales dispositions d’ordre générales touchant la pratique quotidienne de


l’assurance crédit, on peut citer essentiellement:

La subrogation : substitution de l'assureur dans les droits et actions de l'assuré en


contrepartie du paiement de l'indemnité.
(art. 211 à 216 du D.O.C du 12/09/1913)
Le mandat: l’assuré mandatant l’assureur pour agir en contentieux à l’encontre du
débiteur (art. 879 à 942 du D.O.C du 12/09/1913)

La délégation: lorsque l’assuré délègue son droit à recevoir des indemnités au profit d’un
tiers généralement une banque ou une société d’affacturage. (art.217 à 227).
A- Le cadre juridique.
Suite 1

2 – Le code des assurances (LOI 17-99/Dahir du 3/12/02) suite


Art.2 - loi 17-99: « Le présent livre ne concerne que les assurances terrestres. Il n’est applicable ni aux
assurances maritimes, ni aux assurances fluviales, ni aux assurances de crédit, ni aux conventions de
réassurances.. ».

Art.162 - loi 17-99: « Sous réserve des accords de libre échange passés par le Maroc avec d’autres pays
dument ratifiés et publiés au B.O, les risques situés au Maroc, les personnes qui y sont domiciliées ainsi que les
responsabilités qui s’y rattachent doivent être assurés par des contrats souscrits par des entreprises d’ass. et de
réa .agrées au Maroc. ». Ceci est en contradiction avec la circulaire N°14 de l’office des changes qui autorise les
exportateurs marocains à souscrire des « contrats d’assurance à l’exportation » auprès de compagnies
étrangères.
Art.169 - loi 17-99: «  Sous réserve des accords de libre échange passés par le Maroc avec d’autres pays
dument ratifiés et publiés au B.O, les opérations d’assurance crédit et caution ne peuvent être pratiquées par
les sociétés d’assurances mutuelles et leurs unions..ETC ».
Art.267- 2° - loi 17-99: Contrairement à la majeure partie de contrats d’ass., le contrat d’A.C cesse tout effet
dès la publication au B.O de l’acte administratif prononçant le retrait d’agrément (et non le 20ème jour..).
Art.289- 2° et 306 - loi 17-99: L’A.C, aux côtés de l’assistance et des ass. de personnes, figure parmi les
branches d’assurance que les banques et Barid AL Maghrib sont habilités à distribuer.
A- Le cadre juridique.
Suite 2

Les autres textes de loi en matière d’assurance


Art.17.3° – A.M.F du 10.10.05: instaure la provision (d’au moins
36% des primes émises H.T nettes d’annulation) pour risque en cours
et pour sinistres inconnus.
Art.17.7° - 20 et 21 – A.M.F du 10.10.05: instaurent la provision
pour fluctuations de sinistralité.
Art.53.B.2° – A.M.F du 10.10.05: « Pour les opérations de crédits, il
est tenu compte, pour le calcul, de la charge des moyenne annuelle
des sinistres des sept derniers exercice ».
Art.60 – A.M.F du 10.10.05 : « …. Chaque enregistrement est
effectué par exercice de survenance dudit événement et par
exercice de sa déclaration ou, en transport et crédit, par exercice de
souscription. »
A- Le cadre juridique suite

3 – L’aspect contractuel

Le livre I (sur le contrat d’ass. Art.1 à 114) ayant exclu l’A.C de son champ d’application, la volonté des parties
ainsi que le rapport de force assuré-assureur deviennent alors prépondérants dans la fixation des règles de
fonctionnement de ce type d’assurance.
La police d’A.C, à l’instar des autres contrats d’assurance, est constituée des conditions générales, des
conditions particulières ainsi que des avenants éventuels.
Dans certaines polices, le questionnaire est une partie intégrante du contrat.
A- Le cadre juridique suite

3-a – Les conditions générales.


 Excepté de rares cas (C.G de la police SMAEX), ce ne sont pas des C.G types (Art.6-A.M.F
N°2240.04 du 27/12/04). Partant de là, nul besoin de mentionner dans le contrat le N° du B.O
dans lequel a été publié l’arrêté fixant ces CG types ni les indications visées à l’article 12 de la
loi 17/99 (le nom et domicile des parties contractantes…ETC).

 Il est par conséquent indispensable et même très utile qu’une copie des C.G soit
communiquée à l’assuré et que cette communication soit mentionnée au niveau des C.P
(avec précision de la version des C.G concernées).

 Les C.G. précisent en général et principalement: l’objet et le champs d’application du


contrat, la gestion des garanties, la gestion du recouvrement des créances impayées,
l’indemnisation de ces dernières, les modalités tarifaires, prise d’effet et durée, le droit de
contrôle, les sanctions, les exclusions, clause attributive de compétences et diverses autres
dispositions.

 Même s’il ne s’agit pas de C.G types, elles font rarement l’objet de négociations.

 De nos jours, les assureurs crédit tentent de mettre sur leurs marchés respectifs des polices
adaptées à la taille des entreprises, aux secteurs d’activité etc.
A- Le cadre juridique suite
3-b – Les conditions particulières.

Elles sont présumées s’adapter aux besoins et spécificités de l’assuré sur la base éléments
contenus dans le questionnaire instruit et produit par ce dernier.

Elles font souvent l’objet de modifications parfois au milieu même de l’exercice d’assurance.
La tendance actuelle veut que de plus en plus de règles échappent au C.G au profit des C.P (plus
de concurrence  plus de souplesse).
Elles sont confectionnées en fonction des C.G auxquelles elles font référence et sont souvent très
nombreuses.
Elles vont préciser les conditions qui doivent varier d’un assuré à l’autre et en général:
- la rémunération de l’assureur (prime et accessoires);
- l’étendue de la couverture (risques, types de transactions et pays couverts, franchise,
maximum de décaissement annuel) ;
- les diverses conditions liées aux garanties (délai de paiement autorisé, seuil des diverses
déclarations à faire, ..ETC).
A noter que les garanties individuelles à délivrer sur les acheteurs de l’assuré ne font pas partie
des C.P. Elles peuvent cependant être intégrées à l’offre et donc être y insérées.
B – La portée de l’assurance crédit
1 - Les risques couverts (commercial & politique)
2 - Les Exclusions et limites

1 - Les risques couverts (commercial & politique)


 En A-C domestique: la couverture ne porte que sur le risque commercial.

Ce dernier correspond au risque de carence de paiement à l’échéance contractuelle (ou


prorogée en accord avec le vendeur) et/ou de procédure collective sur un acheteur de droit
privé.
 En assurance crédit à l’exportation, elle porte sur le risque commercial ou politique ou
les deux à la fois.
e risque politique (ou abusivement « Risque Pays ») découle du fait générateur du sinistre.
Il peut être la conséquence:
- de la carence d’un organisme public ou para public à respecter ses engagements
quelle qu’en soit la raison. Concernant ce dernier risque, certaines polices l’assimilent à un
risque commercial lorsqu’il s’agit d’exportation.
- du non-transfert en devise alors même que l’acheteur privé s’est acquitté de sa dette
en monnaie locale auprès de sa banque.
- d’une guerre déclarée ou non dans le pays de l’acheteur.
- de la promulgation d’une loi ou d’un règlement ayant force de loi interdisant
l’importation de biens ou l’exécution de service dans le pays de l’acheteur.
- de la promulgation d’un décret par le gouvernement du pays de l’acheteur l’exonérant
du paiement dû.
B – La portée de l’assurance crédit suite
1 - Les risques couverts (commercial & politique)
2 - Les Exclusions et limites

2 - Les exclusions et limites

Principalement :

 Les transactions passées avec les administrations publiques (A-C domestique)


relevant des juridictions administratives ou avec
 les personnes physiques ou morales n’ayant pas le statut de commerçant.
 Les acheteurs en redressement ou liquidation judiciaire.
 Les acheteurs en état de manquement vis-à-vis de l’assuré.
 Les firmes apparentées à celle de l’assuré.
 Les acheteurs refusés.
 Les contrats de dépôt ou de consignation.
 Les catastrophes naturelles.
 Guerre civile, insurrection, émeute, acte terroriste, rébellion ou révolution.
 Fluctuation du taux de change.
 Intérêts de retard, pénalités contractuelles ou judiciaires.
 Impayé engendré par la faute de l’assuré.
AGENDA
I - Cadre juridique et portée de l'assurance crédit.
A- Le cadre juridique.
1 - aspect réglementaire général (Subrogation & mandat).
2 - code des assurances.
3 - aspect contractuel.
B- Portée
1 - risques couverts (commercial & politique)
2 - Les exclusions et limites

II - Le contenu de l'offre
A- L'aspect préventif
B- Le recouvrement
C- L'aspect indemnitaire
III - Cas pratiques : Tarification et Indemnisation
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre

A- L'aspect préventif
B- Le recouvrement
C- L'aspect indemnitaire
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 1

A - la prévention

Collecte d’information et surveillance de vos clients.

Clients dénommés et clients non dénommés.

Vos demandes de garantie.


IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 2

La prévention (1)

La prévention s’exerce à 2 niveaux:

1) l’assureur collecte les informations juridiques et financières sur les


entreprises clientes des assurés, afin d’évaluer leur solvabilité et donc de déterminer
les niveaux de ses engagements.

2) il surveille les garanties accordées et informe les assurés en cas de


dégradation de la situation financière de leurs clients, par une réduction ou une
résiliation des garanties accordées.
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 3

La prévention (2)

• Les clients dénommés et non dénommés:

• Clients non dénommés:



• lorsque l'encours à garantir est inférieur ou égal à la limite prévue à l’article 4
– fixation du non dénommé- de vos conditions particulières.
• Pour ces clients, la garantie est accordée d’office.

• Clients dénommés:

• lorsque l'encours à garantir est supérieur à cette limite et a fait l'objet d'un
agrément nominatif.
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 4

La prévention (3)

Clients dénommés
Tout encours sur un client dépassant la limite du non dénommé prévue doit faire
l’objet d’une demande d’agrément. L’assureur indique alors à l’assuré la garantie
accordée.

Il est important que le montant à garantir soit en rapport avec l'encours effectif ou
envisagé.

Toute surestimation des montants peut provoquer des enquêtes complémentaires,


susceptibles de retarder la réponse de l’assureur.

Lorsque l’agrément devient insuffisant par rapport aux engagements de l’assuré,


celui-ci doit demander une augmentation d'agrément.

Les garanties accordées sur les clients dénommés ne sont pas en principe limitées
dans le temps sauf dans certains cas particuliers.
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 5

La prévention (4)

Les demandes d'agrément (1/4)


 Premières demandes d'agrément

Quand transmettre une première demande d'agrément ?

- Dès la souscription du contrat, pour chacun des encours individuellement supérieurs au seuil des
clients non dénommés fixé dans la police ;

- Par la suite, pour tout nouveau client dont le montant de l’encours est supérieur à cette limite.

- Pour les entreprises nécessitant un accord spécial (clients étrangers dont le pays est exclu du non
dénommé).

- Toute première demande d'agrément est généralement facturée selon le barème de frais d’enquête en
vigueur.

Certains assureurs exigent que les demandes d’agréments soient faites en-ligne.
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 6

La prévention (4)

Les demandes d'agrément (2/4)

 Demandes d'augmentation d'agrément

Quand demander l’augmentation d'un agrément ?

Lorsqu'un agrément précédemment accordé devient insuffisant par rapport à l'évolution de l’encours de
crédit.

Toute demande d'augmentation d'agrément en montant est en général gratuite.


IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 7

La prévention (4)
Les demandes d'agrément (3/4)

 Demandes de suppression d'agrément

Dès que l’assuré estime qu'un agrément nominatif n’est plus nécessaire du fait de l'évolution de ses
rapports commerciaux avec un client, il lui est conseillé de supprimer cet agrément.

Une telle demande suppose la délivrance effective dans le passé d’un agrément se trouvant toujours en
vigueur.

Une suppression d'agrément a pour conséquence :

• de ramener la garantie aux conditions contractuelles prévues pour les clients non dénommés ;
• de mettre fin à la perception des frais de surveillance dès le mois suivant la demande exprimée par
l’assuré.

Il est inutile de demander une suppression d'agrément pour un client ayant fait l'objet d'un avis de
refus, de résiliation, d'annulation, d’une réponse ou d’un avis de réduction en non dénommé .
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 8

La prévention (4)

Les demandes d'agrément (4/4)


 Les couvertures en note.

Malgré la résiliation ou réduction de la garantie sur un acheteur, l’assuré peut continuer à le livrer dans la limite de la
garantie en vigueur sous trois conditions:
Dépendamment des assureurs et en général :
- Les livraisons en question doivent correspondre à des commandes fermes antérieures à la date de notification de la
résiliation/réduction (à moins sinon de justifier d’un courant d’affaires régulier avec l’acheteur en question).
- Les livraisons escomptées doivent être effectuées dans un délai de 3 mois à compter de la résiliation/réduction.
Certains assureurs exigent en plus que l’acheteur concerné ne soit en état de manquement vis-à-vis de l’assuré.
Lorsque l’une de ces conditions n’est pas réunie, l’assuré doit formuler une demande de prorogation expresse pour
pouvoir proroger l’échéance en question.
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 9

II – Le recouvrement

Les phases.

Affectation des sommes recouvrées.

Transmission des fonds.


IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 10

II - Le recouvrement

En présence d'un impayé, deux phases :

Le précontentieux :ensemble de démarches amiables entreprises en vue de


récupérer les sommes dues ;

Le contentieux : recours judiciaire opéré via un réseau d’avocats.


IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 11

II - Le recouvrement (suite)
• 2.1 Affectation des récupérations
• Avant indemnisation
• Toutes les sommes perçues d'un débiteur ou d'un tiers, à titre d'acomptes ou pour solde de la créance de
l’assuré, sont acquises à ce dernier.
• Après indemnisation
• Dès règlement d'une indemnité, l’assureur est subrogé dans les droits et actions sur les sommes à
recouvrer en relation avec la créance garantie (sauf cas des petits sinistres, pour certains assureurs).
• Il répercute sur l’assuré donc les sommes en dépassement du montant indemnisé.

• 2.2 Créances partiellement garanties


• Si une partie de la créance assuré ne bénéficie pas de la garantie, les récupérations de toute nature
obtenues par l’assuré ou l’assureur s’imputent de la façon suivante :
• - Avant indemnisation : en priorité sur la partie de créance non garantie ;
- Après indemnisation : en priorité sur la partie de créance garantie.
• Certain assureur privilégient cependant le mode proportionnel en la matière.

• 2.3 Transmission des fonds


Les fonds recouvrés sont en général transmis l’assuré dans un délai assez bref (1 mois en général).
IIème PARTIE – le Contenu de l’offre Suite 12

III - l'indemnisation

Dès constatation de l'impayé, l'assuré dispose d'un délai de 3 mois en général pour
transmettre la Demande d'Intervention Contentieuse (D.I.C).
L’indemnisation intervient à l’échéance d’un délai de 6 mois (en général) à compter
de la date d’introduction de la D.I.C.

Quotités d'indemnisation, en général:


Clients Non Dénommés : 50% du montant T.T.C. de la créance (ou 60 % du H.T) et
70% à l’export.
Clients Dénommés : 75% du montant T.T.C. de la créance (ou 85 % du H.T) et 90% à
l ’export.
IIème PARTIE – EXEMPLES CHIFFRES

Exemples

A. Calcul de la prime

B. Calcul d’une indemnisation


Calcul de la prime(1)

1ère Etape:

Identification du CA assurable.

Analyse du poste client: Nombre de clients, leur répartition, les provisions antérieures
pour créances douteuses.

Prise en compte du secteur d’activité.


Calcul de la prime(2)
2ème Etape:

Détermination du taux de prime en fonction des éléments précédents.

De nos jours, les assureurs crédit privilégient la méthode de fixation du tarif basée sur les
probabilités de défaillance des principaux clients du futur assuré.

Le taux de prime est généralement exprimé en °/°° et s’inscrit dans une fourchette de 1°/°° à
12°/°°.
Détermination du Minimum de Prime.

Exemple d’une prime basée sur le risque (Risque Based Princing)

Default Prob Default Prob Default Prob % frais Cout du Réassuranc


Default Prob 5 Default Prob 6 Default Prob 7
zero Exposure other Grq Big Claims interne capital e

RBP 0,16% 0,50% 0,20% 2.000.000 5,00% 15.000.000 35% 1.609.000 14.000.000

05/06/2011

Prime PAN Prime Diff PAN 09 &


Raison Sociale
02 03 04 05 06 07 NA Vide 1 Vide 2 09 RBP Prime RBP

VITAL FER 150.000 150.000 60.650.000 127.000.000 28.475.000 3.450.000 351.883 928.769 -576.886
Calcul de la prime(3)

Exemple chiffré:

1) CA assurable 20 MDH.

2) Taux de prime 5°/°° du CA assurable


Soit une prime annuelle potentielle de:
20MDH x 5°/°° = 100 000 DH.

3) Minimum de Prime = 80% de la Prime annuelle potentielle soit 80 000DH.


B - Exemple chiffré d'un règlement de sinistre

Créance demeure impayée pour un montant (client dénommé).........150 000 Dh HT

- valeur en marchandises.................................125 000 Dh


- taxes.................................................................25 000 Dh

Après transmission >>> récupération de .......50.000 Dh (qui profite pleinement à l'assuré).

A l'expiration d'un délai de 6 mois suivant la remise du dossier, le débiteur ne s'est toujours pas
acquitté du solde de sa dette.

Il subsiste donc un solde non récupéré de.......................100 000 Dh


augmenté des frais contentieux......................….........5 000 Dh (exemple)
_________________
Soit une perte de.................................................................105 000 Dh

Indemnisation sur la base d'une quotité de 90% .................. 94 500 Dh

En cas de récupération après indemnisation, l’assureur retient jusqu’à concurrence du montant


indemnisé.
Aspect fiscal

Les taux d’indemnisation de 75% et 50%, par le truchement de la TVA, correspondent à des taux supérieurs (90
% et 60% respectivement).

100 DHS HT
EXEMPLE:
CREANCE de
120 TTC

20 DHS TVA
Indemnisation à 75%

La TVA de 20 DHS n’est versée


au fisc qu’après paiement du
débiteur

90 DHS

90 DHS
La perte réelle pour l’assuré est
alors limitée au montant HT
Soit 100 DH
Les règles principales

• I - Déclaration de vos C.A.

• II - Paiement de vos primes

• III- Déclaration de vos impayés et prorogations

• IV - Transmission de vos dossiers contentieux


I - Déclaration de vos C.A.

Périodicité : mensuellement.
Quand : 30 j max. à dater de la fin du mois précédent.
Quoi : toutes les ventes à crédit y compris celles réalisées avec des clients non
dénommés sauf C.A. réalisé avec:

- les entités apparentées ;


- les personnes physiques non commerçantes ;
- les administrations publiques ;
- les clients refusés ou résiliés ;
- les clients en faillite ou en état de manquement vis-à-vis de vous ;
- les ventes au comptant, avec chèque certifiés ou effets avalisés.

HT ou TTC : dépendamment du régime fiscal choisi par vous HT ou TTC.

Détail : votre déclaration doit être accompagnée d’un liste détaillant votre C.A.
assurable (nom du client et C.A. mensuel assurable).

En dehors des déductions contractuellement admises ci-dessus, déclarez la totalité de votre


chiffre d'affaires et ce, même en cas de garantie partielle sur certains clients.
II - Paiement de vos primes et frais accessoires.

Périodicité : mensuellement.

Quand : 15 j max. à dater de la réception de nos factures.

Quoi : vos primes TTC ainsi que les frais accessoires (frais d’enquête et
de surveillance et frais d’ouverture de dossiers contentieux).
+ Frais et honoraires des avocats facturés par ces
derniers.

Les frais accessoires vous sont facturés séparément par l’entité Euler Hermes ACMAR Services.
IV – Déclaration des impayés et prorogations.

• Définition: factures, chèques et lettre de change demeurant impayés à l’échéance.

• Tout impayé intervenant à l'échéance initiale ou régulièrement prorogée dont le montant unitaire est
supérieur à la limite prévue à l'article 5- Seuil de déclaration des impayés- de vos conditions particulière.

• Si vous avez plusieurs impayés dont le cumul est supérieur à cette limite, vous devez informer Euler
Hermes ACMAR Services.
• Pour cela, retournez nous le formulaire “Prorogation - Impayé ” dûment complété (cf. verso de la page
18). Vous pouvez également le faire en ligne à travers le système EOLIS.

• Vous êtes présumé avoir pris connaissance du non-paiement d’une « créance » au plus tard au terme d’un
délai de 30 (trente) jours, à compter de l’échéance ou régulièrement prorogée (article 5, §D de vos
conditions générales p.10).

• Vous ne bénéficiez plus de notre garantie pour les livraisons ou prestations postérieures au jour où vous
avez connaissance d'un impayé et au plus tard 30 jours après l'échéance initiale ou régulièrement prorogée
demeurée impayée.

• Quand: dans les 15 jours de votre propre information.


V – Transmission de vos dossiers contentieux

• Quand:

• En cas d'insolvabilité de fait (absence de redressement ou de liquidation judiciaire) de votre client : transmettez-
nous votre demande d’intervention contentieuse dans les 3 mois (ou 6 mois pour les petits sinistres) suivant le
premier manquement de votre client.
• En cas d’insolvabilité de droit de votre client : dès que nous vous avons informé de l’ouverture à son encontre :
• - d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire pour le Maroc: 30 jours à compter de la
publication au Bulletin d’annonces légales du jugement déclaratif ;
• - de toute procédure assimilable pour l’étranger, en vaillant à ce qu’Euler Hermes ACMAR Services soit en
mesure de déclarer votre créance au passif de votre débiteur dans les délais légaux impartis dans son pays.

• Les pièces à joindre:

• Votre demande n’est considérée comme valablement transmise que lorsqu’elle est accompagnée de l’ensemble
des pièces justificatives requises, à savoir:

• Formulaire mis à votre disposition accompagné du pouvoir y annexé.


• • Relevé de compte débit/crédit extrait de votre comptabilité comportant la mention « certifié conformé à nos
comptes ».
• • Originaux de la / des facture(s) ;
• • Originaux des traites et chèques impayés (si vous en disposez) ;
• • Originaux des bons de commande et bons de livraison ;
• • Copie des courriers échangés avec votre débiteur (si vous en disposez).


Déclaration des impayées
REGLE A ADOPTER
Les déclarations d’impayés ne doivent être réalisée que sur les factures dont le montant unitaire est supérieure
au seuil de déclaration des impayés défini dans les conditions particulières même si la créance globale est
supérieure à ce seuil.
Il faut raisonner toujours échéance par échéance. Tant qu’une échéance mensuelle ne dépasse pas le seuil
de déclaration, l’Assuré n’est pas tenu de signaler l’impayé. En revanche, il faut bien cumuler toutes les
factures individuelles qui viennent à échéance à la même date. Le contrat parle bien de « créance » (c'est-
à-dire d’une ou plusieurs factures), impayée, « intervenant à une échéance ».

Exemple 1 : (Seuil déclaration impayé : 50 000 MAD et une créance total de 130 000 MAD)
Créance globale de 130 000 MAD comprenant trois factures à échéances différentes

Exemple 2 : (Seuil déclaration impayé : 50 000 MAD et une créance total de 100 000 MAD)
Créance globale de 100 000 MAD comprenant deux factures unitaire de 30 000 MAD à échéances
identiques et une facture unitaire de 40 000 MAD à échéance différente
Déclaration de la DIC
Règles à adopter (suite)

- Quand doit débuter le délai de déclaration d’une DIC?

Réponse : à l’échéance de la première facture impayé (quelque soit le montant de la créance)

Exemple (Seuil petit sinistre : 70 000 MAD, créance total : 80 000 MAD, seuil de déclaration des impayés : 40 000
MAD)

- Est ce qu’une facture non déclarée impayée implique le rejet de toutes les factures de la DIC
Réponse : affirmatif
Etude de cas 1/3
 Cas 1 : Créance impayée sans titre de paiement impayés
 Unique prorogation accordée par l’assuré*

Échéance Date limite de livraison


30 jours 1ère Facture
3/09/09 31/01/10 28/02/10 15/03/10 31/03/10 30/04/10

Date
Livraison 45 jours 30 jours 15 jours
120 jours
Date 1
Échéance
ère
Date limite de
Facture Prorogation
prévu dans accordée par EH Acmar et par l’assuré
déclaration de l’impayé
le contrat
d’assurance
Échéance prorogée
accordé par l’assuré

Date limite demande


30 jours de prorogation
Date limite de livraison
30 jours
3/09/09 31/01/10 28/02/10 15/03/10 31/03/10 30/04/10 31/05/10 15/06/10

Date
Livraison 120 jours  Légende 45 jours 45 jours 30 jours
15 jours
Échéance  Ces 30 jours correspondent à l’état de manquement défini dans les conditions générales
Date 1ère prévu dans Échéance prorogée
 Échéance
Ces 15 jours correspondent au délai défini dans l’article prorogée générales
5 des conditions Date limite de
Facture le contrat accordé par l’assuré accordé par EH Acmar déclaration de l’impayé
d’assurance

*Une prorogation ne peut être accordée par l’assuré que si un accord écrit entre celui ci et son client existe
Etude de cas 2/3
30 jours
• Cas 1 suite : Déclaration standard sans prorogation
Date limite de livraison

3/09/09 31/01/10 28/02/10 15/03/10 31/03/10

Date
Livraison 30 jours 15 jours
120 jours
Date 1ère
Échéance Date limite de
Facture prévu dans déclaration de l’impayé
le contrat
d’assurance

2010 - Departement Orga & SI


Etude de cas 2/3
• Cas 1 suite : Déclaration standard sans prorogation
Date limite de livraison
30 jours
3/09/09 31/01/10 28/02/10 15/03/10 31/03/10

Date
Livraison 30 jours 15 jours
120 jours
Date 1ère Échéance Date limite de
Facture prévu dans déclaration de l’impayé
le contrat
d’assurance

Échéance titre de
• Cas 2 : Créance impayée avec un titre de paiement
3/09/09
paiement impayé

31/01/10 28/02/10 31/03/10 30/04/10

impayé supérieur au seuil de déclaration des


Date 1ère Échéance
impayés
Facture prévu dans
le contrat
d’assurance
– Titre de paiement à Échéance impayée < Échéance prévu dans le contrat d’assurance crédit
Date limite de
30 jours 15 jours
déclaration de l’impayé

2010 - Departement Orga & SI


Etude de cas 3/3
• Cas 2 (suite..) : Créance impayée avec une valeur retournée impayée

– Titre de paiement avec Échéance postérieure au délai de paiement autorisé


par le contrat d’assurance crédit
3/09/09 31/01/10 28/02/10 15/03/10 31/03/10 30/04/10

Échéance titre de
Échéance paiement impayé
Date 1ère prévu dans
Facture le contrat Date limite de
d’assurance 45 jours 30 jours 15 jours déclaration de l’impayé
Délai maximum de déclaration
du titre de paiement impayé

3/09/09 31/01/10 28/02/10 15/03/10 31/03/10 30/04/10

Date 1ère Échéance


Facture Échéance titre de
prévu dans paiement impayé
le contrat – Titre de paiement avec Échéance antérieure au délai de paiement autorisé
Date limite de
d’assurance
par le contrat d’assurance
déclaration crédit
de l’impayé

30 jours 15 jours
Merci de votre attention
et
surtout bon courage !

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