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22 mai 2014
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Sommaire
II. Illustration
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Sommaire
II. Illustration
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I. Présentation des enjeux
A. Définition des opérations de trésorerie
Définition :
Les opérations de trésorerie sont exécutées par les comptables publics : pour exécuter
l'ensemble des recettes et des dépenses, l’agent comptable dispose d'un seul jeu de
comptes de disponibilités pour gérer les encaissements et les décaissements.
Ces recettes ou ces dépenses peuvent concerner des services ou des budgets
différents du même organisme.
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I. Présentation des enjeux
A. Définition des opérations de trésorerie
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I. Présentation des enjeux
A. Définition des opérations de trésorerie
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I. Présentation des enjeux
A. Définition des opérations de trésorerie
La contrainte de l’équilibre :
• Contrainte : synchroniser les flux d’encaissement et de
décaissement
• Objectif : garantir la solvabilité en assurant le paiement des dettes
exigibles
• Risque : absence de trésorerie et cessation de paiement
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I. Présentation des concepts
B. La trésorerie, résultat d’un équilibre financier
1700€
1500€
Trésorerie
500€
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I. Présentation des concepts
B. La trésorerie, résultat d’un équilibre financier
• Emplois stables
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I. Présentation des concepts
B. La trésorerie, résultat d’un équilibre financier
- Immobilisations incorporelles
- Immobilisations corporelles Capitaux propres :
- Immobilisations financières - FEA Etat
- Réserves et RAN
(Valeur brute – Amortissements et - Résultat
dépréciations = Valeur nette) - FEA Tiers
• Le fonds de roulement :
Actif Passif
Emplois Ressources
stables - Immobilisations incorporelles Capitaux propres : stables
- Immobilisations corporelles - FEA Etat
- Immobilisations financières - Réserves et RAN
- Résultat
(Valeurs brutes) - FEA Tiers
Provisions pour R et C
Amortissements et dépréciations
Emprunts > 1 an
Fonds de roulement :
Actif
Dettes : Dettes
circulant - Stocks (VB)
- Emprunts < 1 an circulantes
hors - Créances (VB)
- Avances et acomptes reçus
trésorerie - Dettes fournisseurs
- Dettes fiscales et sociales 16
I. Présentation des concepts
B. La trésorerie, résultat d’un équilibre financier
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I. Présentation des concepts
B. La trésorerie, résultat d’un équilibre financier
II. Illustration
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II. Illustration
Le plan de trésorerie
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II. Illustration
Le plan de trésorerie
• …. qui ne signifie pas que le besoin de trésorerie est identique chaque mois
– Une présentation de la masse salariale lissée par douzièmes sur l’année ne peut
être sincère (impact des départs/arrivées, impact du paiement des heures
complémentaires, impact du GVT,…..) : une analyse des rémunérations dans
OREMS l’année précédente suffit pour s’en convaincre
• Une répartition mensuelle homogène des recettes et/ou des dépenses dans
le plan de trésorerie prévisionnel:
– C’est souvent une étape nécessaire à la construction du plan de trésorerie pour
les acteurs entrant dans l’exercice : ils savent à peu près identifier les montants
annuels mais n’ont pas assez de recul sur l’exercice pour identifier les variations
infra-annuelles
– C’est nécessairement faux :
• ET ce n’est pas acceptable pour la masse salariale : les remontées OREMS,
les travaux de construction du DPG doivent permettre d’assurer un travail
d’échéancier en phase avec une exécution prévisionnelle sincère
• ET c’est difficilement acceptable pour les dépenses de fonctionnement
courant dont la récurrence est connue (fluides, loyers, contrats de
maintenance, d’entretien, de gardiennage, ….)
• MAIS c’est particulièrement difficile d’être exigeant pour les ressources
propres en recettes comme en dépenses dont l’appréciation de la variation
est souvent impossible à évaluer 22
II. Illustration
Les points d’attention
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II. Illustration
2014
solde 4 557 JANVIER FEVRIER
SEPTEM NOVEM
2013 MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT BRE OCTOBRE BRE DÉCEMBRE
675,64
Dotation Etat 25 626 040 25 577 703 36 406 611
- - 14 279 878 -
3 243 897
507 208 6 405 721,
Versements / RA 405 516 234 600 2 026 132 806 826 1 014 239 310 326, 70 203, 590 713 167 075 107 081
PPP-Subv 292 506, 483 962 776 468 776 468, 776 468,
RECET
TES
30 141 071, 1 541 232 1 864 529 39 253 863 1 785 603 7 941 413 16 475 747 846
2 652
TOTAL RECETTES 28 868 010 2 188 404 2 074 183 5 358 75
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II. Illustration
Les points d’attention
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II. Illustration
Les points d’attention
Attention à ne pas multiplier les lignes : il faut que ce soit gérable par
l’université et lisible pour tous
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II. Illustration
Les points d’attention
2014
JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE
8 646 592 9 360 484 10 913 223 9 173 560 8 255 165
Salaires 8 944 306 9 366 102 9 333 128 9 938 014 10 404 561 8 852 769 9 490 277
52 279 52 279
Investissements / RA 52 279 52 279 52 279 52 279 52 279 52 279 52 279
Fonctionnement / RA 342 944 342 944 342 944 342 944 342 944 342 944 342 944 342 944 342 944
Échéance PPP 977 078 977 863 991 653 991 356
DE
PE 1er équipement IUT 140 000
NS
ES Bourse DRI + autres aides 59 825 36 25 000 3 000 45 000 35 000 100 000 60 000
925 -
Prél. EDF / GDF 313 753 392 975 342 354 267 225 263 158 618 105 912 98 867 94 359 119 793 161 718 274 575
594
760 401
Loyer/PPP 706 592 1 044 070 1 044 070
Autres dépenses 1 077 191 342 203 1 047 475 942 167 1 129 509 1 505 419 388 710 1 084 374 1 142 331 448 627 1 472 660
629 818
9 590 163 11 230 058 12 644 227 12 446 114 13 942 289
TOTAL DEPENSES 11 956 011 14 891 347 11 942 851 12 840 092 11 885 568 11 365 730 10 765 637
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II. Illustration
Les points d’attention
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II. Illustration
Les points d’attention
– Pour l’investissement :
• des re-prévisions régulières doivent être faites et peu d’évènements
exceptionnels devraient être constatés
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II. Illustration
Les points d’attention
• L’analyse du rythme d’exécution des dépenses pour les dépenses sur contrats
• Principale difficulté des établissements : prévoir le rythme d’exécution des
contrats signés (et encore plus pour ceux qui n’ont pas commencé à être mis en
œuvre)
Ainsi, isoler la part masse salariale sur contrat dans le suivi de trésorerie nécessite
d’avoir une bonne vision de l’exécution de chaque contrat, idem pour le fonctionnement
et l’investissement
• Des actualisations difficiles et non explicitées qui interpellent sur les outils et les organisations
‒ L’analyse de l’année précédente est souvent globale = reproduction d’une courbe de recettes
et de dépenses sans analyse fine
• L’identification des « évènements exceptionnels » est succincte (quand elle existe)
‒ Le non réalisé d’un mois est souvent simplement reporté au mois suivant (ou rééchelonné sur
l’année) de manière automatique car
• Les services chargés du suivi de trésorerie (DAF et agent comptable) ne sont pas
suffisamment informés des aléas de gestion constatés dans les services : adosser au
service facturier un service centralisateur des commandes ?
• Le lien engagement/paiement et la saisie/actualisation des échéanciers de paiement
n’est pas aisée 32
II. Illustration
Les points d’attention
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Sommaire
II. Illustration
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III. Perspectives GBCP
2016 :
• Évolution du cadre budgétaire
Lien direct entre les nouveaux tableaux budgétaires et le plan de trésorerie
Conséquences :
• Nécessaire de faire évoluer les modalités de contrôle budgétaire
• Cela n’exclut pas le maintien, voire le renforcement, de certains points de
contrôle existants
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III. Perspectives GBCP
A. Le plan de trésorerie
Nécessaire d’impliquer la
Outil concret au service gouvernance (direction et CA) de
des acteurs de terrain l’établissement : sensibilisation
(agent comptable, direction politique aux enjeux de pilotage
financière) actif de la trésorerie
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III. Perspectives GBCP
A. Le plan de trésorerie
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III. Perspectives GBCP
A. Le plan de trésorerie
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III. Perspectives GBCP
A. Le plan de trésorerie
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III. Perspectives GBCP
A. Le plan de trésorerie
• Il est recommandé que la confection d’un plan de trésorerie soit effectuée par les EPSCP,
dans la mesure du possible, dès le budget initial 2014
• La maquette validée par le Copil constitue le cadre de référence qui devra être mis en
œuvre à compter de 2016. Ceci étant, cette maquette peut être utilisée de façon
anticipée. Par ailleurs, elle peut bien entendu, être adaptée en fonction des spécificités
des établissements.
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III. Perspectives GBCP
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III. Perspectives GBCP
A. Le plan de trésorerie
La maquette a été établie de façon à permettre un lien direct avec les tableaux budgétaires
en mode GBCP :
- tableau du solde budgétaire,
- tableau de l’équilibre financier,
- tableau des opérations sur recettes fléchées,
- tableau des opérations pour compte de tiers.
Les informations qui figurent dans le plan de trésorerie découlent et alimentent les autres
documents budgétaires
Cette maquette permet également de classer les opérations de trésorerie selon leur impact
budgétaire :
- les rubriques (1) et (2) regroupent les opérations budgétaires ayant un impact sur la trésorerie
- la rubrique (3) recense les opérations de trésorerie sans impact budgétaire, dont les opérations
pour compte de tiers et les encaissements/décaissements non budgétaires gérés en comptes de
tiers (par exemple, les recettes et dépenses à classer). 44
III. Perspectives GBCP
A. Le plan de trésorerie
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III. Perspectives GBCP
A. Le plan de trésorerie
Le plan de trésorerie est construit lors du budget initial et ajusté régulièrement (a minima
lors de chaque budget rectificatif).
La maquette du plan de trésorerie doit permettre d’identifier l’intégralité des grands types
d’opérations ayant un impact sur les encaissements et les décaissements de l’organisme.
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III. Perspectives GBCP
B. Les recettes fléchées
Chaque organisme :
- définit les opérations fléchées qu’il entend suivre au sein du tableau GBCP dédié.
- Informe les tutelles via un document spécifique annexé au projet de budget, soumis à leur
approbation.
Critères d’opportunité
>>> certaine latitude d’appréciation
>>> suivi de trésorerie pertinent
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III. Perspectives GBCP
B. Les recettes fléchées
Conséquences :
- Harmonisation des pratiques entre établissements
- Exclusion des recettes qui font l’objet d’un fléchage purement interne
Classification (indicative) des différentes catégories de recettes fléchées d’un établissement
o Recettes globalisées : subvention pour charges de service public (les actions spécifiques
correspondent pour la plupart à un fléchage politique), autres prestations de services (mises à
disposition, locations de locaux, colloques, etc…), produits financiers, taxe d’apprentissage (la
taxe devant être consommée dans l’année civile, il n’existe pas de décalage significatif en
trésorerie), droits d’inscription, financements externes non rattachés à un actif
o Recettes fléchées ou globalisées : dons et legs, conventions de formation, conventions de
formation continue, conventions et de recherche (l’impact du décalage en trésorerie est réel.
Les conventions à justifier de type ANR, UE correspondent pleinement aux critères de recettes
fléchées à partir du moment où leur impact financier est significatif), apprentissage , autres
subventions
o Recettes fléchées : cofinancement des bourses de thèse, Programmes d’échanges (bourses
Région, Tempus, Erasmus….) - hors aides à la mobilité internationale (AMI) suivies en comptes
de tiers - , Financements externe de l’actif rattaché à un actif, …
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III. Perspectives GBCP
C. Opérations budgétaires – non budgétaires
Le mémento liste les opérations spécifiques qui génèrent des différence entre comptabilités :
• Charges à payer, produits à recevoir
• Charges et produits constatés d’avance
• Amortissements, dotations aux provisions
• Variation des stocks
• Production immobilisés
• Admission en non-valeur
• …
1. Les opérations de trésorerie gérées par l’organisme au nom et pour le compte de tiers :
Cf. « tableau de suivi des opérations pour compte de tiers ». La présentation de ce tableau est
obligatoire pour tout établissement effectuant de telles opérations.
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III. Perspectives GBCP
C. Opérations budgétaires – non budgétaires
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III. Perspectives GBCP
C. Opérations budgétaires – non budgétaires
3. Les opérations non budgétaires gérées par l’organisme pour son compte propre
- Encaissement ou décaissement de fonds
- Hors opérations budgétaires
- Hors opérations au nom et pour le compte de tiers.
Ces opérations :
- sont exclues du tableau du solde budgétaire
- figurent dans une ligne dédiée du tableau d’équilibre financier « autres encaissements
sur comptes de tiers » et « autres décaissements sur comptes de tiers »
Exemples :
• créances sur cessions de valeurs mobilières de placement ;
• dettes sur acquisition de valeurs mobilières de placement ;
• recettes à classer ;
• toute autre opération générant un flux financier entrant ou sortant gérée uniquement en compte de
tiers par l’organisme pour son propre compte
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Conclusion
Ce sujet doit faire l’objet d’échanges réguliers entre le CBA et les établissements