Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
• Définitions
– d’un soluté
– d’une préparation parentérale
• Phénomène d’osmose/application à la cellule
• Différents types de solutés (en terme de
concentration)
• Indications principales
– dilution,
– hypovolémie,
– déshydratation
• Solutés cristalloïdes
• Solutés nutritifs
• Solutés colloïdes
Définition d’un soluté
• Exemples :
• NaCl ou Chlorure de Sodium 0,9% (isotonique), 10%, 20%
– Ampoules de 2 ml, de 5 ml, de 10 ml et de 20 ml
– Flacons de 125 ml, de 250 ml, de 500 ml, de 1000 ml
– Poches suremballées de 50 ml, de 100 ml, de 250 ml, de 500 ml, de
1000 ml
• Glucosé 5% (isotonique) ou 10%
– Ampoules de 10 ml et de 20 ml
– Flacons de 125 ml, de 250 ml, de 500 ml, de 1000 ml
– Poches suremballées de 50 ml, de 100 ml, de 250 ml, de 500 ml et de
1000 ml .
Exemple de poche de NaCl
Indications
Objectifs du remplissage
• Maintenir une PA suffisante pour avoir une
perfusion tissulaire adéquate
• Ne pas oublier le traitement de la cause :
tt chirurgical en cas de choc
hémorragique, et transfusion CG pour
maintenir une PAM ~ 45-50 mmHg
Indications : déshydratation
• La déshydratation aiguë est l'ensemble
des troubles engendrés par une perte
d'eau importante et rapide, non
compensée.
• Origine d’une déshydratation :
– 90% des déshydratations sont liées à des
pertes digestives, notamment des diarrhées
ou l’association de diarrhées à des
vomissements, en particulier dans le cadre
des gastro-entérites aiguës.
– Elles peuvent être dues aussi à un coup de
chaleur ou un défaut d’apports
Indications : déshydratation
• Mécanisme de la déshydratation :
– Pertes d'eau égales aux pertes de sel, cas le plus
fréquent : deshydratation isonatrémique globale.
– Pertes de sel (Chlorure de Sodium NaCl) supérieures
aux pertes d'eau: deshydratation hyponatrémique, à
prédominance extra-cellulaire (hyperhydratation intra-
cellulaire).
– Pertes d'eau supérieures aux pertes de sel:
déshydratation hypernatrémique, à prédominance
intra-cellulaire.
• Troubles de l'équilibre acido-basique associés :
– L'acidose métabolique par pertes digestives de
bicarbonates (diarrhée) et souffrance cellulaire est
fréquente.
– L'alcalose métabolique par pertes d'ion H+ est plus
rare (vomissements)..
Indications : déshydratation
• Signes de déshydratation intracellulaire
– soif vive
– sécheresse des muqueuses (langue, bouche)
– hypotonie des globes oculaires
– hyperthermie
– troubles de la conscience et du tonus
• Signes de déshydratation extracellulaire
– conservation du pli cutané
– hypotonie des globes occulaires, cernes
– perte de poids
– oligurie, baisse de la diurèse
– troubles hémodynamiques périphériques ou centraux
(hypotension artérielle, orthostatique, tachycadie)
– dépression de la fontanelle antérieure chez les nourrissons
Indications : déshydratation
• Si la déshydratation est manifeste, l'objectif thérapeutique est de
restaurer le volume normal de liquide si possible par voie orale.
• Si le patient est incapable de boire 2,5 à 3 litres en 24 heures, l'eau et
les électrolytes doivent être apportés par d'autres voies : les liquides
peuvent être administrés par voie intraveineuse, sous-cutanée ou par
sonde jusqu'à ce que le patient soit correctement hydraté et puisse
absorber et conserver suffisamment de liquide par voie orale.
• Dans tous les cas, la réhydratation doit se faire de façon progressive.
Elle est constituée,
– d'une part de l'apport quotidien normal (soit 1,5 litre)
– et d'autre part, d'une supplémentation en soluté hypo, iso ou hypertonique
selon le type de déshydratation.
– Il convient d'être très attentif au cours des 24 premières heures de prise en
charge
• en surveillant la diurèse, le pouls, le poids
• et en recherchant tout signe de survenue d'œdème aigu du poumon mais aussi de
complication centrale à type d'œdème ou d'infarctus cérébral, le volume de la
supplémentation se situant entre 30 et 50 % du déficit hydrique et la correction
de la perte hydrique devant s'étaler sur 48 voire 72 heures.
Indications : déshydratation
• Le protocole de réhydratation est fonction du type de
déshydratation à prendre en charge :
– Prise en charge de la déshydratation intra-cellulaire :
En plus des besoins quotidiens du patient en eau, la compensation
proprement dite est constituée d'une solution de glucose à 5 %
avec du chlorure de sodium, du chlorure de potassium, et 0,5 litre
d'eau par degré de fièvre au-dessus de 38°C.
– Prise en charge de la déshydratation extra-cellulaire :
Si la déshydratation est peu sévère, une réhydratation par du
chlorure de sodium à 0,9%, ou une solution de glucose à 5 %
suffit.
En cas de choc, le recours à la voie intraveineuse est impératif.
Aux besoins quotidiens en eau, on ajoute une supplémentation à
hauteur de 30 à 50 % du volume des pertes le premier jour. En
cas de choc, il peut être nécessaire de perfuser, à grand débit, en
15 mn, des macromolécules de type plasmion.
Solutés : Catégories
• 2 grandes catégories :
– Les cristalloides iso, hypo ou hypertoniques
– Les solutés nutritifs
– Les colloides naturels ou de synthèse
Cristalloides
Eau pour préparation injectable
• Indication : dilution ou dissolution extemporanée de préparations destinées à
être administrées par voie parentérale.
• Avant administration,vérifier
• l’intégrité du contenant,
• la limpidité du soluté,
• un éventuel changement de couleur et/ou une
éventuelle formation de précipité, de complexe
insoluble ou de cristaux,
• La compatibilité avec les médicaments dissouts
• Opérer dans des conditions d’asepsie
rigoureuse
NaCl 0,9%
• Indications
– Rééquilibration ionique par apport de chlorure et de sodium.
– Déshydratations extracellulaires.
– Hypovolémie.
• Indications
- Déshydratations à prédominance
extracellulaire (quelle qu'en soit la cause :
vomissement, diarrhée ...).
- Hypovolémie (quelle qu'en soit la cause :
chocs hémorragiques, brûlures, pertes
hydroélectrolytiques périopératoires).
- Acidose.
Eléments minéraux présentés en
ampoules
• Ca = Calcium
• Mg = Magnésium
• Ph = Phosphate
• K+ = Potassium
Solutés nutritifs
Solutés nutritifs
– de la glycosurie
– de la kaliémie
– de la phosphatémie
– de la glycémie
– du bilan lipidique
• 3 présentations :
– Seuls
– Associés aux glucides
– Associés aux glucides + lipides
Acides Aminés
• Seul : Ex. : Dipeptiven® : N(2)-L-alanyl-L-glutamine à 20g/100ml
• Mode d’administration : Voie veineuse centrale après dilution dans une
solution pour nutrition parentérale (1/5)
• La vitesse de perfusion est fonction de celle de la solution associée et ne
doit pas dépasser 0,1 g d'acides aminés par kg de poids corporel et par
heure
• Indication : nutrition parentérale en complément à une solution standard
d'acides aminés ou à d'autres mélanges utilisés en nutrition parentérale
chez des patients de réanimation nécessitant un apport en glutamine
• Posologie : fonction de la sévérité de l'état catabolique et du besoin en
acides aminés. 1,5 à 2 ml / kg de poids corporel .
• Il est conseillé de ne pas dépasser une posologie maximale quotidienne de
2 g d'acides aminés par kg de poids corporel lors de l'administration d'une
nutrition parentérale. L'apport d'alanine et de glutamine par Dipeptiven ne
doit pas dépasser environ 20 % de l'apport total en acides aminés.
• Surveillance :
– Les enzymes telles que phosphatases alcalines, ASAT, ALAT, le taux de
bilirubine et le bilan acidobasique doivent être régulièrement contrôlés.
– Surveillance accrue en cas : d'insuffisance rénale, d'insuffisance hépatique,
d'acidose métabolique.
Acides Aminés
• + glucides : Ex. : Amminomix® = association de différents AA
(5g/100ml) + glucose (12g/100ml)
• Mode d'administration : Voie veineuse centrale.
• Modalités de manipulation :
Rompre la soudure séparant les deux chambres (1
compartiment pour les AA + 1 pour le glucose) en appuyant
fermement du plat de la main sur une des chambres
• Indication : Apport d'acides aminés et de glucose lorsque
l'alimentation orale ou entérale est impossible ou insuffisante
• Posologie : fonction du niveau du catabolisme azoté (estimé ou
mesuré) du malade.
Posologie moyenne chez l'adulte est de 20 à 40 ml/kg/jour
• Surveillance :
– de l'ionogramme plasmatique
– de la balance hydroélectrolytique et de l'osmolarité sérique
Acides Aminés
• + glucides + lipides + électrolytes : Ex. : Kabiven®, poche
tricompartimentée
• Mode d'administration : en perfusion intraveineuse
exclusivement par voie veineuse centrale.
• Indication : Nutrition parentérale chez l'adulte et l'enfant de
plus de 2 ans quand la nutrition orale ou entérale est
impossible, insuffisante ou contre-indiquée
• Posologie : La dose administrée doit être individualisée et le
choix de la présentation doit être fait en fonction de l'état
clinique du patient, du poids corporel et des besoins
nutritionnels
• Surveillance :
– La glycémie, les électrolytes et l'osmolarité ainsi que la balance
hydroélectrolytique, l'équilibre acidobasique et les tests de la fonction
hépatique (phosphatases alcalines, ASAT, ALAT) doivent être surveillés
régulièrement.
– La numération globulaire et les facteurs de coagulation devront être
surveillés si les lipides sont administrés sur une longue période
Lipides
• Ex : Intralipide® = huile de soja purifiée à 10% (10g/100ml),
20% (20g/100ml), 30% (30g/100ml)
• Mode d’administration : voie intraveineuse en perfusion lente et
progressive, par veine centrale ou périphérique, fonction de
l'osmolarité finale de l'émulsion en cas d'utilisation en mélange
nutritif (ajouts d'acides aminés et/ou d'électrolytes et/ou
d'oligoéléments)
• Indication : apport calorique lipidique au cours d'une nutrition
parentérale, lorsque l'alimentation orale ou entérale est
impossible, insuffisante ou contre-indiquée.
• Posologie : la posologie doit être adaptée aux capacités
individuelles d'élimination des triglycérides
• Surveillance :
– Une surveillance biologique hépatique est recommandée.
– La surveillance des triglycérides plasmatiques est nécessaire pour les
posologies élevées et en cas de durée de traitement supérieure à une
semaine. Cette surveillance permet de vérifier la capacité de l'organisme
à éliminer les lipides perfusés.
Les colloides
L’albumine à 4 et 20%
Albumine d’origine humaine
• Indication : en créant un transfert d’eau du secteur interstitiel vers le
secteur vasculaire, on obtient une expansion volémique de 400 ml pour
500 ml d’Alb à 4 % ou 100 ml d’alb à 20 %
• La durée d’efficacité est de 6 à 8 h.
• Le choix de l'albumine préférentiellement à un colloïde de synthèse sera
fonction de l'état clinique de chaque patient
• Posologie : La dose nécessaire dépend de la taille du patient, de la
sévérité du traumatisme ou de l'affection et de la persistance des pertes
liquidiennes et protéiques
• Mode d’administration : directement par voie intraveineuse ou diluée dans
une solution isotonique (par exemple glucose à 5 % ou chlorure de
sodium à 0,9 %).
Le débit de perfusion doit être adapté à chaque cas particulier et aux
différentes indications
Les dextrans
Les Dextrans : polymères glucidiques d’origine bactérienne
• Ils ne sont plus utilisés en raison de leur effet secondaires (troubles de
l’hémostase, IRA, anaphylaxie)
• Leur pouvoir d’expansion volémique » 1, avec une durée d’efficacité de
l’ordre de 4 à 8 h.
• Mode d’administration : Voie intraveineuse stricte.
Administration d'une dose unique de 250 ml, comme traitement initial après
le contrôle primaire de la respiration et des saignements.
Cette solution doit être administrée par perfusion intraveineuse rapide, soit
250 ml en deux à cinq minutes.
II est recommandé d'administrer immédiatement après la perfusion de
Dextran, une solution isotonique en fonction des besoins du patient.
• Modalités de manipulation
Avant administration, inspecter visuellement le médicament pour vérifier
l'absence de particules et de coloration/décoloration.
Usage unique.
Les gélatines
Les Gélatines : polypeptides d’origine animale, il en existe 2 types
– G fluides modifiées : ( plasmion, gélofusine, plasmagel ) riche en Ca
– G à pont d’urée : haemacel
• Leur pouvoir d’expansion vol est » 0.8 et leur durée d’action de 4 à 5 h.
• La dose max. est normalement de 1,5 L / 24h
• Mode d’administration : Voie intraveineuse stricte.
Administration d'une dose unique de 250 ml, comme traitement initial
après le contrôle primaire de la respiration et des saignements.
Cette solution doit être administrée par perfusion intraveineuse rapide, soit
250 ml en deux à cinq minutes.
II est recommandé d'administrer immédiatement après la perfusion de
Rescueflow, une solution isotonique en fonction des besoins du patient.
• Modalités de manipulation
Avant administration, inspecter visuellement le médicament pour vérifier
l'absence de particules et de coloration/décoloration.
Usage unique.
• Surveillance : hémostase
• Effets 2d : anaphylaxie, diminution de l’agrégation plaquettaires
• CI : hypersensibilité, choc anaphylactique, HK, tbles de coagulation,
accouchement ou grossesse
Les polysaccharides naturels
HEA : HydroxyEthylAmidon : extrait d’amidon de mais
• Pouvoir d’expansion volémique de 100 à 140 %, 1g d’HEA retient 30
ml d’eau dans le compartiment vasculaire avec une durée d’action de
4 à 8 h pour esteril et 12 à 18 h pour voluven.
• Mode d’administration : Voie intraveineuse stricte.
Administration d'une dose unique de 250 ml, comme traitement initial
après le contrôle primaire de la respiration et des saignements.
Cette solution doit être administrée par perfusion intraveineuse
rapide, soit 250 ml en deux à cinq minutes.
II est recommandé d'administrer immédiatement après la perfusion
de Rescueflow, une solution isotonique en fonction des besoins du
patient.
• Modalités de manipulation
Avant administration, inspecter visuellement le médicament pour
vérifier l'absence de particules et de coloration/décoloration.
Surveillance du remplissage
• PA, FC, Diurèse horaire avec objectif de 1
ml/kg/h, état de conscience
• Hb : valeur seuil de 7 g/dl chez le sujet
sain et de 10g/dl chez la PA, coronarienne,
ou TC ou AVC
• plaquettes et hémostase.
Conclusion