méthode ABC
Contrôle de Gestion Approfondie
ACG S9
Plan
Introduction
I. Historique
II. Les insuffisances des pratiques traditionnelles
1. Les couts de la comptabilité analytique
2. Les couts en dehors du champ de la comptabilité
3. L’hétérogénéité
III. Présentation de la méthode des couts par
activités (ABC)
Conclusion
INTRODUCTION
• L’Activity Based Costing ou la méthode ABC est une méthode qui permet de
comprendre la formation des couts, les causes et leurs variations.
• Cette méthode met l’accent sur le processus de fabrication et non directement
sur les couts des produits. Elle prend en compte les couts engendrés par une
organisation spécifique ou les couts de la qualité, la méthode consiste, pour un
processus donné ( et dons un résultat à atteindre) à choisir les inducteurs de couts
pertinents pour chacune des activités du processus afin d’obtenir un modèle de
calcul permettant d’analyser la performance du processus en faisant varier les
hypothèses.
• Les résultats obtenus permettant d’aider à la prise de décision quant au
fonctionnement du processus. Dans un deuxième temps, les impacts des décisions
prises pourront être suivis dans le temps à l’aide d’indicateurs de performances
définis par rapport aux objectifs assignés aux processus on parlera alors d’ABM.
Activity Based Management.
• L’ABC est particulièrement adapté aux organisations qui se réalignent
régulièrement et pour lesquelles les méthodes classiques par section homogènes se
révèlent difficile à adapter au changement.
INTRODUCTION(suit)
L’ABC est particulièrement adapté aux organisations qui se réalignent régulièrement et
pour lesquelles les méthodes classiques par section homogènes se révèlent difficile à
adapter au changement
.
Cette méthode pourra être utilisée en ne retenant que les charges directement
impliquées par la mise en œuvre du processus.
La méthode ABC se propose de calcules des couts complets en privilégiant une logique
de causalité : les produits( ou autre objets de couts ) causent les activités et les
activités causent la consommation de ressources . Cette logique permet d’assurer la
traçabilité des couts et conduit à une imputation plus fiable des charges indirectes.
Pour ces dernières la méthode sous sa forme la plus élémentaires, dit de première
génération consiste à :
Mesurer les consommations de ressources par activités.
Définir le facteur explicatif du cout de chaque activité, l’inducteur et calculer son cout
unitaire.
Attribuer les couts des activités aux produits(ou autre objets de couts) par le biais des
volumes d’inducteurs consommés.
I. Historique
On peut faire remonter l'origine des approches de type ABC aux
Etats-Unis, dans les années 1960 dans un certain nombre de grands
groupes industriels, et General Electric parmi les premiers
Dans les milieux concernés, université, cabinets d'expertise-
comptable, associations de contrôleurs de gestion, grands groupes
industriels, les idées se sont donc progressivement développées de
la nécessité de mettre en place de nouvelles approches
Suite à cela on est abouti à la constatation que tout processus de
création de valeur dans l'entreprise peut être envisagé comme une
suite d'activité consommant des ressources et que c'est de l'analyse
fine des processus, des activités et des consommations de
ressources que peut résulter une meilleure analyse des coûts et des
performances.
En 1986 le CAM-I ( Consortium Advanced Management
International) qui est un groupement international
d’entreprises et de consultants, par le biais de son
programme de recherche "Cost Management System",
a fortement contribué:
d'une part à élaborer et à affiner les concepts et la
méthodologie de l'analyse par activités
d'autre part à diffuser internationalement les idées
nouvelles ainsi développées
Et ceci en partant de l’idée que « ce ne sont pas les
produits qui consomment les ressources de
l’entreprise mais plutôt les activités » et les divers
activités de l’entreprise sont utilisées par les produits.
• publication, en 1990, de l'ouvrage Gestion industrielle
et mesure économique par le groupe de recherche
ECOSIP (Economie des systèmes intégrés de
production) qui a été créé en 1988 en France pour
"réaliser un échange d'informations et d'expériences
sur le thème de l'évaluation économique des activités
industrielles".
• Toutes ces réflexions et tous ces travaux ont abouti
depuis une dizaine d'années à la publication de
nombreux travaux et ouvrages de Berliner (1988),
Mevellec (1990), Cooper (1991), Lorino (1991), Bescos
(1994), etc.
II. Les insuffisances des pratiques
traditionnelles
3. L’hétérogénéité
1. Les couts de la comptabilité
analytique
Lorino , économiste auteur de « élément de micro-
économie pour une nouvelle gestion » explique
l’inadaptabilité de la comptabilité analytique par
trois évolutions.
A1 Usinage 1.240.100
A5 Entretien 75.600
matériel existant
A8 Gestion de la 208.000
nomenclature
A9 Implantation 43.500
nouveaux moyens
A11 179.000
ordonnancement
A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9 A10 A11
Temps d’usinage *
Nombre de réceptions * *
Nombre de produits * *
Nombre de références * * * * *
Nombres de fournisseurs * *
Références
Lignes
Lots
Lots expédiés 8200 Dépend de 100 82,00 400 20,50 200 41,00
la taille de la
Lots fabriqués 2800 production 500 5,60 500 5,60 100 28,00
Produit1 Produit2 Produit3
Affectation du cout des
Matières premières activités aux objets de
-Composant1 120 120cout 120
OG
GS
TOTAL
ECRITUR CA COM
COMPT FOUR
A
COMPT
OG
GS
Exercice 1
•Seuil de rentabilité
•Dans la société , les données prévisionnelles sont les suivantes
•chiffre d'affaires : 8 000 000 € ;
•prix de vente unitaire : 400 € ;
•quantités vendues : 20 000 unités ;
•charges variables : 4 800 000 €.
•La structure actuelle qui génère des charges fixes de 2 000 000
€, ne permet pas à la firme de dépasser un chiffre d'affaires de 6
000 000 €. Au-delà, il faut mettre en œuvre de nouvelles
installations, ce qui a pour effet d'augmenter les charges fixes de
500 000 €, le taux de marge restant inchangé.
•.Déterminez le seuil de rentabilité dans la structure actuelle.
•.L'entreprise a-t-elle intérêt à réaliser cet investissement ?
• Exericice 2
• La société a prévu un chiffre d'affaires régulier
de 1 million d'euros par mois avec 3 millions
d'euros de charges fixes annuelles. Le taux de
marge surcoût variable qui était prévu à 0,405
est passé à 0,46 début mai.
• 1 Quel était le seuil de rentabilité avant la
modification intervenue ?
2. Quel est le nouveau seuil de rentabilité ?
• Exercice 3
• Levier opérationnel - élasticité - modification de structure
• En N, l'entreprise Centro a réalisé un résultat de 600 000 € pour un chiffre d'affaires
de 9 000 000 €.
• Le compte de résultat prévisionnel de N+1 de l'entreprise est établi sur la base de
plusieurs hypothèses alternatives. On considérera que l'activité ne comporte que des
ventes d'un produit unique.
• Hypothèse 1
• Ventes de 2 000 unités à 6 000 €. ^
• Charges fixes: 1 200 000 €.
• Charges variables:
• d'achat et de production : 4 200 € par unité ;
• de distribution : 10 % du chiffre d'affaires.
• .Calculez le résultat courant prévisionnel (avant impôt).
• .Les conditions d'exploitation étant restées inchangées par rapport à l'année N,
calculez le levier opérationnel de l'année N (élasticité du bénéfice par rapport au
chiffre d'affaires).
• .Calculez le levier opérationnel de l'année N+1. Pourquoi n'est-il pas identique à celui
de l'année N ?