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I- Définition Généralités
II- Rappel anatomique
III- Diagnostic positif
IV- Diagnostic différentiel
V- Diagnostic étiologique:
- d’origine infectieuse
- d’origine inflammatoire
- d’origine tumorale
VI - Conclusion
Introduction
Triangle de Rouviere:
I:
I a: groupes sous‐mental
I b: sous‐mandibulaire.
II:
II a: jugulaire supérieure = sous-digastrique
II b: spinal supérieur.
III : groupe jugulaire moyen.
IV : groupe jugulaire inférieur.
V : groupe du triangle postérieur.
V a: triangle postero-sup
V b: triangle postero-inf
VI : groupe antérieur, pré‐laryngé.
Diagnostic Positif
• Toute adénopathie nécessite une démarche diagnostique rigoureuse
reposant sur une anamnèse et un examen clinique minutieux,
orientant l’indication des examens complémentaires,
Signes associes :
- Orientant parfois vers une étiologie : dysphonie, parfois dyspnée,
dysphagie, obstruction nasale, surdité (otite seromuqueuse dans le cadre
de cancer du cavum), toux.
- Etat général du patient (fièvre, asthénie, anémie, anorexie,
amaigrissement, sueurs nocturnes, insomnie).
Examen clinique
Examen local:
• Siège de l’adénopathie
• Nombre, uni ou la bilatéralité des adénopathies
• Taille
• Sa sensibilité
• Consistance
• Limite nette ou imprécise
• Caractère inflammatoire ou pas
• Mobilité par rapport au plans profonds et a la peau
• Examen des autres aires ganglionnaires cervicales
B- Examen loco régional:
La peau de la face et le cuir chevelu a la recherche d’une lésion,
piqure d’insecte
Examen ORL complet sous bon éclairage ou au besoin un
nasofibroscope pour examiner la cavité buccale , les trois étages de
pharynx ,le larynx , les fosses nasales .
Le toucher bucco pharyngée est un temps très important de l’examen
pour ne pas laisser passer une lésion maligne de la région
amygdalienne ou de la base de la langue
On cherche une tuméfaction de la glande parotide ou la thyroïde
1- échographie cervicale:
- permet de différencier une tumeur d’une
adénopathie cervicale.
- apprécie l’aspect liquidien ou solide.
- le caractère hétérogène ou homogène de l’ADP.
2- TDM:
- Situer la tuméfaction par rapport aux axe vasculaire
- Précise le caractère hypo dense en faveur d’un kyste ou
d’une nécrose intra tumorale ou d’origine infectieuse .
3- PET-scan :
Technique scintigraphique , par sa sensibilite elle permet de
depister des adenopathies cervicales metastasiques
infracliniques lors du bilan initial de cancers des VADS et de
trouver des foyers primitif au niveau de l’oro –ou hypo pharynx.
4- Panendoscopie :
comprend une pharyngolaryngoscopie, une
trachéobronchoscopie, une oesophagoscopie et un examen du
rhinopharynx. Elle permet de biopsier toute lésion suspecte .
5- Ponction cytologique ganglionnaire:
- C’est un examen d’orientation diagnostique
6- Cervicotomie exploratrice
+ analyse histologique extemporanée du ganglion:
A la base :
• Il faut éliminer une tumeur thyroïdienne
Diagnostic Etiologique
A- ADP infectieuse :
1- ADP bactérienne :
a- Tuberculose :
• Maladie bactérienne due à Mycobacterium tuberculosis (hominis+++ ; bovis±).
• Terrain :
• prédominance féminine.
• Milieux sociaux défavorisés.
• Immunodeprimes, infection par le VIH.
• Localisation ganglionnaire : 10% de tuberculose, dont 80% sont de localisation
cervicale.
• - Présentation clinique polymorphe :
• PolyADP, chroniques, fermes, indolores évoluant vers l’abcès froid avec fistulisation
+++ .
• ADP concomitantes au chancre d’inoculation endobuccal (évolution similaire)
• ADP chronique calcifiée de découverte fortuite (ancienne tuberculose guérie)
• ADP associées à des ulcérations buccopharyngées ou laryngées secondaires chez
des tuberculeux pulmonaires.
• - Le diagnostic repose sur :
• IDR à la tuberculine : test positif, voire phlycténulaire dans 90% chez les patients
non immunodéprimés.
• Radiographie pulmonaire : anormale dans 25‐50% des cas.
• Prélèvements à visée bactériologique (ED : BAAR ; culture sur milieu de
Löwenstein en 3 semaines) : crachats et tubage gastrique (+ dans 5‐10%).
• Cytoponction.
• confirmé Examen histologique d’une adénectomie (granulome epithelio‐giganto‐
cellulaire avec nécrose caséeuse) et/ou surtout l’isolement de BAAR +++.
• - Traitement :
• Médical par les antituberculeux pendant 12 mois par l’Isoniazide et la Rifampicine
associés au Pyrazinamide ou à l’Ethambutol pendant les 2 premiers mois.
• Chirurgical, il s’agit de curage ganglionnaire souvent difficile du fait de l’adhérence
inflammatoire aux tissus de voisinage, réservé si échec du traitement médical.
b- Infection a mycobaterium atypique:
- apanage de l’enfant
- ADP volontiers unilatérales.
- Diagnostic : - ponction a l’aiguille.
- recherche du germe dans le pus.
c- syphilis:
- Primaire: - adénopathie cervicale unique dure sans périadenite
- recherche de triponeme a partir du chancre ou ponction gg
- Secondaire: - éruption cutanée
- adénopathies ferme indolore ,occipitale
Diagnostic : sérologique TPHA-VDRL
TRT: repose sur les pénicillines
d- Tularémie
Due a francisella tularensis, le réservoir est animal (lapin ,lièvre)
Clinique: ADP volumineuse, douloureuse inflammatoire,
présuppurée rapidement fistulisée a la peau en absence de TRT.
Diagnostic: isolement du germe a partir de ponction, sero-DC, et
IDR a la tularine.
Trt : cycline,aminoside
2- ADP parasitaire :
- Toxoplasmose:
Agent :Toxoplasma gondii
Clinique : ADP de volume modéré, fermes peu douloureuses
Diagnostique est sérologique
Evolution spntanement favorable, sauf chez la femme enceinte non
immunisée avec risque de toxo congenitale. TRT: cyclines
- Leishmaniose :
Clinique : fièvre au long cours, AEG ,splénomégalie.
adénopathies généralisées fermes indolores, mobiles
TRT : glucantime
3- Adénopathie au cours du VIH:
Polyarthrite rhumatoïde
dans sa forme systémique, ADP de petite taille non inflammatoire
la localisation cervicale est la moins fréquente
C- Adénopathie des hémopathies malignes
A- Maladie de Hodgkin: