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Arrêt

cardio-circulatoire

Dr SALMI maitre assistant Anesthesie-Reanimation UMC CHU


Mustapha,année universitaire 2009/2010 1
Introduction 
La mort subite en Europe = 700 000 décès par an avec une
incidence de l’arrêt cardiaque (AC) extrahospitalier de 49,5
à 66 pour 100 000 habitants par an
Si une réanimation cardio-pulmonaire précoce est
effectuée par les premiers témoins les chances de
survie sont multipliées par deux ou trois
si celle-ci est associée à une défibrillation
automatisée externe précoce les chances de
survie peuvent atteindre des chiffres de 49 à
75% 2
L’arrêt cardiocirculatoire (AC) est la
plus urgente des urgences vitales
Son traitement est l’objet d’un consensus
régulièrement actualisé par les instances
scientifiques internationales.

Sa prise en charge ne peut être


négligée par un médecin, quelle
que soit sa spécialité d’exercice. 3
L’un des principaux rôles du système
cardiovasculaire est d’approvisionner
les cellules de l’organisme en
oxygène et en substrats
énergétiques, puis de les débarrasser
des « déchets » acides.

4
Cette mission est assurée grâce à l’action
synergique de deux elts :

le myocarde=débit cardiaque
le système vasculaire artérioveineux =la
distribution harmonieuse de fractions de ce
débit à chaque viscère
Le dysfonctionnement de l’un d’eux,
conduit à l’AC. 5
DÉFINITION
L’arrêt cardiocirculatoire est défini
par la suspension, en général
brutale, d’activité d’au moins une
des composantes de l’appareil
cardiovasculaire: le coeur et/ou les
vaisseaux.

6
En l’absence de restauration de l’activité
défaillante, une mort biologique s’ensuit en 4 à 6
minutes dans certains organes comme le cerveau

restauration incomplète ou tardive, la


survie est possible au prix de
séquelles

7
CAUSES
Ils sont principalement d’origine cardiaque :
troubles du rythme émaillant l’évolution de cardiopathies
connues ou non.
Au premier rang :
FV inaugurales ou compliquant des troubles du rythme
ventriculaire rapides (tachycardies ventriculaires, torsades de
pointe, flutters ventriculaires, etc.).
asystolies ou des bradycardies extrêmes
plus rares:
rupture du coeur,
obstruction mécanique cardiaque à l’éjection du
flux sanguin: tamponnades
les causes vasculaires aiguës (vasoplégies brutales
ou prolongées, désamorçage cardiaque par hypovolémie).
8
Une dernière éventualité,
dissociation électromécanique, au cours
de laquelle disparaît l’éjection cardiaque
alors que l’activité électrique de
dépolarisation diastolique lente du tissu
cardiaque est maintenue :
malgré la persistance d’un tracé
électrocardiographique normal, il
n’existe plus de débit cardiaque.
9
CLINIQUE
Quels que soient le lieu, les circonstances, le contexte étiologique
potentiel, le diagnostic médical d’AC doit être évoqué
systématiquement et immédiatement dès lors que sont réunis les
signes cliniques suivants :

d’une part, une perte brutale et complète de la


conscience accompagnée ou non d’arrêt
respiratoire ;

d’autre part, la disparition du pouls


artériel.
10
L’association de ces signes est
suffisante pour affirmer le
diagnostic d’AC : elle doit faire
initier sur-le-champ le
processus de sauvetage
appelé « chaîne de survie» .

11
En cas de doute (médecin
insuffisamment entraîné à la
reconnaissance d’un pouls filant), il
est préconisé de démarrer une
réanimation cardio-pulmonaire
élémentaire sur la seule base de
l’apnée et de la perte de
connaissance
12
Il est inutile de
mesurer la pression
artérielle, ou
d’ausculter le
malade
13
Ni la recherche d’anomalies
de la coloration des
téguments ni celle d’une
mydriase ne sont
nécessaires pour poser le
diagnostic d’AC.

14
La possibilité de disposer d’un
enregistrement ECG (scope, tracé
papier) simplifie la reconnaissance
du mécanisme cardiaque en jeu,
mais ne modifie en rien le
traitement initial.
15
la reconnaissance d’une étiologie
spécifique à l’AC ne change pas la prise en
charge immédiate :
la correction d’une cause qui serait un
obstacle à la reprise d’une activité
cardiaque spontanée ou qui pourrait
entraîner une récidive de l’AC fait
néanmoins partie de la prise en charge
médicalisée
16
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

l’objectif est le rétablissement d’une activité


cardiocirculatoire spontanée et d’une hématose
correcte.

Ces manoeuvres sont intégrées comme


maillons successifs d’une stratégie de prise en
charge appelée « chaîne de survie »

17
RCP comprend
RCP élémentaire (RCPE), pratiquée par un ou de
préférence deux sauveteurs, qui comporte la pratique
simultanée d’une assistance respiratoire par bouche à
bouche (BAB) et du massage cardiaque externe (MCE) ;

RCP médicalisée ou spécialisée (RCPS),


réalisée par une équipe médicale entraînée,
qui poursuit les manoeuvres de survie

L’efficacité de cette chaîne de survie est proportionnelle à la


rapidité d’alerte des secours spécialisés et au savoir-faire
technique des premiers témoins de l’AC. 18
1. RÉANIMATION CARDIO-PULMONAIRE DE BASE

Réalisée sans matériel par les


premiers témoins (public ou
secouristes), la RCP de base se
doit d'être débutée le plus
précocement possible et
poursuivie avec le minimum
d'interruption.
19
Alerte : 
La reconnaissance d'un AC par le
public doit être réalisée devant la
seule présence d'une perte de
conscience avec absence de
réactivité associée à un arrêt
respiratoire ou une respiration
agonique de type « gasps » : cette
constatation correspond à la nouvelle
définition de « l'absence de signes de
vie ». l'alerte pour obtenir des
secours spécialisés. 20
L'alerte est devenue la
priorité avant de
débuter les
manœuvres de RCP de
base.
21
L'objectif est de
raccourcir le délai pour
la réalisation d'une
défibrillation en
disposant d'un
défibrillateur dans les
plus brefs délais
22
chez l'enfant, et dans de
rares circonstances
particulières chez l'adulte
(noyade, intoxication,
traumatisme), il reste
souhaitable de débuter une
minute de RCP avant de
déclencher l'alerte.
23
Réanimation respiratoire 
La ventilation par bouche-à-bouche, associée au massage
cardiaque externe (MCE), reste à ce jour la méthode de
référence pour les premiers secours.
dans les minutes suivant immédiatement l'AC, la
ventilation par bouche-à-bouche n'est pas
absolument nécessaire, car les besoins en oxygène
au cours des premières minutes de la RCP sont
limités et la ventilation interrompt le MCE, ce qui est
délétère pour la survie.
Ainsi, lorsque l'AC se produit devant témoin et lorsque son
origine paraît être une ischémie coronarienne, il est licite pour le
premier témoin de débuter la réanimation par le seul MCE, dont
l'efficacité paraît suffisante sans suppléance ventilatoire pendant
3 à 4 minutes. 24
Après ouverture des voies aériennes supérieures
réalisées par la bascule de la tête en arrière et
par élévation du menton, chaque insufflation
doit être réalisée en une seconde environ (au
lieu des 2 secondes préalablement préconisées),
mais l'alternative la plus efficace reste la
ventilation au masque avec ballon
autoremplisseur lorsque la ventilation est
associée au MCE.
Le volume courant conseillé pour chaque
insufflation est actuellement limité à environ 500
mL 25
a.Réanimation circulatoire

Le MCE est prioritaire et peut être débuté sans ventilation.

Pour réaliser le MCE, la description de la


position des mains sur le sternum a été
simplifiée :
la paume de la main est positionnée au milieu du
thorax, entre les deux mamelons. La RCP de l'adulte
commence par 30 compressions thoraciques avant
toute réanimation respiratoire.
26
Le rythme du MCE est actuellement de
100/min chez l'adulte avec une dépression
thoracique de 4 à 5 cm ;
Lors de la décompression, les talons des mains
doivent être soulevés légèrement du thorax.
Les temps de compression et de décompression
doivent être approximativement égaux.

L’ouverture des voies aériennes


supérieures (VAS) doit se faire par la
bascule de la tête en arrière et par
élévation du menton.
27
les périodes de compressions
thoraciques au cours d'une RCP ont
été allongées et une séquence
MCE/ventilation de 30/2 est
préconisée dans les nouvelles
recommandations (à la place de la
séquence 15/2 préalable),
privilégiant ainsi le débit cardiaque
au détriment d'une suroxygénation.

28
a.La défibrillation automatisée externe
(DAE)

améliore le pronostic des AC


doit être réalisée le plus rapidement possible
Cependant, la RCP doit être systématiquement
débutée dans l’attente de disponibilité du
défibrillateur.
La fibrillation ventriculaire (FV) représente le mode électrique initial
d'AC d'origine non traumatique le plus fréquent.
29
Lorsque la victime est restée
pendant plus de 4 à 5
minutes sans RCP, 2 minutes
de RCP doivent être
effectuées par les
professionnels de santé et les
secouristes, avant toute
analyse du rythme cardiaque
et tentative de défibrillation. 30
Le niveau d'énergie est proposé d'utiliser une
énergie entre 150 et 200 joules.

Il est recommandé de réaliser un choc électrique


externe (CEE) unique suivi immédiatement de 2
minutes de RCP.

le rythme cardiaque et la présence d'un pouls n'étant


vérifiés qu'après ces 2 minutes de RCP.

31
algorithme de la défibrillation automatisée
externe

32
1.RÉANIMATION CARDIO-PULMONAIRE SPÉCIALISÉE 

a.Réanimation respiratoire

L'intubation orotrachéale est la technique de


référence pour la ventilation d'un AC .

Le temps nécessaire pour mettre en


sécurité les voies aériennes doit être le
plus court possible et ne doit pas faire
interrompre la RCP plus de 30 secondes.

La ventilation mécanique est réalisée, ensuite, par un respirateur


33
En absence d'intubation, la ventilation au
masque et au ballon est le moyen le plus fiable
d'obtenir initialement une ventilation efficace

Le masque laryngé est une alternative


acceptable si l'intubation se révèle difficile

34
a.Réanimation circulatoire

MCE classique

35
Pharmacologie de la réanimation cardio-
pulmonaire

1.Vasopresseurs :
Adrénaline
vasopresseur préconisé dans le traitement de
l'AC quelle que soit l'étiologie 
les doses recommandées sont de 1 mg tous les deux
cycles de RCP, soit environ toutes les 4 minutes.
Une dose plus importante peut être proposée en cas d'asystole réfractaire (
5 mg), mais les fortes doses n'ont pas montré de supériorité sur la survie.
36
L'arginine-vasopressine :
Est un vasopresseur non catécholaminergique qui
a montré une certaine efficacité initialement sur les
FV, et plus récemment sur les asystoles.
Son intérêt est discuté également dans différents
types de choc (septique, anaphylactique).
Il n'existe pas de données scientifiques suffisantes
pour recommander
Selon les recommandations américaines, elle
pourrait être envisagée seule ou en
association avec l'adrénaline en tant
qu'alternative à l'adrénaline seule,
notamment en cas d'asystole, sans dépasser
2 injections de 40 UI. 37
Anti-arythmiques
FV résistantes à la défibrillation et à une injection d'adrénaline

l'amiodarone :
à la dose initiale de 300 mg IV diluée
dans un volume de 20 mL de sérum
glucosé, puis une éventuelle deuxième
dose de 150 mg et/ou une perfusion
continue de 900 mL par 24 h).

38
Le sulfate de magnésium à la
dose de 2 g IVD si FV
résistantes aux chocs dans un
contexte d'hypomagnésémie
suspectée
ou en cas de torsades de
pointe.
39
Autres agents thérapeutiques
L'atropine :devant un rythme sans pouls survenant au
décours d'une bradycardie. Elle est alors administrée
sous forme d'un bolus unique de 3 mg IVD.

Le calcium n’est pas indiqué en routine.


L'alcalinisation:
hyperkaliémie
d'acidose métabolique préexistante
overdose de drogues à effet stabilisant de
membrane, notamment les antidépresseurs
tricycliques 40
L'administration systématique d'un
thrombolytique? au cours de la
RCP n'est pas recommandée.
La thrombolyse doit être
considérée comme un traitement
étiologique de l'AC, à réaliser en
cas d'embolie pulmonaire
cruorique ou au cas par cas,
lorsque la RCP spécialisée initiale
est infructueuse devant une
suspicion forte de thrombose
coronarienne. 41
La thrombolyse ne
contre-indique pas la
poursuite du MCE, mais
doit faire prolonger
celle-ci pendant plus de
60 minutes,
délai au cours duquel son
efficacité peut apparaître.
42
Solutés de perfusion
Le soluté salé isotonique est le soluté de
perfusion utilisé comme vecteur des
médicaments intraveineux au cours de la RCP.

Le volume utilisé doit être limité

Une expansion volémique n'est indiquée


que lorsque l'AC est associé à une
hypovolémie.
43
Voies d'abord: centrale
ou périphérique?
Voie peri.suffisante 
Si l'abord vasculaire est retardé ou ne peut être
obtenu, l'abord intra-osseux doit être envisagé, chez
l'adulte comme chez l'enfant, mais nécessite chez
l'adulte un dispositif approprié.

44
Si les deux abords précédents sont retardés
ou impossibles,

la sonde d'intubation.
Les médicaments dilués dans de l'eau pour
préparation injectable et injectés
directement dans la sonde d'intubation

45
Au cours de la période post arrêt
cardiaque ,la sédation n’a pas
démontrée d ’effet
neuroprotecteur et ne doit pas
être systématique sauf si celle-ci
est rendue necessaire par
l’utilisation de l’hypothermie
therapeutique
46
Algorithme de réanimation médicalisée de l'AC

47
RÉANIMATION POST AC
Le syndrome post arrêt cardiaque est caractérisé par:
ensemble de manifestations neurologiques, cardiocirculatoires,
respioratoires et rénales ,qui peuvent être à l’origine de défaillances
mutiviscerales etb au deces.

L’obtention et le maintien d’une homéostasie, en


particulier sur le plan métabolique, représente un
objectif majeur de la réanimation post-arrêt
cardiaque.
il est nécessaire de traiter la fièvre et de rechercher une infection.
Lorsqu’elles surviennent en post-arret cardiaque, les manifestations
épileptiques doivent être traitées avec les molécules spécifiques.

48
L’objectif prioritaire post
-arrêt cardiaque réside dans
l’obtention d’une survie
s’accompagnant de peu de
séquelles neurologiques
post- anoxiques
49
Situations particulières
NOYADES:
Les noyés doivent être extraits du milieu
aquatique le plus rapidement possible;
La réanimation doit débuter par
5insufflations;
La stabilisation rachidienne n’est pas
systématique;
Elle est réservée à des circonstances
particulières(plongeon,signes neurologiques)
50
Hypothermie accidentelle:
En cas d’hypothermie la RCP doit être poursuivie
jusqu’au réchauffement de la victime;
Le diagnostic de l’AC est très difficile;
La victime peut bénéficier d’un réchauffement
invasif;
Si FV ,la tentative de CEE doit être limitée à un
essai des lors que la T°corporelle est inf.30°;
Pour cette T°,l’administration des médicaments
doit être limitée.

51
ACC et grossesse:
Incidence est 1/30 000 accouchements;
À partir de 20 semaines, l’uterus doit etre récliné vers la
gauche, pour favoriser le retour veineux,pendant le
MCE;
Les talons des mains doivent être appliqués plus haut que
pour la femme non enceinte;
La défibrillation suit les mêmes règles;
Le Pc fœtal dépend de la rapidité de la réanimation;
Une extraction de sauvetage peut être proposer, après
25semaines de grossesse. Elle peut améliorer le Pc de la
mère et de l’enfant si elle est réaliser dans les 5minutes.

52
ARRET CARDIAQUE ET TRAUMATISME
Certaines étiologies doivent être rapidement
identifiées, car leur traitement peut restaurer
une activité cardiaque spontanée efficace:
PNO compressif, nécessite ponction exsufflatrice
suivie souvent d’un drainage thoracique;
Desamorçage hypovolemique,necessite RV
rapide+vasoconstricteur;
FV entrant (commotio cordis)necessite CEE

53
ACC /INTOXICATION
• Si intoxication
Absence deinhibiteur
specificités concernant
calcique les
ou BB,certains
modalités
antidotes de laetre
peuvent reanimation(MCE,LVAS);
utiles:(glucagon-
insuline,chlorure de calcium)
En cas d’intoxication pa le cyanue,hydrogene
• Intoxication
sulfuredigitalique:Fab
et produits caustiques ou les
+trt symptomatique,
EESorganophsosphorés,il
systematique n’est plus convient
indiqué.d ’eviter la
ventilation paraux
• En cas d’intoxications bouche à bouche;
opiacés,la ventilation
Les bicarbonates
artificielle peuvent
est le meilleur etrelautilisés
trt,et naloxoneen cas
ne
arythmie
doit pas ventriculaire,bradycardie,
etre poursuivie en cas de ventilationou
hypotension induite par des produits
artificielle
stabilisants de membrane
54
Ethique?
• En l’absence de reprise d’activité cardiaque
spontanée ,après 30mns de réanimation
specialisé,la réanimation peut être arrêter,
• si aucun facteur de protection cérébrale n’est
retrouvée.
• L’arret de la réanimation est une décision
médicale;
• A l’issu de la réanimation de l’AC, une
information claire doit être donné à la famille
• En cas d’éhec elle s’accompagne d’une
assistance médicale et administrative 55
ACC PEDIATRIQUE
• Causes sont différentes de celles de l’adultes,
• Avant l’age de 2ans,50% de deces sont liés à la
mort subite du nourrisson;
• Apres cet age,les accidents dominent;
• Les cause principales sont:
• Accidents:traumatismes,noyades,corps etrangés
inhalés;
• Insuffi.respi.,sepsis,atteinte neurologique,
cardiopathie,
• Le premier rythme enregistré est une asystolie
dans ¾ des cas, et défibrillables(FV,TV) 10% 56
DC +
• Absence de conscience
• Absence de ventilation
• Absence de pouls en brachial ou carotidien en
fonction de l’age(inf.1 ans ou sup.)
• Chez enfant inconscient ,pouls
inf.60/mn,associé à des troubles
hemodynamique peripherique……..impose RCP

57
Réanimation de base
•• Massage
Ventilation:cardiaque
plus 1an…….bouche-à-bouche
externe: ,
moins d’un
• Rythme de1compression
an,c’est bouche-à-bouche-nez
thoracique est deou
BàB?
100/mn
•• Realisées 1/3 inf.sternum
Chaque insufflation dure 1 à 1,5seconde
•• Avec une depression
Recherche pouls: du 1/3 de la hauteur
• du thorax
Avant 1an, pouls brachial ou fémoral;
• Realisé avec
Apres 1an, c’estdeux doigts
le pouls chez leou
carotidien NRS,
fémoral
avec les talons des mains chez le grand
enfant.

58
Rapport compressions/ventilation
• Un seul sauveteur,30/2…..NRS et enf (1)
• Deux sauveteurs……..15/2 (2)
• Enfant ne respire pas normalement:
– 5ventilations
– Apres ces 5 ventil,rechercher les signes de vie:
• Mouvements,toux,et prise pouls brachiale(avt 1an,ou
carotidien apres 1an)
• Si abs.signes de vie,RCP en fonction de (1) ou (2)
• En presence de signes de vie, ou si pouls est
sup.60/mn,il faut continuer à assister la ventilation
jusqu’à la reprise spontanée de celle- ci.
59
ACCES VEINEUX:

• Difficile
• Intra osseuse est une solution
• Intratracheal,possible pour la
première dose adrenaline,à la
dose de 100gamma/K dilué SSI
• RV utilisé si hypo volémie.
60
Médicaments
• Adrenaline:10 gamma/k EN IV ou IO pour la
premiere et les prochaines doses.
• Amiodarone, reservé FV/TV recidivante; bolus
5mg/k
• Mg, si hypomagnesemie ou torsades de pointes,
• Calcium,si hypocalcemie connue ou intoxication IC;

61
DEFIBRILLATION
• Possible des l’age de 1an
• Si DAE non adapté à la pediatrie,il faut utilisé
attenuateur d’energie pour les moins de 8ans
ou les moins de 25kg
• Elctrodes adultes utilisalble plus de 10kg
• Energie de chaque choc est 4j/kg
• Reanimation tjrs debuté dans l’attente d’un
defibrillateur
• Tout CEE doit etre poursuivi par 2mns de RCP

62
Reanimation post arret enfant:
• Normoxie ,normocapnie,
• Hyperventilation non systematique ,et comme
therapeutique de sauvetage seule;
• Arret des manœuvres de rean.si plus de 20mn
et sans retour à un rythme cardiaque efficace

63
Conclusion
Savoir reconnaître et traiter un AC est une urgence que doit
maîtriser tout médecin.

De la précocité du diagnostic ,et donc du déclenchement


de la chaîne de survie, dépend le pronostic vital et
fonctionnel du malade.

lepronostic reste dramatique à cause de la prévalence de la


maladie coronarienne et d’un défaut évident d’éducation de la
population.

tout malade ayant présenté un AC, même bref ou réversible


sans séquelles apparentes, doit être hospitalisé en
réanimation 64
Lorsque la ventilation mécanique doit être poursuivie
après la réanimation initiale, les objectifs gazométriques
comportent l’obtention d’une saturation artérielle > 92 %
et d’une normocapnie

L’hypotension artérielle est délétère.

Les manifestations épileptiques, lorsqu’elles surviennent au cours de la phase


post-arrêt cardiaque, doivent être traitées avec les molécules habituelles

65
BIBLIOGRAPHIE :
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réanimation de langue française) Septembre 2006.
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66

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