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Air comprimé dans

l’industrie
1. Compression
et détente de l’air

1.1 Composition de l’air


Elle varie selon les lieux. L’air pur et sec peut-être considéré comme un gaz parfait car ses
composants sont, aux pressions généralement utilisées, loin du point critique (≈ 150 K et 50
bar). C’est le cas idéal.
Les constantes physiques de l’air sec type, définies par l’Organisation civile internationale
(OACI) sont les suivantes :
— masse molaire : M = 28,9644 kg/kmol ;
— pression atmosphérique au niveau de la mer : 101 325 Pa ;
— température au niveau de la mer : 15 oC ;
— masse volumique au niveau de la mer : 1,225 kg/m3 ;
— constante universelle des gaz parfaits : R = 8 314,32 J/K · kmol.
1. Compression
et détente de l’air

On rappelle les définitions suivantes.


La température de rosée est la température à laquelle il faut refroidir une surface polie, placée
dans l’air humide à humidité spécifique constante, de façon à ce qu’apparaisse sur cette surface
l’eau à l’état condensé.

Le degré de saturation est le rapport de l’humidité spécifique de l’air r s à l’humidité de l’air


saturé à la même température
.
Le degré hygrométrique est le rapport entre la pression pv de vapeur d’eau dans l’air et la
pression de saturation ps de cette vapeur d’eau à la température θ .
Si la température de saturation est inférieure à 90 oC, le degré hygrométrique
1. Compression
et détente de l’air

est peu différent du degré de saturation.


L’humidité absolue est le rapport entre la masse de vapeur d’eau et le volume occupé par l’air
humide considéré, dans des conditions de pression et de température données.
1. Compression
et détente de l’air

1.2 Rappel sur la compression et la détente des gaz

Les fluides sont considérés ici comme des gaz parfaits au sens de la thermodynamique, c’est-à-
dire régis par l’équation d’état suivante:
1. Compression
et détente de l’air

1.2.1 Transformations associées à une compression


Compression iso thermique
On a :
pv = Cte ( 2)
Cette évolution (figure 1, courbe 1) nécessite un refroidissement continu permettant d’évacuer
la totalité de la chaleur générée par la compression.

Figure 1 – Diagramme volume-pression : cycle


1. Compression
et détente de l’air

1.2.1 Transformations associées à une compression


Compression adiabatique
Si la transformation est réversible, cette compression, isentropique, obéit à la loi suivante :

(3)
γ est le coefficient isentropique du gaz considéré ; pour des gaz diatomiques
et en particulier pour l’air, on a γ ≈ 1,4..
Compte tenu de l’hypothèse des gaz parfaits, on peut encore écrire :

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