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internationaux
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Introduction
L’évolution économique de ces dernières années a fortement contribué au développement et à la
popularité des marchés financiers. La croissance de nouveaux secteurs économiques, la constitution de zones
monétaires d’échanges communes et les processus de déréglementation menés à travers le monde ont favorisé
l’expansion des marchés financiers. Dans un tel contexte, particuliers, entreprises, institutions et
gouvernements recourent abondamment aux possibilités des marchés financiers en matière de financement de
la croissance, de placement des épargnes et de couverture des risques,..
Le concept majeur de la finance internationale est l’intégration financière, attirant l’attention sur la
connexion toujours plus poussée des marchés financiers nationaux, la restructuration et l’essor des différents
marchés internationaux de capitaux désormais très ouverts aux innovations financières, on assiste à
l’émergence d’un marché financier mondial qui ne cesse de se complexifier.
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Quel rôle ?
Les marchés financiers internationaux assurent l’extension à l’échelle internationale des
fonctions assumées par les marchés financiers sur le plan domestique, au plan
macroéconomique, des agents à capacité de financement dont les ressources courantes
dépassent leurs plans de dépenses, à un horizon donné, et que des agents à besoin de
financement se trouvent dans la situation inverse, alors s’exprime la nécessité d’ajuster et de
coordonner ces deux types de situations.
La justification première des marchés financiers, et plus encore des intermédiaires qui en
assurent le fonctionnement, est donc de remplir cette fonction. Il ne s’agit pas seulement
d’organiser le transfert des fonds prêtables, mais aussi de rendre compatibles les motivations
qui s’expriment aux deux pôles du circuit financier.
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⊸ Les années 1970 ont été marquées par un accroissement considérable des
déséquilibres des paiements internationaux. Le recyclage des pétrodollars a
introduit une rupture dans la finance internationale en intensifiant les
mouvements de capitaux avec l’expansion des eurodollars.
Possibilité de déplacer les fonds entre les places et/ou les segments des marchés. Ce
principe repose sur l’absence de contrôle des changes et de discriminations fiscales.
Sur le plan international, la substituabilité repose sur le passage d’une devise à une autre,
soit sur la substitution des habitats préférés. Les deux conditions réunies impliquent la
possibilité de choisira la fois les lieux des investissements et les supports monétaires
correspondants.
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Dans le contexte de globalisation, les facteurs déterminants des réaménagements de
portefeuille sont :
c. Le décloisonnement :
e. La déréglementation :
La contrepartie, ce sont les utilisations qui ont été longtemps limités à des
crédits bancaires. Les banques font des avances libellées en eurodevises aux
emprunteurs, on parle alors d’eurocrédit. Jusqu’aux années 1970, les
investisseurs se finançaient sur les euromarchés à partir des obligations
mais suite à une hausse du taux d’intérêt les investisseurs furent obligés de
réaliser et remplacer leur financement par des eurocrédits à moyen et long
terme au taux variables.
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a. Le marché primaire :
C’est le marché du "neuf", celui des émissions de titres. Les épargnants peuvent
acquérir, au moment de leur création, des titres par l'intermédiaire des banques ou
des sociétés de bourse.
Le marché primaire assure deux fonctions essentielles dans une économie :
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1.Le financement des agents: le marché primaire remplit une fonction de financement de
l'économie. Il permet de concilier les besoins des prêteurs et des emprunteurs. Trois catégories
d'émetteurs de titres (emprunteurs) opèrent sur le marché primaire:
⊸ Les entreprises : le marché primaire permet aux entreprises d'obtenir les capitaux qui leur
manquent pour financer un investissement. En contrepartie des capitaux recueillis, les
entreprises émettent des titres en recourant à trois modalités : l'introduction en bourse,
l'augmentation du capital et l'émission d'obligations
⊸ L'Etat et les collectivités locales : les États émettent des obligations à long terme (au-delà de
cinq ans) pour combler leurs déficits budgétaires. Ce sont les obligations assimilables du
trésor (OAT). De plus, les États émettent des obligations courtes, les bons du trésor, pour
financer leurs besoins de trésorerie dus au décalage entre leurs recettes et leurs dépenses. Les
emprunts des États sont considérés comme les titres les plus sûrs du marché.
⊸ Les intermédiaires financiers : pour se procurer des ressources, les intermédiaires financiers
ont recours aux marchés de capitaux. Ils peuvent émettre sur le marché financier des
obligations, des actions ou des titres hybrides (mélange d'actions et d'obligations). Pour cela,
ils recourent aux mêmes modalités que les entreprises.
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b- le Marché secondaire :
Le marché secondaire est le "marché de l'occasion", celui où les transactions
s'opèrent entre ceux qui souhaitent vendre des titres déjà émis et ceux qui désirent les
acquérir. C'est sur ce marché que les titres anciens sont cotés. Il est organisé sous la
forme de Bourses de valeurs. Les échanges qui s'y déroulent ne concernent pas les
émetteurs de titres et ne contribuent pas directement à leur financement.
Le marché secondaire assure trois fonctions essentielles : la fixation du cours
des titres, la liquidité des titres et les restructurations du capital des entreprises
cotées.
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a. les valeurs mobilières :
⊸ les obligations : la distinction est déjà faite entre les deux grandes catégories
d’obligation (au niveau de l’organisation), qui sont : les obligations étrangères ; et les
euro-obligations
⊸ Les euros-actions : Ce sont des actions émises simultanément sur les marchés
intérieurs de plusieurs pays. La première fut lancée par Bell Canada en 1983 et
administrée par l’Union des Banques suisses. Actions principalement émises par des
sociétés ayant une bonne cote de crédit. Les compagnies comme Daimler-Benz, KLM,
Nestlé, Fiat, GM, ont déjà recours à ce financement.
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b- les produits dérivés :
À l'origine, les produits dérivés ont été créés pour permettre aux
entreprises de se couvrir contre différents types de risques financiers . Il
convient néanmoins de distinguer deux types de produits dérivés bien
distincts : les produits fermes et les produits optionnels
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Axe 3 : les Places financières internationales :
1-définition :
Une place financière est, selon la définition de la Banque de France, un lieu « qui
assure la rencontre de multiples acteurs qui concourent au bon fonctionnement des
marchés financiers au sein d'écosystèmes dégageant d'importantes synergies ».Il s'agit
donc généralement d'une ville mondiale, désignée comme acteur majeur de l'économie
mondiale, et plus particulièrement des marchés financiers internationaux.
Les places financières regroupent le siège d'une bourse, d'un marché monétaire, d'un
marché de change et de nombreux établissements bancaires.
L’importance d’une place financière est mesurée par plusieurs critères à savoir : les
paradis fiscaux, environnement économique, facilité d'accès au marché,
infrastructures et compétitivité…ETC .
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2 – classement:
La compétitivité des Centres financiers est mesurée depuis 2005 par Le Global Financial
Centres Index (L’indice mondial des centres financiers). Son rapport exerce une influence
considérable dans la prise de décision des multinationales qui l’utilisent comme baromètre
pour choisir l’emplacement de leurs nouvelles filiales.
Selon le dernier classement du CFCI, les 8 grandes places financières internationales sont :
1 New York
2 Londres
3 Hong Kong
4 Singapour
5 San Francisco
6 Shanghai
7 Los Angeles
8 Pékin
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CONCLUSION
La mobilité internationale du capital est censée permettre aux marchés financiers internationaux
d’améliorer l’efficacité économique et le bien être en réalisant les objectifs suivants :
⊸ Une meilleure allocation internationale du capital. Les marchés financiers permettent de mobiliser
l’épargne abondante des pays développés pour l’investir avec un taux de profit plus élevé dans les
pays moins développés où le capital est rare, ce qui contribue à accélérer la croissance des pays les
plus pauvres.
⊸ Une meilleure répartition des risques. La possibilité d’investir à l’étranger réduit le risque global des
portefeuilles financiers en multipliant les possibilités d’investir dans des entreprises appartenant à des
secteurs d’activités différents. La réduction des risques sera d’autant plus forte que les conjonctures
économiques nationales sont différentes et déconnectées, de sorte que la baisse sur une place boursière
est compensée par la hausse d’une place boursière d’un autre pays.
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