1 - Théorie Des Ensembles

Diplôme d'informaticien de gestion
Mathématiques
Chapitre II
Théorie des ensembles
Mathématique
Chapitre II : Théorie des ensembles Diplôme d'informaticien de gestion
Table des matières

 Ensembles
 Relations
 Applications
Mathématique
Chapitre II : Ensembles Diplôme d'informaticien de gestion
Ensemble
Définition
Un ensemble est une collection d'objets
qui ont tous une propriété commune.
Mathématique
eE
élément ensemble
Mathématique
Définition d'un ensemble
 en EXTENSION
E = {1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11}
E = {1,2,3,...,11}
Mathématique
Définition d'un ensemble
 en COMPREHENSION
E = {a|a, a  N et a < 12}
Mathématique
Diagramme de Venn
Mathématique
Sous - ensemble
Définition
B est un sous-ensemble de l'ensemble A si les
deux conditions suivantes sont remplies :
a) tout élément de B est élément de A ;
x, x  B  x  A
b) il existe au moins un élément de A qui ne soit pas
élément de B
y, y  A et y  B
Mathématique
B  A
E
A
B
Mathématique
Si tout élément de B est élément de A sans

que l'on puisse assurer qu'il n'existe pas un
élément de A qui n'est pas élément de B
alors
B est inclus dans A au sens
large
B  A
Mathématique
si B est inclus au sens large dans A et A

est inclus au sens large dans B alors A = B
B  A, A  B  A = B
Mathématique
On appelle intersection de deux ou

plusieurs ensembles l'ensemble des
éléments communs à ces deux ou
plusieurs ensembles.
B
E
A
Mathématique
C=AB
C = {x| x, x  A et x  B}
Mathématique
Axiome
Proposition si évidente par elle-même
qu'il est inutile, voire impossible, de la
démontrer.
Mathématique
Axiomes de l'intersection
1.1 AA = A (Idempotence)
1.2 AB = BA

(Commutativité)
1.3 (A  B)  C = A  (B  C)
(Associativité)
Mathématique
Réunion ou Union
On appelle réunion de deux ou plusieurs ensembles
l'ensemble des éléments qui appartiennent au moins à l'un de
ces deux ou plusieurs ensembles.
B
E
A
Mathématique
Axiomes de l'union
2.1 AA = A (Idempotence)
2.2 AB = B  A (Commutativité)
2.3 (A  B)  C = A  (B  C)
(Associativité)
Mathématique
Ensemble complémentaire
On appelle ensemble complémentaire de A par rapport à E
l'ensemble de tous les éléments de E qui n'appartiennent pas
à A.
A
E
Mathématique
Ensemble complémentaire
C
A
E
={
x|
x,x
Eet
x 
A,A
E}
c
=A
ouA
Mathématique
Différence
On appelle différence, l'ensemble de tous les éléments de A
qui n'appartiennent pas à B.
B
E
A
Mathématique
Différence
C = A \ B= {x|x, x  A et x  B}
Mathématique
Différence symétrique
On appelle différence symétrique, l'ensemble de tous les
éléments de l'ensemble A et de l'ensemble B qui
n'appartiennent pas aux deux ensembles en même temps.
B
E
A
Mathématique
Différence symétrique
C =AB
C = {x|x, x  A ou x  B, x  (AB)}
Mathématique
Partie élémentaire
Une partie élémentaire s'exprime comme l'intersection de
tous les sous-ensembles ou de leurs complémentaires.
B
E
1
2 3 4
A
1 A  B 2 A B
3 A B 4  A B
Mathématique
Forme canonique
La forme canonique d'une expression est

une réunion de parties élémentaires.
   



A  B  C  A B C  A B C















     
Mathématique
Forme canonique
Écrire la forme canonique d'expressions

complexes permet de démontrer que ces
expressions sont équivalentes ou, au
contraire, différentes.
?



AC   B C   A B  C
     
Mathématique
Forme canonique
Ensemble des parties élémentaires :
A B C A B C
Mathématique
Forme canonique
Membre de gauche :
 A  C
  
  B  C
  


A  B C    A  B C  

A  B  C    A  B C 
   
Mathématique
Forme canonique
Membre de droite :
A B
     
         



A B C   A B C  A B C  A B C   A B C   A B C 















   
       
C

    
 A B C   A B C   A B C    A B C 
      
   
      
     
Mathématique
Forme canonique
Membre de droite :
A B
     
         



A B C   A B C  A B C  A B C   A B C   A B C 















   
       
C

    
 A B C   A B C   A B C    A B C 
      
   
      
     
Mathématique
Partition
On opère une partition de E si l'on détermine des sous-
ensembles non vides de E : A1, A2, ..., An disjoints deux à deux.
A1 A2 A3 A4 A5 A6
Mathématique
Partition
((A1 A2)  A3)  ...  An = E

et
(A1  A2) = (A1  A3) = ... = (Ai  Aj) = 

pour i  j et i,j  {1,...,n} N
Mathématique
Ensemble des parties
On appelle ensemble des parties de E

l'ensemble de tous les sous-ensembles de E.
Cet ensemble est noté
P(E)= {A|A, A  E}
Mathématique
Exemple
Ensemble des parties de E = {1, 2, 3} :

 ,
 {1},{2},{3},
 {1,2},{1,3},{2,3},
 {1,2,3}.
Mathématique
Ensembles produits
Définition
Un ensemble produit est l'ensemble des

n-uplets formés d'un élément de chacun
des ensembles de départ.
Mathématique
L'ensemble produit des ensembles

A1, A2, ..., An est l'ensemble de tous les
n-uplets ordonnés (a1, a2, ..., an)
où a1  A1, a2  A2, ..., an  An.
n
Il est noté  Ai
i 1
A1  A2 ...  An ou
Mathématique
Exemples
Soient A = {1, 2, 3} et B = {a, b} alors
A  B = {(1, a), (1, b),

(2, a), (2, b),
(3, a), (3, b)}
Mathématique
AUTRES DIAGRAMMES
Diagramme de Caroll
A A
C C C
Mathématique
AUTRES DIAGRAMMES
Diagramme de Caroll
Mathématique
AUTRES DIAGRAMMES B
C
A C
B
Diagramme en arbre C
C
B
A
C
C
B
C
Mathématique
Théorèmes
3.1 A  ( B  C ) = (A  B)  ( A  C)
Distributivité de l'intersection par rapport à la
réunion.
3.2 A  ( B  C ) = (A  B)  ( A  C)
Distributivité de la réunion par rapport à
l'intersection
3.3 A ( A  B ) = A
Absorbtion
Mathématique
Exemple de démonstration
Nous voulons créer une nouvelle loi et

démontrer
A(AB)=A
Partons de la loi de
distributivité de  par rapport à  :
A  ( B  C ) = (A  B)  ( A  C)
Mathématique
Démonstration
A  ( B  C ) = (A  B)  ( A  C) Théorème 3.2
A  ( A  B ) = (A  A)  ( A  B) B  A, C  B
A  ( A  B ) = A  ( A  B) Axiome 2.1
A(AB)=A Axiome 3.3
 La loi
A(AB)=A
Mathématique
Autres théorèmes
Si A  E
4.1 AE=EA=A
E est l'élément neutre de l'opération d'intersection
4.2 AE=EA=E
E est l'élément absorbant de l'opération de la
réunion.
Mathématique
Autres théorèmes
4.3 A=A=A
 est l'élément neutre de l'opération de la réunion
4.4 A=A=
 est l'élément absorbant de l'opération
d'intersection
Mathématique
Principe de dualité
Soit I une identité de l'algèbre des ensembles.

Le dual I* de I est l'expression obtenue en
remplaçant les opérateurs
, ,  et E
par respectivement
, , E et .
Mathématique
Lorsque l'expression I est une identité,

son dual I* l'est aussi.
Mathématique
Les théorèmes peuvent être représentés

sous forme duale :
Intersection Union
AA=A idempotence AA=A
AB=BA commutativité AB=BA
(AB) C = A (BC) associativité (AB)  C = A  (BC)
A(BC)=(AB)(AC) distributivité A(BC)=(AB)  (AC)
A  (AB) = A absorption A  (AB) = A
AE =A élément neutre A=A
A= élément AE=E
absorbant
Mathématique
Ensembles finis et infinis
Un ensemble est dit fini s'il comporte

exactement m éléments distincts, où
m  N.
(N étant l'ensemble des entiers naturels).

Mathématique
Ensembles finis et infinis

Exemples
A = {ensemble des lettres de l'alphabet}

n(A) = nombre des éléments de A.

Contre-exemples
N = {ensemble des entiers naturels}
D = {ensemble des droites parallèles à

une droite d}
Mathématique
Théorème
Si A et B sont des ensembles finis
n(A  B) = n(A) + n(B) - n(A  B)
A B
Démonstration...
Mathématique
Il existe plusieurs type de démonstration :
 par l'absurde ;
 par réécriture ;
 par induction.
Mathématique
Lemme
Proposition (démonstration, théorème) posée

en préliminaire à une démonstration.
Mathématique
Lemme 1
Si A et B sont des ensembles finis disjoints,

A  B est fini et
n(A  B) = n(A) + n(B)

Mathématique
Lemme 2
Si A et B sont des ensembles finis disjoints,

A  B est fini et
n(A  B) = 0
Mathématique
Lemme 3
Si A et B sont des ensembles finis non-disjoints,

A  B est fini et si n(A) < n(B) alors
n(A  B)  n(A)
Mathématique
Démonstration par induction

(ou par récurrence)
Type de démonstration proposé par Blaise

Pascal (1623-1662).
Mathématique
Démonstration en trois étapes :
Si une proposition p(n) dépendant d'un nombre

naturel quelconque
1° est vraie pour n = 1 ;

2° si est vraie pour n = i alors
reste vraie pour n = i+1 ;
alors elle est vraie n, nN.

Mathématique
Preuve par induction
n(A  B) = n(A) + n(B) - n(A  B)
Invariants : n(A  B), n(A)
Variables : n(A  B) = n(I), n(B\A)
2 cas possibles :
 A et B sont disjoints (cas simple, l = 0)
 A et B sont joints (cas complexe, i quelconque)

Mathématique
1° A et B sont disjoints
n(A  B) = n(A) + n(B) – n(l) or n(l)=0
(lemme 2)
donc
n(A  B) = n(A) + n(B) (lemme 1)

Mathématique
2° A et B sont joints
n(A  B) = n(A\B) + n(B\A) + n(I)

= n(A) – n(I) + n(B) – n(I) + n(I)
= n(A) + n(B) – n(I)
donc
= n(A) + n(B) - n(A  B)
Mathématique
3° A et B sont joints : n(l') = n(l) + 1
deux cas possibles :
a) n(A\I)  n(A\I) - 1 et n(B\I) est constant
b) n(B\I)  n(B\I) - 1 et n(A\I) est constant
nous avons choisi ce cas au départ

Mathématique
3 a) n(B\I) est constant
n(A  B) = n(A\I’) + n(B\I) + n(I’)

= n(A) – n(I’) + n(B) – n(I) + n(I’)
= n(A) + n(B) – n(I)
donc
= n(A) + n(B) - n(A  B)
Mathématique
3 b) nous aurions pu choisir le cas inverse,

soit : n(A\I) est constant
n(A  B) = n(A\I) + n(B\I) + n(I’)

= n(A) – n(I) + n(B) – n(I') + n(I’)
= n(A) + n(B) – n(I)
donc
= n(A) + n(B) - n(A  B)
Mathématique
Corollaire* au théorème précédent :
Si A, B et C sont des ensembles finis,
n(A  B  C) = n(A) + n(B) + n(C)

- n(A  B) - n(A  C) - n(B  C)
+ n(A  B  C)
*corollaire = proposition qui dépend de la précédente

Rochat:
Jusqu'ici
Mathématique
Chapitre II : Relations Diplôme d'informaticien de gestion
LES RELATIONS
Définir une relation, c'est énoncer une règle

permettant, à chaque fois qu'on prend un
élément a de A et un élément b de B, de
répondre à la question
" a est-il en relation avec b ? "

Mathématique
b1
b2
A
a1 b3
a2 B
a3
Mathématique
Exemples de relations
 " … est de même forme que … "

 " … est le père de … "
 " … a plus de points que … "
 " … …"
 " … se situe entre … "
 " … est plus âgé que … "
Mathématique
Relation d'équivalence 
Une relation dans E est une relation

d'équivalence si les trois propriétés suivantes
sont vérifiées :
x ; x  E ; xRx Réflexivité
x,y ; x,y  E ; x R y  y R x Symétrie
x,y,z ; x,y,z  E ; (x R y et y R z)  x R z
Transitivité
Mathématique
Relation d'ordre stricte
Une relation dans E est une relation d'ordre

stricte si les trois propriétés suivantes sont
vérifiées :
x ; x E ; xRx non-réflexif
x,y ; x,y E ; xRyyRx

non-symétrique
x,y,z ; x,y,z E ; (x R y et y R z)  x R z
transitif
Mathématique
Relation d'ordre large

Une relation dans E est une relation d'ordre
large si les trois propriétés suivantes sont
vérifiées :
x ; x  E ; x R x réflexive
x,y ; x,y  E ; xRyyRx
non-symétrique
ou
x,y,z ; x,y,z  E ; (x R y et y R x)  x = y
anti-symétrique
x,y,z ; x,y,z  E ; x R y et y R z)  x R z
transitive
Mathématique
Chapitre II : Applications Diplôme d'informaticien de gestion
Applications
Définition
On appelle application L d'un ensemble E
dans ou sur un ensemble F, une loi qui fait
correspondre à tout élément x (x  E) un et
un seul élément y (y  F).
Mathématique
Applications
y1 y3
y2 y5
E
y4 y6
x2
x1 F
x3
Mathématique
En d'autres termes,
x, x  E; *y, y  F tel que x  y  L x 
L
E: ensemble de départ (source de L).

F: ensemble d'arrivée (but de L).
y = L(x) : image de x par L.
F = {y; y = L(x);  x, x  E} :
ensemble-image de E par L.
Mathématique
Surjection
Définition
L'application est surjective (surjection) si
chaque élément de F est image d'un ou
plusieurs éléments de E.
Mathématique
Surjection
y1
y2
E
y4 y3
x4 x2 x1 F
x3
x5
Mathématique
Surjection
L est une surjection de E sur F si
x, xE; *y, yF, tel que x  y  L x 

L
et si
y, yF; x, xE tel que y = L(x).

Mathématique
INJECTION
Définition
L'application est injective (injection)
si y, y  F est image d'un seul élément x,
x  E.
Mathématique
INJECTION
y1 y3
y2 y5
E
y4 y6
x4 x2 x1 F
x3
Mathématique
INJECTION
L est une injection de E sur F si
x, x  E; *y, y  F, tel que x  y  L x 

L
et si
y, y = L(E)  F; *x, x  E tel que y = L(x).

Mathématique
BIJECTION
Définition
L'application est bijective (bijection) si L est
à la fois une surjection et une injection.
Mathématique
BIJECTION
y3
y1
E
y4 y1
x4 x2 x1 F
x3
Mathématique
BIJECTION
L est une bijection de E sur F si
x, x  E; *y, y  F, tel que x  y  L x 

L
et si
y, y  F; *x, x  E tel que y = L(x).

Mathématique
APPLICATION RÉCIPROQUE
Toute bijection admet une application

réciproque qui est, elle-même, une bijection.
f: E  F f 1: F  E
x  y  f(x) y  x  f 1(y)
Mathématique
LES PROPRIÉTÉS D'UNE APPLICATION
 interne
 commutative
 associative
 élément neutre
 élément absorbant
Mathématique
Elle est interne

si et seulement si
(x,y);(x,y)  E  E ; *z, z  E,
tel que (x,y) z=xy
L
Mathématique
Elle est commutative

si et seulement si
(x,y) ; (x,y)  E ;
on a xy=yx
Mathématique
Elle est associative

si et seulement si
(x,y,z); (x,y,z)  E;
on a x  (y  z) = (x  y)  z
Mathématique
Elle possède un élément neutre (n)

si et seulement si
x; x  E ;
on a xn=nx=x
Mathématique
Elle possède un
élément absorbant ou annihilant (a)
si et seulement si
x; x  E ;
on a xa=ax=a
Mathématique
COMPOSITION D'APPLICATIONS
Soit trois ensembles E, F et G.
Envisageons une application L1 de E sur F et

une application L2 de F sur G.
x  y  L1 x  , L1E  F

x, x  E, *y, y  F tel que L  
1
y  z  L2 y  , L2E  F
y, y  F, *z, z  G tel que L2  
Mathématique
Il existe alors une application L de E sur G

telle que
x, x  E ; *z, z  G, tel que
x  z  L x  L L x ; L L E  G
   
       
 
 
L   2 1 
 2  1  


Mathématique
On note la composition L des applications L1 et

L2 :
L = L2  L1 = L2(L1)
Mathématique
Remarques :
1° La définition ci-dessus s'étend sans

difficulté à la composition de
plusieurs applications L1, L2, L3,...
Mathématique
Remarques :
2° L dépend, en général, de l'ordre de

composition ainsi
L1  L2  L2  L1 ;
mais si
L1  L2 = L2  L1,
alors la composition est commutative.
Mathématique
Remarques :
3° Une composition est associative si

L3  (L2  L1) = (L3  L2)  L1.
4° Si L1 et L2 ont des applications réciproques

(L1-1 et L2-1), alors
L = L2  L1 a une application réciproque
L-1 = L1-1  L2-1
Mathématique
Les ensembles
Diplôme d'informaticien de gestion
FIN
du chapitre II

1 - Théorie Des Ensembles

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

1 - Théorie Des Ensembles

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Diplôme d'informaticien de gestion

Table des matières

Définition d'un ensemble

Définition d'un ensemble

Si tout élément de B est élément de A sans

si B est inclus au sens large dans A et A

On appelle intersection de deux ou

1.1 AA = A (Idempotence)

1.2 AB = BA

2.1 AA = A (Idempotence)

2.2 AB = B  A (Commutativité)

La forme canonique d'une expression est

Écrire la forme canonique d'expressions

Ensemble des parties élémentaires :

((A1 A2)  A3)  ...  An = E

(A1  A2) = (A1  A3) = ... = (Ai  Aj) = 

Ensemble des parties

On appelle ensemble des parties de E

Cet ensemble est noté

Ensemble des parties de E = {1, 2, 3} :

Un ensemble produit est l'ensemble des

L'ensemble produit des ensembles

Soient A = {1, 2, 3} et B = {a, b} alors

A  B = {(1, a), (1, b),

Nous voulons créer une nouvelle loi et

A(AB)=A Axiome 3.3

Soit I une identité de l'algèbre des ensembles.

Lorsque l'expression I est une identité,

Les théorèmes peuvent être représentés

Ensembles finis et infinis

Un ensemble est dit fini s'il comporte

(N étant l'ensemble des entiers naturels).

Ensembles finis et infinis

A = {ensemble des lettres de l'alphabet}

N = {ensemble des entiers naturels}

D = {ensemble des droites parallèles à

Si A et B sont des ensembles finis

n(A  B) = n(A) + n(B) - n(A  B)

Il existe plusieurs type de démonstration :

Proposition (démonstration, théorème) posée

Si A et B sont des ensembles finis disjoints,

n(A  B) = n(A) + n(B)

Si A et B sont des ensembles finis disjoints,

Si A et B sont des ensembles finis non-disjoints,

Démonstration par induction

Type de démonstration proposé par Blaise

Démonstration en trois étapes :

Si une proposition p(n) dépendant d'un nombre

1° est vraie pour n = 1 ;

alors elle est vraie n, nN.

Preuve par induction

n(A  B) = n(A) + n(B) - n(A  B)

Invariants : n(A  B), n(A)

Variables : n(A  B) = n(I), n(B\A)

 A et B sont joints (cas complexe, i quelconque)

Preuve par induction

n(A  B) = n(A) + n(B) (lemme 1)

Preuve par induction

n(A  B) = n(A\B) + n(B\A) + n(I)

Preuve par induction

3° A et B sont joints : n(l') = n(l) + 1

deux cas possibles :

a) n(A\I)  n(A\I) - 1 et n(B\I) est constant