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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l'enseignement supérieur de la recherche


scientifique.
Centre universitaire Nour Bachir -El Bayadh.
Département : Sciences de Nature et la Vie.
Spécialité: Ecologie Végétale et L'environnement.(M1)
Module: Dynamique de la végétation,

Relation sol-végétation

Présenté par : Enseignement  :


 Belaidi Nasreddine Prf, Hadad
Belabed Mostapha
Dahmoun Adel
Année Universitaire 2020-2021.
Plan de travail:
• Introduction
• Définitions;
 Le sol , La végétation
• 1- La végétation et ses caractéristiques générales ;
 1-1- Les adaptations aériennes
 1-2- Le système racinaire
• 2- Les principaux facteurs écologiques ;
 2-1- Les facteurs climatiques
 2-2- Les facteurs édaphiques
 2-3- Les facteurs anthropiques
 2-4- Les facteurs de régression des forêts
• 3- Relation : sol-végétation ;
 sol-végétation dans les sols hydromorphes
 sol-végétation dans les sols halomorphes
 sol-végétation dans les vertisols
 sol-végétation dans les sols peu évolués
• Conclusion
• référence bibliographique
Introduction:
Les écosystèmes sont des entités complexes caractérisées
par des flux de matières et d’énergie et de multiples
interactions entre composantes vivantes et non-vivantes. Au
cœur des écosystèmes, les sols et les plantes sont à la fois
sous l’influence de paramètres abiotiques, tels le climat, la
roche mère et la topographie, et de celle des organismes
vivants . L’ensemble de ces influences biotiques et abiotiques
ont de multiples implications en termes de genèse,
d’organisation spatiale et de fonctionnement des sols, ainsi
que de structuration des communautés de plantes. Enfin,
les sols et les plantes sont intiment liés et interdépendants.
Définition:
Le sol :est la partie superficielle de
l’écorce terrestre, au contact avec
l’athmosphére, et qui est soumise à
l’action de l’érosion, des animaux et
des végétaux, aboutissant à l’altération La végétation;
et à l’ameublissement des roches. On est l'ensemble des plantes (la flore)
peut aussi définir le sol comme une sauvages ou cultivées qui poussent sur une
formation naturelle des surfaces à surface donnée de sol, ou dans un milieu
structure meuble et d’épaisseur aquatique. On parle aussi de "couverture
variable résultant de la transformation végétale".
de la roche mère sous-jacente sous
l’influence des facteurs physiques,
chimiques et biologiques. C’est une
facteur abiotique ou facteur édaphique
1- La végétation et ses caractéristiques générales;
La végétation joue un rôle essentiel dans la protection du sol, elle exerce
une protection mécanique directe sur l'écoulement fluvial, favorise
l’infiltration et donne de l'ombre, ce qui conserve l'humidité et l'activité
biologique nécessaire à l'équilibre du sol. L'infiltration en profondeur est
facilitée par les fissurations préparées au sein du sol par le système
racinaire. Cette entité vivante crée un microclimat et abrite une biodiversité
générale fort intéressante surtout en zone aride.
La physionomie et la structure de la végétation servent de base à la
définition des principaux types de formations végétales,
Elle est organisée en groupements. Les groupements végétaux constituent «
les unités élémentaires de la végétation»,
le groupement végétal est défini un ensemble de plantes réunies dans une
même station suite à plus ou moins les même exigences écologiques. Le
groupement végétal permet aussi de distinguer la dynamique de la
végétation : succession dans le temps sur un même substrat,
A cause de la sècheresse et la rigueur climatique dans les zones arides,
les plantes s’adaptent pour résister à la sécheresse. Ces conditions
climatiques relativement difficiles, dans ces lieux, laissent la végétation
développer des adaptations pour son maintient et sa survie. Parmi ces
adaptations, il y a ceux qui concernent la partie aérienne et ceux du
système racinaire.
1-1- Les adaptations aériennes ;

Ce sont les feuilles qui sont les plus sensibles à la chaleur et


à la sécheresse. Si le sol est trop sec, la plante est incapable
d'extraire de l'eau du sol, bien qu'elle en perde au niveau
de ses feuilles. Des mécanismes et des modalités très
diverses leur permettant de résister efficacement à ce
phénomène. Parmi les diverses adaptations de la végétation
en situation de déficit hydrique nous avons,
- Modifications anatomiques :
réduction de la surface évaporant (réduction du système
foliaire, épines, poils …), pour réduire la vitesse d’évaporation
(épaississement des cuticules), constitution de réserves en
eau dans les tissus (feuilles crassulescentes et tissus
aquifères « Opuntia ») et changement de couleur où l’aspect
blanchâtre est le plus représentatif : Thymelia microphylla,
Phoenix dactylifera …
- Modifications physiologiques :
réduction du cycle végétatif avec de longues périodes de
dormance hivernale ou estivale et activation du cycle
végétatif en un temps réduit comme c’est le cas des
thérophytes des régions très arides après chutes de pluie.
- Modifications morphologiques :
réduction des organes aériens pour réduire les surfaces
évaporantes et prise de formes réduites : aplatissement au
sol comme pour la rosaseae : Neurada procumbens ou prise
de la forme d’un coussinet comme c’est le cas de la
légumineuse : Astragalus armatus.
A ces adaptations de la végétation dans les régions sèches et
destinées à pallier l’insuffisance du bilan hydrique, s’ajoutent
des adaptations spécifiques liées à la présence de conditions
stationnelles particulières. Ainsi la présence en excès de sels
solubles (chlorure de sodium et magnésium, sulfate de
sodium et magnésium, etc), dans les solutions du sol, est
toxique pour les plantes ; elle entraîne des troubles
nutritionnels et nécessite des adaptations.
Certaines espèces augmentent dans leurs tissus le taux de
Na+ , Clet Mg++ aux dépens de Ca++ et K+ (groupe
biogéochimique des halophiles : Atriplex halimus, Suaeda
mollis, Traganum nudatum) et qui appartiennent pour la
plupart à la famille des Amarantaceae (Chénopodiacées)
D’autres espèces halophiles comme Aeluropus littoralis, qui
est une graminée, parait s’adapter en limitant au contraire
les accumulations de sels minéraux (groupe
biogéochimique des oligophores).
1-2- Le système racinaire ;
En situation de déficit hydrique permanent, cas des régions arides,
l’accroissement du système racinaire est très important par rapport au
système aérien et ce pour puiser l’humidité des profondeurs , En fonction
de la distribution des racines dans le sol, il est observé de divers types de
systèmes racinaires où la colonisation des différents milieux par la
végétation est fonction des caractéristiques édaphiques stationnels :
-Système racinaire à extension horizontale : telles les espèces
psammophiles avec un réseau horizontal de racines et surtout de
radicelles presqu’en contact avec la surface du sol pour bénéficier de
la moindre pluie ou rosée. Les psammophiles vivaces comme le Drin :
Aristida pungens, possèdent toutefois de solides racines verticales
pour un ancrage et puisement d’une certaine humidité des
profondeurs.
-Système racinaire à extension verticale est constitué par une racine
pivotante chez un assez grand nombre d’espèces vivaces parmi
lesquelles nous citons : les Ombellifères (Moricandia arvensis…), les
Composées (Scorzonera undulata…), les légumineuses (Astragalus
armatus…)…
-Pour les espèces thérophytes (annuelles), il est vital de pouvoir puiser
très rapidement en profondeur l’eau nécessaire à la croissance et pour
achèvement complet du développement et production de semences.
Ainsi il a été observé de jeunes plantules de médics : Medicago laciniata,
abondant dans la zone steppique aride et dont le mince pivot atteignant un
mètre de profondeur, s’implante directement dans un encroutement
calcaire. Certaines espèces vivaces peuvent présenter des racines
capables d’explorer des horizons à plusieurs mètres de profondeur et le
plus souvent jusqu’à la nappe phréatique. Dans sa progression en
profondeur à la recherche d’humidité, le système racinaire va presenter un
réseau particulièrement dense de radicelles qui colonisent les espaces
interfeuillets du sol. Il en est ainsi pour les principales espèces steppiques
vivaces : Helianthemum hirtum et Arthrophytum scoparium et Haloxylon
schmittianum, Anabasis articulata et Astragalus armatus,
L’examen minutieux de la végétation permet de déceler son action possible
sur les sols : matière organique, dynamique du calcaire et des sels ...
Exemple : un parcours à base d’Atriplex sur sol plus ou moins salé va
présenter une exportation de sels par le biais de la matière fraiche
consommée directement par le cheptel ,
2- Les principaux facteurs écologiques;
2-1- Les facteurs climatiques :
ils jouent un rôle essentiel pour une très grande partie de la végétation
puisqu’ils constituent les premiers critères de classement des groupements :
étages bioclimatiques et variantes thermiques. Ex. la zone de Djelfa fait
partie de l’étage bioclimatique semi-aride à variante froide.
2-2- Les facteurs édaphiques :
ils sont dominants dans les groupements azonaux et leur importance est
marquée dans certains cas : type de substrats (grès, calcaires, croûtes,
etc.), texture, gypse, etc.
2-3- Les facteurs anthropiques :
se manifestent par l’apparition des groupements de cultures et les
transitions avec les différents groupements (jachère plus ou moins
anciennes, terrains de culture abandonnés avec apparition de stades
succéssionnels ...). En plus des agressions et dégradations des formations
forestières limitrophes. 2-4- Les facteurs de régression des forêts : Les
facteurs de régression des forêts sont nombreux mais les plus importants
sont : Le pâturage et surpâturage, les coupes, le défrichement, l’incendie
et parfois les cultures sur brulis.
3- Relation sol-végétation;
La diversité de la flore, donc celle des groupements végétaux, est
directement liée à la diversité du substrat. En effet, l’occupation des sols
est liée aux conditions écologiques telles : le climat, la topographie, la
nature des sols, l’influence anthropique…
Le sol constitue en quelque sorte le support de la végétation. Parfois la
présence et la dominance d’une flore ou d’un groupement végétal sur
certains types de sols permet de déceler des relations qui peuvent exister
entre ces deux composantes.
 Les sols minéraux bruts.
 Les sols peu évolués.
 Les sols à sesquioxydes de fer.
 Les sols isohumiques.
 Les vertisols.
 Les sols calcimagnésiques.
 Les sols salés.
3-1-Relation sol-végétation dans les sols hydromorphes;
Ils se caractérisent par la présence d’une nappe phréatique qui explique
l’hydromorphie temporaire ou permanente. Ces sols portent les espèces
hygrophiles ou semi-hygrophiles telles : Mentha aquatica, Nerium
oleander, Tamarix gallica, Nasturtium officinale, Ranunculus sardous, Bellis
annua, Fraxinus angustifolia , Lemna minor et Populus sp.

3-2-Relation sol-végétation dans les sols halomorphes;


Ce sont des sols salins caractérisés par la présence des sels solubles et
une perméabilité moyenne, ont une texture lourde. Les espèces
rencontrées ne sont pas spécialement halophiles, mais certaines d’entre-
elles supportent le sel ; on a : Tamarix gallica, Silybum marianum,
Medicago littoralis, Opuntia ficus-indica. Ils portent également des cultures
qui sont plus ou moins tolérantes au sel telles que : la Fève, la Tomate, le
Pois chiche.
3-3-Relation sol-végétation dans les vertisols;
C’est des sols riches en argiles, et constitués d’argiles gonflantes
( montmorillonite) difficile à travailler, sensibles à la teneur en eau et sujet
au phénomène de vertisme. Ils peuvent porter des cultures sur zones
inondables telles : Aubergines et Orge. On y trouve aussi Olea europeae
et Pistacia lentiscus et comme végétation naturelle on a des broussailles. Il
est à signaler que les mouvements vertiques incorporent la matière
organique très profondément dans tout le profil du sol sans l’intervention
d’une activité biologique.
3-4-Relation sol-végétation dans les sols peu évolués;
Certains milieux abritent une végétation semi-hygrophile (Juncus sp,
Phragmites communis, Fraxinus sp …) et des cultures sur zones
inondables : Melon, fourrages et des plantations à base d’Eucalyptus pour
pomper l’eau abondante. Il est à signaler que certaines zones arides
inondables sont des Dayas, très prisées pour la céréaliculture en raison de
la faible présence de sels. Dans le Hodna,
rapporte que la population locale, autour du Chott, défriche les milieux
envahis par Atriplex halimus L. aux abords des lits des oueds (pensant
qu’ils sont moins salinisés) pour la culture des céréales.
Conclusion ;

De très nombreux facteurs édaphiques


influencent la végétation, il peut s’agir
de facteurs physiques (texture,
densité, structure, température, etc.),
de facteurs chimiques (quantité de
matière organique, potentiel redox,
capacité d’échange anionique et
cationique), ou de la disponibilité en
ressources (eau, éléments minéraux)
référence bibliographique ;

Visite Le ;05-06-2021

• http://
dspace.univ-msila.dz:8080/xmlui/bitstream/handle/123456789/7
959/Mem%20Final%20Mim%20et%20Radj%20corrig%C3%A9.
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• https://www.researchgate.net/publication/326935457_Interactio
ns_entre_le_sol_et_la_vegetation_structure_des_communautes
_de_plantes_et_fonctionnement_du_sol

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