d’études pédagogiques
36 principes
pédagogiques pour
l’enseignement du FLE
dans la perspective de
l’APC au Cap-Vert
1. A quoi faites-vous
particulièrement attention lorsque
vous enseignez ?
2. Essayez d’en tirer des principes
directeurs pour l’enseignement
des langues étrangères
3. Ces principes paraissent-ils
compatibles avec l’APC ?
AUJOURD’HUI :
9 h – 12 h 30
14 h – 16 h 30
MARDI et MERCREDI
8 h 30 – 14 h 30
10.
11.
12.
13.
14.
Approche par les compétences et
didactique du français langue
étrangère
Deux mondes
différents et
incompatibles
ou des points
d’articulation
communs ?
Pédagogie Didactique des
généraliste langues
étrangères
=
Approche
APC actionnelle
RESSOURCES
+
Intégration / Tâche finale
Pédagogie Didactique des
généraliste langues
étrangères
=
Approche
APC actionnelle
Si on applique le principe
aux programmes:
Si on applique le principe aux trois
« macro-capacités » :
1. Les savoirs (leur importance s’amoindrit)
Apprenant Enseignant
Réponses
pédagogiques
« C’est en différenciant sa
pédagogie qu’on pourra
pédagogiser les différences »
Eric MENRATH
Il existe 2 types de pédagogie
différenciée :
1.Simultanée (exigeante et difficile)
1. L’intelligence linguistique
2. L’intelligence logico-mathématique
3. L’intelligence spatiale
4. L’intelligence musicale
5. L’intelligence corporelle-kinésique
6. L’intelligence interpersonnelle
7. L’intelligence intrapersonnelle
4
Ou pour le dire
autrement :
Ressources 1.
nécessaires ? 2.
3.
Contenu de Etc.
l’enseignement ?
Tâche finale
Rédiger une lettre
Activité de demande
d’intégration d’informations
Important :
Ces composantes deviendront
des objectifs intermédiaires,
puis des critères d’évaluation.
Ce sont également ces
composantes qui feront
ensuite l’objet d’une
éventuelle remédiation en
cas de difficultés.
MACRO-OBJECTIF
Décomposition
C1 C2 C3 Etc.
Intégration
Remédiation
C1 C2 C3 Etc.
8
Bien définir et bien formuler
ses objectifs :
Relève de l’évidence
MAÎTRISE
Peut expliquer à
EXPERT d’autres
PROGRESSION
Exemple :
La maîtrise de la
MAÎTRISE
compétence ne peut
EXPERT être qu’une finalité
ACQUIS
Ce que je dois
EN VOIE ambitionner (objectif)
D’ACQUISITION
Quelles sont les
NON ACQUIS compétences actuelles
de l’élève ?
INACCESSIBLE
IMPORTANT :
METHODOLOGIQUE
Pratiques pédagogiques actuelles
Contraintes et directives
institutionnelles
Habitus d’apprentissage
Approche
communicative
❶
Pratiques pédagogiques
actuelles (constatées)
14
Ne pas chercher à enseigner
tout ce qu’on sait
L’apprentissage se faisant en
spirale, prévoir des retours
et des révisions
De plus, « rien n’est
jamais acquis… »
ETC.
Obj 8 : LE PASSÉ COMPOSÉ
Obj 7 : LES PRONOMS RELATIFS
Obj 6 : LES PRÉPOSITIONS
Obj 5 : VERBES DU 1er GROUPE
Obj 4 : LES ADJECTIFS POSSESSIFS
Obj 3 : VERBE S’APPELER
Obj 2 : VERBE AVOIR
Obj 1 : VERBE ÊTRE
Etc.
(Louis PORCHER)
Il était une fois…
ou la belle histoire d’un
CERCLE VERTUEUX
+
Amélioration des pratiques
pédagogiques
Implication
Sens Participation
Dis-le moi et je
l'oublierai.
Montre-le moi et je m'en
souviendrai peut-être.
Implique-moi et je
comprendrai…
généralement on retient : cours
10% de ce qu’on lit
20% de ce qu'on entend
30% de ce qu'on voit
50% de ce qu'on voit et
qu'on entend
80% de ce qu'on dit
Intérêt et
motivation
Objectifs
Respect
variés
des styles
d’apprentissage
= facteurs d’efficacité
Etc.
21
Avoir une approche
réfléchie de l’usage de la
langue maternelle et des
langues connues
et ne pas chercher à
hiérarchiser les cultures
23
Ne pas dissocier la langue
des aspects culturels,
Je ne
Qu’est-ce sais pas
qu’il y a ?
Etc. Échange
FLE
Tu t’appelles Marie
comment ?
Bof...
Est-ce que (haussement
ça va bien ? d’épaules)
J’sais
Qu’est-ce pas
qu’il y a ?
Etc. Échange
authentique
Tu t’appelles Marie « Non
construit »
comment ?
Bof...
Est-ce que (haussement
ça va bien ? d’épaules)
J’sais
Qu’est-ce pas
qu’il y a ?
Etc. Échange
authentique
Tu t’appelles Marie « Non
verbal »
comment ?
Bof...
Est-ce que (haussement
ça va bien ? d’épaules)
J’sais
Qu’est-ce pas
qu’il y a ?
Etc. Échange
authentique
Tu t’appelles Marie « Non
correct »
comment ?
Bof...
Est-ce que (haussement
ça va bien ? d’épaules)
J’sais
Qu’est-ce pas
qu’il y a ?
Etc. Échange
authentique
Remarque importante :
bien que rare et marginal dans une
situation de communication
authentique, le niveau verbal,
construit et correct est (trop)
souvent le seul niveau toléré par les
enseignants de langues vivantes.
La preuve…
Dans le cas du
non verbal
Tu n’as pas
Est-ce que tu une langue
as aimé ce pour parler ?
livre ?
Haussement d’épaules,
moue, soupirs, geste, etc.
Dans le cas du
« non-construit »
Comment Paul
t’appelles-tu ?
Fais une
phrase
complète !...
Dans le cas du
« non-correct »
Non, je la
Est-ce que tu connais pas.
connais la
France ? Et la double
négation ?!...
Ce qui peut faire dire que la
méthodologie FLE est parfois
« plus royaliste que le roi »,
dans la mesure où elle exige des
apprenants étrangers un niveau
que les natifs ne s’imposent pas.
Une autre remarque concernant
l’approche morphosyntaxique et
l’approche communicative :
Approche SGAV
Soit l’énoncé suivant :
morphosyntaxique :
Prenez un
verre !...
Prenez un verre =
Prenez la 1ère à droite
Prenez votre parapluie
Prenez votre temps
Prenez la porte
Prenez de l’aspirine, etc.
Prenez un - Tu as soif ?
verre !...
- On s’en jette un ?
- Une bière ?
- Qu’est-ce que je vous sers ?
- Gestuelle ; etc.
Proposer à boire à quelqu’un
L’identification de la bonne formulation
passe par une série de questionnements :
- Qui parle ?
- A qui ?
- Où ?
- Dans quel contexte ? Etc.
APC et approche communicative :
RESSOURCES
- Vous voulez boire quelque chose ?
COMMUNICATIVES
- Tu prends un verre ?
Laquelle de ces ressources est
- Une bière ?
adaptée à la situation ?
- Gestuelle
- Etc.
Questionnement communicatif
Choix et production
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Maintenir un dosage adéquat
dans la répartition des temps
de parole enseignant /
apprenants
(c’est-à-dire « apprendre à se taire »)
En veillant à rester
compréhensible, tout en les « tirant
vers le haut »
On se sera préalablement posé la
question de savoir de quel français
les apprenants ont besoin
27
Enseigner avec des
exemples clairs et parlants
et en employant toute la
panoplie des moyens à
disposition : discours, manuel,
schémas, dessins, mime, etc.
Imaginer des moyens pour
expliquer les énoncés suivants :
Exemples :
- Qu’est-ce que mes élèves ont fait ?
- Qu’est-ce que mes élèves ont appris ?
- Qui et dans quel pourcentage ?
- Est-ce que ces apprentissages
correspondent à mes objectifs ?
- Quels ont été les problèmes ?
- Et si je devais refaire le même cours ?...
Liste de questionnements
évidemment non exhaustive…
4. L’évaluation des
compétences des élèves
30
Reconnaissance du droit à
l’erreur :
L’apprenant a le droit de se
tromper…
Sujet à évaluer
Exemple :
Soit l’énoncé : « Il faut que je pars à 3 heures ».
Sera considéré comme erroné (et donc pénalisé)
dans une perspective normative
car IL FAUT QUE + SUBJONCTIF (cf. Grévisse)
Dans une perspective critériée, on devra d’abord
se poser la question : « les sujets sont-ils censés
connaître la règle Il faut que + subj ? »
- Si oui, l’énoncé est erroné et sera pénalisé
- Si non, l’énoncé (bien qu’erroné) ne sera pas
pénalisé.
Implications :
1. Dans une perspective critériée, on peut avoir
une production comportant des erreurs mais à
laquelle on attribuera pourtant la note maximale.
Cette note maximale signifie que tout ce qui doit
être connu et maîtrisé l’est effectivement.
2. Deux élèves peuvent avoir la note maximale,
même si la production de l’un est bien meilleure
que la production de l’autre
Les deux productions correspondent aux critères
attendus
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Proposer des activités de
remédiation différenciées
et ciblées
?
- La métacognition renvoie au
« savoir-apprendre »
1. Je dois 6. Combien
enseigner de temps
quoi ? vais-je y
consacrer ?
On imaginera une approche
pédagogique et progressive, qui aille
Difficulté : débutants
Budget : petit
Pour : 6 personnes
Etc.
Pierre-Yves ROUX
responsable de l’unité Expertises et Projets
Département Langue française
roux@ciep.fr