Les Diagraphies Différées 20-24 Novembre 2016

Principes des outils et
bases d’interprétation
Dr Mohamed Said Beghoul UFR GGR
20-24 Novembre 2016– IAP –École de Boumerdes

Qui est votre animateur?
Mon Nom: BEGHOUL
Mon prénom: Mohamed-Said
Mon cursus universitaire:

Ingénieur d’Etat en Géophysique (option Diagraphies): INH,
Docteur en Géologie/Géophysique : Université de Strasbourg (France),
Expérience professionnelle:
30 années dans la branche Exploration/Développement (Sonatrach et Associés)
Directeur Régional Sonatrach Exploration
Président Directeur Général de HESP (ENSP/Halliburton)
Conseiller Directeur Général Société pétrolière Etrangère
Activité actuelle:
Consultant Indépendant Exploration/Développement ( Site web: www.begoil-consult.com)
2
Les diagraphies différées: principe des outils et bases d’interprétation - 20-24 Novembre 2016 – IAP –Boumerdes - Dr Mohamed Said Beghoul
Contenu du séminaire
 1ère partie :Principes des outils de diagraphie utilisés

actuellement dans l’exploration pétrolière .
 2ème Partie: notions d’interprétation pétrophysique et

géologique des diagraphies.
3
Questions de mise à niveau
1. Avez-vous déjà travailler sur les diagraphies?
2. À quoi servent les diagraphies?
3. En quelle année et où les diagraphies ont été utilisées pour la première fois?
4. Quelles sont les compagnies de diagraphie qui opèrent en Algérie ?
5. C’est quoi la porosité utile ?
6. Une bonne cimentation du tubage donne une grande déflexion sur le CBL. Vrai ou Faux?
7. Sur un intervalle 100% argileux la porosité carotte est presque nulle et la porosité Neutron peut
dépasser les 30%. Pourquoi?
8. C’est quoi une zone lavée ? Une zone vierge?
9. En boue à l’huile, la résistivité deep Rt d’une zone vierge est égale à 40 ohm.m. Quelle sera la
résistivité de la zone lavée?
10. Quelle est la diagraphie qui peut être enregistrée du haut vers le bas ? Pourquoi?
4
Questions de mise à niveau
11. Parmi les sources radioactives suivantes quelle est celle utilisée par le Gamma Ray?
Tritium, , Strontium, Cobalt-60.
12. La sonde de PS a une longueur de 5m, 7.5m, 11m ?
13. La vitesse d’enregistrement d’une diagraphie varie entre 60 et 110m par minute. Vrai ou Faux?
14. La présence d’argile dans un réservoir gréseux fait diminuer la porosité. Vrai ou Faux ?
15. La saturation en eau augmente avec la diminution de la porosité. Vrai ou Faux?
16. Citez une diagraphie qui ne peut pas être enregistrée en boue à l’huile.
17. La PS est une diagraphie de porosité. Vrai ou Faux?
18. La diagraphie d’induction marche mieux en boue salée saturée. Vrai ou Faux?
19. C’est quoi un cut-off de porosité ?
20. Les ondes émises par la diagraphie sonique sont des ondes transversales. Vrai ou Faux?
5
Introduction
APPLICATIONS DES DIAGRAPHIES
GÉOLOGIE
CARACTÉRISATION
DES RÉSERVOIRS
PÉTROPHYSIQUE
6
Sommaire
I. Introduction
I-1. Objectif du séminaire
I-2. Définition et origine du terme ‘’diagraphie’’
I-3. Historique de la diagraphie
I-4. Mise en œuvre – acquisition
I-5. Présentation d’une diagraphie

I- 6. Control de qualité
I-7. Les différentes catégories de diagraphies
II. Rôle des diagraphies dans l’exploration-production des hydrocarbures

III. Principe physique des diagraphies
III-1. Diagraphies open hole
III-2. Diagraphies cased hole
IV. Les différentes diagraphies selon les compagnies de service
V. Les nouvelles techniques diagraphiques en forage horizontal (LWD, MWD)
VI. Le coût des diagraphies
VII. Le marché logging en Algérie
Notions d’interprétation pétrophysique et géologique des diagraphies
7
INTRODUCTION
8
Introduction
Objectif du séminaire
A l’issue de ce séminaire, vous serez en mesure de:
• Comprendre les bases physiques des principales diagraphies
• Lire les courbes des diagraphies
• Faire des découpages lithologiques
• Reconnaître les fluides en place et leurs contacts
• Déterminer les paramètres physiques des formations
• Déterminer les paramètres pétrophysiques des formations tels que:
 Porosité (Neutron, Densité, Sonique, X-plot)
 Volume d’argile (Vsh ou Vcl)
 Salinité de l’eau de formation (Rw)
 Saturation en eau ( Sw)
9
Introduction
Définition et origine du terme ‘’Diagraphie’’
 Diagraphe (diagrah): instrument qui permet de

projeter l’image d’un objet sur un écran et de reproduire
celle-ci en suivant les contours.
 Diagraphie: du grec dia (à travers) et graphein (dessiner)
 Equivalent américain log (bûche, rouleau)
10
Introduction
La Diagraphie (well logging)
Géophysique de sondage
C’est l’enregistrement en continu, le long du puits, des
paramètres physiques du sous-sol : résistivité, densité
radioactivité, vitesse acoustique, …
…et leur interprétation en termes de caractéristiques

géologiques ( porosité, saturation en eau, argilosité,
épaisseur, pendage, fracturation, … )
C’est l’expression, la réponse, la signature des
formations traversées par le forage.
Chaque courbe est porteuse d’une multitude d’informations mais
nous ne tirons que 5 à 10% de ces informations.
11
Introduction
Historique (1)
 Première utilisation des diagraphies dans le monde: le 5 Septembre 1927,
en Alsace (France) par les frères Conrad et Marcel Schlumberger.
 Autre nom utilisé: « carottage électrique » dans l’idée de remplacer le

carottage mécanique très coûteux et non réussi dans les formations non
consolidées ou fracturées (faible récupération de la carotte).
 Seule la résistivité des couches traversées par le forage est mesurée en

discontinu (une mesure tous les mètres).
12
Introduction
Historique (2)
13
Introduction
Historique (3)
14
Introduction
Historique (4)
15
Introduction
Historique (5)
Unités logging
d’aujourd’hui
16
Introduction
Mise en œuvre
et acquisition
17
Introduction
Mise en œuvre-acquisition (1)
Préparation des outils (à la base) avant l’acquisition
18
Introduction
Enregistrement des paramètres physiques (de bas en haut)
• Résistivité,
• Radioactivité,
• Densité,
• Vitesse sonique,
• Imagerie
• Etc…
Mise en œuvre
Log
19
Introduction
Position d’un outil dans le trou de forage
Outil libre Outil doté d’un centreur

(ni centré ni (Ex. Laterolog, Sonique).
excentré)
20
Introduction
Position d’un outil dans le trou de forage
Certains outils sont excentrés,

poussés contre la paroi du
puits:
- soit par un excentreur

- soit par le Diamètreur
21
Introduction
Le camion…. logging.
Analyse quick-look sur site

22
Introduction
Intérieur de la cabine du camion logging
23
Introduction
Intérieur de la cabine du camion logging
24
Introduction
• Par le passé:
- Les diagraphies étaient enregistrées après le forage
- Leur exploitation après la fin des enregistrements
• Aujourd’hui:
- Enregistrements en même temps que le forage (LWD- Logging While Drilling)
- Exploitation des enregistrements en temps réel (RTO- Real Time Opérations).
Ex. Enregistrer dans un puits sur chantier et voir les logs à Alger, à
l’instant même.
Chantier
Bureau
Alger
25
Introduction
Présentation d’une diagraphie (1)
 En-tête ( header)
Logo Nom Nom compagnie
compagnie de service
Puits: ALG-1
ISF – Sonic –Neutron /Densité
Scale: 1:200
Client: Sonatrach
Bloc: XXX Bassin:
Pays: Algérie
Coordonnées UTM : X= Y=
Elévation: Zs = Zt =
Date logging
Date 25/01/2022
Première lecture 3547.5 m
Date
Date
Dernière lecture 2500 m
Date
Prof. Sondeur 3551 m
Date
Prof. Logging 3550 m
Type boue
Date Bentonitique
DensitéDate
boue 1.2 g/cc
Rm @Date
BHT 0.8 Ω.m
Rmf @Date
BHT 0.03 Ω.m
BHT °C 96 °C
Opérateur Mr…
Superviseur Mr…
26
Introduction
Présentation d’une diagraphie (2)
 Echelle verticale
1/500: pour les corrélations géologiques
1/200: pour les interprétations pétrophysiques
 Support des données

Print (log papier) CD –R, DVD
27
Introduction
Contrôle de qualité
Le contrôle de la qualité des enregistrements diagraphiques est une étape
primordiale avant leur exploitation. Il permet de s’assurer de la fiabilité des
outils ainsi que de la disponibilité des informations relatives à l’opération.
Les principaux points de contrôle:
 Le header (en-tête) du log: Il doit comporter toutes les informations relatives à
l’enregistrement du log.
 Calibrations des outils: la mesure de l’outils dans un étalon donné doit lire la valeur
théorique de cet étalon (Ex. l’outil sonique doit lire 57µs/ft dans le casing en acier)
 Vitesse d’enregistrement: Chaque outil a une vitesse d’enregistrement appropriée

permettant une forme continue de la courbe en fonction de la profondeur.
 Sections de contrôle ou repeat sections: avant de procéder à l’enregistrement du

log principal, deux sections de contrôle sont enregistrées sur le même intervalle ( ± 50 m)
l’une avant et l’autre après l’enregistrement principal. Les deux sections doivent lire la
même chose que l’enregistrement principal.
28
Introduction
Différents types et catégories de diagraphies

 Selon le principe physique de base
 Diagraphies de résistivité
 Diagraphies acoustiques
 Diagraphies nucléaires
 Selon l’état du puits
 Diagraphies en trou ouvert
 Diagraphies en puits tubé
Selon le statut du puits
 Diagraphies d’exploration
 Diagraphies de production
29
Sommaire
I. Introduction
I- 6.Controle de qualité
I-7. Différents types et catégories de diagraphies

30
II- Rôle des diagraphies
dans l’exploration -
production des
hydrocarbures
31
Rôle des diagraphies
Place des diagraphies dans la branche E&P
Diagraphies
Production
Installations de Surface
. Réservoir
Diagraphies
Réservoir engineering et développement
Diagraphies
Forage
Géophysique
en
Géologie
Développement
Exploitation
Exploration
32
Il est difficile d’imaginer l’exploration du sous-sol par le

forage d’un puits sans faire appel aux diagraphies du fait
de leur précieux apport sur tous les plans:
 Plan technique
Données continues en profondeur, objectives (basées sur
des principes physiques), quantifiables et rapidement
exploitables .
 Plan économique
Les diagraphies sont moins coûteuses comparativement à
d’autres méthodes (carottage mécanique, etc.)
33
 Réservoir et géologique
Caractérisation des réservoirs
 Evaluation des caractéristiques pétrophysiques
 Lithologie des formations traversées par le forage
 Epaisseurs des formations
 Nature des fluides et leur contacts
 Etude de la performance des réservoirs (production)
 Evaluation des réserves en place, …
Caractérisation géologique des bassins

 Corrélations entre différents forages
 Extension latérale des formations
 Analyses tectonique et stratigraphique régionales
 Sédimentologie: orienter le positionnement des forages
 Approche géochimique (Diagraphie NGS), …
34
Exemple de résultat d’interprétation pétrophysique des diagraphies
35
 Etat et sécurité du puits

 Mesure des pressions et des températures dans le puits
 Détection des zones de surpression (éruption de puits)
 Analyse de la qualité de la cimentation des tubages
 Contrôle de la corrosion des tubages,…
 Autres applications
 Recherche minière: détection des accumulations de sel, uranium,
charbon,…
 Hydrogéologie
 Géothermie
 Stockage de gaz dans le sous-sol,…
36
Risques et responsabilités
Mauvaise qualité des logs
Mauvaise interprétation
Prendre des décisions erronées sur le puits

(Pertes jusqu’à des millions de dollars)
37
Sommaire
I. Introduction
I- 6.Control de qualité
I-7. Différents types et catégories de diagraphies

38
III. PRINCIPES
PHYSIQUES DES
DIAGRAPHIES
39
Principes physiques des diagraphies
DIAGRAPHIES «OPEN HOLE»

Schéma d’un trou ouvert (« open hole »)
Resistivités
Acoustiques
Imagerie
Nucléaires
40
Principes physiques des diagraphies ‘’open hole’’
Schéma d’un puits ‘’open hole’’ et «cased hole»
Tubage
Ciment
Cased hole
Sabot
Zone lavée
Zone de transition
Open hole
Zone vierge
Mud-cake
Diamètre d’invasion
41
Schématisation des zones aux abords du puits
Trou de forage
Zone vierge
Zone de transition
Zone lavée
Boue
Mud-cake
Cela suppose le forage avec une boue à filtrat ( boue à base d’eau seulement)
42
Paramètres calculés dans chaque zone
Porosité
constante
43
Résolution et Profondeur d’investigation des outils

 Résolution ( verticale)
C’est l’épaisseur minimale (h) de l’intervalle qui peut être détectée
par l’outil de diagraphie.
Couche h (Résolution)
 Profondeur d’investigation ( horizontale)

Distance horizontale qui peut être inspectée par l’outil (à partir de
l’axe de l’outil).
Investigation
Outil
Puits
44
Profondeur d’investigation et résolution des différents outils
45
DIAGRAPHIE
DIAGRAPHIE DEDE
POLARISATION
POLARISATION
SPONTANEE
SPONTANEE
(PS)
(PS)
46
Diagraphie de potentiel spontané (PS): Définition

C’est la différence de potentiel électrique de la terre mesuré entre 2 électrodes: l’une
(M) située dans la colonne de boue d’un forage et l’autre (N, de référence) sur la
surface.
N
N
Sonde quelconque
M
M
Boue
Boue
L’outil PS n’existe pas: l’électrode de
mesure (M) fait partie du corps d’un
outil quelconque de diagraphie
47
Diagraphie de PS: origine du potentiel mesuré

Ce potentiel (exprimé en millivolts-mV-) est causé par le déséquilibre ionique
entre l’eau de formation et la boue de forage quand les salinités sont différentes.
C’est le résultat de deux processus de mouvement des ions entre le filtrat de

boue et l’eau de formation:
 Potentiel de jonction liquide (Ej): contact direct ‘’boue-formation perméable’’
 Potentiel de membrane (Em) ou shale potential: la boue et la formation
sont séparées par une couche d’argile jouant le rôle de membrane.
Em
Argile (membrane) séparant la boue et la formation perméable
Boue
(Rm)
Contact direct ‘’boue-formation perméable’’

Ej Rmf Rw
48
Diagraphie de potentiel spontané (PS): potentiel de jonction liquide

Entre le filtrat de boue et l’eau de formation: la mobilité des anions (Cl-) est plus
grande que celle des cations (Na+): concentration d’un flux de charges
négatives dans la solution la moins salée (Filtrat de la zone lavée).
Ej = - K1*log (Rmf/Rw)
K1= 11.6 mV pour une solution NaCl à 25°C
Boue (Rm)
Ej
Zone lavée Zone vierge
Rmf Rw
- - - +
+ + +
Cas d’une eau de formation plus salée
que le filtrat de boue : Rw < Rmf.
- - +
+
49
Diagraphie de potentiel spontané (PS): potentiel de membrane

 Mouvement cationique du milieu salé vers le milieu moins salé ( formation vers boue) à
travers la couche d’argile comme membrane.
 La membrane se situe entre 2 milieux à salinités différentes ( Formation et filtrat):
l’argile, imperméable aux anions Cl- , ne laisse passer que les cations Na+ : naissance d’une
pile dont le pôle positif correspond au milieu le moins salé ( boue dans l’exemple).
+
Argile Rmf +
+ Em
(membrane) +
+ + Em = -K2*log (Rmf/Rw)
+
Boue (Rm) K2= 59mV pour une solution NaCl à 25°C
- - - -
- Rw < Rmf
50
Les deux composants du potentiel SP selon le mouvement ionique

 Potentiel électrocinétique (Ek)
Apparaît quand le filtrat de boue pénètre dans la formation perméable sous la
pression de la colonne de boue.
En face des zones (imperméables) le potentiel électrocinétique étant faible, le
potentiel mesuré est seulement lié au potentiel électrochimique.
Potentiel électrochimique (Ec) +

Em
Boue
C’est la somme des potentiels de jonction liquide (Rm)
ou de diffusion (EJ) et de membrane (Em):
Ec = Em + Ej + Ej
Rmf Rw
51
Distribution des lignes de courants de la PS dans le puits

( cas: Rw <Rmf): eau de formation plus salée que le filtrat
PS +
Argile + +
+ +
+ +
+ +
+ +
Grès Rmf
Rw
+ +
+ +
+ +
Argile + +
+ +
+ +
52
Echelle et lignes de base de la PS

 L’échelle de la courbe de PS n’a pas d’origine
 La valeur de la déflexion est mesurée à partir de la ligne de base des argiles
10 mV
- +
Argile
Ligne de base argile
Grès
Déflexion PS = - 60 mV
Ligne de base grès
Argile
53
Influence de la salinité sur la PS

+ Argile
Rw <Rmf Grès Eau de formation plus

salée que le filtrat
Rw << Rmf Eau de formation beaucoup

plus salée que le filtrat
Rw =Rmf Eau de formation et filtrat

ont la même salinité
Rw > Rmf Eau de formation douce
Ligne de base des argiles
54
Influence de l’argilosité sur la PS
Vsh=0 Argile dispersée
Vsh=25%
Vsh=50%
Argile laminée
55
Influence de l’épaisseur: la PS statique (PSS ou SSP)

La PSS est la valeur de la déflexion théorique d’un banc perméable
- 10
mV +
(1) (2) (3)
La PSS peut être lue directement si le banc est propre (argilosité nulle), plus
épais que les argiles encaissantes, poreux et perméable (cas 1)
Si ces conditions ne sont pas réunies l’obtention de la PSS nécessite des
corrections en utilisant des abaques appropriés (Cas 2 et 3)
56
Effets de parasites sur la PS

10 20
- mV + - mV +
Exemple de PS
bruitée (magnétisme
sur le câble, soudure
en surface,)
PS non bruitée
57
Applications de la PS
 Distinguer les couches perméables des couches imperméables
 Détermination de la salinité de l’eau de formation (Rw)
 Estimation de l’argilosité (Vsh)
SP
GR Argile
Grès
Limite de la PS: mauvais indicateur de la compact
lithologie comparativement au G.Ray Argile
Calcaire
imperméable
Conditions d’utilisation
La PS n’est pas utilisée en boue à l’huile mais seulement en boue conductrice
58
DIAGRAPHIES DE RESISTIVITE
 Rappels classiques
 Laterolog (deep, shallow)
 Induction
 Microresistivités
59
Définition de la résistivité
La résistivité d’un milieu est la propriété physique qui détermine la capacité de
ce milieu à laisser passer le courant électrique (conductivité électrique).
C’est la résistance ohmique d’un cylindre de longueur (L) et de section (S)
R- résistance électrique, ohm (Ω)
L-longueur du cylindre
S-section du cylindre
ρ- résistivité , ohm.m (Ω.m)
S
L
La conductivité électrique d’une roche est essentiellement

électrolytique, c’est-à-dire grâce à l’eau qu’elle contienne. Elle
est directement proportionnelle à la saturation en eau (Sw).
60
Classiquement, il existe 3 types de diagraphies de

résistivité selon la profondeur d’investigation:
Grande profondeur: Deep Induction (DIL-6FF40), Laterolog deep (LLd). Elles mesurent
la zone vierge (Rt)
Profondeur moyenne: Induction medium (ILm), Laterolog shallow (LLs), la Spherical
Focused Log (SFL), la Sonde petite Normale (SN) . Elles mesurent la zone de
transition (Rzt).
Faible profondeur: Microlog (ML), Microlaterolog (MLL), Microspherical Focused Log
(MSFL): mesurent le mud-cake (Rmc) et la zone lavée (Rxo).
Rmc
Rxo Mud-cake
Zone lavée
Zone de transition
Rzt
Zone vierge
Rt
61
Principe de mesure de la résistivité

Le principe de base commun à toutes les diagraphies de résistivité consiste à
envoyer un courant électrique (i) dans le sol et mesurer la différence de potentiel
entre l’électrode de surface (référence) et celle(s) descendue(s) dans le trou de
forage.
V
Sonde Source V Source V
Source monoélectrode N
T T i T i
i
A
M
B
E E E
Lignes de courant Mesure de la ddp (E,M) en terme de Mesure de la ddp (E,B) et (E,A) et la
Lignes équipotentielles résistivité du milieu. surface. La mesure est plus précise.
62
Evolution des outils de résistivité

Depuis le développement des diagraphies, vers les années
1920 par les frères Schlumberger, une grande variété d’outils
de résistivité a été introduite mais les techniques de mesure de
plus en plus sophistiquées n’ont pas cessé de progresser
jusqu’à nos jours.
 Les anciennes générations d’outils: courant non focalisé
Sonde Normales
Sondes latérales
 Les générations intermédiaires: courant focalisé

Les Laterologs
 Les dernières générations

63
Effet du trou
 Les outils de l’ancienne génération sont affectés par les conditions du
trou et l’épaisseur car le courant envoyé n’est pas focalisé.
 La résistivité enregistrée ne correspond pas réellement à celle de la
couche : c’est une moyenne des résistivité Rm, R0, R1 et R2 , d’où le
développement des outils à courant focalisé.
R2 R2
Rm
R0
R0
R1 Courbe théorique
Courbe mesurée R1
64
Courant focalisé et non focalisé
R2
Rm R2
Rm
R0
R0
R1 R1
Courbe théorique
Courbe mesurée
Courant non focalisé: lignes de Courant focalisé: lignes de courant

courant dans toutes les directions perpendiculaires à l’axe du puits.
65
DIAGRAPHIE
DIAGRAPHIE
LATEROLOG
LATEROLOG
66
Les outils à courant focalisé

 Laterolog 7 (LL7): épaisseur de la nappe de courant = 1 m
Laterolog 3(LL3): épaisseur de la nappe de courant = 30cm mais

moins profond que le LL7
 Dual Laterolog (DLL): plus profond que le LL7 et mesure 2 courbes

 Laterolog deep (LLd)
 Laterolog shallow (LLs)
Nappe de
courant
67
Principe de focalisation du courant: sonde à 3 électrodes
V
Equilibrage Source  Les électrodes de garde sont portées au
même potentiel que l’électrode centrale, ce
qui pousse le courant injecté à être
perpendiculaire à l’axe de l’électrode
Electrode de garde
centrale (focalisation).
Electrode centrale  La focalisation permet de détecter les

(injection du courant)
bancs de quelques centimètres
d’épaisseur et mesurer leur vraie
Electrode de garde résistivité.
68
Exemple de log DLL Cas Rw < Rmf: Eau de formation plus salée
DUAL LATEROLOG-MSFL
Deep Laterolog Zone à Hydrocarbures
SP Shallow Laterolog
+
Micro SFL Rdeep > Rshallow > RMSFL
0.2 200
Zone à eau
HC
Rdeep < Rshallow < RMSFL
Zone vierge (Rt)
Zone de transition (Ri)

Boue
Zone lavée (Rxo) (MSFL)
Eau (Rm)
Mud-cake (Rmc)
Rt ( HC)
Rxo - Rdeep
Rmc -
Rm - Ro( Eau)
Distance du puits
69
Conditions favorables d’utilisation du Laterolog
Les Laterologs nécessitent une boue

conductrice (salée) afin d’assurer la
liaison électrique entre la boue et la
formation et sont utilisés dans les
formations à grandes résistivités.
70
High Resolution Laterolog Array Tool- HRLA

 5 nappes de courant focalisés à pénétration différentes
 5 résistivités ( de la zone lavée à la zone vierge)
 Vraie valeur de la résistivité de la zone vierge (Rt)
EG
 Détermination du diamètre d’invasion
EG  Non affecté par les bancs encaissants
EG  Définition des niveaux à très faible épaisseur
Mode 0 Mode 1 Mode 2 Mode 3 Mode 4 Mode 5
EC
EG
EG
EG Rm Rxo Rt
Puits Zone lavée Zone de transition Zone vierge
71
Comparaison logs HRLA - DLL
Les résistivités HRLA sont plus précises et

détectent mieux les bancs minces
LLD classique: le courant doit retourner en

surface, ce qui nécessite des câbles en plus et
cause des voltages parasites dans le puits.
Laterolog HRLA: le courant est retourné vers

l’outil de fond, ce qui évite l’usage de câbles et le
voltage parasite.
72
Spécifications de l’outil HRLA
Résolution verticale: 5cm

Profondeur d’investigation: 125cm
Vitesse d’enregistrement: 20 m/mn
Diamètre de l’outil: 9cm (3.5 inches)
Longueur de l’outil: 8m
Maximum température: 150°C
Maximum pression: 15 000 psi
73
DIAGRAPHIE
DIAGRAPHIE
D’INDUCTION
D’INDUCTION
74
L’induction est un outil électromagnétique: principe

 Envoi d’un courant alternatif dans la
Bobine de
réception
bobine émettrice et création d’un champ
Ampli.
Courant magnétique (W).
électrique
induit (I)  Apparition d’un courant alternatif induit
(I) dans la formation, proportionnel à sa
Point de
conductivité.
Formation mesure  Ce courant crée à son tour dans la
Champ bobine réceptrice une tension (V)
magnétique (W)
proportionnelle à la conductivité de la
Oscillateur Bobine formation.
d’émission
 Cette conductivité est transformée en
résistivité (R) puis mesurée par l’outil
induction ( Rt =K*V/I)
75
Evolution de l’outil induction

 La technique IES (Induction Electrical Survey) a été introduite
pour la première fois, en 1947, par Henry Doll , un ingénieur de
Schlumberger et a commencé à être commercialisé en 1956.
L’outil consistait en une seule bobine d’émission et une bobine de
réception. L’outil était très affecté par les conditions de trou.
 Durant les 50 dernières années, beaucoup de progrès ont été

développés dans la conception de l’outil et notamment en
matière de multiplication du nombre de bobines d’émission et
de réception afin d’augmenter la résolution verticale et la
profondeur d’investigation.
76
1. L’induction 6FF40
 C’est l’outil le plus utilisé depuis les
années 60 jusqu’aux années 80.
 6 bobines (3 paires ‘’Emetteur-
Récepteur’’ espacés de 40’’),
 Double focalisation FF (radiale et
verticale).
 3 paires d’émetteur-récepteur,
placés en série pour produire un
seul signal.
 3 à 4 profondeurs d’investigation
(ILd, ILm ou ILs et MSFL).
77
2. Dual Induction (DIL) (années 1970-1980): ILd, ILm, LL8,

SFL: peut être combiné avec SP, GR, Sonic et Densité –Neutron.
 Les outils induction classiques ne mesurent que la conductivité
perpendiculaire à l’axe de l’outil, c’est-à-dire la conductivité horizontale quand le
puits est vertical. Mais la conductivité verticale, ignorée, peut être très
différente quand le milieu est anisotrope.
 Les outils classiques ont une faible profondeur d’investigation ( environ 40
cm), une faible résolution verticale et nécessitent des corrections sur l’invasion
et sur l’effet des couches encaissantes.
 nouveaux outils mesurent aussi bien la conductivité horizontale que
verticale, ce qui est très utile dans le cas de bancs minces et des formations à
grand pendage structural.
Les nouveaux outils sont dotés de softs de correction automatique sur les
conditions du trou et les couches encaissantes.
78
Exemple de combinaison DIL -GR -SONIC
Résistivité Sonic ∆t
Les bancs minces ne sont pas bien détectés par le DIL comparativement au sonique
79
Exemple de combinaison DIL -GR –SONIC- DENSITE-NEUTRON
80
4. Array Induction Imager Tool (AIT)

Le plus récent des outils d’induction
jusqu’à 6 mesures de résistivité à différentes profondeurs
d’investigation (50 à 300 cm selon le type de l’outil) :
10, 20, 30, 60 et 90 in.
Résistivité réelle de la formation vierge,
 Identification des zones à hydrocarbures mobiles,
 Image du profil d’invasion,
 Détection des bancs minces (1 à 4 ft)
 Vitesse d’enregistrement: 18m/mn
 Pression et températures limites: 15000 psi; 125 à 150°C
 Type de boue: huile
 Longueur de l’outil: 6 à 10 m selon le type
 Diamètre: 9,8 cm( 3,78 in)
 Longueur: 10 m
Les différents types de l’AIT
81
Conditions d’utilisation de l’induction

 De par son principe électromagnétique à haute fréquence, la diagraphie
induction ne necessite pas de contact direct avec la boue ou la formation.
 Conditions favorables pour l’induction
 Boues à huile ou douce
 Formations de résistivité faible à modérée
 Conditions défavorables 1 Rt (Ohm.m) 100
 Boue salée
 Formations à grande résistivité (> 100 ohm.m)
 Formations à trop faible résistivité (skin effet )
Le skin effect est surtout caractéristique pour la sonde 6FF40:

Quand la résistivité de la formation est inférieure à 1 ohm.m, la
résistivité enregistrée sera plus élevée que la résistivité réelle de la
formation.
82
Skin effect (effet de peau): définition

Contrairement aux courants continus ou à basse fréquence, les courants à haute
fréquence ne se propagent pas à travers la totalité de la section du conducteur.
 Le courant se concentre dans les couches proches de la surface du
conducteur sur seulement une faible épaisseur (e) de ce dernier.
 La densité de courant décroît de façon exponentielle en allant de cette
épaisseur (e) vers le centre (O) du conducteur. Cette diminution de la section
conductrice se traduit par une augmentation de la résistance du conducteur .
Conséquence: pour une formation à très faible résistivité, la résistivité enregistrée est
supérieure à celle réelle de la formation.
e
Densité du Courant
o o
Vers le centre du conducteur
83
LESMICRO
LES MICRORESISTIVITES
RESISTIVITES
84
 Les Microresistivités ont les mêmes principes physiques que le Laterolog et

l’Induction avec lesquelles ils sont généralement enregistrés.
 Les électrodes de mesure sont montées sur un patin fortement appuyé

contre la paroi du puits pour assurer le contact électrique directement avec la
formation.
Zone Zone de Zone vierge

Patin lavée Transition
85
Types de patins des outils de Microresistivités

MICROLOG (ML) MICROLATEROLOG (MLL) Microspherical Focused Log (MSFL)
Sortie de courant
86
Les outils de Microresistivité ont une faible profondeur

d’investigation: ils lisent dans la zone lavée (Rxo) mais ont
une grande résolution verticale (détection des bancs
minces).
Zone lavée
Rxo Zone de transition
Zone vierge
Mud-cake
87
Les principaux outils de Microresistivités

ML : Microlog: (le seul outil non focalisé)
MLL: Microlaterolog (1953)
Proximity log
MSFL: Micro Spherical Focused Log (principe du SFL)
MCFL: Microcylindrical Log: focalisation verticale et horizontale.
Applications
 Mesure de la résistivité de la zone lavée (Rxo)
 Détection de bancs minces
 Indication de zones poreuses et perméables (séparation des courbes)
 Corriger les Résistivité LLd et ILd sur l’effet de l’invasion.
 Idée sur la mobilité des hydrocarbures (Saturation Sxo)
88
DUAL LATEROLOG-MSFL
SP
Deep Laterolog
Shallow Laterolog
Exemple de réponses du MSFL
Micro SFL
+ 0.2 200
La réponse du MSFL est

pratiquement constante
HC comparativement aux réponses
Deep et Shallow car le MSFL lit
la zone lavée où le fluide
principal est le filtrat de boue.
Eau
La détection des bancs minces

est plus évidente sur le MSFL.
89
DIAGRAPHIES
ACOUSTIQUES
(Soniques)
Introduites en 1958
Diagraphie Sonique : Définition

On entend par diagraphie acoustique l’enregistrement d’un paramètre lié à
l’envoi d’un train d’ondes dans la formation. Ce paramètre peut être:
 La vitesse de l’onde : temps mis par le son pour parcourir

une certaine épaisseur de la formation
Diagraphie Sonique.
 L’amplitude enregistrée par le récepteur

Diagraphie de cimentation CBL
 L’amplitude et la position du signal positif

Diagraphie de cimentation VDL
91
Rappels théoriques: propriétés d’une onde sonique

Amplitude (A), Maxi, Mini
Période (T), secondes
Période T Vitesse (V), m/s
Maxi
Longueur d’onde ( l), m
l
AMPLITUDE
Fréquence (F), Hertz

TEMPS
DISTANCE
F = 1/T
Mini l= V/F
Longueur d’onde l
La longueur d'onde c'est la distance parcourue par
l'onde en une période.
A
HF et BF
T
Haute fréquence
Atténuation d’une onde
Basse fréquence
92
Onde réfléchie et onde réfractée
V1 V2
sin 𝑖 = sin 𝛼 = sin 𝛽
𝑉1 𝑉1 𝑉2
Onde incidente
𝑠𝑖 𝛽 =90 ° , 𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑟𝑎𝑖𝑡 i

𝒔𝒊𝒏
𝜶= 𝟏 β
𝑽 𝟏 𝑽𝟐
Onde réfléchie 
L'onde ne traverse pas le
milieu. Elle revient comme
L'onde traverse le milieu mais elle
une balle sur un mur.
est déviée. L’angle de la déviation
dépend de l'indice du milieu.
93
Les différents types d’ondes (1)

Ondes longitudinales (onde P- Primaire, de compression)
 Le déplacement du sol se fait par dilatations et compressions successives. Ces
déplacements du sol sont parallèles à la direction de propagation de l'onde
 Ces ondes sont les plus rapides (6 Km/sec) et arrivent les premières au
récepteur.
Onde
Onde P plane Onde P sphérique

94

Ondes transversales (onde S- secondaires ou de de cisaillement )
 Le mouvement du sol s'effectue perpendiculairement au sens de propagation de l'onde.
 Ces ondes ne se propagent pas dans les liquides. Leur vitesse est de 4 Km/sec.
 Elles apparaissent en second sur les récepteurs.
Onde
Onde S plane Onde S sphérique

95

Séparation des ondes P et S avec la propagation
Connaissant leur vitesse, la différence des temps d'arrivée des
ondes P et S permet de localiser l’épicentre du séisme.
96
Diagraphie sonique: Introduction

A l’origine, les principes acoustiques étaient développés juste pour
aider l’interprétation des données sismiques mais il a été constaté
que ces mesures pourraient être d’un grand apport dans :
 l’estimation de la porosité des roches.
 les corrélations entre sondages
 la définition de la lithologie, etc.
 La diagraphie sonique utilise principalement les ondes de

compression (mouvement longitudinal des particules). Ces ondes
(P) se propagent dans les solides, les liquides et les gaz.
 Les ondes transversales ne se transmettent pas dans les liquides

97
ONDES LONGITUDINALES (de compression ou P)

mouvement longitudinal des particules
Mouvement des particules

Direction de l’onde
Se propagent dans les solides, les liquides et les gaz.

98
ONDES TRANSVERSALES
Mouvement transversal des particules

Ne se transmettent pas dans les liquides
99
Diagraphie Sonique
Principe de mesure: Emission d’un train d’ondes de l’émetteur ( E)
et enregistrement du temps de transit (∆t) entre les récepteurs (R1,
R2) situés à une distance donnée (3 à 5 pieds) de l’émetteur.
Boue de forage
TR1 = t1 + t2 + t3
Formation
TR2 = t1 + t2 + t4 + t5
t5
R2 Δt = TR2 - TR1 = t4 + t5 - t3
Ecartement Δt
t4
R1 Si t5 = t3 → Δt = t4
Espacement
t3
Le Δt (µs/pied) est enregistré en échelle linéaire
t2
t1 Le paramètre mesuré est la vitesse de
E propagation des ondes P ( longitudinales
réfractées le long de la paroi du puits)
100
Diagraphie Sonique: caractéristiques
 Fréquence moyenne de l’onde: 20 à 40 kHz
 Durée d’émission de l’onde: < 1 ms
 Fréquence d’émission de l’onde: 10 à 60 fois par seconde selon l’outil
 Résolution verticale : en fonction de la distance entre les deux récepteurs

(environ 30 à 50 cm).
 Profondeur d’investigation: environ une longueur d'onde (environ 20 cm

dans la zone lavée).
101
Diagraphie Sonique: De quoi dépend ∆t enregistré ?

Le temps de propagation (∆t) des ondes dépend du
type de la formation et de son contenu:
 Matrice (Grès, calcaire, dolomie, argile…)

 Propriétés mécaniques,
 Porosité (φ)
 Nature du fluide dans les pores.
∆t - ∆tma
∆tenregistré = (1-φ).∆tma + φ.∆tf Φ=
∆tf - ∆tma
102
Effet du trou sur les mesures soniques

Dans les caves et en cas d’inclinaison de la sonde dans le puits, les valeurs
enregistrées ne représentent pas les vraies paramètres de la formation. Ce
problème est surtout reconnu aux anciens outils soniques. Des corrections sur
l’effet du trou sont nécessaires.
TR ΔT
R1
R2
Valeurs erronées
Zone cavée
Outil incliné
103
Outil BHC- Borehole Compensated Tool
 Réduit l’effet du trou (cavage) et de la

E non centralisation de la sonde .
R1  Deux émetteurs et 2 paires de

∆t1 récepteurs.
R2
Formation  Mesure le temps écoulé (∆t1 et ∆t2 )

entre la détection de la première arrivée
R2
au niveau des deux paires de détecteurs
R1 ∆t2
 Le temps ∆t enregistré est une
E moyenne des deux mesures
104
Exemple de log Sonic combiné avec GR et Résistivité
105
Le Skipping (saut de cycle)

140 ΔT (µsec/ft)
40
La première arrivée peut devenir trop faible quand elle
arrive au deuxième récepteur (arrivée tardive sur TR2).
Δt = TR2 - TR1 sera élevé
C’est le phénomène de skipping. Le log montre des
lectures très élevées.
Le skipping peut signifier: Skipping

R2
Formation (ΔT)
R1
 Formations non consolidées
 Zones fracturées
 Présence de gaz E
P
106
Applications du sonique
 Détermination de la porosité des roches à partir de la vitesse de l'onde de compression.
 Détection des fractures et approche de la perméabilité des fractures (amplitude de
l'onde de Stoneley, ou onde d’interface solide - fluide).
 Corrélations lithologiques entre différents sondages.
 Analyse de la qualité de la cimentation des tubages (CBL- amplitude des ondes de

compression)
 Détermination in situ des vitesses des ondes de compression et de cisaillement

utilisées dans l'interprétation des données sismiques de surface et de tomographie trou-
à-trou.
 La combinaison des vitesses de compression et de cisaillement avec les données de
diagraphie de la densité permet de calculer les paramètres élastiques de la formation
(coefficient de Poisson, module d'élasticité, module de compressibilité et module de
cisaillement) pour les besoins des études géotechniques et minières.
107
Nouvelles générations d’outils Sonic
Nombre d’émetteurs/ recepteurs selon la compagnie de service

Crossed-Dipole Sonic Tool
SAT ( Sonic Array Tool): 2 Emetteurs et 5 à 14 Récepteurs
 Full Wave Sonic Tool (FWST)
 WAVESONIC
Ondes de cisaillement, de compression, anisotropie du milieu, orientation

des contraintes tectoniques maximales et minimales, mécanique des
roches, fluides en place, etc…
108
DIAGRAPHIES
D’IMAGERIE
(Borehole Imaging)
109
Imagerie
 Les diagraphies d’imagerie visent à fournir des informations géologiques
fines aux abords immédiats du trou de forage.
Le concept d’imagerie du puits datait déjà des années 50 mais c’est en 1968
que le premier outil, le Borehole Televiewer, a été développé par la Société
Mobil mais l’outil ne se limitait qu’à avoir une idée, parfois floue, sur la forme
de la paroi du puits.
 Les premiers outils d’imagerie moderne ont commencé a voir le jour dans
les années 80 et les améliorations répondant aux problèmes de conditions de
trou et aux besoins du géologue ont fait que le nombre et les type d’outils ne
cessent d’inonder le marché logging de nos jours.
 La compétitivité entre les différentes compagnies de services, essentiellement

Schlumberger (Slb) et Halliburton (HES), a beaucoup contribué au
développement d’outils d’imagerie très perfectionnés que nous connaissons
aujourd’hui.
110
Plusieurs informations peuvent être fournies par

l’imagerie selon le type d’outil:
 Pendage structural
 Bancs minces
 Structures sédimentaires
 Failles, discordances
 Fractures (naturelles ouvertes ou fermées, induites,)
 Direction privilégiée du forage horizontal
 Ovalisation du trou de forage (breakouts)
 Etat du tubage (corrosion, déboitement, …)
Selon le type d’outil, l’image du puits est dérivée soit d’une

mesure de Microresistivités (µR) soit d’une mesure acoustique (∆t)
111
Principaux outils d’imagerie

 Outils Schlumberger
FMS- Formation MicroScanner (µR)- année 1986 , (boue à base d’eau)
FMI- Fullbore Formation Micro Imager (µR) (boue à base d’eau), année 1991
ARI- Azimutal Resistivity Imager (µR) – année 1992
OBDT- Oil-Based Dipmeter Tool (µR)
OBMI- Oil-Based Micro Imager (µR)
UBI- Ultrasonic Borehole Imager (∆t) (tous types de boue)
 Outils Halliburton
EMI- Electrical Micro Imager (année 1994)
CAST-V - Circonferential Acoustic Scanning Tool
112
FMI- Fullbore Formation Micro Imager

Patin d’image
52 capteurs 64 capteurs 192 capteurs
Patins Augmentation de la
couverture d’image à
80% avec le temps par la
multiplication de patins ,
d’injecteurs de courant et
de capteurs.
40% 80%
113
FMI- Fullbore Formation Micro Imager
Exemples de résultats 0 180 360
Pendage structural
Faille
Structures
sédimentaires
(Paleocourant)
Fracture plongeant
vers le sud
114
OBMI: Oil-Based Micro Imager

Formation
Injecteur de
courant I
8 cm  Envoi d’un courant alternatif (I)
I dans la formation au dessus et au
dessous des 5 paires de capteurs.
37 cm
Rxo  Rt ∆V
 Mesure de la ddp (∆V) entre les
paires de capteurs qui donne une
résistivité Rxo = K*(∆V)/I.
Injecteur de Boutons
courant I capteurs
Vue de face
Vue de profil
115
OBMI:Oil-Based Micro Imager

Carotte OBMI
Exemples de résultats
plans stratigraphiques
Fractures
Faille orientée N 30
Surface érosive
116
UBI-Ultrasonic Borehole Imager (OH et cased hole)

Un transmetteur-récepteur en rotation envoie des ondes
ultrasoniques et reçoit les réflexions (amplitudes ∆t) de la
paroi du puits ou du casing.
 Insensibilité à la lithologie
 Image sonique orientée par rapport au nord.
 Ne détecte que les fractures ouvertes
 Couverture d’image :100%
117
UBI Exemples de résultats 0 120 240 360
0 120 240 360
FMI ARI UBI
Puits à section ovalisée SE –NW (breakouts)
Trou de serrure (keyhole wear)

vers le sud.
Bite size
Ma
Fractures x st
ress
118
EMI- Electrical Micro Imager

 150 électrodes de mesures réparties
sur 6 patins indépendants (25 courbes
de Microresistivité par patin)
 Couverture 60%
 Pas d’échantillonnage: 0.1 pouces

(0.25cm)
119
EMI Exemple de résultats

N E S W N HDT
 Détails stratigraphiques
 Bancs minces
 Fractures
 Failles
 Pendage structural
Pendage Sud
120
CAST-V - Circonferential Acoustic Scanning Tool

Electronics
Instrument Même principe que l’UBI
 Emission d’ondes acoustiques de haute
fréquence par un émetteur rotatif
Navigation  Mesure des amplitudes des réflexion et
Instrument
temps de parcours de des ondes sur les parois
du puits
Mud Cell/Motor  Résolution vertical: 0.3’’
Assembly
 Diamètreur à haute résolution (360°)
 Correction automatique sur l’effet du trou.
Scanning Head
Ultrasonic
Transducer
121
CAST-V
Utilisation: open hole et cased hole
Open hole:
fractures, failles,
structures
sédimentaires,
Cased hole:
inspection du casing
(diamètre et
épaisseur), qualité
de la cimentation,
122
DIAGRAPHIES
DIAGRAPHIES
NUCLEAIRES
NUCLEAIRES
Gamma Ray
Densité
Neutron
123
Généralités (1)
 Les diagraphies nucléaires ont été introduites tardivement,
en 1940, par rapport aux diagraphies de résistivité ( 1927).
 Parmi les 3 rayonnements nucléaires alpha, Béta, Gamma,

seul le dernier, de type électromagnétique, est utilisé en
diagraphie à cause de son pouvoir de pénétration.
 Parmi les particules élémentaires seul le neutron est

utilisé en diagraphie du fait de sa charge électrique nulle et
de son grand pouvoir de pénétration dans les milieu
dépourvus d’hydrogène.
124
Généralités (2)
Les principales diagraphies nucléaires
 Diagraphie de rayons gamma naturels (Gamma Ray-GR):
radioactivité naturelle
 Diagraphie de densité (Gamma -Gamma): radioactivité

provoquée
 Diagraphie de neutron : radioactivité provoquée.
125
DiagraphieGamma
Diagraphie GammaRay
Ray(GR)
(GR)
Premier GRay dans le puits: en 1953
126
Diagraphie Gamma Ray (GR)

Le rayonnement gamma naturel provient de la désintégration des noyaux
radioactifs contenus dans les roches. Les principaux radioéléments sont:
 Potassium ( K40)
 Thorium (Th 232) On enregistre:
 Uranium (U 238)
 Soit une seule courbe globale
Câble
R γ naturels
incluant les 3 rayonnements K, Th, U
(Diagraphie GRtotal) ,
Outil GR
 Soit 3 courbes distincts (K, Th, U)
simultanément (Diagraphie de
Compteur Rγ
spectrométrie de rayons gamma NGS
ou NGT)
L’outil Gray a un détecteur de rayons gamma
L’outil Gray a un détecteur de rayons gamma
Puits
naturels et donc n’a pas de source.
naturels et donc n’a pas de source.
127
Spectrométrie de Rayons Gamma (NGS)

Mesure 3 courbes de radioactivité:
0 API 150 0 API 150
Thorium
Thorium
Potassium
Potassium
Uranium
Uranium
GR Total
128
Gamma Ray: Caractéristiques de la mesure

 Le temps mort («dead- time»)
Après le démarrage d’une impulsion (I1), aucune autre impulsion ne peut être
détectée durant un laps de temps: c’est le temps mort.
Dead- time  2 µsec

I1 I2 (Temps permettant
Temps l’enregistrement et l’envoi du
signal vers le panel de surface)
Dead-time
 La constante de temps ( CT)

En face d’une formation, le nombre d’impulsions détectées par le récepteur n’est
qu’une valeur moyenne mesurée pendant une période déterminée. Cette
période est la constante de temps. Elle varie entre 2 et 4 secondes.
129
Gamma Ray: Vitesse d’enregistrement

Quand l’outil traverse un intervalle :
 50% de la réponse de cet intervalle n’est connue
qu’après une période égale à CT. Niveau 3
 97% de la réponse après un temps équivalent à
5T ( CT est la constante de temps).
Exemple: Si CT = 3 secondes, 97% de la valeur Niveau 2

la réponse de l’intervalle ne sera connue
Niveau 1 ( mince)
qu’après 5*3 = 15 secondes.
Conséquences:
• Si l’intervalle est mince, l’outil peut le traverse sans le détecter
• Si l’intervalle est épais, sa réponse et ses limites seront décalées vers le haut
La vitesse d’enregistrement du GRay doit être assez lente pour bien détecter les
La vitesse d’enregistrement du GRay doit être assez lente pour bien détecter les
intervalles de faible épaisseur, sinon ils seront ratés
intervalles de faible épaisseur, sinon ils seront ratés 130
Gamma Ray: Vitesse d’enregistrement

GRay
Vitesse d’enregistrement, m/ mn
Argile Vitesse moyenne du Gray:
6 m/ mn
CT= 3 secondes
9
6
Grès
4.5
2 3 4
Argile Constante de temps, seconde
Vitesse très lente à nulle: valeur et limites réelles de la couche

Vitesse rapide: valeur et limites de la couche décalées vers le haut
Vitesse plus rapide: valeur et limites de la couche plus décalées vers le haut
Mais ces décalages sont corrigés automatiquement par l’outil à condition que le produit Vitesse*CT ne doit pas
dépasser 1 ft (0.3 m) : Vitesse*CT = 0.3 m, soit une constante de temps entre 2 et 4 secondes. : V= 6 m/ mn
131
Gamma Ray: rayon d’investigation et résolution

Les rayons gamma enregistrés
par le compteur proviennent
surtout des abords immédiats du
puits.
Investigation : 15 à 20 cm
1 pied
Résolution verticale: 1 pied
1 pied = 0.3 m = Vitesse x CT
Les intervalles inférieurs à 1 pied

Les intervalles inférieurs à 1 pied
(30 cm) sont mal détectés, sauf
(30 cm) sont mal détectés, sauf
vitesse très lente ou outil
vitesse très lente ou outil
stationnaire.
stationnaire. 132

Applications
G.R
 Estimation du volume d’argile ( Vsh) - -- -- -- -- - 0 API
150
- - - - -
 Calage de référence des profondeurs - --- --- --- --- --
- -- -- -- -- -
 Contribution à la définition de la lithologie - - - - -
…………….
…………….
…………….
 Détecter les minéraux radioactifs …………….
…………….
…………….
…………….
…………….
…………….
Le GRay, seul, n’est pas un

outil de lithologie --------------------
- - - - -
--------------------
- -- -- -- -- -
133
Grès
Le Gray ne distingue pas

les lithologies Calcaire
Dolomie
134
DIAGRAPHIEDE
DIAGRAPHIE DEDENSITE
DENSITE
Gamma-Gamma
Gamma-Gamma
Densilog
Densilog
OutilFDC-
Outil FDC-Formation
FormationDensity
DensityCompensated
Compensated
135
Diagraphie Densité Les types d’outils
136
Diagraphie Densité
 On bombarde la formation avec une source de
rayons gamma (R γ) à énergie entre 0.1 et 1 Mev.
 Ces (R γ) entrent en collision avec les atomes et

Compteur perdent de leur énergie: 3 effets selon l’énergie du
gamma incident:
- Effet photoélectrique : < 0.1 Mev
- Effet Compton (le plus fréquent): 0.1 à 1 Mev
PM - Effet de production de paires: > 1.01 Mev
Un compteur reçoit les rayons gamma diffusés par

Patin Atome la formation vers le puits.
Rγ
 Le signale reçu est fonction du nombre d’électrons
Source Rγ par cm3 de volume de la formation c.-à-d. à la
(Cobalt 60 ou densité de la formation
Césium 137) 137
Diagraphie Densité: principe de diffusion des rayons gamma

e-
Effet photoélectrique : Le gamma est absorbé

Rγ Atome
e+ : positon 0.51 Mev
Effet de production de paire : effet négligeable pour les sources Co ou Cs utilisées

Rγ Atome
e_ : négaton 0.51 Mev

Principe utilisé en
Diagraphie de Densité
R γ diffusé e- Le rayon gamma perd de son
énergie, éjecte un électron et
Rγ Effet Compton continue sa trajectoire sous
Atome forme de photon diffusé qui
(L’effet Compton est le plus sensible à la sera capté par le récepteur.
densité électronique des roches)
138
Relation densité de la formation-densité électronique

Densité électronique ( e) = Nombre d’électrons par cm3 de la formation
Densité globale de la formation ( g/cm3) = b , (mesurée par l’outil )
e = b . ( Z/A) . N
Z- numéro atomique ( nombre de protons) A
A- masse atomique (protons + neutrons = nucléons)
N- Nombre d’Avogadro ( 6.02 x 1023) Z X
b ( g/cm ) = e . A

3
Log densité b
Z.N
e
139
Diagraphie Densité: les outils utilisés

Les anciens outils ont un émetteur et un seul détecteur
Malgré que l’outil est excentré et appuyé
fortement contre la paroi du puits, les mesures
sont affectées par les conditions du trou
( caves, mud cake). Des corrections étaient Détecteur
nécessaire à l’aide des abaques.

Pour minimiser ( compenser ) l’effet du trou l’outil a été
doté de deux récepteurs et les corrections sont faites
automatiquement.
Patin
Outil FDC- Formation Density Compensated

Outil FDC- Formation Density Compensated Source Rγ
(Emetteur)
140
Diagraphie Densité: les outils utilisés

L’outil actuel: Le Formation Density Compensated-FDC
La correction de l’effet du trou (∆)
et la densité corrigée (b) sont Formation
enregistrées directement sur le log.
Espacement 2 R2
Ecartement: 25 cm
Mais pour les grandes caves la Espacement 1 R1
compensation n’est pas totale: les

lectures restent affectées. S
Point de mesure: au milieu de l’écartement entre les 2 détecteurs

141
Diagraphie Densité: Investigation et résolution
 La profondeur d’investigation est faible: l’outil

lit dans la zone lavée avec un rayon
d’investigation d’environ 15 cm. Ce rayon
diminue avec la densité de la formation.
 Résolution verticale ~ 25 cm ( Écartement entre le 2 détecteurs)
142
Diagraphie Densité : de quoi dépend la densité enregistrée?

La densité électronique que l’on mesure (ρb) est fonction de la
densité de la matrice (ρma ), de la porosité (φ) et de la densité du
fluide dans les pores (ρf ): c’est densité globale du milieu ( bulk
density b ).
Densité lue: ρb = (1-φ). ρma + φ. ρf

(g/cc)
Densité de la matrice
143
Diagraphie Densité: Le log Pe ou PEF

Le facteur d’absorption (Pe) mesuré avec la densité, permet de
distinguer entre les différentes lithologies sans tenir compte du
fluide en place car les fluides ont un faible numéro atomique.
Pe n’est donc sensible qu’à la matrice:

Pe( facteur photoélectrique) = F( Numéro atomique ‘’Z’’ moyen de la matrice)
Grès : faible Pe
Calcaire , dolomie et argile: fort Pe
Investigation: 1 pouce ( zone lavée)
144
Diagraphie Densité: Applications
 Porosité
 Lithologie
 Minéralogie
 Présence de gaz (chute de la densité)
145
Diagraphie Densité: exemple de log

La diagraphie de densité est combinée avec le Neutron, Sonique, Résistivité,
GRay
146
DiagraphieNeutron
Diagraphie Neutron
147
Diagraphie Neutron : Principe

Les formations sont bombardées par des neutrons rapides à
haute énergie provenant d’une source radioactive Am241-Be4 .
 Energie initiale Neutrons: 4 -6 Mev

 Vitesse initiale Neutrons: 10 000 Km/seconde
Collisions élastiques (sans perte d’énergie) et inélastiques avec les

noyaux atomiques des formations et perdent progressivement de leur
énergie en 3 phases:
 Ralentissement
 Diffusion thermique
 Capture
148

 Phase de ralentissement (Épithermique : 100 – 0.025 eV)
Le degré de ralentissement dépend de l’angle d’incidence et de la masse
atomique de l’élément heurté. Le neutron perd de son énergie mais continue sa
trajectoire. Il devient un neutron thermique : < 0.025 eV ( 2500 m/ s)
Degré de ralentissement des neutrons selon les éléments
Elément Nombre de collisions pour réduire l’énergie du
neutron de 2MeV à 0.025 eV
Hydrogène 18
Carbone 114
Oxygène 150
Silicium 257
Chlore 329
Calcium 368
L’hydrogène qui a la même masse atomique que le neutron est le principal ralentisseur
149

 Phase de diffusion thermique
Le neutron thermique continue sa trajectoire et entre
en collisions élastiques avec les noyaux de la formation:
il peut perdre ou recevoir de l’énergie selon la masse
atomique des éléments mais son énergie reste
pratiquement inchangée.
Neutron thermique
Noyau X
Neutron thermique
Faible perte
0.025 eV Collision d’énergie
élastique
≈ 0.025 eV
150
 Phase de capture
Le neutron thermique finit par être capturé notamment par l’hydrogène mais
aussi par les noyaux qui ont une grande section de capture et une grande
concentration dans la formation.
Chlore Calcium Hydrogène Silicium Carbone Oxygène
31.6 0.43 0.33 0.13 0.0032 0.0002
[ Barns ( = 10-24 cm2) ]
Exemple: le fer, le chlore, le bore ont de grandes sections de capture de neutrons.

La capture du neutron s’accompagne d’une émission de rayons gamma (de capture).
Hydrogène (ou autres noyaux)

Neutron thermique
Capture
 Gamma de
capture
151

Résumé des phases Capture
Ralentissement Diffusion thermique Compteur
Source Neutron Neutron

de capture
Neutron épithermique thermique
Hydrogène
100-0.025 eV <0.025 eV
4-6 Mev
2500 m/s
10 000km/s
Diagraphie
Diagraphie Neutron- Neutron Neutron- gamma
152
Diagraphie Neutron
L’index d’hydrogène (IH) d’un corps: Définition
C’est le rapport entre de la concentration en atomes

d’hydrogène par cm3 de ce corps et la concentration en
atomes d’hydrogène du même volume d’eau à la même
température.
Eau pure: IH = 1
Gaz (basse pression) IH ≈ 0
Huile IH= 0 ‹ IH‹ 1 selon la densité ; Température, Pression
Matrice : IH = 0
153
Diagraphie Neutron
L’index d’hydrogène comme indicateur de porosité
La diagraphie neutron est sensible à toute forme d’hydrogène présent :
 Dans l’eau ( porosité)

 Dans les hydrocarbures ( porosité)
 Dans la matrice (comme constituant moléculaire)
 Dans les minéraux argileux…
LaLaporosité
porositéNeutron
Neutronest
estdonc
doncsurestimée
surestiméepar
parrapport
rapport
auxautres
aux autresmesures
mesuresdedeporosité
porosité
154
Diagraphie Neutron: Les outils utilisés

Diagraphie Neutron- Gamma(Outil GNT)
L’outil mesure les rayons gamma de capture. Les
rayons gamma naturels peuvent influencer la mesure
mais leur énergie étant plus faible que celle des
gamma de capture, ils sont donc automatiquement
éliminés à l’aide des écrans. L’unité de mesure est le
Neutron API qui sera transformée en porosité à l’aide
d’un abaque lors de l’interprétation.
Cetoutil
Cet outiln’est
n’estplus
pluscommercialisé
commercialiséactuellement
actuellement
155

Diagraphie Neutron- Neutron épithermique ( Outil SNP): Les
neutrons mesurés ont une énergie comprise entre 0.1 et 100 eV.
L’outil mesure directement la porosité en %.
Outil appuyé contre la

paroi du puits mais
Formation influencé par les caves
R Résolution verticale: 40 cm
S
Outil non utilisé actuellement
Outil non utilisé actuellement
Outil SNP- Sidewall Neutron Porosity Tool

156

Diagraphie Neutron- Neutron thermique (Outil CNL): Mesure les neutrons
thermiques dont l’énergie est autour de 0.025 eV, soit juste avant leur capture.
L’outil mesure directement la porosité en %. L’outil CNL de Schlumberger peut
mesurer, à la fois, les neutrons thermiques et épithermiques.
L’effet des caves est compensé par l’utilisation de

2 récepteurs ( R1 et R2) : La porosité moyenne
Formation
est obtenue par le rapport des 2 récepteurs
5 Espacement 2
R2
Réponse R1/Réponse R2
4 ie Espacement 1 Ecartement
o m R1
l re
3 Do alcai
C
ès
2 Gr S
1
-5 0 10 20 30 40 50 60 Outil CNL- Compensated Neutron Log

Porosité, % Résolution verticale: 25 cm
157
Diagraphie Neutron: Les outils utilisés : Résumé
Source Atomes
Emission de neutrons
de
Neutron
N ralenti Log N-N
(N) (N) rapides (Neutrons
Epithermiques) : SNP ( Unité % Por)
(Energie = 4 à 6 Mev)
(Energie : 100 – 0.025 ev)
Neutrons à Energie < 0.025 eV

Atomes
(Neutrons Thermiques) : CNL
Log N-N
γ ( Unité % Por)
Émission de rayon γ- Gamma de capture
SNP CNL Log N-γ GNT: mesure les gamma de

capture ( Unité Neutron API)
158
Diagraphie Neutron: Rayon d’investigation

Il dépend de la concentration de la formation en atomes d’hydrogène ( Index H2):
 Faible index d’hydrogène: grand rayon d’investigation

 Fort index d’hydrogène: faible rayon d’investigation
30’’
CNL: 30 cm
Investigation
20’’
SNP : 20 cm
10’’
0
5 10 15 20 25
Porosité % ( Index H2)
159
Point de mesure des outils nucléaires


  R2
R R1
R PM
S S
Radioactivité naturelle Radioactivité provoquée

(GRay) ( Neutron, Densité)
PM = Centre du récepteur PM = Mi- distance S-R PM = Entre les 2 récepteurs
(Outils compensés)
160
L’outil neutron actuel = CNL

Les outils actuels (CNL) mesurent les Neutrons thermiques ralentis surtout
par l’hydrogène car son noyau a une masse très voisine de celle du
neutron (proche de l’unité). On mesure l’index d’hydrogène, c’est-à-dire la
teneur en eau et en hydrocarbures liquides ( soit la porosité de la
formation).
Mais dans une formation il n’y a pas uniquement de l’hydrogène:
 L’hydrogène est responsable d’environ 50% du ralentissement des neutrons.
 Les 50 % restants sont repartis sur l’ensemble des autres constituants:
Exemple: Hydrogène (1): 50%

 Calcium (40): 4% Si le milieu est à 100% aquifère:
 Silicium (28): 6% Hydrogène( 1): 100%
 Oxygène ( 16): 11%
 Carbone (12): 14% Index d’H = 1 (porosité = 100%)
161
Diagraphie Neutron: de quoi dépend la mesure?

1. Concentration en hydrogène ( porosité)
Câble
2. Section de capture et concentration d’autres
éléments dans la matrice et dans les fluides.
Détecteur N ralenti
Atome H
Atome B
Espacement
N Atome A
Outil Neutron
Atome C H
N Atome X H
Source
Neutrons
N ralenti N rapide Atome D
Puits (Source) N ralenti

(Détecteur)
φN = f(φ , φNf , matrice )

162
Diagraphie Neutron: flux neutrons arrivant au détecteur

Si le milieu est à fort index d’ hydrogène (poreux), les neutrons
seront captés et le détecteur ne reçoit qu’un faible flux.
Le flux de neutrons thermiques arrivant au détecteur:
 Diminue dans les grandes porosités (fort index d’hydrogène)
 Augmente dans les faibles porosités (faible index d’hydrogène)
Flux de neutrons arrivant
au détecteur
Porosité (Index d’hydrogène )
163
Notions d’interprétation des diagraphies
Index d’hydrogène et densité du gaz VS (T⁰C et Pression)

FDC ( gaz) IH gaz
0.35 0.25 7
Densité réelle du gaz, g/ cc
0.3 0.2 6
0.25 0.15
5
0.1
0.2 4
0.05
0.15 3
0
0.1 2
- 0.05
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Pression du gaz x 10 psi 3
Le gaz ( faible densité) présente un faible index d’hydrogène

Le gaz ( faible densité) présente un faible index d’hydrogène
et donc une porosité neutron proche de zéro.
et donc une porosité neutron proche de zéro.
164
Diagraphie Neutron: applications
 Porosité
 Argilosité
 Lithologie
 Présence de gaz (faible valeur de la porosité
neutron)
N.B.LeLeNeutron
N.B. Neutronlitlitdans
danslalazone
zonelavée
lavéeetetdonne
donneune une
réponseglobale
réponse globalededel’hydrogène
l’hydrogènemêmemêmenon nonliéliéà àl’eau.
l’eau.
165
Echelles de la diagraphie « Neutron-Densité »

COMPENSATED NEUTRON COMPENSATED NEUTRON
FORMATION DENSITY FORMATION DENSITY
ØN ( Limestone p.u) ØN ( Limestone p.u)

45 30 15 0 45 30 15 0
1.85 ρb ( g/cm3) 2.85 1.95 ρb ( g/cm3) 2.95
Echelle compatible en grès Echelle compatible en calcaire
 Quand les échelles sont compatibles les courbes

Gas Densité-Neutron coïncident dans un réservoir à eau.
 Une grande séparation des courbes N-D est notée en
Huile face du réservoir à gaz et une petite en face de l’huile.
 Si l’échelle n’est pas compatible, on ne peut pas
Eau distinguer les contacts des fluides.
166
Détection des fluides par la combinaison Neutron/Densité
167
Détermination de la lithologie par la combinaison Neutron/Densité
Point argile
100%
168
Détermination de la lithologie par la combinaison Neutron/Sonique
Point argile
100%
169
Quick look visuel et distinction des zones selon les

réponses des différentes diagraphies
G.Ray Neutron Densité Sonic ∆t Résistivité
Argile
Gaz Skipping
Huile
Eau
170
DIAGRAPHIES
DIAGRAPHIES
AUXILIAIRES
AUXILIAIRES
171
DIAGRAPHIES AUXILIAIRES
1. Le Diamètreur (Caliper)
 Le diamètre du puits est mesuré avec pratiquement tous les
outils.
 Le diamètre est indispensable dans les interprétations des

diagraphies en termes de corrections sur les effets du trou.
 Le diamètreur fournit d’importantes informations:

 caves,
 mud-cake,
 argiles gonflantes,
 estimation du volume de ciment,
 forme de la section du puits, etc.
172
Diamètreur (Caliper) Caliper à 2 bras

1 courbe
Caliper à 4 bras
2 courbes
173
Diamètreur (Caliper)
Configuration d’un
diamètreur
4.5m
174
Diamètreur (Caliper) DIAGRAPHIES AUXILIAIRES
 L’ouverture et fermeture des bras du diamètreur sont

commandées par un moteur à partir de la surface.
 La sonde est descendue dans le puits avec les bras fermés.
 Au moment du lancement de la diagraphie, les bras à ressorts
réagissent en fonction des variations du diamètre du trou à
mesure que la sonde remonte vers le haut.
Caliper Grès fins

GRay
Argiles
Bit size
Grès perméables
175
Diamètreur (Caliper) DIAGRAPHIES AUXILIAIRES
Différentes formes de déformation d’un trou de forage

6’’ 16’’
Petit axe
Grand axe
Trou ovalisé
Bit size: 8 ½’’
176
2. La thermométrie DIAGRAPHIES AUXILIAIRES
Le log température fournit un enregistrement

continu de la température en fonction de la
profondeur.
Applications
 Détection de zones de pertes de boue (chute de T°)

 Venues d’eau ( augmentation de T°)
 Gradient géothermique de la région
 Fracturation hydraulique
 Localisation du top ciment (avant l’introduction du Sonique-CBL)
177
Thermométrie
Remarques:
La température mesurée est celle de la boue et donc légèrement
inférieure à celle de la formation.
Température, ⁰C
Généralement, le log de
température est enregistré lors Température
de la formation
de la descente pour ne pas
boue
perturber l’équilibre thermique
e la
Profondeur
re d
avec le refroidissement de la
érat u
boue par le câble et la sonde.
Temp
 5⁰C
178
Thermométrie
La température augmente avec la profondeur selon le
gradient géothermique de la région. Cette augmentation
influe sur les caractéristiques de la boue et du laitier de
ciment.
Ex. Si T° dépasse les 120°C:

Elle affecte le fluide de forage et crée la floculation et le cake.
Le laitier de ciment doit tenir compte de la T° afin de mieux
assurer une bonne cimentation du casing.
179
Thermométrie et gradient géothermique
Tf- Température à la profondeur (H)

Ts – Température de surface
33- gradient géothermique normal (3.3°C /100m)
N.B. L’effet de la T° de saison sur la subsurface s’arrête à environ 10m de
profondeur.
180
Thermométrie
Exemple de détection de zones de venues de gaz et d’eau et du top ciment
T°
0 CBL 50 mv
-0.5 -5
Top ciment
Ciment
181
3. PENDAGEMETRIE (Dipmeter)
182
PENDAGEMETRIE (Dipmeter)
183
4. Testing: MDT- Modular Formation Dynamics Tester DIAGRAPHIES AUXILIAIRES
Cable
Patin
Probe
Fluide
L’outil MDT est appuyé fortement contre la paroi du puits

pour aspirer le fluide de la formation dans des petites
chambres d’ échantillonnage de quelques cm3 de volume.
184
DIAGRAPHIES
CASED HOLE
( Trou tubé)
185
Diagraphies ‘’ cased hole’’
Les diagraphies « cased hole » sont celles enregistrées à

l’intérieur d’un tubage dans le but de:
 Evaluer les formations à travers le tubage

(Diagraphies de production notamment)
 Contrôler la qualité de la cimentation du tubage
 Inspecter l’état de corrosion du tubage
 Perforer le tubage pour tester le réservoir
N.B. Certaines diagraphies « open hole » peuvent également

être enregistrées en « cased hole » ( GRay, Neutron, Sonique, …)
186
Principaux outils « cased hole »

 Evaluation des formations
 GRay: Volume d’argile
 Neutron: porosité
 Sonique: porosité ( formations plus rapides que le tubage)
 TDT, RMT: Saturation en eau
 Evaluation de la cimentation
 CBL-VDL/CET/CAST/RCBT: qualité de la cimentation du casing
 Inspection du tubage
 CAST/METG: corrosion du tubage
 Perforation et test
 TCP : Testing while perforing
 PLT: Production Logging Tool
 RDT, FMT: Pressure measurement and fluid sampling (Halliburton)
 MDT, RFT: Pressure measurement and fluid sampling (Schlumberger)
187
LE CBL-VDL
Cement Bond Log
Variable Density Log
188
Diagraphie de cimentation CBL : Principe

Emission d’un signal et enregistrement de l’amplitude reçue.
L’amplitude enregistrée est fonction du couplage acoustique
« Casing/Ciment/Formation » ( qualité de la cimentation)
0 CBL, mv 100
Amplitude Free pipe
Émetteur
Mauvais couplage
Signal Cimentation
casing/ciment/formation
reçu ( Mauvaise cimentation) partielle
Signal
Receveur émis
Temps
Bonne
cimentation
Bon couplage
casing/ciment/formation
( bonne cimentation)
Free pipe
189

Les 4 différents cas de la qualité de la cimentation
Tubage
Ciment
Formation
1.Adhérence totale «casing/ciment/formation»: bonne cimentation

2.Adhérence partielle «casing/ciment»: formation non cimentée
3.Adhérence partielle «ciment/formation»:casing non cimenté: free pipe
4.Absence totale de ciment: free pipe, free formation 190
1.Adhérence totale «casing/ciment/formation»
Bon couplage acoustique: E

E
l’essentiel de l’énergie acoustique
est transmis à la formation
Tubage
Ciment
R
Formation
 Signal casing est faible sur le CBL

 Signal casing faible à absent sur le VDL et fort signal de la formation
191
2. Adhérence partielle «casing/ciment»: formation non cimentée

Boue
Causes: mud cake durcit, se détache de la
formation et laisse du vide ou le ciment
E
n’adhère pas bien au mud cake E
Atténuation du signal casing par le ciment

Peu de signal dans le casing R
Tubage
Ciment
R
Pas de signal vers la formation . Formation
Faible signal casing et pas de signal formation
192

3. Adhérence partielle «ciment/formation»:casing non cimenté: free pipe
Pas de couplage acoustique vers la formation
E
E
Le maximum de signal émis R

R
se confine dans le casing et
Tubage
Ciment
revient au récepteur Formation
Boue
193

Channeling et microannulus
 Channeling
Phénomène non uniforme, local sur de
faibles intervalles mais affecte l’étanchéité
hydraulique de la formation.
Tubage
Ciment
Identifié par la chute de l’amplitude du Formation
signal formation.
 Microannulus (1) Microannulus Channel
Peut exister sur de longs intervalles mais n’affecte pas l’étanchéité de

la formation.
Causes: expansion thermale pendant la cimentation puis contraction du
casing, présence de graisse ou produits synthétiques sur la surface
extérieure du casing, allègement de la boue, etc.
194

Comment détection un microannulus ?
CBL1: enregistré en casing sans pression: montre un
Ciment
Tubage
microannulus: le casing se rétracte du ciment. Formation
Microannulus
CBL2 : enregistré en casing sous pression: ne montre

pas de microannulus: le casing touche le ciment
Ciment
Tubage
Formation
195

Comment détection un microannulus ?
La pression dans le casing augmente le couplage acoustique avec le ciment et
la formation: faible signal casing et fort signal formation (CBL-VDL2).
CBL-VDL 1 CBL-VDL 2
Ciment
Tubage
Ciment
Formatio
Tubage
n Formation
Microannulus
Casing sans pression Casing sous 1500 psi
196

microannulus ou channeling?
Cas d’un channeling: le CBL-VDL2 sous pression ne montrera aucun
changement quelle que soit la qualité de la cimentation.
CBL-VDL 1 CBL-VDL 2
Ciment
Tubage
Formation
Channel
Casing sans pression Casing sous 1500 psi Casing sous 1500 psi
197
Le principe du CBL - VDL

Boue
Receveur 3ft CBL
Formation
Receveur 5ft VDL
Casing Ciment
Une bonne cimentation c’est lorsque l’onde sonique traverse le casing, le ciment
et atteint la formation: le niveau du signal reçu par le récepteur sera faible.
198
Principe du VDL (densité variable)
Stoneley
Stoneley
Dans les formations plus
rapides que le casing, l’onde
sonique traverse l’interface
ciment-formation et arrive au
récepteur bien avant les
réfractions du casing.
∆t, µsec/ft
Grès compactes 51,5 -52
Calcaires 47.5
Dolomies 43.5
Casing 57
Ordre classique d’arrivée des ondes
199
Principe du VDL (densité variable)
1ères arrivées du casing

Mauvaise cimentation
Réponse de la formation:
bonne cimentation
200
Combinaison CBL- VDL

0 % 100 0 % 100 0 % 100
Good Medium Free pipe = 65-70mv Bad
201
Quel est la hauteur minimale de l’intervalle devant

être bien cimenté (80%) pour assurer une étanchéité
du réservoir ?
CBL
0 mv 50
Argile
• Casing 9’’ 5/8 : 4.5m
Sel massif • Casing 7’’: 3m

• Casing 4’’ ½ : 2m
Calcaire
Aquifère
Ciment
Sabot casing
202
Les diagraphies associées au foreur
Pour quelle valeur (mV) un casing est considéré comme free pipe (non
cimenté) ?
mV
0 50 100
13 3/8’’ 43
9 5/8’’ 53
7’’ 65
4 ½’’
75
203
Analyse du VDL
Arrivées
casing
Signale
Casing Ciment Formation Formation
Faibles arrivées du casing et

fort signal de la formation
Très bonne cimentation
(Bonne adhérence Casing/Ciment/Formation)
204
Analyse du VDL : Détection de channel

Pas de signal casing, ni signale de formation
Cimentation moyenne qualité
Casing Ciment Formation
Channel
205
Analyse du VDL : Détection de micro annulus

•Le CBL montrant une mauvaise cimentation , mais elle
peut être de bonne qualité.
Formation
Casing Ciment
MICRO ANNULUS
• VDL - Signale du casing mais fort signale de la formation

Question: Pourquoi le signale arrive à traverser le micro annulus et
atteint la formation?
Réponse: La taille du micro annulus est inférieure à la longueur
d’onde sonique.
206
Les diagraphies associées au forage
Remarques
La réponse du CBL dépend de la densité du laitier de ciment:
 Plus la densité du ciment est faible et plus la qualité de la

cimentation est bonne (le ciment chassera mieux la boue et
occupera tous les espaces vides)
 Mais un ciment de faible densité donnera une mauvaise

cimentation sur le CBL même si elle est bonne: le laitier léger peut
absorber l’onde acoustique et le CBL montre comme s’il n’y a pas
de ciment.
Une densité de ciment de 1.9 g/cc est la meilleure densité pour la réponse du
Une densité de ciment de 1.9 g/cc est la meilleure densité pour la réponse du
CBL au cas où il n’y a pas de pertes de circulation dans le puits.
CBL au cas où il n’y a pas de pertes de circulation dans le puits.
207
IV.Les
IV. Lesdifférentes
différentes
diagraphies selon
diagraphies selon lesles
compagniesde
compagnies deservice
service
208
Les principaux outils de diagraphie
SECTION I: MAIN OPEN HOLE LOGGING

HES- Halliburton
Slb- Schlumberger
1. Resistivity tools
Usual name (Company) Signification Remark/Application

HRI (HES) High Resolution Induction Tool Formation Resistivity
HRAI (HES) High Resolution Array Induction 6 investigations : 10, 20, 30, 60, 90, &
120 inches
DLLT (HES, Slb) Dual Laterolog Tool 2 curves : Deep & shallow
MSFL (HES, Slb) Micro Spherically Focused Log Flushed zone Resistivity
DIL (Slb) Dual Induction Log Formation Resistivity
209
2. Lithology & Porosity Tools
OPEN HOLE LOGGING
Usual name Signification Remark/Application
(Company)
NGRT (HES) Natural Gamma Ray Tool Clay volume estimation (K40)
CSNG (HES) Compensated Spectral Natural Gamma Th, K, U measurement , Clay volume estimation
GR (Slb) Gamma Ray Clay volume estimation (K40)
NGS or NGT (Slb) Natural Gamma Spectrometry Th, K, U measurement , Clay volume estimation
DSNT (HES) Dual Spaced Neutron Tool Porosity, Lithology

CNL (Slb) Compensated Neutron Log
SDLT (HES) Spectral Density Log
FDC (Slb,HES) Formation Density Compensated Porosity,
LDT (Slb) Litho Density Tool. Lithology
FWST (HES) Full Wave Sonic Tool Shear waves measurement, sonic anisotropy, etc..
DSI ( Slb) Dipole Shear Sonic Imager for better seismic data checking & processing
improvement.
BHC (Slb, HES) Borehole Compensated It is a Sonic Tool, porosity estimation, and fracture
detection
MRIL (HES) Magnetic Resonance Imaging Logging Fluids detection & distinction (Fluids contacts, etc)
CAST (HES) Circumferential Acoustic Scanning Tool Gives a 360° Hole image, fractures thin beds, hole
UBI (Slb) Ultra Borehole Imager geometry & stability, structural dip, … (but can have
some technical problems in its scanning head)
Gives a 360° BOREHOLE IMAGE ( fractures,
sedimentary structures, …)
210
SECTION II: CASED HOLE LOGGING
Formation evaluation, Casing inspection, cementation, etc.
1. Formation evaluation behind casing
(Company)
CSNG Compensated Spectral Minerology, Vsh,…
Natural Gamma
DSNT Dual Spaced Neutron Tool Porosity determination, lthology
RMT (HES) Reservoir Monitoring Tool Water Saturation estimation, fluid,
TDT ( Slb) Thermal Decay Time minerals,
RST (Slb) Reservoir Saturation Tool
2. Cementation control
(Company)
CAST (HES) Circumferential Acoustic Scanning Tool Cementation quality control
RCBT (HES) Radial Cement Tool Cementation quality control
CBL (Slb) Cement Bond Log Cementation quality control
Segmented Bond Tool Cementation quality control

SBT( Baker)
211
CASED HOLE LOGGING
3. Casing inspection
(Company)
CAST (HES) Circumferential Acoustic Scanning Radial Casing inspection
Tool
METG (HES) Multifrequency Electromagnetic Casing quality, etc
Thickness Gauge
CCL Casing Collar Log perforation control
SECTION III: PERFORATION & TESTS

(Company)
TCP Tubing Convoyed Testing while perforing
Perforating
PLT Production Logging Tool Fluid Flow profile, fluids density, etc.
FMT (HES) Formation Muti Tester Pressure measurement and fluid sampling
RDT (HES) Reservoir Description Tool Pressure measurement and fluid sampling
RFT (Slb) Repeat Formation Tester Pressure measurement and fluid sampling
MDT (Slb) Modular Formation Dynamics Tester Pressure measurement and fluid sampling
XPT (Slb) Xpress Pressure Tool Pressure measurement and fluid sampling
Reservoir Characterization Instrument Pressure measurement and fluid sampling
RCI ( Baker)
212
V.V.Les
Lesdiagraphies
diagraphiesdurant
durant
leleforage
forage (LWD
(LWD&&MWD)
MWD)
Logging While Drilling
Measurement While Drilling
213
LWD & MWD
 La technique LWD (introduite en 1988) consistant à

introduire les outils de diagraphie dans le puits au même
titre que l’outil de forage et les masse tiges.
 Les mesures des outils s’effectuent en même temps que
l’avancement du forage
 Les mesures sont soit transmises vers la surface (Real
Time Data) soit chargées à partir des outils une fois ces
derniers en surface (Memory Data)
 La technique LWD a été développée pour améliorer les

techniques MWD dans le but de remplacer partiellement
ou totalement le wireline logging classique.
214
LWD & MWD
LWD
215
LWD & MWD
Technique MWD
La technique MWD consiste à introduire des systèmes de
mesures dans le puits au même titre que les tiges et l’outil de
forage. Ces systèmes permettent de mesurer en temps réel
et transmettre en surface beaucoup d’informations sur le
forage pendant que ce dernier avance:
 Direction azimutale du forage,
 Angles de déviation,
 Température
 Pression,
 Gamma Ray
 Poids sur le trépan ( WOB- Weight on Bit)
 Débit de boue
 Geosteering, etc.
Mais compte tenu du coût élevé du MWD, cette technique n’est pas très
généralisée sur les puits verticaux.
216
Les diagraphies différées: principe des outils et bases d’interprétation - 22-26 Mai 2016 – IAP –Boumerdes - Dr Mohamed Said Beghoul
VI.Le
VI. Lecoût
coûtmoyen
moyen
desdiagraphies
des diagraphies
217
Coût moyen des diagraphies
Le coût des opérations de diagraphies dépend:

 Du type de la diagraphie
 De la profondeur atteinte par l’outil
 Des charges additives:
 Charges de service
 Pénalités de retard
 Puits à risque (Hautes Pression et température)
 Eloignement du puits
 Puits profond (> 4500 m)
Le coût d’une diagraphie est essentiellement contrôlé par:

- la charge de mesure
- la charge de profondeur
218
Coût moyen des diagraphies
La charge de mesure
C’est le coût de l’enregistrement sur un intervalle donné.
La charge de mesure moyenne : 350 D.A/m ( 3 US$ /m).
Intervalle minimum facturé : 300 mètres
La charge de profondeur
Elle est facturée depuis la profondeur maximale atteinte par l’outil jusqu' à la
surface .
Elle est en moyenne de 450 DA /m (4 US$/m)
Intervalle minimum facturé: 600m
Exemple (estimation pour un seul outil)
 Profondeur atteinte par l’outil: 3500 m : Charge de profondeur = 3500*450 DA = 1 575 000 DA
 Intervalle mesuré: 1500 m: Charge de mesure = 1500m*350 DA: 525 000 DA
 Coût total de la descente: 1 575 000+525 000= 2 100 000 DA ( 19 000 US$)
Le coût total moyen d’un programme complet de diagraphies sur un puits
peut atteindre 200 à 500 000 US$ (1USD = 110 D.A)
Remarque: Pour certaines diagraphies, les prix unitaires peuvent être

inférieurs à 1 dollar dans le cas des appels d’offres.
219
VII.Le
VII. Lemarché
marché
logging en
logging enAlgérie
Algérie
220
Le marché logging en Algérie
Le marché des diagraphies dépend de l’activité forage (Exploration,

Développement, Work over, etc.)
 Parc appareils forage  95 (50 explo, 45 développement)
 Activité forage en Algérie ≈ 200 forages /an
 Coût moyen d’un forage Exploration: US$ 10 millions
 Coût moyen d’un forage développement: US$ 4 millions
 Coût moyen annuel des forages : US$ 680 millions
 Coût moyen annuel des diagraphies : US$ 80 millions
 Part moyenne des diagraphies dans le coût d’un forage: 9 à 11%
Ce marché est convoité par 4 compagnies de service:

 Schlumberger
 HESP
 Baker Hughes
 (GWDC)
221
NOTIONS
NOTIONS
D’INTERPRETATIONDES
D’INTERPRETATION DES
DIAGRAPHIES
DIAGRAPHIES
(Basic Well Log Analysis)
222
Les phases de la branche E&P

Etude géologique de surface: indices
Acquisition sismique : détection de pièges
Forage du piège et Acquisition des diagraphies
Interprétation des diagraphies
Si découverte: modélisation le réservoir
Développer la découverte
Produire
223
Objectifs de l’interprétation des diagraphies
Déterminer les paramètres physiques et

pétrophysiques du réservoir permettant d’évaluation
les réserves d’hydrocarbures en place: interprétation
pétrophysique
Définir les éléments géologiques permettant de

caractériser le contexte régional du réservoir:
interprétation géologique
224
INTERPRETATION DES DIAGRAPHIES
PETROPHYSIQUE GEOLOGIQUE
C. Qualité Qualitative Quantitative

- Paramètres matrice
- Découpage en - Paramètres argiles - Sédimentologie
zones homogènes - Argilosité (Vsh) - Stratigraphie
- Les fluides en place - Cut off - Structurale
- Quick look visuel - Porosité réservoir - Géochimie
- Lithologie plots - Autres
- Salinité eau (Rw)
- Saturation en eau (Sw)
- Contacts des fluides
- Epaisseur réservoirs
Estimation des réserves

225
INTERPRETATION
INTERPRETATION
PETROPHYSIQUE
PETROPHYSIQUE
226
Découpage en séquences (bancs lithologiques)
Argiles
Grès
Argiles
Grès
Grès/argile
227
Qualité et lecture des logs
b = 2.4g/cc
ØN= 18
GR= 53 API GR=135 API Rt = 5 .m ØN= 0
t = 80s/ft
228
Reconnaissance des bancs perméables et imperméables

PS + 1.85 Densité g/cc 2.85 45 Ø Neutron % -15 140 Sonic t s/ft 40
Imperméable
GR
Imperméable
PS
Imperméable
Perméable
Imperméable
229
Nature et contact des fluides

PS + 1.85 Densité g/cc 2.85 45 Øneutron % -15 140 Sonic t s/ft 40 Resistivité Rt
GR
PS
HC
EAU
Règle générale:
HC : la résistivité augmente
Eau: la résistivité diminue
230
Nature et contact des fluides COMPENSATED NEUTRON

FORMATION DENSITY
ØN ( Limestone p.u)
45 30 15 0
1.85
140 ρb ( g/cm3) 2.85
40
Grande séparation
Neutron/Densité: Gaz
Gaz: Index Hydrogène IH < 1 Gas
OGC
Légère séparation
Huile
Neutron/Densité: Huile
Huile: Index Hydrogène IH : proche de 1 WOC
Pas de séparation
Neutron/Densité: Eau Eau
Eau: Index Hydrogène IH = 1
231
 Détermination des paramètres physiques du réservoir

• Densité de la matrice (ma )
•Temps de transit de la matrice (t ma )
• Paramètres de l’argile (sh ) , (t sh ) , (ØNsh)
 Détermination des caractéristiques du réservoir
•Lithologie du réservoir
•Porosité
•Saturation en eau (en hydrocarbures)
•Résistivité (salinité) de l’eau de formation
•Argilosité du réservoir (Vshale= Vsh ou Vclay=Vcl)
•Épaisseur du réservoir
•Contacts des fluides (Water Oil Contact =WOC et Oil Gas Contact =OGC)
232
Densité de la matrice
La densité de la matrice (ma ) peut être prise compte tenu de la lithologie du réservoir:
 Réservoir gréseux: ma = 2.65 g/cc
 Réservoir calcaire: ma = 2.71 g/cc
 Réservoir dolomitique: ma = 2.87 g/cc
Temps de transit (t) de la matrice
 Réservoir gréseux: t ma = 52 -55 sec/ft
 Réservoir calcaire: t ma = 47.5 sec/ft
 Réservoir dolomitique: t ma = 43.5 sec/ft
Paramètres de l’argile
Densité sh = est lue directement sur le log de densité au droit d’une couche d’argile
Temps de transit (t sh) = lu sur le log sonic au droit d’une couche d’argile
Porosité Neutron des argiles (ØNsh): lue directement sur le log Neutron en face
d’une couche d’argile.
Volume d’argile (Vsh): à partir du Gamma Ray, PS, etc.
233
Détermination des paramètres physiques du réservoir
Grès
Grès
Paramètres matrice Paramètres argile

ma = 2.65 g/cc
GRmax = 135 API t sh = 85 sec/ft (lue)
t ma = 53 -55 sec/ft
G.Rmini = 53 API
ØNsh = 30% (lue) sh = 2.67 (lue)
234
Détermination du volume d’argile (Vsh) d’après GRay

150 GR
(API)
GR(max) Point
Argile
GR(mini) = 53 API (Vsh = 0%)

GR(max )= 135 API (Vsh =100%)
70
GR(mini) Point
matrice
0
0 21% Vsh 100%
Mais le vrai Vsh < Vsh(GR) car GR
Mais le vrai Vsh < Vsh(GR) car GR
peut inclure des radioactivités
peut inclure des radioactivités
(GR) non liées à l’argile.
non liées à l’argile.
235
Argilosité d’après Gray: Relation pratique
236
Porosité des argiles

 L’argile n’a pas de porosité utile: les pores ne sont pas
interconnectés, d’où l’imperméabilité des argiles.
 La porosité des argiles d’après les diagraphies n’est pas nulle:
elle représente la présence d’eau au sein des argiles.
t sh (lue) ØSsh = porosité sonique des argiles
sh (lue) ØDsh = porosité densité des argiles
ØNsh (lue) = porosité Neutron des argiles
238
Effet des argiles sur la porosité des réservoirs

Puisque la porosité diagraphique des argiles n’est pas nulle: La
présence d’argile dans un réservoir a tendance à augmenter la
porosité de ce réservoir et donc surestimer les réserves
d’hydrocarbures en place.
L’augmentation de la porosité du réservoir par l’effet d’argile est
fonction:
- Du volume d’argile (Vsh ou Vclay) dans le réservoir
- De la porosité ‘’diagraphique’’ de l’ argile (ØSsh, ØDsh, ØNsh)
LaLaporosité
porositéutile
utileretenue
retenuepour
pourun unréservoir
réservoirdoit
doitêtre
être
corrigéesur
corrigée surl’effet
l’effetd’argile
d’argile
239
Porosité Sonic d’un réservoir
∆t = (1-φ).∆tma + φ.∆tf (courbe sonic)

t= lue sur le log
tma = Selon la lithologie

t = 80 s/ft
tf = 189 s/ft pour filtrat boue douce
tf = 185 s/ft pour filtrat boue salée
240
∆T fluides
∆Tfluide
∆T fluide==∆Thc
∆Thc*Shc
*Shc++∆Tmf*Sxo
∆Tmf*Sxo
Oil = 238 µs/ ft

Gaz: 626 µs/ ft
Filtrat eau douce: 189 s/ft
Filtrat eau salée: 185 s/ft
241
Porosité Sonic
∆Tma = 53 µs/ft
20% ∆T(lu) = 80 µs/ft
Non corrigée sur

80
Øs= =20%
Øs 20% l’effet d’argile
∆Tma = 53 µs/ft
242
Porosité Sonic corrigée sur l’effet d’argile

Porosité sonique corrigée sur l’argile :
ØSC = ØS - ØsSh * Vsh

Exemple: Réservoir grès argileux
Un intervalle gréseux présente une porosité sonique de 20%.
Les paramètres d’argile sont:
tsh = 90 s/ft ØsSh = 27%
Vsh de cet intervalle = 45%.
Quelle est la porosité corrigée sur l’effet d’argile?

Réponse:
ØSC = ØS - ØsSh * Vsh = 0.2 – 0.27* 0.45 = 0.2 – 0.12 = 8%
243
Les diagraphies différées: principe des outils et bases d’interprétation - 22-26 Mai 2016 – IAP –Boumerdes - Dr Mohamed Said Beghoul
Porosité Densité d’un réservoir

Densité lue: ρb = (1-φD). ρma + φD. ρf
(g/cc)
ρma : densité de la matrice = 2.65 g/cc

ρf : densité du filtrat de boue = 1.1 g/cc
= 16%
244
Porosité densité
Densité lue :  (lue) ØD
 (lue) = 2.40 g/cc
ρma = 2.65 g/cc

ρf = 1.1 g/cc
ØD
Non corrigée sur
ØØ
D
D =
= 16%
16% l’effet d’argile
2.40
ρma = 2.65 g/cc

245
Porosité Densité corrigée sur l’effet d’argile

Porosité densité corrigée sur l’argile : ØDC = ØD - ØDSh * Vsh
Porosité ØD = 16% ; Quelle est la porosité corrigée pour l’argile?

Paramètres d’argile:
sh = 2.55 g/cc ØDsh = 6%
Vsh = 45%
Réponse:
ØDC = ØD - ØDSh * Vsh = 0.16 - 0.06*0.45 = 13%
246
Densité fluides
fluide hc*Shc
fluide==hc mf*Sxo
*Shc++ mf*Sxo
Huile = 0.8 g/cc

Gaz: 0.25 g/cc ( varie avec P et T⁰)
Eau : 1 -1.2 g/cc
247
Porosité Neutron d’un réservoir

Exemple:
Paramètre d’argile:
Vsh = 30%
ØNSh = 36% ØNSh
Porosité Neutron du réservoir:
ØN = 15%
Porosité corrigée du réservoir: Grès

argileux
ØNC = 0.15 - 0.36*0.30 = 4%
Porosité Neutron corrigée sur l’argile : ØNC = ØN - ØNSh * Vsh
248
Choix de la porosité du réservoir

Porosités disponibles: ØSC , ØDC , ØNC, ØCarottes
ØSC : Primaire (ignore les fractures): pessimiste

ØDC : Porosité totale (affectée par les minéraux lourds)
ØNC : Porosité totale (index d’hydrogène): optimiste
Øcarottes : Porosité utile (réelle du réservoir)
La combinaison Neutron/Densité ( ØND) donne souvent

la meilleure porosité, après celle des carottes.
249
ND - S
Index Porosité Secondaire =
ND
Le Sonique ne voit pas la
porosité secondaire
Exemple:
Porosité
secondaire
ND = 11% S = 9.5%
ire Index Porosité Secondaire

ND a
rim
p
s ité
o ro 11- 9.5 = 0.13 (13%)
P
11
(Porosité secondaire = 13% de la porosité totale)

(Porosité secondaire = 13% de la porosité totale)
S
250
LITHOLOGIE et POROSITÉ
PAR X-PLOTS
251
Les Cross plots (X-lot)

Les plots donnent à la fois:
 La lithologie
 La porosité
 Le volume d’argile
Ces plots (notamment N-D) ne sont pas fiables dans les
cas suivants:
 Présence de gaz
 Ciment salifère (ex. Réservoir T2 d’Oued Mya)
 Cavage
252
Porosité et Lithologie du réservoir d’après Neutron-Densité
Réservoir
gréseux avec un
ciment
carbonaté
Point argile
100%
- Grès argileux
253
Porosité et Lithologie du réservoir d’après Neutron-Densité

Vsh =25%
Vsh =50%
Vsh =75%
Point shale 100%:
ØNsh = 30%
X ρsh = 2.70 g/cc
Point X :
ρb = 2.40 g/cc
Shale
100% ØN = 25%
Vsh (ND) = 45%
254
Lithologie d’un réservoir complexe
Effet de gaz, cave, sel

Densité, g/cc
ca ire
Cal o mie
s Dol
Grè
Argiles
Ø Neutron
255
La saturation en eau (Sw)

Mise en place des HC: cas de mouillabilité du réservoir à l’eau
HC Perméabilité
Eau originelle
HC
Perméabilité
Les très faibles porosités restent 100% à eau

256

La saturation est le paramètre principal de l’évaluation pétrophysique d’un
réservoir du fait qu’elle renseigne sur le potentiel pétrolier de ce réservoir.
Les pores d’un réservoir sont remplis:

 Soit totalement d’eau : Sw =100% (réservoir aquifère)
 Soit d’un mélange d’eau et d’hydrocarbures (So): So = 1-Sw
Cut off moyens de Sw:

Réservoir à Hydrocarbures: Sw < 50%
Réservoir à eau: Sw > 50 %
Les réservoirs saturés à 100% d’hydrocarbures n’existent pas.
La saturation en eau (Sw) dépend de tous les paramètres pétrophysiques
Sw = f( Ø, Rt, Rw, F, a, m, n, Rsh)

257

Sw = f( Ø, Rt, F, Rw, a, m, n, Rsh…)
Sw % Sw %
Porosité, % Résistivité de la formation, Rt

Porosité
Résistivité, Rt
258
Le facteur de formation (F) F= a/Øm = Ro/Rw
a- facteur lithologique
Consolidation m- facteur de cimentation
Type a m
réservoir
Grès 0.62 2.15
ou ou 2
0.81
Ø%
Grès 1 2
compacte
Calcaire 1 2
Calcaire 1 >3
compacte
Réservoir 1 <1
fracturé
Facteur de formation
259
Détermination de la salinité de l’eau de formation

La salinité de l’eau de formation est un paramètre très
important pour le calcul de la résistivité (Rw) de cette eau.
La résistivité (Rw) de l’eau de formation entre dans le calcul

de la saturation en eau (Sw).
Principales méthodes d’estimation de Rw:

- A partir de la relation ‘’Résistivité/Porosité’’
- A partir de la diagraphie de PS
- A partir de la salinité de l’eau de formation (connue à partir des tests)
260
 Rw partir de la relation ‘’résistivité/porosité’’

Condition: existence d’une zone aquifère : Ro = F.Rw
Resistivité
F= a/Øm = Ro/Rw
GR
Rw = (Ro/a)*Øm
• Rweq = (Rt/a)*m
Rt résistivité zone à huile (Rweq)

HC
EAU Ro résistivité dans la zone à eau (Rw)
261
 Rw d’après la diagraphie de PS
Conditions:
-Boue favorable à la PS
-Intervalle propre et aquifère (PS assimilée à PSS)
20 mV
- +
Grès PSS = -130 mv Tf : température du réservoir (° F)

propre
aquifère PSS= -130 Mv
Rmf = 2 Ω.m
Tf = 120°F
Argile Rw = 0.04 Ω.m
262
 Rw d’après la salinité de l’eau

Résistivité Rw
Rw = 0.35
Température formation
Tf = 110°C
300g/l
Concentration ppm ou gr/l

263
Estimation de
la Saturation en eau
264
Les différents modèles d’estimation de Sw

Modèle ‘’Indonesia’’
Quand les argiles ont une forte teneur en eau, faisant
chuter la résistivité, augmenter la saturation en eau, sous
estimant le réservoir à hydrocarbures ( modèle pessimiste).
Rsh – Résistivité des argiles
n  2 à déterminer
Ce modèle est sensé corriger l’effet de la faible résistivité des argiles

265
Détermination de la saturation en eau

Modèle de Simandoux
Rsh – Résistivité des argiles
Ne tient pas compte de la variation de ‘’n’’ (n = 2)
Modèle optimiste (donnant des valeurs de SW assez faibles)
266

Modèle d’Archie
Swn = a * Rw / m * Rt
n=2
Sw = Ro/Rt = FRw/Rt
F- Facteur de formation (F= a/Øm)
Rw- Résistivité de l’eau de formation
Rt- Résistivité de la zone à huile
267

Modèle d’Archie
 Ne tient pas compte de la résistivité des argiles
 Convient à toutes lithologies mais propres (Vsh  0)
La loi d’Archie ne s’applique pas rigoureusement pour les

réservoirs à fort Vsh à cause de l'ionisation de certains minéraux
argileux et la conductibilité superficielle faussant l’indice de
résistivité et la valeur réelle de Sw : Ir = Rt/Ro = Sw-n
268
Estimation graphique de Sw
Rw=0.05
Ø=15
Rt =5
Sw=57%
269
Le Cut off: définition

C’est la valeur limite au delà de laquelle le réservoir n’est
pas intéressant: argileux, non poreux, aquifère, etc.
Principaux Cut off utilisés en évaluation des formations:

 Cut off du Vsh et GR
 Cut off de Porosité
 Cut off de Perméabilité
 Cut off de Saturation en eau
Une mauvaise estimation d’un Cut off conduit à une surestimation
Une mauvaise estimation d’un Cut off conduit à une surestimation
ou à une sous estimation de l’intérêt du réservoir.
ou à une sous estimation de l’intérêt du réservoir.
270
Le Cut off GR et Vsh

Quelle épaisseur du réservoir prendre ?
GR
GR cutoff
GR cutoff = 60 API (6 m) Vsh cutoff Vsh
GR cutoff = 90 API (12m)
271
Epaisseur utile du réservoir _ PS GRay

+
Epaisseur totale Réservoir = H totale
GR cut off Gross sand
H totale
Vsh cut off Net sand
Ø cut off Niveaux poreux
K cut off Niveaux perméables
Sw cut off Net pay
272
Exemple de résultat final d’une interprétation pétrophysique
HC
273
Les logiciels d’interprétation pétrophysique
ELAN, ELANPlus
Interactive petrophysics - IP
Réserves
en place
Techlog Quanti.Elan
Petrel Petrophysical Modeling
274
Principes d’estimation des réserves d’hydrocarbures en place
SS Surface (WOC sur cartographie sismique)

Surface (WOC sur cartographie sismique)
Ø Ø f
f (Sonic, Neutron, Densité, Xplots)
(Sonic, Neutron, Densité, Xplots)
Réserves
Réserves Sw f (Ø,
Sw f (Ø, a, m, n, Rw, Rt)
a, m, n, Rw, Rt)
FV Facteur
FV Facteur volumétrique
volumétrique
HH NetNetpaypay= =f (Cut
f (Cut off de Vsh)
off de Vsh)
275
Formules d’estimation des réserves en place
Huile en place:
Gaz en place:
Les réserves en place dépendent directement de 5 paramètres

( Surface, Net pay, Porosité, Saturation en eau, Facteur volumétrique)
276
Aspect géologique
des diagraphies
277
INTERPRETATION DES DIAGRAPHIES
PETROPHYSIQUE GEOLOGIQUE
C. Qualité Qualitative Quantitative

- Découpage en - Paramètres matrice - Sédimentologie
zones homogènes - Paramètres argiles - Stratigraphie
- Les fluides en place - Argilosité (Vsh) - Structurale
- Quick look visuel - Porosité réservoir - Géochimie
- Lithologie plots - Autres
- Salinité eau (Rw)
- Saturation en eau (Sw)
-Contacts des fluides
- Cut off
- Epaisseur réservoirs
Estimation des réserves

278
Aspect géochimique
L’uranium est le principal indicateur de la richesse d’une roche mère
en matière organique ( COT- Carbone Organique Total)
Fort Uranium M.O
Mais il faut distinguer entre argiles roches mères et grès uranifères.
Spectrométrie de Rayons Gamma (NGS)
Th + K+U
Grés Uranifère
Gamma Ray
(Th + K)
279
Géochimie d’après les diagraphies

Localiser les roches mères
Estimer leur richesse en matière organique
COT ( Carbone Organique Total)
Méthode de ∆ log R
Combinaison des diagraphies

Sonique, Gamma Ray NGS, Résistivité,
280

Principe:
La matière organique, l'eau et l'argile ont un ∆t plus élevé que les
autres composants matriciels.
La résistivité de la matière organique est beaucoup plus élevée
que celle de l'eau et de l'argile. Rt ∆t
L’augmentation de ∆t et de la Fort COT

résistivité correspond à une
richesse en matière
organique, soit un fort COT.
281
Géochimie d’après les diagraphies COT LOG

On superpose la courbe sonique (∆ t) et celle de
la résistivité (Rt) dans un intervalle non roche
mère en utilisant une échelle de résistivité
logarithmique et celle du sonique linéaire.
On détermine la ligne de base qui correspond à

la superposition des deux courbes dans
l’intervalle non roche mère. Rt
∆t
Rt base line Fort COT

∆t base line
∆ log R = séparation entre les courbes Rt et

Sonique qui détermine la richesse en COT.
(La richesse en COT est fonction directe de
surface de séparation des courbes)
282
∆ log R peut être calculé par la formule suivante:
∆ log R = log10 (R/Rbase line) + 0,025 x (∆ t - ∆ tbase line)
où:
R : résistivité
∆ t: temps sonique en msec/ft;
283
Niveau de maturation de la matière organique

∆ log R COT
LOM (Level of Organic Metamorphism )
LOM =
- 0 à 7,5 : MO immature
- 7,5 à 11,5 : phase à huile Labo
- > 11,5 : phase à gaz
284

COT LOG
Exemple: ∆ log R = 1.3

LOM = 10
TOC LOG = 5.5%
285

Relation COT core – COT logs
Les COT carotte et COT log sont très proches
286
Stratigraphie W E
Mise en évidence
de plusieurs Est
discordances à
partir de la Ouest
pendagemétrie Est
Ouest
287
Sédimentologie: Les différents milieux de dépôt
288
Sédimentologie: Système méandrique fluviatile
Sédimentologie: Système de dépôt fluviatile (méandrique)
290
Sédimentologie: Milieu de dépôt selon la forme de la courbe GRay
Régression marine Transitionnel

Deltaïque
Chenal transgressif
291
Sédimentologie: Qualité du réservoir selon le Gamma Ray
6
1
heba1
4
heba3
5
heba2
2
3
292
Sédimentologie
Sédimentologie
294
Sédimentologie
295
Sédimentologie: Direction de transport (paléo-courants)

Pendage
0 90°
GRay
SW NE
Sens du courant
Unité
sédimentaire
Direction du transport vers le Sud-Ouest
296
Minéralogie des argiles: d’après Spectrométrie de Rayons Gamma (NGS)
297
Minéralogie des argiles: d’après Spectrométrie de Rayons Gamma (NGS)
298
Tectonique: Faille normale sur la pendagemétrie

0 Pendage 90°
W E
Nord
Pendage de la faille N
Crochon
de faille Direction du
pendage faille: Est
S
Direction de la
faille : N-S
299
Tectonique: Rejet de faille inverse sur diagraphies

GRay
Rejet
300
Les diagraphies différées
Merci pour votre attention
301

Les Diagraphies Différées 20-24 Novembre 2016

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Les Diagraphies Différées 20-24 Novembre 2016

Titre original :

Transféré par

Droits d'auteur :

Principes des outils et

20-24 Novembre 2016– IAP –École de Boumerdes

Mon Nom: BEGHOUL

Mon prénom: Mohamed-Said

Mon cursus universitaire:

Docteur en Géologie/Géophysique : Université de Strasbourg (France),

 1ère partie :Principes des outils de diagraphie utilisés

 2ème Partie: notions d’interprétation pétrophysique et

2. À quoi servent les diagraphies?

4. Quelles sont les compagnies de diagraphie qui opèrent en Algérie ?

5. C’est quoi la porosité utile ?

8. C’est quoi une zone lavée ? Une zone vierge?

12. La sonde de PS a une longueur de 5m, 7.5m, 11m ?

15. La saturation en eau augmente avec la diminution de la porosité. Vrai ou Faux?

17. La PS est une diagraphie de porosité. Vrai ou Faux?

19. C’est quoi un cut-off de porosité ?

APPLICATIONS DES DIAGRAPHIES

I-5. Présentation d’une diagraphie

II. Rôle des diagraphies dans l’exploration-production des hydrocarbures

Notions d’interprétation pétrophysique et géologique des diagraphies

Définition et origine du terme ‘’Diagraphie’’

 Diagraphe (diagrah): instrument qui permet de

 Diagraphie: du grec dia (à travers) et graphein (dessiner)

 Equivalent américain log (bûche, rouleau)

…et leur interprétation en termes de caractéristiques

 Autre nom utilisé: « carottage électrique » dans l’idée de remplacer le

 Seule la résistivité des couches traversées par le forage est mesurée en

Outil libre Outil doté d’un centreur

Certains outils sont excentrés,

- soit par un excentreur

Analyse quick-look sur site

Présentation d’une diagraphie (2)

 Support des données

 Vitesse d’enregistrement: Chaque outil a une vitesse d’enregistrement appropriée

 Sections de contrôle ou repeat sections: avant de procéder à l’enregistrement du

Différents types et catégories de diagraphies

II. Rôle des diagraphies dans l’exploration-production des hydrocarbures

Notions d’interprétation pétrophysique et géologique des diagraphies

Il est difficile d’imaginer l’exploration du sous-sol par le

Caractérisation géologique des bassins

 Etat et sécurité du puits

Prendre des décisions erronées sur le puits

II. Rôle des diagraphies dans l’exploration-production des hydrocarbures

Notions d’interprétation pétrophysique et géologique des diagraphies

DIAGRAPHIES «OPEN HOLE»

Schéma d’un puits ‘’open hole’’ et «cased hole»

Schématisation des zones aux abords du puits

Paramètres calculés dans chaque zone

Résolution et Profondeur d’investigation des outils

 Profondeur d’investigation ( horizontale)

Profondeur d’investigation et résolution des différents outils

Diagraphie de potentiel spontané (PS): Définition

Diagraphie de PS: origine du potentiel mesuré

C’est le résultat de deux processus de mouvement des ions entre le filtrat de

Contact direct ‘’boue-formation perméable’’

Diagraphie de potentiel spontané (PS): potentiel de jonction liquide

Diagraphie de potentiel spontané (PS): potentiel de membrane

Les deux composants du potentiel SP selon le mouvement ionique

Potentiel électrochimique (Ec) +

Distribution des lignes de courants de la PS dans le puits

Echelle et lignes de base de la PS

Ligne de base argile

Ligne de base grès

Influence de la salinité sur la PS

Rw <Rmf Grès Eau de formation plus