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Définition du déchet
Les déchets industriels inertes : gravats de chantier, déblais, etc. Ce sont des
déchets non dangereux : déchets minéraux non susceptibles d’évolution
physico-chimique ou biologique
Les déchets industriels banals : plastiques, papiers, cartons, etc. : Il s’agit de
matières diverses non souillées par des produits polluants ou dangereux pour
la santé et / ou l’environnement, des déchets communs à toute entreprise
comme plastiques, papiers, cartons, déchets plus spécifiques (déchets de
process…), ou des déchets non dangereux, non inertes, non toxiques
60% loupés et rebuts
40 % emballages
1 4
MAJ –JAN 2022
La gestion des déchets
DRIRE
Mise en œuvre de la réglementation et contrôle des installations de traitement de
déchets (installations classées) + Diffusion d’informations réglementaires et
techniques sur l’élimination et le traitement des déchets industriels
DDASS
Selon les département, mise en œuvre de la législation en matière de centre de
stockage + Plan départementaux d’élimination des déchets
DDAF
Conseil en élimination et traitement des déchets banals de l’industrie agro-
alimentaire (selon département)
DIREN
Coordination des services régionaux + Orientation vers des organismes compétents
ADEME
Conseil et assistance technique en matière d’élimination et de traitement des
déchets + Attribution d’aides financières + Suivi et financement de projets +
Observatoire national des déchets
AGENCES DE L'EAU
Distribution d’aides financières + Conseil technique en matière d’élimination et de
traitement des déchets
BRGM
Etudes et conseil sur le traitement et le stockage des déchets industriels + Sites et
sols pollués
INERIS
Caractérisation des déchets + Recherche et études en Ecotoxicologie
420
7 0,1
100
95
Réglementation
Valorisation matière
Définition de la valorisation matière
Terme générique recouvrant le recyclage matière et organique, le réemploi, la réutilisation et la
régénération
Réemploi : Réemploi du déchets à l’identique pour la même fonction
Déchet d’emballage - Réemploi des palettes - Renvoi des cartouches d’imprimante - Conteneurs d’acide
consignes (blanchisserie) + Contenants de DIS
Réutilisation : Réutilisation du déchet en l’état pour une autre fonction
Cartons d’emballage servant à la collecte des films plastiques, des cartons, des néons - Utilisation des rebuts
d’impression comme feuilles de brouillon - Réutilisation des pneus usagers sur les circuits automobiles
Recyclage : Transformation passive ou active du déchet
Réinjections des rebut ou chutes dans le process - Recyclage des vieux papiers en papiers utilisables -
Recyclage des ferrailles par refonte (idem plastiques) - Déchets inertes broyés et utilisés en remblais routier
Régénération : Forme de recyclage permettant de redonner à un déchets des caractéristiques physico-
chimique en vue du remplacement de l'utilisation de matières vierges
Solvants - Huiles - Résines, Bains, etc.
Recyclage organique : Traitement aérobie ou anaérobie par des micro-organismes et dans des conditions
contrôlées des parties biodégradables de déchets avec production d'amendements organiques :
compostage
Valorisation matière
Cassage d’émulsions avec traitement biologique
Les émulsions (huiles, mélanges eau/hydrocarbures) sont traités par déstabilisation de la phase huileuse. L'opération
s'effectue à haute température, en milieu acide (acide sulfurique) et permet de séparer la phase huileuse de la phase
aqueuse.
Déchromatation
Réduction des sels de chrome hexavalent toxiques en chrome trivalent moins toxique et précipitable en hydroxyde de
chrome
Décyanuration
Les cyanures de bains de traitement de surface sont oxydés en cyanates (par chloration alcaline à l'hypochlorite de
sodium)
Déshydratation mécanique
Ce traitement, souvent utilisé pour les boues, consiste en une filtration, une centrifugation ou un séchage. Plusieurs types
de filtres sont utilisés : filtre continu sous vide - filtre presse - filtre à bandes
Neutralisation
Processus chimique consistant à traiter les acides des fumées des incinérateurs en les faisant réagir avec une base (de la
chaux en général ou de la soude). Cette réaction provoque la formation d'eau et d'un sel. L'acide chlorhydrique étant en
plus grande quantité que les autres, on utilise souvent le terme de déchloruration pour celui de neutralisation
Valorisation thermique
Incinération en cimenterie
Sables de fonderie + Pneumatiques
Incinération en UIOM, en centrale thermique
Distinguer l’incinération avec valorisation énergétique qui est considérée comme une technique de
valorisation de l’élimination simple qui est une élimination
Pyrolyse, Thermolyse
Pyrolyse : décomposition ou destruction par l'action de la chaleur en atmosphère inerte. Désigne quelquefois la
première étape de combustion
Thermolyse : Synonyme de pyrolyse. S'emploie pour qualifier certains procédés de pyrolyse à des températures
plus basses, ou opérant sous pression réduite
Autres : Gazéification, Oxydation humide, vapocraquage, Plasmas, Induction
Gazéification : cette technique permet de transformer une biomasse en gaz combustible, en vue d'une
valorisation énergétique, sans avoir recours à la combustion. La technologie s'applique à toute les matières
organiques et biomasse résiduaire. Le gaz obtenu peut servir directement à la production d'énergie ou en
mélange avec du gaz naturel.
Vapocraquage : Comme le craquage catalytique, il consiste à casser les molécules de la charge, par pyrolyse,
pour obtenir des molécules plus petites. Il est réalisé en présence de vapeur d'eau, ce qui sert à diluer les
hydrocarbures pour éviter les réactions parasites d'aromatisation des cycloalcanes ou de Diels-Alder aboutissant
à la formation de goudrons et de coke par condensation
Le Stockage
Stabilisation pour les déchets dangereux
Solidification : technique utilisée traditionnellement pour le nucléaire. Réaction de l'eau libre contenu dans le
déchet avec un liant hydraulique afin de lui donner une structure solide. Ce traitement regroupe toutes les
techniques permettant la transformation du déchet en un solide compact. S'accompagne souvent d'une phase de
stabilisation de la toxicité des produits.
Vitrification : La vitrification consiste à chauffer les déchets à traiter jusqu’à leur fusion (classiquement, à partir de
1400°C). La fusion à haute température des composants propres du déchet et d’éventuels ajouts
complémentaires conduit à une fixation physico-chimique des polluants dans une matrice vitreuse. Les vitrifiats
obtenus sont proches, par leur composition et leur structure, de matériaux naturels type basalte.
Fixation physique : les polluants sont entourés d'une enveloppe imperméable et chimiquement inerte : enrobage,
encapsulation.
Fixation chimique : technique consistant en l'immobilisation des polluants dans une matrice par formation de
liaisons chimiques entre les polluants et les composés de la matrice.
Stockage
Principaux sous-produits : lixiviats et gaz à récupérer avec ou sans valorisation (méthanisation)
Contrôle du site : Avant exploitation + Pendant l’exploitation + Après l’exploitation
CSDU 1 : Déchets dangereux
CSDU 2 : Déchets banals non valorisables dans les conditions techniques et économiques du moment
CSDU 3 : Déchets inertes
Le cas de l'incinération
Principe
S’effectue dans des installations classées soumises à autorisation : ICPE
Normes de rejets atmosphériques draconiennes
Surveillance obligatoire
Process : Thermolyse, Combustion en lit fluidisé, Fours classiques
Bilans massiques, énergétiques, et financiers
1/3 de mâchefers + des gaz + des effluents liquides
Concentration des caractéristiques de dangerosité
Rentabilité : traitement ou valorisation de l'énergie produite ?
Traitement des effluents
Les lixiviats : proviennent de la maturation des mâchefers
Les REFIOM : résidus issus du dépoussiérage et de la neutralisation des fumées des incinérateurs
Les Mâchefers : stockage en CSDU 2 ou 3, valorisation en remblais
Coût de destruction :
2 x 400 € / tonne
20 m3
= 800 €
1,9 T de DIB + 0,1 T de DIS => 2 T de DIS
Coût de destruction :
DIS
DIS
1,9 x 84,80 € / tonne
20 m3 0,1 x 400 € / tonne
DIS
DIS
(161,12 + 40)
1,9 T de DIB + 0,1 T de DIS
MAJ –JAN 2022
= 201,12 €
1 25
La gestion des déchets
Les outils
L’étude déchet : Collecter les informations, trouver des solutions,
des prestataires
Recy.net :
Historique : de 1998 à ce jour, de la situation française à l’approche
internationale
Cibles : entreprises productrices, entreprises consommatrices,
cabinets conseil,
Contenus et outils : déchets solides, eaux, air, de la sensibilisation à
la formation puis l’action
Partenaires : Institutionnels et structures privées
Législation
Principes généraux
1- Prévenir ou réduire la production et la nocivité des déchets
2- Organiser le transport des déchets (limitation distance/volume) avec bordereau
3- Valoriser par réemploi, recyclage ou tout autre action visant à obtenir des
matériaux réutilisables ou de l ’énergie
4- Assurer l ’information du public sur les effets sur l ’environnement et la santé
publique, etc.
5- L’industriel reste responsable de ses déchets
Législation
Loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination
des déchets et à la récupération des matériaux
Les 4 principes fondamentaux de la planification (loi 75-633, art 1er)
codifié par l’article L541-1 :
1- prévenir ou réduire la production et la nocivité des déchets
2- organiser le transport des déchets (limitation distance/volume)
3- valoriser par réemploi, recyclage ou tout autre action visant à obtenir des
matériaux réutilisables ou de l ’énergie
4- assurer l ’information du public sur les effets sur l ’environnement et la santé
publique, etc.
Législation
Loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et
à la récupération des matériaux
Article L541-1, suite
Est ultime au sens de la présente loi un déchet, résultant ou non du
traitement d'un déchet, qui n'est plus susceptible d'être traité dans les
conditions techniques et économiques du moment, notamment par
extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère
polluant ou dangereux."
Législation
Loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et
à la récupération des matériaux
Article L 541-24
Législation
Loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et à la
récupération des matériaux
Article L 541-23
Toute personne qui remet ou fait remettre des déchets appartenant
aux catégories visées à l'article 9 à tout autre que l'exploitant
d'une installation d'élimination agréée, est solidairement
responsable avec lui des dommages causés par ces déchets.
Règlement
Décret n° 77-254 du 8 mars 1977 relatif à la réglementation du
déversement des huiles et lubrifiants dans les eaux superficielles,
souterraines et de mer
Article 1
Est interdit le déversement dans les eaux superficielles, les eaux
souterraines et les eaux de mer, par rejet direct ou indirect ou
après ruissellement sur le sol ou infiltration, des lubrifiants ou
huiles, neufs ou usagés
Règlement
Décret n° 79-981 du 21 novembre 1979 portant réglementation de la
récupération des huiles usagées
Article 2
Les détenteurs doivent recueillir les huiles usagées provenant de leurs
installations et les stocker dans des conditions de séparation satisfaisantes,
évitant notamment les mélanges avec de l'eau ou tout autre déchet non huileux.
Les détenteurs doivent disposer d'installations étanches permettant la
conservation des huiles jusqu'à leur ramassage ou Ieur élimination. Ces
installations doivent être accessibles aux véhicules chargés d'assurer le
ramassage.
Règlement
Arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d'élimination
de déchets générateurs de nuisances
Article 1
Le producteur de déchets, lorsque ces déchets sont produits en
quantité supérieure à 0,1 tonne par mois ou lorsque le
chargement excède 0,1 tonne, est tenu, lors de la remise de ces
déchets à un tiers, d'émettre un bordereau de suivi
Règlement
Arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d'élimination de déchets
générateurs de nuisances
Article 2
Le producteur, les divers opérateurs intermédiaires et l'exploitant de
l'installation destinataire visent successivement le bordereau au
moment de la prise en charge des déchets. Ils en gardent chacun un
exemplaire, visé par l'intervenant suivant, qu'ils tiennent à la
disposition du service chargé du contrôle des installations classées
pendant au moins trois ans.
Règlement
Arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d'élimination de déchets
générateurs de nuisances
Article 4
Lorsque l'installation destinataire effectue une opération de prétraitement ou de regroupement, l'exploitant
de celle-ci mentionne notamment la ou les destination(s) finale(s) des déchets sur le bordereau de suivi
des déchets, avant réexpédition au producteur.
Une fois les opérations de regroupement ou prétraitement effectuées, l'exploitant de l'installation émet, lors
de la remise des déchets à un tiers, un nouveau bordereau de suivi, selon le modèle figurant à l'annexe
III, mentionnant en outre l'identité des producteurs initiaux concernés et les quantités de déchets
correspondantes.
L'exploitant de l'installation d'élimination finale des déchets transmet au producteur initial une copie visée
au bordereau de suivi, mentionnant la prise en charge des déchets dans un délai d'un mois suivant
l'expédition des déchets par le centre de regroupement ou de prétraitement.
Dans certains cas, l'exploitant d'une installation de prétraitement peut ne pas indiquer l'origine des déchets
initiaux sur le bordereau qu'il émet. Ces cas sont limités aux circuits de prétraitement qui rendent
impossible l'attribution d'identités initiales aux déchets sortants; ces cas doivent avoir été explicitement
décrits dans le cadre de l'arrêté d'autorisation d'exploitation de l'installation.
Règlement
Arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d'élimination
de déchets générateurs de nuisances
Article 7
Le producteur qui n'a pas reçu, en retour, l'exemplaire du bordereau de
suivi certifiant la prise en charge des déchets par l'exploitant de
l'installation d'élimination finale dans le délai d'un mois après remise
des déchets au collecteur ou transporteur, est tenu de le signaler au
service chargé du contrôle des installations classées. Dans le cas d'un
transit par une installation destinataire de regroupement ou de
prétraitement, ce délai est de trois mois.
Règlement
Arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d'élimination de déchets
générateurs de nuisances
Décret n° 77-974 du 19 août 1977 relatif aux informations à fournir au sujet des
déchets générateurs de nuisances
Article 8/ Article 2
Les producteurs, collecteurs, transporteurs, importateurs et les exploitants
d'installations de stockage, de regroupement, de prétraitement ou d'élimination
des déchets visés à l'annexe I du présent arrêté tiennent un registre retraçant
au fur et à mesure les opérations effectuées relatives à l'élimination des
déchets, et le mettent, à sa demande, à la disposition du service chargé du
contrôle des installations classées.
Circulaire
Circulaire du 24/10/85 relative aux installations classées
pour la protection de l'environnement, production de
déchets industriels, amélioration des études d'impact
et des études de dangers. Dispositions à imposer aux
producteurs de déchets
Règlement
Décret du 02/02/87 relatif à la mise sur le marché, à
l'utilisation et à l'élimination des polychlorobiphényles
et polychloroterphényles
Article 10
Règlement
Décret du 01/04/92 Portant application pour les déchets résultant de l'abandon
des emballages de la loi N°75-633 du 15 juillet 1975 modifiée relative à
l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux
Article 4
Tout producteur, tout importateur, dont les produits sont commercialisés dans des emballages de la
nature de ceux mentionnés à l'article 3 ci-dessus ou, si le producteur ou l'importateur ne peuvent
être identifiés, la personne responsable de la première mise sur le marché de ces produits, est tenu
de contribuer ou de pourvoir à l'élimination de l'ensemble de ses déchets d'emballage,
dans le respect des dispositions de articles L. 373-2 a L. 373-5 du code des communes.
A cet effet, il identifie les emballages qu'il fait prendre en charge par un organisme ou une entreprise
titulaire de l'agrément défini à l'article 6 ci-dessous, selon des modalités qu'ils déterminent comme
il est dit à l'article 5 ci-dessous. Il récupère les autres emballages dans les conditions prévues à
l'article 10 ci-dessous.
Règlement
Décret du 01/04/92 Portant application pour les déchets résultant de l'abandon
des emballages de la loi N°75-633 du 15 juillet 1975 modifiée relative à
l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux
Article 10
Lorsque les personnes visées à l'article 4 ci-dessus choisissent de pourvoir elles-mêmes à l'élimination
des déchets résultant de l'abandon des emballages qu'elles utilisent, elles doivent :
(Décret n° 99-1169 du 21 décembre 1999, article 1er)
a) Soit établir un dispositif de consignation de leurs emballages signalé de manière apparente sur
ceux-ci ;
b) Soit organiser, pour le dépôt de ces emballages, des emplacements spécifiquement destinés à cet
effet après avoir fait approuver par arrêté conjoint du ministre chargé de l'environnement, du
ministre chargé de l'industrie et du ministre chargé de l'agriculture les modalités de contrôle du
système d'élimination qui leur permettent de mesurer la proportion des emballages éliminés par
rapport aux emballages commercialisés.
Règlement
Décret n° 94-609 du 13 juillet 1994 portant application de la loi n°75-633 relative à
l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux et relatif, notamment, aux
déchets d'emballage dont les détenteurs ne sont pas les ménages
Emballages d'un produit à tous les stades de la fabrication ou de la commercialisation,
autres que celui de la consommation ou de l'utilisation par les ménages, et sauf chutes de
fabrication des emballages neufs, avec un volume > 1100 l/semaine
Article 2
Les seuls modes d'élimination autorisés pour les déchets d'emballage mentionnés à l'article 1er sont la valorisation par réemploi,
recyclage ou toute autre action visant à obtenir des matériaux réutilisables ou de l'énergie.
A cette fin, les détenteurs de déchets d'emballage mentionnés à l'article 1er doivent
a) Soit procéder eux-mêmes à leur valorisation dans des installations agréées selon les modalités décrites aux articles 6 et 7 du
présent décret;
b) Soit les céder par contrat (nature et quantité d’emballages) à l'exploitant d'une installation agréée dans les mêmes conditions;
(Décret n° 98-679 du 30 juillet 1998, article 15-I)
c) Soit les céder par contrat à un intermédiaire assurant une activité de transport par route, de négoce ou de courtage de déchets,
régie par le décret n° 98-679 du 30 juillet 1998 relatif au transport par route, au négoce et au courtage de déchets.
Règlement
Décret n° 94-609 du 13 juillet 1994 portant application de la
loi n°75-633 relative à l'élimination des déchets et à la
récupération des matériaux et relatif, notamment, aux
déchets d'emballage dont les détenteurs ne sont pas les
ménages
Article 4
Les détenteurs de déchets d'emballage mentionnés à l'article 1er sont tenus
de ne pas les mélanger à d'autres déchets de leurs activités qui ne
peuvent être valorisés selon la ou les mêmes voies.
S'ils les cèdent à un tiers, ils doivent en assurer le stockage provisoire et la
mise à disposition dans des conditions propres à favoriser leur
valorisation ultérieure.
MAJ –JAN 2022 1 45
La gestion des déchets
Circulaire
Circulaire n° 95-49 du 13 avril 1995 relative à la mise en application du
Décret n° 94-609 du 13 juillet 1994 portant application de la loi n°75-633
relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux et
relatif, notamment, aux déchets d'emballage dont les détenteurs ne sont
pas les ménages
Aux termes du décret (article 5), ce contrat mentionne notamment la nature et les quantités de déchets
d'emballages pris en charge.
Une évaluation de ces quantités pourra n'être mentionnée que de manière prévisionnelle, dans le cas de contrats
signés pour un service durable et répété ; des bons d'enlèvement signés à chaque cession permettront alors
d'enregistrer les quantités réelles et de justifier a posteriori ces quantités ainsi que les dates d'enlèvement
requises pour le contrôle visé à l'article 9. Dans le cas des palettes notamment, les quantités pourront à la fois
être données en poids mais aussi en nombre de palettes.
Dans le cas d'une intervention ponctuelle, on peut considérer qu'un bon d'enlèvement portant les renseignements
énoncés ci-dessus et visant l'agrément ou le récépissé de déclaration vaut contrat.
Tout tiers qui prend en charge des déchets d'emballages visés par le décret doit préciser dans le contrat les types
de valorisation auxquels il les destine et, s'il n'assure pas lui même cette valorisation ( intermédiaire au sens
du décret) ou s'il ne l'assure que partiellement (centre de tri et de préparation, v. § 4 - b), une liste des
destinataires potentiels.
MAJ –JAN 2022 1 46
La gestion des déchets
Circulaire
Circulaire n° 95-49 du 13 avril 1995 relative à la mise en
application du Décret n° 94-609 du 13 juillet 1994 portant
application de la loi n°75-633 relative à l'élimination des
déchets et à la récupération des matériaux et relatif,
notamment, aux déchets d'emballage dont les détenteurs ne
sont pas les ménages
Ainsi, cette quantité ne doit être interprétée, ni comme un seuil réglementaire en-deçà duquel la redevance
spéciale introduite par la loi du 13 juillet 1992 ne serait pas exigible, ni comme un seuil réglementaire au-
delà duquel les déchets d'emballages ne pourraient plus être enlevés par les collectivités.
En pratique, une commune, dans la mesure où elle valorise les déchets qu'elle prend en charge
conformément aux dispositions de l'article 2 du décret, peut collecter les déchets d'emballages visés, même
si le détenteur en produit plus de 1 100 litres hebdomadaires. En revanche, une entreprise qui produit plus
de 1 100 litres de déchets d'emballages par semaine, mais dont la commune utilise toujours, par exemple,
une simple mise en décharge, ne pourra plus lui remettre lesdits déchets.
Circulaire
Circulaire n° 95-49 du 13 avril 1995 relative à la mise en application du Décret
n° 94-609 du 13 juillet 1994 portant application de la loi n°75-633 relative à
l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux et relatif,
notamment, aux déchets d'emballage dont les détenteurs ne sont pas les
ménages
Les entreprises qui cèdent des déchets d'emballages à de tels intermédiaires sont fondées à exiger que
Circulaire
Circulaire n° 97-15 du 9 janvier 1997 relative à l'élimination des
déchets d'amiante-ciment générés lors des travaux de
réhabilitation et de démolition du bâtiment et des travaux
publics, des produits amiante-ciment retirés de la vente et
provenant des industries de fabrication d'amiante-ciment et
des points de vente ainsi que tous autres stocks
Les déchets issus du nettoyage et les déchets de matériels et d'équipement seront placés dans une double
enveloppe étanche qui sera elle-même placée dans un grand récipient pour vrac (GRV).
Ils sont, compte tenu de leur nature, éliminés comme les déchets issus des travaux relatifs aux flocages et aux
calorifugeages conformément à la circulaire n° 96-60 du 19 juillet 1996 : stockage dans les installations de
stockage de déchets industriels spéciaux ultimes ou vitrification.
Circulaire
Circulaire n° 97-15 du 9 janvier 1997 relative à l'élimination des déchets
d'amiante-ciment générés lors des travaux de réhabilitation et de
démolition du bâtiment et des travaux publics, des produits amiante-
ciment retirés de la vente et provenant des industries de fabrication
d'amiante-ciment et des points de vente ainsi que tous autres stocks
Les plaques, ardoises et produits plans devront, dans la mesure du possible, être palettisés .
Les tuyaux et canalisations seront conditionnés en racks .
Les autres éléments en vrac (autres que les débris et poussières) seront déposés dans des bennes qui
recevront exclusivement des déchets d'amiante-ciment. Ces bennes seront bâchées. Ces déchets seront
conditionnés de façon à ce qu'un contrôle visuel puisse être exercé lors de leur arrivée sur l'installation de
stockage. L'utilisation de grand récipient pour vrac transparent s'adaptant à la forme de la benne ou tout
moyen équivalent pourra être utilisé à cet effet.
De plus, quel que soit le conditionnement choisi, il devra faire figurer l'étiquetage amiante imposé par le décret
n° 88-466 du 28 avril 1988, modifié, relatif aux produits contenant de l'amiante.
Ces déchets vont en décharge, répondant à différentes conditions : clôture, alvéole spécifique…
Règlement
Arrêté du 9 septembre 1997 relatif aux installations de
stockage de déchets ménagers et assimilés
Articles 4, 5 et 6
L'arrêté d'autorisation précise explicitement parmi ceux-ci les déchets qui
pourront effectivement être stockés dans l'installation (Pneumatiques
non admissibles, Boues avec une siccité supérieure à 30 %)
Pour être admis dans une installation de stockage, les déchets doivent
également satisfaire :
- à la procédure d'information préalable (renouvelée tous les ans) ou à la
procédure d'acceptation préalable (CAP) ;
- au contrôle à l'arrivée sur le site.
MAJ –JAN 2022 1 51
La gestion des déchets
Règlement
Décret nº 97-1048 du 6 novembre 1997 relatif à l'élimination
des déchets d'activités de soins à risques infectieux et
assimilés et des pièces anatomiques codifié dans le
Code de la Santé Publique
Article R44-04
Les déchets d'activités de soins et assimilés sont collectés dans des emballages
à usage unique. Ces emballages doivent pouvoir être fermés temporairement,
et ils doivent être fermés définitivement avant leur enlèvement. Les emballages
sont obligatoirement placés dans des GRV
Règlement
Décret nº 97-1048 du 6 novembre 1997 relatif à l'élimination
des déchets d'activités de soins à risques infectieux et
assimilés et des pièces anatomiques codifié dans le
Code de la Santé Publique
Article R44-06
Les déchets d'activités de soins et assimilés doivent être soit incinérés, soit pré-
traités par des appareils de désinfection agréés de telle manière qu'ils
puissent ensuite être collectés et traités par les communes
Règlement
Décret n° 98-679 du 30 juillet 1998 relatif au transport par route, au négoce et au
courtage de déchets
Article 2
Pour exercer l'activité de transport par route de déchets et les activités de négoce et de courtage, les entreprises doivent déposer une
déclaration :
dès lors qu'elles transportent une quantité supérieure à 0,1 tonne par chargement de déchets dangereux
dès lors qu'elles transportent une quantité supérieure à 0,5 tonne par chargement de déchets autres que dangereux.
Sont exemptés de cette obligation de déclaration :
les entreprises qui transportent les déchets qu'elles produisent et qui sont soumises à la loi du 19 juillet 1976 susvisée;
les entreprises effectuant uniquement la collecte d'ordures ménagères pour le compte de collectivités publiques.
les entreprises qui transportent par route des terres non souillées, des déchets de briques, de béton, de tuiles, de céramiques et
d'autres matériaux de démolition propres et triés, des gravats et des pierres;
les ramasseurs d'huiles usagées agréés
Règlement
Décret n° 98-679 du 30 juillet 1998 relatif au transport par
route, au négoce et au courtage de déchets
Articles 4 et 5
Circulaire
Circulaire du Ministère de l'aménagement du territoire et de
l'environnement du 16 décembre 1998 relative à la mise
en oeuvre du décret n° 98-679 du 30 juillet 1998 relatif au
transport par route, au négoce et au courtage de déchets
Article 4
Les producteurs, détenteurs ou tout autre expéditeur de déchets, qui font appel à une entreprise de
transport par route, de négoce ou de courtage de déchets doivent s'assurer que cette entreprise est
titulaire d'une déclaration.
Règlement
Arrêté du 28 janvier 1999 relatif aux conditions de
ramassage des huiles usagées
Article 8 de l’annexe
Le bon d'enlèvement remis au détenteur doit être paraphé par celui-ci et indiquer qu'un échantillon
lui a été remis.
Règlement
Décret du 12 mai 1999 Relatif à la mise sur le marché des
piles et accumulateurs et à leur élimination
Article 4 et 8
Règlement
Arrêté du 7/09/99 relatif aux modalités d'entreposage des
déchets d'activités de soins à risques infectieux et
assimilés et des pièces anatomiques
Articles 3, 11, 07
Lorsque la quantité de déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés produite en un
même lieu est inférieure ou égale à 5 kilogrammes par mois, la durée entre la production effective
des déchets et leur enlèvement ne doit pas excéder trois mois.
Lorsque la quantité de déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés produite en un
même lieu est inférieure ou égale à 5 kilogrammes par mois, ces derniers sont entreposés à l'écart
des sources de chaleur, dans des emballages étanches munis de dispositifs de fermeture
provisoire et définitive et adaptés à la nature des déchets.
Le compactage ou la réduction de volume des déchets d'activités de soins à risques infectieux et
assimilés par toute autre technique est interdit
Règlement
Article 2
Tout producteur de déchets d'activités de soins à risques infectieux qui confie ses déchets en vue de
leur élimination à un prestataire de services doit établir avec celui-ci une convention
Règlement
Décret du 18/04/02 relatif à la classification des déchets
Article 2
Sont considérés comme dangereux les déchets qui présentent une ou plusieurs des propriétés énumérées à l'annexe I. Ils
sont signalés par un astérisque dans la liste des déchets de l'annexe II.
H1 : Explosible
H2 : comburant
H3 : Extrêmement inflammable, facilement inflammable
H4 : Irritant
H5 : Nocif
H6 : Toxique
H7 :Cancérogène
H8 : corrosif
H9 : Infectieux
H10 : Toxique pour la reproduction
H11 : Mutagène
H12 : Dégage au contact de l'eau, de l'air ou d'un acide un gaz toxique ou très toxique
H13 : Susceptible lors de son élimination de donner naissance à une autre substance qui
possède l'une des propriétés de dangers énumérées
H14: Dangereux pour l'environnement
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La gestion des déchets
Circulaire
Circulaire du 27/06/2002 relative à l'échéance du 1er juillet
2002 sur les déchets
Article 4
Dans l'immédiat, je souhaite que la prise en compte de l'échéance du 1er juillet 2002 ne puisse en
aucun cas créer de situation de blocage pour les collectivités ou les entreprises. En
particulier je vous demande d'éviter toute décision administrative d'interdiction de mise en décharge
de tel ou tel déchet fondée sur le non-respect de l'article L,541-2 alinéa 2 du code de
l'environnement. De telles interdictions ne pourraient en effet qu'avoir des effets négatifs pour
l'environnement dès lors qu'aucun mode de traitement alternatif n'est opérationnel. Elles seraient à
l'évidence contraire à l'esprit de la loi
Circulaire
Circulaire du 03/10/2002 Relative à la mise en œuvre du
décret N°2002/540 du 18 avril 2002 relatif à la
classification des déchets
Article 3
Pour les emballages souillés, l’article 3-II du décret ne s’applique pas à l’emballage dans son
ensemble, mais au produit qui souille l’emballage. L’emballage souillé doit être considéré comme
dangereux tant qu’il n’a pas fait l’objet d’un nettoyage approprié, adapté à la fois aux matériaux
constituant l’emballage et aux produits contenus.
Règlement
Décret du 24/12/02 relatif à l'élimination des pneumatiques usagés
Article 1
Il est interdit d'abandonner, de déposer dans le milieu naturel ou de brûler à l'air libre les
pneumatiques.
Article 4
Après collecte, les opérations d'élimination des pneumatiques usagés, à l'exception de leur
réemploi, de leur utilisation pour des travaux publics, des travaux de remblaiement, de
génie civil et l'ensilage, doivent être effectuées dans des installations exploitées
conformément aux dispositions du titre Ier du livre V du code de l'environnement
Article 15
Les détenteurs sont tenus d'éliminer ou de faire éliminer les stocks de pneumatiques
usagés dont ils disposent au 1er juillet 2004 dans un délai de cinq ans à compter de
cette date.
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La gestion des déchets
Autres Textes
Décret n° 98-638 du 20 juillet 1998 relatif à la prise en compte des
exigences liées à l'environnement dans la conception et la fabrication des
emballages
Décret en projet pour l’élimination des D3E = déchets d’équipements
électriques et électroniques (publication de 2 directives européennes, du
13/02/03)