• 1.1°) LA PLANIFICATION
• La planification est un processus de prise de décision élaborant une
représentation de l’état futur de l’entreprise en spécifiant les modalités de mise
en œuvre de cette vision. En effet, elle propose une projection de l’ensemble des
activités telles qu’elles devraient être. Elle repose sur une analyse externe à
l’organisation et une analyse interne de l’organisation. Elle se traduit par des
choix stratégiques et une allocation de moyens pour la réalisation de la stratégie.
• 1.2°) LES BUDGETS
• L’idée n’est pas uniquement de faire une présentation du processus d’élaboration
des budgets dans les entreprises ainsi que leur interdépendance. Il s’agit des
éléments de la gestion budgétaire (notamment la phase d’élaboration des
budgets).
MOOC overview | September 2014
• 2°) LES OUTILS DE MESURE DES REALISATIONS
• Les outils de mesure de mesure des réalisations les plus utilisés, référence
faisant aux prévisions, sont le tableau de bord et le reporting.
• A. Le tableau de bord
• • Le tableau de bord est un ensemble d’indicateurs de pilotage (un ensemble d’informations regroupées dans un
tableau de bord et met en évidence l’atteinte ou non des objectifs et les moyens d’action)², construits de façon
périodique, à l’intention d’un responsable, afin de guider ses décisions et ses actions en vue d’atteindre les objectifs de
performance.
• • Le tableau de bord :
• – permet le contrôle de gestion en mettant en évidence les performances réelles et potentielles et les
dysfonctionnements ;
• – est un support de communication entre responsables ;
• – favorise la prise de décision, après analyse des valeurs remarquables, et la mise en oeuvre des actions correctives ;
• – peut être un instrument de veille permettant de déceler les opportunités et risques nouveaux.
• • La structure et le contenu du tableau de bord dépendent :
• – de l’entreprise, son activité, sa taille ;
• – de l’environnement: marché, concurrence, conjoncture ;
• – du responsable auquel il s’adresse: son champ de responsabilité et d’intervention.
• Le tableau de bord donne des informations sur les points clés de la gestion et sur ses
dérapages possibles mais il doit surtout être à l’initiative de l’action.
• La connaissance des points faibles doit être obligatoirement complétée par une analyse des
causes de ces phénomènes et par la mise en oeuvre d’actions correctives suivies et menées à
leur terme. Ce n’est que sous ces conditions que le tableau de bord peut être considéré
comme une aide à la décision et prendre sa véritable place dans l’ensemble des moyens du
suivi budgétaire.
• De manière idéale, un tableau de bord devrait aider :
• – pour une prise de décision en temps réel dans l’entreprise ;
• – pour une prise de décision répartie ;
• – pour des informations adaptées à chaque décideur ;
• – pour le pilotage d’objectifs diversifiés.
• Le tableau de bord, dès sa parution, doit permettre un dialogue entre les différents
niveaux hiérarchiques.
• Il doit permettre au subordonné de commenter les résultats de son action, les
faiblesses et les points forts. Il permet des demandes de moyens supplémentaires ou
des directives plus précises.
• Le supérieur hiérarchique doit coordonner les actions correctives entreprises en
privilégiant la recherche d’un optimum global plutôt que des optimisations
partielles.
• Enfin, en attirant l’attention de tous sur les mêmes paramètres, il joue un rôle
intégrateur, en donnant à un niveau hiérarchique donné, un langage commun.
• Il peut être un levier pour une coordination et une coopération des acteurs dans
un consensus actif
• S’il n’existe pas, par définition, de tableau de bord type, certaines règles quant à sa structure et la qualité des
informations qu’il contient s’appliquent à l’ensemble des tableaux de bord.
• A. L’emboîtement des tableaux de bord
• L’entreprise élabore un ensemble de tableaux de bord en cohérence avec l’organigramme:
• – les informations que contient chaque tableau de bord concernent le champ
• d’application du responsable ;
• – le tableau de bord d’un niveau hiérarchique inclut une synthèse des tableaux de
• bord de niveau inférieur.
• B. La périodicité du tableau de bord
• Le tableau de bord doit être établi à une fréquence suffisante pour permettre au responsable de réagir à temps. La
fréquence ne doit cependant pas être trop élevée,
• prenant en compte le temps de réaction (inertie) du système afin de mesurer par les
• indicateurs l’impact des mesures entreprises avant toute autre réaction.