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Les systèmes techniques que nous étudions sont des ensembles structurés de composants. Ils
répondent à un besoin.
Le réel étant toujours très complexe, si on veut étudier ou concevoir un mécanisme, le soucis
du technicien sera d’élaborer une
modélisation.
Les modèles très complexes sont soumis à un traitement mathématique.
La théorie des mécanismes est le premier maillon d’une CAO.
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1-Définition d’un solide.
Un solide est un corps qui ne s’adapte pas directement au contenant. (¹ liquide, gaz, poudre, etc..)
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2-Modélisation du solide en cinématique, statique et dynamique.
MN =constante / temps.
Attention : ceci est un modèle. En toute rigueur un solide n’est jamais indéformable.
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Le Schéma cinématique.
Le schéma cinématique d'un mécanisme est une figure plane ou spatiale qui permet
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Réalisation du schéma cinématique:
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Classe d’équivalence
1-Définition.
En phase de fonctionnement normal, de maintenance, de réglage, …, un mécanisme peut avoir des sous
ensembles fonctionnels différents.
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L'ensemble des classes d'équivalence d'un mécanisme doit être représentatif de celui-ci.
Toutefois, les éléments d'assemblage (vis, écrou, clavette, goupille,...), les pièces déformables
(ressorts,...),les éléments de roulements, ..., ne sont en général, pas pris en compte.
Dans un schéma cinématique les classes d’équivalences sont représentées en filaire.
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2-Recherche des classes d’équivalence d’un mécanisme à partir du dessin d’ensemble.
La mise en évidence des différentes classes d’équivalence peut être réalisée en coloriant le dessin
d’ensemble.
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Le nom des classes d’équivalence sera celui de la pièce principale.
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Graphe des liaisons.
1-Définition
Le graphe des liaisons est une figure qui recense les classes d’équivalence et les
liaisons entre ces classes.
L'ensemble forme la chaîne cinématique.
Une liaison existe chaque fois que deux classes d’équivalence ont des surfaces directement en
contact ou par l’intermédiaire d’éléments roulants (billes ou rouleaux).
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Liaisons mécaniques
1-liaisons élémentaires
Une liaison élémentaire entre deux solides S1 et S2 est obtenue à partir du contact d'une surface
géométrique élémentaire liée à S1 sur une surface géométrique élémentaire liée à S2.
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2-Liaisons composées
Une liaison composée est obtenue par association cohérente de liaisons élémentaires.
glissière
Pivot
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4-Les liaisons parfaites.
- Le contact entre les deux pièces s’établit en un point, sur une portion de ligne (droite ou cercle)
ou sur une portion de surface (plan, cylindre, sphère, surface de révolution, surface hélicoïdale)
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5-Degré de liberté.
Les degrés de liberté d'une liaison entre deux solides S1 et S2 correspondent aux mouvements relati
indépendants autorisés au sein de cette liaison entre S1 et S2.
6 mouvements élémentaires possibles d'un solide dans l'espace rapporté à un repère(A,x,y,z).
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6-Repère local
En général, le repère local associé à un contact entre deux solides n'appartient à aucun des deux
solides.
De plus, l'origine sera plutôt placée en un point caractéristique du contact et les vecteurs directeurs
de sa base correspondent dans la mesure du possible à des axes de symétrie, de révolution, ...
Enfin, il sera choisi de sorte que les mouvements élémentaires soient indépendants.
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7-Les degrés de liberté d’une liaison ou mobilité.
Le nombre de degrés de liberté (mobilité) d’une liaison est le nombre de mouvements élémentaires
indépendants que la liaison autorise (nbre de rotation et de translation).
Pour les recenser, il faut introduire un repère local qui utilise les particularités de la liaison.
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8-Tableau des liaisons usuelles
0 0
20
Tx
0
1
21
0 1
Rx
22
Tx
Rx
2
23
Ty 1
24
Tx Ty 3
Rz
25
0 3
Rx Ry Rz
26
0 2
Ry Rz
27
Tx 4
Rx Ry Rz
28
Tx Ty
4
Rx Rz
29
Tx Ty
5
Rx Ry Rz
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Entre 9 et 15
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- Les surfaces de contact entre les classes
d’équivalence 9 et 15 sont des cylindres de
révolution : la longueur du contact est grande devant
le diamètre. Il y a arrêt en translation : anneau
élastique et épaulement.
PIVOT
On retient donc une liaison Pivot en A d’axe x .
en A
d’axe x
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Dans le graphe de liaison, il faut seulement considérer la liaison qu’ils y a entre
deux classes d’équivalence indépendamment des autres liaisons existantes.
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Entre 5 et 13
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PIVT GLISSANT
en B d’axe y
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Entre 13 et 15
C D
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PIVOT
- La classe d’équivalence 15 est guidée par rapport à 13 en C
par l’intermédiaire de deux roulements à billes : d’axe x
Si on décompose chaque liaison réalisée par un roulement :
Nous avons à gauche une linéaire annulaire en C et d’axe
x et à droite une rotule de centre D.
Si on regarde globalement la liaison nous avons une pivot
en C ou D d’axe x.
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Un schéma architectural est un schéma qui tient compte des liaisons élémentaires
Il s’intéresse à la réalisation cinématique des liaisons
Un schéma cinématique est un schéma qui tient compte des liaisons équivalentes.
Il met en évidence les mouvements des classes d’équivalence.
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Entre 9 et 5
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- La classe d’équivalence 9 est guidée par
rapport à 5 par l’intermédiaire d’un roulement à
aiguilles qui réalise une liaison linéaire annulaire
en B d’axe x.
LINEAIRE ANNULAIRE
en B d’axe x
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PIVOT
PIVOT GLISSANT en C
en B d’axe y d’axe x
PIVOT
LINEAIRE ANNULAIRE
en A
en B d’axe x d’axe x
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schéma cinématique
B
C ou D
A
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schéma cinématique
B
C ou D
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Schéma architectural
B
A C D
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Remarque concernant les roulements:
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Nouvelle norme de représentation des liaisons:
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47
Ce qu’il faut retenir:
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