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Cette partie est dédiée au fonctionnement du transducteur

((‫ ا لمحول‬en se basant sur la variation de la capacité et


d’inductance , un ensemble d’exercices avec solutions pour
comprendre les propriétés physiques inductance L, la
capacité C , comment nous pouvons utiliser ces paramètres
pour avoir par la suite une mesurande soit en courant ,
intensité ou en fréquence pour faire la conversion et
l’interprétation de nos données
Partie variation capacitive

Variation capacitive
Exercice N°1:
Une capacité variable comportant deux plaques, une fixée A et l’autre mobile B, montré sur la
figure ci-dessous, la capacité est utilisée pour régler la fréquence de résonnance du circuit qui
varie inversement en tant que racine carrée de la capacité. Assumant que le champ frangeant
est négligeable, déterminer la forme que le mouvement des plaquettes doit avoir si la
fréquence peut être proportionnelle à l’angle dans l’intervalle 20-160° et 500-1500KHz

Capacité avec une armature fixe et l’autre


mobile
Solution :
Cette capacité est un cas particulier de la capacité plan , la séparation entre plaques est fixée
par la théorie connue de Gauss que la capacité est proportionnelle à l’aire recouvrant entre
les deux plaques et puisque la fréquence est proportionnelle à  d’où elle doit être
linéairement reliée

f=a+b 
Puisque f est en KHz et en degré alors substituant les extrêmes valeurs des intervalles
500= f=a+b f=a+b 
On trouve b =a/50 et devient

f=a (1+ 


Pour la capacité, et cependant l’aire entre plaques est proportionnel à l’inverse du carré de
la fréquence donc on peut écrire l’aire comme
A( 1+ 
0
2


0, est une constante .Si les plaques sont en mouvement élémentaire d alors la
surface de l’aire balayée
Donc le rayon r de balayage

Alors la dépendance de r en le déplacement de la plaque mobile en fonction de


l’angle , que nous pouvons encore l’arranger pour déterminer la fréquence en
fonction du déplacement et dans ce cas la mesurande c’est la fréquence que nous
pouvons calculer pour s’informer sur le déplacement angulaire
Exercice N°2 :
capacité en variation estimée sur une partie d’une carte de circuit
électronique imprimé
On donne sur la figure ci-dessous, Coupe de deux pistes adjacentes sur une carte de
circuit imprimé. si les pistes sont parallèles les unes aux autres sur 50 mm, estimez la
capacité entre elles, la permittivité relative du matériau de la carte est de 6.
Solution
L’estimation de la capacité peut être déduite en considérant que les deux pistes comme
deux fils parallèles cylindriques , la capacité est la même entre les deux pistes , on donne la
capacité par unité de longueur est

Selon les dimensions données C=0.7pF, si les pistes sont implantées à l’intérieure de la carte , la
capacité sera multipliée par la permittivité relative donnera 4.2pF
Transducteurs: réluctance variable linéaire et rotatif
Les transducteurs à réluctance variable sont basés sur le
changement de la réluctance d'un chemin de flux
magnétique. Ce type de transducteur trouve une application
notamment dans les mesures d'accélération. Cependant, ils
peuvent être construits pour convenir à la détection des
déplacements ainsi que des vitesses. Ils se présentent sous
différentes formes, comme décrit ci-dessous par des
exemples

RAPPEL
La réluctance : est une variation inductive L (Réluctance ), c’est une
propriété physique semblable à la résistance dans un circuit elle frêne
le flux magnétique
Exercice N°3
un circuit magnétique formé de noyaux de fer carrés avec une ouverture
d'un gap d'air en A . Une bobine de N tournés de fil est surmonté sur les
noyaux et portant un courant I. Pour mettre le problème facile à saisir,
nous posons des hypothèses pour simplifier, en supposant que l'intensité
de champ magnétique est la même à l'intérieur du fer ayant la valeur Hi
et que le champ magnétique dans le gap d'air (entrefer) est Ha. 1.
Calculer le champ magnétique sur le chemin fermé indiqué sur la figure?
2.Déterminer la réluctance R du système magnétique du transducteur ?
Solution:
Maintenant considérant un chemin fermé autour du circuit qui suit la ligne de centre
(montré en pointillé). Application de la loi du circuit magnétique au chemin donné, en
utilisant la loi de la circulation du champ magnétique connue par l'équation

Le résultat donne 4LHi+gHa = NI

réellement la longueur du chemin du fer est (4L-g) , mais puisque g est très petite la
différence est négligeable la condition de liaison impose que,  est le flux total circulant,
et A la surface de la section du fer aux angles droits de la direction du champ
magnétique .
Nous avons cependant supposé que tout le flux due à la bobine est contenu à l'intérieur
des limites de noyaux de Fer et leurs projections à travers le gap d’air (entrefer)
Nous savons que =B.A
substituant Hi et Ha dans l'équation en termes de  donnera

que nous pouvons encore écrire sous forme


M=R
avec M =NI est connue par la force de magnétomotrice et R la reluctance

R=

l'équation est analogue à la loi d'ohm pour un circuit électrique, mais l'analogie n'est pas
tout a fait exacte. Le champ magnétique ne dissipe pas d'énergie dans le circuit et il n'a
pas de charges magnétiques. La réluctance dans un circuit peut être vue
approximativement constante dans un intervalle limité de conditions. Parlons maintenant
du comportement du matériel magnétique il est utile de parler de franges et fuites de
flux magnétique
Exercice N°4

Un capteur inductif de base se compose d'un circuit magnétique constitué d'un noyau
ferromagnétique avec une bobine enroulée dessus. La bobine agit comme une source
de force magnéto-motrice (fmm) qui entraîne le flux à travers le circuit magnétique et
l'entrefer. La présence de l'entrefer provoque une forte augmentation de la réluctance du
circuit et une diminution correspondante du flux. Déterminer la variation de l'entrefer
qui entraînera une modification mesurable de l'inductance?.
Solution
Pour l'explication des principes de base des capteurs inductifs, un simple circuit
magnétique est illustré. Le circuit magnétique est constitué d'un noyau, fabriqué à
partir d'un matériau ferromagnétique avec une bobine de N nombre de tours enroulée
sur lui. La bobine agit comme une source de force motrice magnéto (fmm) qui
entraîne le flux à travers le circuit magnétique. Si l'on suppose que l'entrefer est nul,
l'équation du circuit magnétique peut être exprimée comme:

de telle sorte que la réluctance  limite le flux dans un circuit magnétique tout
comme la résistance limite le courant dans un circuit électrique. En écrivant le mmf en
termes de courant, le flux magnétique peut être exprimé comme:

Dans la figure 6.7, le flux reliant un seul tour est par l'équation 6.3; mais le flux total
reliant par l'ensemble du nombre n des spires de la bobine est
Equation 6.4 leads to self inductance L of the coil, which is described as the total flux (Y
weber) per unit current for that particular coil; that is

this indicates that the self inductance of an inductive element can be calculated by
magnetic circuit properties. Expressing  in terms of dimensions as:

L'agencement illustré à la figure devient un capteur inductif de base si l'entrefer peut varier. Dans
ce cas, le noyau ferromagnétique est séparé en deux parties par l'entrefer. La réluctance totale du
circuit est maintenant l'addition de la réluctance du noyau et de la réluctance de l'entrefer. La
perméabilité relative de l'air est proche de l'unité et la perméabilité relative du matériau
ferromagnétique est de l'ordre de quelques milliers, ce qui indique que la présence de l'entrefer
provoque une forte augmentation de la réluctance du circuit et une diminution correspondante du
flux. Par conséquent, une petite variation de l'entrefer provoque un changement mesurable de
l'inductance. La plupart des transducteurs inductifs sont basés sur ces principes et sont discutés ci-
dessous plus en détail.
Exercice N°5
capteur linéaire à réluctance variable à
simple bobinage
Un capteur de déplacement à réluctance variable à simple bobine
typique est illustré à coté. Le capteur se compose de trois
éléments: un noyau ferromagnétique en forme d'anneau semi-
circulaire, un entrefer variable ‘air gap’ et une plaque
ferromagnétique. La réluctance totale du circuit magnétique est la
somme des réluctances individuelles:

où RC,RG et RA sont les réluctances du noyau, de l'entrefer et de l'armature,


respectivement. Chacune de ces réticences peut être déterminée en utilisant les
propriétés des matériaux impliqués.1/ Déterminer la réluctance totale RT en fonction de
r, R rayons , d,t, et cAEn déduire par la suite l’inductance L du système simplifié en
faisant une approximation sur les sections et les longueurs

Solution :
*** ce système magnétique , présente trois reluctances R ,R et RA chacun d’eux est
C G
une fonction de l’aire du chemin magnétique A et de la longueur l exprimé
précédemment en l’exercice N° la réluctance est donnée par
La réluctance du demi cercle est
Rc= R/c r2=R/c r2

La réluctance de deux entrefers ‘air gap’


RG =2d/ r2
La réluctance pour la plaque ferromagnétique
est
RA= R/A rt ?
La réluctance totale
***En obtenant l'équation RT, la longueur du chemin de flux dans le noyau est
prise comme R. La surface de section est supposée uniforme, avec une valeur de
r2. La longueur totale du chemin de flux dans l'air est de 2d, et on suppose qu'il
n'y a pas de franges ou de flexions du flux à travers l'entrefer, de sorte que la section
transversale du chemin de flux dans l'air sera proche de celle de la section
transversale du noyau. La longueur d'un chemin de flux central moyen dans
l'armature est de 2R. Le calcul de la section appropriée de l'armature est
difficile, mais il peut être approché à 2rt, où t est l'épaisseur de l'armature. Dans
cette équation , tous les paramètres sont fixes à l'exception d'une seule variable
indépendante l'entrefer d.
Par conséquent, en apportant les approximations , il peut être simplifié comme suit:
En utilisant les équations reliant l’inductance et le flux du champ magnétique
nous pouvons trouvé que

Où Lo est l’inductance à zéro d’entrefer (air gap) et

ces types de capteurs à simple bobine trouvent des applications dans certains
domaines, tels que les mesures de force et la télémétrie. Pour les mesures de force,
le changement résultant d'inductance peut être fait pour être une mesure de
l'amplitude de la force appliquée. La bobine constitue généralement l'un des
composants d'un oscillateur LC, pour lequel la fréquence de sortie varie avec la
force appliquée. Par conséquent, la bobine module la fréquence de l'oscillateur
local.
Exercice N°6
Le capteur à réluctance différentielle variable
Le problème de la non-linéarité peut être résolu en modifiant le système à bobine
unique en un capteur à réluctance différentielle variable (également connu sous le
nom de capteur push-pull), comme le montre la figure ci dessous. Ce capteur est
constitué d'une armature se déplaçant entre deux noyaux identiques, et séparés
par une distance fixe de 2d. Comment deviendra l’inductance pour les deux
bobines ?
Solution
Maintenant en utilisant l’équation de l’inductance de l’équation ExN° pour les
deux bobines par
Le tacho-générateur à réluctance variable
est un capteur à réluctance variable basés sur la loi de Faraday sur l’induction
électromagnétique ( appelés capteurs électromagnétiques). Fondamentalement, la
FEM induite dans le capteur dépend de la vitesse linéaire ou angulaire du
mouvement.
Exercice N°7
Soit un tacho-générateur à réluctance variable se compose d'une roue
ferromagnétique dentée fixée à un arbre rotatif et d'une bobine enroulée sur un
aimant permanent, prolongé par une pièce polaire en fer doux. La roue se déplace à
proximité immédiate de la pièce polaire, provoquant le changement du flux lié par la
bobine, induisant ainsi une FEM dans la bobine. La réticence du circuit dépend de la
largeur de l'entrefer entre la roue tournante et la pièce polaire. Lorsque la dent est
proche de la pièce polaire, la réticence est minimale et i augmente lorsque la dent
s'éloigne du pôle. Lorsque la roue tourne avec une vitesse , Exprimer le flux
provoquer par l’aimant ? En déduire la FEM dans la bobine ?
Solution :
***Lorsque la roue tourne avec une vitesse , , le flux est exprimé mathématiquement
par

Où A: le flux moyen
B : Amplitude du flux variable
m: le nombre de dents

***La FEM induite est donnée par


L'amplitude et la fréquence de la tension générée au niveau de la bobine sont
proportionnelles à la vitesse angulaire de la roue. En principe, la vitesse angulaire 
peut être trouvée à partir de l'amplitude ou de la fréquence du signal. En pratique,
l'amplitude mesurée peut être influencée par les effets de charge et les interférences
électriques. Dans le traitement du signal, la fréquence est l'option préférée car elle
peut être convertie facilement en signaux numériques. Les générateurs tachy-
métriques à réluctance variable sont les plus adaptés à la mesure des vitesses
angulaires. Ils sont également utilisés dans les mesures de débit volumique et la
détermination du débit volumique total des fluides.

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