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Université Hassan I

Ecole National des Sciences


Appliquées de Berrechid

Gestion de production

Animé par : Pr. ELLIOUA Hanane - Mr.EL KHOURANI Adam


Introduction

Le terme Industrie 4.0 s'est manifesté pour la


première fois à la foire de Hanovre avec la
présentation de "l'industrie 4.0" initiative.
Suite à la première révolution industrielle qui se
basait sur la Mécanisation à la suite de l'invention
de la vapeur moteur,
Introduction

La deuxième a intégré la production de masse


avec l'aide de l'électricité et l’utilisation des lignes
d’assemblage,
la troisième qui se fondait sur l'utilisation de
l'électronique et IT,
Introduction

la quatrième révolution industrielle grâce à


l'utilisation des outils de conception par
ordinateurs, des usines "intelligentes", des
produits "intelligents", d'Internet des objets, des
systèmes autonomes modulaires, d'impression 3D
et des systèmes "cyber-physiques".
Introduction

En utilisant les systèmes ci-dessus, l’industrie 4.0


fournit un scénario dans lequel l'humain peut
piloter les processus physiques et créer des
simulations virtuelles pour supporter la prise de
décision.
Introduction
Introduction

Les développements technologiques, qui ont


déclenché l'industrie 4.0, ont affecté également la
logistique, les processus de la chaîne
d'approvisionnement ainsi que les processus de
production.
Introduction
La logistique se retrouve face à de nombreuses
nouvelles technologies stimulant la transformation vers la
logistique 4.0. La vitesse des changements dans les
industries reliés à la gestion des chaînes logistiques est
stupéfiante. Mais paradoxalement, les tendances dans ce
domaine ne suivent pas la même cadence que les
technologies.
Introduction
Jean-Marc Heilig, directeur commercial en France de
Witron, explique :
« Nous avons commencé par automatiser des lignes de
production industrielles dans les années 1970. Puis, dans
les années 1980, nous avons robotisé le stockage à
grande hauteur (trans-stockeur) des palettes, caisses et
bacs.
Introduction
Jean-Marc Heilig, directeur commercial en France de
Witron, explique :
« Et, dans les années 1990, nous avons semimécanisé la
préparation de commandes en utilisant le support de
bacs standardisés pour des industriels comme BMW,
Festo, Hilti, Porsche »
Introduction

Nous avons appliqué à la logistique tout ce que


nous avons appris dans l'industrie, dont le
système OPM (Order Picking Machinery)
automatise le traitement des palettes dès la
réception à quai : stockage, déstockage,
constitution des colis, regroupement en palettes…
Introduction
« À la demande des magasins à livrer, les palettes
sont composées par ordinateur en fonction de
l'ordonnancement que doivent adopter les
produits dans les rayonnages »
Introduction
La logistique et la gestion de la chaîne logistique
étaient toujours l'un des domaines les plus
intéressants de la science et de la pratique. Mais les
événements actuels dépassent tous les attentes en
ce qui concerne les solutions nouvelles et futuristes
ainsi que les tendances du développement et le
rythme des innovations.
Introduction
Beaucoup de méga tendances entraînent une
complexité croissante dans la chaîne
d'approvisionnement. Les managers doivent les
maitriser afin de maintenir ou d'améliorer leurs
compétitivités.
Introduction
Une Mégatrend, ou hypertendance, est une
tendance sociétale qui affectera tous les
domaines de notre vie dans les années à venir :
Société, Politique, Marché…   
Introduction
La globalisation est considérée comme la
première hyper tendance qui affecte le monde
d'aujourd'hui, mais il n’est pas la seule. La
deuxième tendance majeure, qui a contribué à
aplatir le monde, est l’avancée technologique.
Introduction
la « globalisation » désigne, dans le domaine de
l’économie, d’un côté, la convergence des
marchés dans le monde entier, et de l’autre côté,
l’augmentation et l’accélération des flux de
capitaux qui débordent les frontières nationales et
échappent au contrôle de l’État.
Introduction
C’est dans ce sens économique et financier de
dérégulation, de libéralisation, de
déterritorialisation des marchés et des capitaux,
incarné dans l’idéologie néolibérale.
Introduction
Aujourd'hui, plus de 4 milliards de personnes dans
le monde utilisent Internet pour partager des
informations instantanément pour des raisons
personnelles, sociales, scientifiques, et artistique.
 
Introduction
L'innovation technologique, y compris numérique,
redessine les frontières des industries et la
manière dont les êtres humains gèrent leur vie.
Dans ce monde, l'accélération toujours croissante
du changement est l'une des quelques
constantes.
Introduction
Alimenté par la convergence du sociale, mobile,
cloud, Big Data et du besoin croissant de
l’information. Des perturbations se produisent
dans toutes les industries et dans toutes les
régions géographiques.
Introduction
Il existe d'énormes opportunités pour les entreprises
de profiter par exemple de "Internet of Things" pour
capturer les informations pertinentes capable de
soutenir les bonnes décision, entrer sur de nouveaux
marchés, transformer les produits existants et
introduire de nouveaux modèles commerciaux et de
livraison.
Introduction
Introduction
Nous
Introduction
Nous
Introduction
Nous
Introduction
Nous
Introduction
RFID (radio frequency identification): Une
technologie utilisée pour mémoriser et récupérer
des données à distance en utilisant des « radio-
étiquettes » (RFID tag) collés ou incorporés dans
des objets ou produits et même implantés dans
des organismes vivants.
Introduction
RTLS (real time locating systems)
Un système qui assure l’identification d’un objet
et sa localisation en temps réel.
Introduction
CPS (Cyber-Physical systems) Les CPS sont des
systèmes formés d’entités collaboratives, dotées de
capacité de calcul, qui sont en connexion intensive
avec le monde physique environnant et les
phénomènes s’y déroulant, fournissant et utilisant à
la fois les services de mise à disposition et de
traitement de données disponibles sur le réseau.
Introduction
C’est une évolution des systèmes embarqués où
l'accent tend à être plus sur les éléments
informatiques, et moins sur les liens entre les
éléments informatiques et physiques. Monostori,
L., 2014. Cyber-physical Production Systems:
Roots, Expectations and R&D Challenges.
Introduction
IoTS (Internet of Things and Services) IoTS est
un concept et non une technologie, répondant à
la propagation d'objets et de services intelligents
hétérogènes dans notre activité quotidienne.
Plusieurs technologies se soutiennent
mutuellement pour former IoTS. Hernandez, P.;
Introduction
Big Data Littéralement, ces termes
signifient mégadonnées, grosses données ou
encore données massives. Ils désignent un
ensemble très volumineux de données qu’aucun
outil classique de gestion de base de données ou
de gestion de l’information ne peut vraiment
travailler.
Introduction
Selon le Gartner, ce concept regroupe une
famille d’outils qui répondent à une triple
problématique dite règle des 3V. 
Il s’agit notamment d’un Volume de données
considérable à traiter,
Introduction
une grande Variété d’informations (venant de
diverses sources, non-structurées, organisées,
Open…), et un certain niveau de Vélocité à
atteindre, autrement dit de fréquence de création,
collecte et partage de ces données.
Introduction
les drones
Un drone ou Unmanned Aerial Vehicle (UAV) est
un aéronef sans passager ni pilote qui peut voler
de façon autonome ou être contrôlé à distance
depuis le sol.
Le système entreprise
Le but de système entreprise
le but d’une entreprise est, avant tout, de
fabriquer des biens ou fournir des services pour
satisfaire les besoins du marché. L’entreprise
s’inscrit dans un contexte relationnel économique
CLIENT/FOURNISSEUR (l’entreprise jouant
alternativement, dans ce contexte, l’un et l’autre
rôle).
Le système entreprise
Le système de production
Le système de production
Le système de production regroupe l’ensemble
des ressources qui conduisent à la création de
biens ou de services. Afin de réaliser ses objectifs,
l’entreprise possède trois types de ressources :
• des ressources physiques ;
• des ressources humaines ;
• des ressources financières.
Le système de production
La fonction production
La fonction production consiste à produire, en
temps voulu, les quantités demandées par les
clients dans des conditions de coût de revient et
de qualité déterminés en optimisant les
ressources de l’entreprise de façon à assurer sa
pérennité, sa compétitivité et son développement.
La fonction production
Temps voulu
Ce concept consiste, comme son nom l’indique, à
fabriquer ou approvisionner des produits juste à temps,
c’est-à-dire ni trop tôt (immobilisations financières), ni
trop tard (insatisfaction des clients ou pénalités pour
retard). C’est la caractéristique de la production JUSTE À
TEMPS (JAT ou JIT : Just In Time) qui est actuellement
une des conditions d’une bonne gestion de production.
La fonction production
Quantités demandées
Jusqu’il y a encore peu d’années, tout responsable de
production intégrait, pour avoir l’assurance de satisfaire
les commandes, un taux de rebut dans les quantités de
produits à fabriquer. Il en fabriquait donc plus que
nécessaire, ce qui se traduisait toujours par une
augmentation des coûts et souvent une augmentation
des stocks. Il devient donc nécessaire d’améliorer la
qualité de l’outil de production pour ne fabriquer que les
quantités explicitement demandées.
La fonction production
Coût de revient déterminé
Afin d’acquérir un avantage concurrentiel sur le marché, la
recherche d’un coût de production le plus faible possible est
le souci permanent de tout responsable d’entreprise.
De plus, lors de la négociation d’un marché, l’entreprise
s’engage, vis-à-vis du client, à fournir une prestation, ou un
produit, pour un prix donné. Elle doit donc, en permanence,
veiller à ce que ses coûts ne soient pas prohibitifs par rapport
à ses engagements financiers si elle souhaite dégager des
bénéfices.
La fonction production
Qualité déterminée
La qualité d’un produit peut être envisagée sous deux
aspects :
La qualité liée à la conception du produit. Celle-ci, fixée
par le bureau d’étude, doit être le reflet du vrai besoin
de client. Elle entrera, pour une part non négligeable
dans la détermination du prix du produit. En
conséquence, la sur-qualité est aussi préjudiciable que
la sous-qualité.
La fonction production
La qualité liée à l’élaboration du produit. Une démarche
« Qualité » dans une entreprise peut lui faire obtenir
des gains substantiels en évitant de prendre en compte,
entre autre, le taux de rebut. Il faut souligner que la
démarche qualité est un préalable à la mise en place de
certaines organisations de gestion de production alors
que pour d’autres, elle ne l’est pas. Toutefois, nous
conseillons vivement à tout chef d’entreprise, soucieux
d’améliorer les performances de son outil de
production, de conduire une telle démarche.
La fonction production
Optimisation des ressources
Comme pour les quantités, les habitudes des
responsables de production sont d’essayer d’atteindre le
maximum de production sur chaque machine.
Actuellement, il est très facile de démontrer que cette
démarche est mauvaise. Cette optimisation ne signifie
donc pas « réaliser le maximum de pièces sur les
différentes ressources de l’entreprise », mais consiste à
réguler le rythme de la production afin de minimiser les
temps improductifs et d’éviter les mauvaises utilisations
des ressources en améliorant la rentabilité.
La fonction production
Pérennité
Dans le contexte économique actuel où chaque
jour nous constatons des fermetures
d’entreprises, le principal objectif d’un chef
d’entreprise est, avant tout, d’avoir une entreprise
saine qui dure dans le temps.
La fonction production

Développement
L’autre préoccupation principale du chef
d’entreprise est le développement de son outil de
production. Pour cela, il doit gagner des parts du
marché ce qui lui impose d’être plus performant
que ses concurrents.
La fonction production

Compétitivité
Pour assurer cette pérennité et ce
développement, l’entreprise doit devenir plus
compétitive, c’est-à-dire proposer, plus
rapidement aux consommateurs, des produits
moins chers répondants à leurs besoins.
ORGANISATION D’UNE
ENTREPRISE

La vision taylorienne
Il est de coutume de présenter l’entreprise avec une vision
hiérarchique, matérialisée par le fameux « organigramme de
l’entreprise ». Celui-ci faisait généralement apparaître une
structure de l’entreprise composée de cinq fonctions principales
assurées par trois directions :
Fonction financière qui concerne l’optimisation des ressources
financières de l’entreprise. Cette fonction est assurée par la «
direction financière et administrative ».
ORGANISATION D’UNE
ENTREPRISE

Fonction Marketing dont le rôle est d’appréhender le


besoin de la clientèle (spécifications, volume,
échéancier). Cette fonction est assurée par la «
direction commerciale ».
Fonction Production qui regroupe la conception et la
réalisation du besoin de la clientèle dans les conditions
imposées par les objectifs définis par le chef
d’entreprise (coût, délais, qualité…). Cette fonction est
assurée par la « direction technique ».
ORGANISATION D’UNE
ENTREPRISE

Fonction Logistique qui assure la diffusion du


produit fabriqué. Cette fonction est assurée par
la « direction commerciale ».
Fonction Personnel qui concerne la gestion
du personnel nécessaire à la bonne marche de
l’entreprise. Cette fonction est assurée par la «
direction financière et administrative ».
ORGANISATION D’UNE
ENTREPRISE
ORGANISATION D’UNE
ENTREPRISE
La vision ISO 9000 version 2000
ORGANISATION D’UNE
ENTREPRISE
Les besoins à satisfaire (la valeur)
Maintenant que nous avons les clients. Il suffit
d’analyser leurs besoins en se posant la question :
« qu’est-ce qu’ils attendent de nous ? ». Nous
avons donc une notion de besoins à satisfaire,
mais aussi de valeur. Cette valeur peut être
ramenée à des coûts financiers mais pas
obligatoirement.
ORGANISATION D’UNE
ENTREPRISE
Dans la représentation « taylorienne », le «
CLIENT » n’apparaît pas. Les normes ISO 9000
version 2000, qui visent à mettre en évidence la
satisfaction client, nous conduisent à représenter,
maintenant, l’entreprise par un réseau de
fonctions (ou de processus) comme le montre la
figure ci après.
ORGANISATION D’UNE
ENTREPRISE
Objectifs de la gestion de
production
Objectifs du chef d’entreprise
Tout chef d’entreprise souhaitant développer son
système de production est amené à agir dans
plusieurs directions. Il cherchera en permanence
à:
a) Minimiser les risques de l’entreprise
b) Optimiser les stocks
Objectifs de la gestion de
production
Objectifs du chef d’entreprise
c) Diminuer le poids des en-cours
En-cours = Coûts matière + Salaires + Frais de
fonctionnement
d) Diminuer le coût de revient des produits
Marge = Prix du marché – Coût de revient
e) Diminuer les délais
Marge = Délai commercial – Délai de fabrication
Objectifs de la gestion de
production
La gestion de production est un outil mis à la disposition
d’un chef d’entreprise pour l’aider dans son rôle de «
manager ».
Toutefois, cet outil ne sera pas le seul artisan de
l’amélioration de son entreprise. Il devra, également, agir
dans d’autres domaines et cela peut le conduire à :
a) Reconcevoir les produits
b) Optimiser les achats
Objectifs de la gestion de
production
c) Augmenter la productivité
• améliorer la conception du produit au niveau du
bureau d’études ;
• améliorer le processus d’élaboration du produit
au niveau du bureau des méthodes ;
Objectifs de la gestion de
production
c) Augmenter la productivité
• diminuer les délais de production en
améliorant l’organisation de la gestion de production
afin d’éviter les ruptures de flux de production (flux
matière et flux d’information) ;
réorganisant les ateliers pour diminuer les temps de
transfert ;
redéfinissant la politique de lancement en fabrication et
de transfert des pièces.
d) Diminuer les frais généraux
Modes de production
Production continue
La production continue concerne des produits
dont le processus de transformation des matières
ne doit pas s’interrompre entre deux postes de
travail consécutifs, c’est-à-dire sans stockage
intermédiaire entre les postes. On parle souvent
dans ce cas « d’industrie de process ».
Modes de production
Production continue
On a recours à ce type de production lorsque l’on
a un volume important de production et une
bonne stabilité de la demande.
Exemple : raffineries de pétrole,
cimenteries…
Modes de production
Production continue
On a recours à ce type de production lorsque l’on
a un volume important de production et une
bonne stabilité de la demande.
Exemple : raffineries de pétrole,
cimenteries…
Modes de production
Production discontinue
Dans cette production, également appelée «
production discrète », chaque produit est réalisé
suivant un processus de production qui peut être
fractionné pour permettre la reprise de produits
semi-finis. La production discontinue peut-être
séquentielle ou non.
Modes de production
Production discontinue
L’optimisation d’une telle production vise à
minimiser les en-cours, les retards… et à
maximiser l’occupation des moyens de
production.
Exemple : industries manufacturières…
Modes de production
Modes de production
Production flow-shop/job-shop
Dans une production de type « flow-shop », les produits
subissent une même séquence d’opérations avec des
temps opératoires éventuellement différents.
Dans une production de type « job-shop », l’élaboration
du produit entraîne une utilisation des postes de charge
dans un ordre variable en fonction de son processus
d’élaboration. Généralement, ceux-ci sont regroupés en
sections homogènes ou en îlots de fabrication.
Modes de production
Modèle d’une production hybride
Modes de production
➤ Production en flux poussé
Dans une production à flux poussé, on fabrique
les produits à partir de prévisions de ventes, ou
de commandes fermes, et les ordres concernant
la fabrication sont transmis de façon à réaliser
progressivement les produits.
Modes de production
➤ Production en flux tiré
Dans une production à flux tiré, on fabrique les
produits pour remplacer les produits qui ont été
vendus. Les ordres concernant la fabrication sont
transmis de façon à terminer les produits ou les
sous-ensembles déjà en cours de fabrication en
fonction de la demande réelle.
Modes de production
➤ Production par lot
Dans ce type de production, le même outil de
production est utilisé pour fabriquer une grande
variété de produits analogues mais non
identiques.
Le lot de fabrication peut-être composé de
quelques unités à quelques centaines d’unités.
Modes de production
➤ Production par lot
Chaque changement de lot de fabrication
nécessite un nouveau réglage qui peut aller
jusqu’à une reconfiguration complète du poste.
Ceci se traduit par un abaissement du taux
d’occupation des postes entraînant
inéluctablement une augmentation du prix de
revient des produits fabriqués.
Modes de production
➤ Production par lot
Malgré ces inconvénients, ce mode de production
est utilisé par le plus grand nombre d’entreprises,
déterminé en terme de main-d’oeuvre directe ou
en terme de capital investi, car il offre une plus
grande souplesse de réaction face aux demandes
des clients.
Exemple : équipements industriels…
Modes de production
➤ Production unitaire
C’est un cas particulier de la fabrication par lot. Dans ce
type de production, le produit est fabriqué à l’unité, ou
en très petite série, conformément à un besoin
spécifique. La réalisation de tels produits nécessite
généralement beaucoup de main-d'œuvre impliquant un
cycle de production relativement long. Exemple :
bâtiments, construction navale, aéronautique…
Modes de production
➤ Production de masse
Dans un tel mode, les produits sont fabriqués en très
grande quantité. Ce sont des produits standards ou
similaires qui nécessitent l’utilisation d’un outil de
production spécialisé constitué de machines « transfert
». Ce sont des machines très onéreuses qui, du fait de
leur
spécificité, doivent être amorties sur la durée de la
fabrication.
Exemple : électroménager, automobiles…
Types de fabrication
Le type de fabrication d’un produit permet de définir la
relation client/entreprise. Il caractérise le type de
disponibilité et de spécifications des produits fabriqués.
➤ Fabrication à la commande
Elle concerne les produits coûteux, spéciaux ou
prototypes. Dans ce cas, le produit n’est pas disponible
au moment de la commande et nécessite un délai de
réalisation. De plus, le prix n’est pas standard et il se
négocie, en même temps que les délais, à la commande.
Exemple : immeubles, navires, ouvrages d’art…
Types de fabrication
➤ Fabrication pour stockage
Elle concerne des produits peu coûteux ou d’usage
général qui sont fabriqués en grande quantité. Le produit
est disponible immédiatement à la vente à un prix
standard fixé par catalogue. La production est souvent
une production de masse ou une production par lot
économique.
Types de fabrication
➤ Fabrication mixte
Cette fabrication est un dérivé de la fabrication à la
commande. Afin de diminuer les délais de réalisation, les
produits sont conçus de telle sorte qu’il est possible de
fabriquer des sous ensembles suivant une politique de
fabrication sur stock et ne conserver la personnalisation
du produit final par assemblage de ces sous-ensembles
qu’au moment de la commande.
Différentes perceptions de
la gestion de production
Entreprise fournissant des services
Dans ce cas, l’outil de production est inexistant. La
gestion de production se ramène à une GESTION
D’AFFAIRE permettant de maîtriser les délais et les coûts.
Suivant l’activité de l’entreprise, il est possible de mettre
en évidence des besoins en bureaux d’études ou en
méthodes, mais en aucun cas nous n’aurons de vrais
problèmes de gestion des stocks ou d’ordonnancement.
Différentes perceptions de
la gestion de production
Entreprise fabriquant des produits par montage
Nous avons vu, précédemment, que l’activité de ce type
d’entreprise consiste à assembler des produits
manufacturés. Nous pouvons mettre en évidence des
problèmes dans toutes les fonctions de l’entreprise, mais
le problème crucial est la GESTION DES STOCKS. En
effet, la moindre rupture d’approvisionnement, ne fût-elle
même que celle d’un seul composant, peut stopper toute
activité de production.
Différentes perceptions de
la gestion de production
Entreprise fabriquant des produits après
transformation de la matière
Une des caractéristiques de ce type d’entreprise
concerne le poids des investissements dans l’outil de
production. Un des soucis majeurs, sera bien
évidemment d’effectuer de bons choix de machines-outils
et par là même la fonction FABRICATION aura une
grande importance. Toutefois, il n’en reste pas moins vrai
que le véritable souci sera la bonne utilisation de ces
moyens de production mettant en avant le problème de
l’ORDONNANCEMENT.
Concepts en gestion de
production
Concepts en gestion de production
Le juste à temps (JAT ou JIT)
Ce concept consiste, comme son nom l’indique, à
fabriquer ou approvisionner des produits juste à temps,
c’est-à-dire ni trop tôt, ni trop tard. On a trop souvent
tendance à confondre ce concept avec l’outil KANBAN,
pionnier de la production tirée. Pour notre part, ce
rapprochement n’est pas justifié et confirme, à nos yeux,
l’amalgame souvent fait entre CONCEPT et OUTIL.
Concepts en gestion de
production
L’analyse de la valeur
Ce concept a pour objet de poser un regard financier
critique sur les produits et les procédures induites de
l’élaboration de ces produits. Ce concept est également
utilisé comme outil de diagnostic de l’organisation de la
gestion de production, en l’appliquant à la valeur de
chaque fonction de la structure.
Concepts en gestion de
production
La qualité
Il va de soi que ce concept, également, a une grande
importance dans la détermination des performances
d’une entreprise. Une démarche « qualité » dans une
entreprise peut lui faire obtenir des gains substantiels.
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que cette
démarche n’a rien à voir avec un type particulier
d’organisation et gestion de la production.
Concepts en gestion de
production
Le SMED (Single Minute Exchange of Die)
Ce concept, venu du Japon en même temps que Kanban,
n’est pas une organisation de gestion de la production
mais peut être considéré comme une démarche
d’amélioration du processus de production. Il est
souhaitable d’effectuer une démarche SMED dès que l’on
estime que des temps prohibitifs de changement d’outils
imposent d’avoir des lots de fabrication de tailles trop
importantes.
Concepts en gestion de
production
POKA YOKE
Les pratiques courantes du contrôle de la qualité de
production reposent souvent sur la vérification aléatoire
de pièces (le contrôle systématique étant alors jugé trop
onéreux).
Dans l’approche japonaise, la généralisation du contrôle
systématique implique d’avoir un processus de
production parfaitement fiable. Pour cela, des appareils
de contrôle appelés « poka yoke » sont installés sur les
postes de travail pour détecter, automatiquement, tout
événement anormal dans le processus.
Concepts en gestion de
production
Le KAIZEN, l’amélioration continue
Le Kaizen, signifiant « amélioration » en japonais, est
une philosophie reposant sur la conviction que l’efficacité
de l’organisation est liée à une amélioration permanente
de la qualité et de la productivité. Elle repose sur une
attitude dans l’action suivant laquelle il faut s’améliorer et
s’efforcer de faire mieux en se remettant en cause en
permanence pour voir les problèmes autrement.
Concepts en gestion de
production
Conformément à l’esprit des normes ISO 9000 (version
2000) chaque entreprise se doit d’engager une
amélioration permanente, et ceci quels que soient sa
taille, son activité et son passé. Le principe de
l’amélioration continue constitue le fondement de toute
démarche de progrès, notamment des démarches
qualité. Aussi, il est souhaitable que l’amélioration
continue soit un souci constant de l’entreprise, devenant,
ainsi, un des moteurs permettant de tendre vers
l’excellence.
Organisation et gestion de
la production
Organisation et gestion de
la production
Nous pouvons remarquer que le pilotage de ce
flux se ramène à deux pilotages de base :
• le pilotage des stocks,
• le pilotage de la production,
qui doivent conduire à lancer les ordres d’achat
et de fabrication correspondant aux commandes
clients.
Organisation et gestion de
la production
Chaque entreprise est unique par son
organisation et par la spécificité des produits
qu’elle fabrique. Cependant, on peut réaliser une
classification des entreprises en fonction des
critères suivants :
• quantités fabriquées et répétitivité ;
• organisation des flux de production ;
• relation avec les clients.
Organisation et gestion de
la production
Classification en fonction de l’importance des
séries et de la répétitivité
La première différence notable entre les
entreprises concerne bien sûr l’importance des
productions. Les quantités lancées peuvent être :
• en production unitaire ;
• en production par petites séries ;
• en production par moyennes séries ;
• en production par grandes séries.
Organisation et gestion de
la production

• 100 pour les petites séries,

• 1 000 pour les moyennes séries

• 100 000 pour les grandes séries.


Organisation et gestion de
la production

Classification selon le type l’implantation d’atelier:


• l’implantation en continu.
• l’implantation par atelier, discontinu.
• l’implantation par projet.
Organisation et gestion de
la production

Dans la classification selon la relation avec le


client, on distingue trois types de production et
de vente :
• la production puis vente sur stock ;
• la production à la commande ;
• l’assemblage à la commande.
Organisation et gestion de
la production

Dans la classification selon la relation avec le


client, on distingue trois types de production et
de vente :
• la production puis vente sur stock ;
• la production à la commande ;
• l’assemblage à la commande.
Organisation et gestion de
la production

Dans la classification selon la relation avec le


client, on distingue trois types de production et
de vente :
• la production puis vente sur stock ;
• la production à la commande ;
• l’assemblage à la commande.
Organisation et gestion de
la production

Dans la classification selon la relation avec le


client, on distingue trois types de production et
de vente :
• la production puis vente sur stock ;
• la production à la commande ;
• l’assemblage à la commande.
Organisation et gestion de
la production

Dans la classification selon la relation avec le


client, on distingue trois types de production et
de vente :
• la production puis vente sur stock ;
• la production à la commande ;
• l’assemblage à la commande.
Données techniques
La gestion de production a pour objectif la
maîtrise des flux physiques. Pour atteindre cet
objectif, elle s’appuie sur un système
d’information (SI) qui donne une image virtuelle
de la réalité physique de l’entreprise, sa position
par rapport aux objectifs, ainsi que sur les
principaux risques.
Données techniques
Les données nécessaires pour gérer la production
sont de plusieurs types :
• des données décrivant les produits et leurs
composants, les ressources humaines et
matérielles internes ou externes à l’entreprise
(clients, fournisseurs).
Données techniques
Les données nécessaires pour gérer la production
sont de plusieurs types :
• des données nécessaires à l’accompagnement
de l’activité de production, conduisant aux
lancements en fabrication, aux commandes
adressées aux fournisseurs.
Données techniques
Les données nécessaires pour gérer la production
sont de plusieurs types :
• des données historiques résultant de l’activité
passée. On peut ainsi contrôler et analyser cette
activité et affiner les données stockées.
Données techniques
Si nous suivons chronologiquement l’histoire d’un
produit nous rencontrons les fonctions suivantes :
• la fonction marketing qui établit le cahier des
charges des produits à développer en fonction
des études de marché et des analyses
prospectives ;
Données techniques
Si nous suivons chronologiquement l’histoire d’un
produit nous rencontrons les fonctions suivantes :
• la fonction études dont le but est la mise au
point de produits nouveaux et l’amélioration des
produits existants en vue de leur production par
l’entreprise ;
Données techniques
Si nous suivons chronologiquement l’histoire d’un
produit nous rencontrons les fonctions suivantes :
• la fonction méthodes qui va permettre
l’industrialisation et se trouve à la charnière entre
la conception et la réalisation des produits ;
Données techniques
Si nous suivons chronologiquement l’histoire d’un
produit nous rencontrons les fonctions suivantes :
• la fonction production dont le but est de
fabriquer et d’assembler les produits que
l’entreprise vendra ;
Données techniques
Si nous suivons chronologiquement l’histoire d’un
produit nous rencontrons les fonctions suivantes :
• la fonction commerciale qui est chargée de
vendre les produits, ce qui impliquera, outre la
distribution des produits, des aspects de
marketing et de prévisions des ventes.
La fonction études
Une entreprise, pour être performante, doit
innover sans cesse. Sous la pression des clients
et de la concurrence, les produits ont une durée
de vie (présence au catalogue) de plus en plus
courte, et il faut alors continuellement que
l’entreprise se remette en cause.
La fonction études
Cette fonction est généralement remplie par le
bureau d’études et les services recherche et
développement lorsqu’ils existent. Cette fonction
doit avoir le souci permanent d’étudier chaque
produit ainsi que chacun de ses éléments dans
une optique de fonctionnalité, de fiabilité, de
maintenance et de recyclage aisés.
La fonction études
Elle doit également y intégrer les innovations
techniques, mais avec une idée de
standardisation et de facilité de production
propre à la philosophie de production au plus
juste (Lean Manufacturing).
La fonction études
La conception d’un produit ne peut se faire dans
l’isolement du bureau d’études sans collaboration
avec les autres fonctions.
La collaboration se fera tout d’abord avec le
marketing, afin de répondre à l’attente des clients
La fonction études
La collaboration avec les services techniques et la
production est indispensable pour des techniques
particulières (injection plastique, fonderie…),
mais dans tous les cas afin de concevoir
rapidement des produits faciles à fabriquer.
La fonction études
Le document type en entrée fourni par le
marketing est le cahier des charges. Il explicite
les fonctions et caractéristiques techniques du
produit à concevoir. Il permet également de
spécifier les conditions d’emploi et les quantités à
réaliser, c’est-à-dire les particularités permettant
d’effectuer les choix techniques.
La fonction études
Les documents élaborés par le bureau d’études
sont les suivants :
• le plan d’ensemble ou dessin d’ensemble, qui
définit le produit conçu tel qu’il se présentera
devant le client, avec une nomenclature des
constituants de base du produit ;
La fonction études
• la nomenclature de bureau d’études, qui donne
chaque élément constituant le produit, identifié et
décrit de façon sommaire.
• les plans de détail ou dessins de définition, qui
explicitent toutes les formes et dimensions
nécessaires à l’exécution des pièces de
l’ensemble ;
La fonction études

ol’identification des articles constituant


l’ensemble. Il peut s’agir d’articles déjà
existants, donc possédant déjà un code, ou
d’articles nouveaux pour lesquels il faudra créer
un code.
La fonction méthodes ou
industrialisation
La fonction méthodes a pour finalité de permettre
de passer d’un plan ou d’une idée à un produit,
et même le plus souvent à des milliers de
produits. Il s’agit de l’industrialisation du produit.
La fonction méthodes ou
industrialisation
l’industriel doit être capable de reproduire
facilement et d’une manière économique de
nombreuses fois un produit. L’industrialisation
doit expliciter la manière de réaliser cela en
limitant la dispersion entre deux produits.
La fonction méthodes ou
industrialisation
Outre ces objectifs techniques et économiques, la
fonction méthodes a des objectifs humains. En
effet, la réalisation des processus et la conception
des postes de travail, notamment leur
ergonomie, pourront conduire à des postes pour
opérateurs « pensants », sollicitant leur réflexion
et pas seulement leurs muscles.
La fonction méthodes ou
industrialisation
À court terme, la fonction méthodes effectue la
préparation technique du travail de production :
définition et mise à jour des gammes de
fabrication ou d’assemblage, dessin et étude de
pièces et outillages nécessaires, tenue des
fichiers outillages, machines, coûts par poste…
La fonction méthodes ou
industrialisation
Une gamme de fabrication est un document qui
répertorie toutes les phases d'élaboration d'une
pièce jusqu'à son stockage. Il s'agit de noter
étape par étape l'évolution de la fabrication d'une
pièce. Les gammes sont des cas particuliers de
mode opératoire.
La fonction méthodes ou
industrialisation
Les modes opératoires, ce sont tout simplement
les instructions de travail, ou ce qui répond à
la question « comment ? » dans le processus,
que l’on verra plus loin dans cet article.
Les modes opératoires spécifient, en effet, les
actions à mener pour effectuer une tâche précise
La fonction méthodes ou
industrialisation
La description de ces actions, qui doit être faite
de manière très détaillée, peut aussi porter sur
l’enchaînement des opérations d’un poste vers un
autre.
La fonction méthodes ou
industrialisation
Dans la documentation industrielle, le mode
opératoire est décrit à travers du contenu texte,
mais rien n’empêche d’enrichir ce dernier par
des formats visuels, bien au contraire.
La fonction méthodes ou
industrialisation

Une phase représente l'ensemble des
opérations effectuées à un même poste de
travail.
Une opération met en œuvre un seul des
moyens dont est doté ce poste de travail. 
La fonction méthodes ou
industrialisation

À moyen terme, son rôle comprend


l’amélioration des procédés, la
simplification des produits et de leur
fabrication, l’amélioration des postes de
travail et de leur implantation.  
La fonction méthodes ou
industrialisation
Un procédé de fabrication est un ensemble de
techniques visant l'obtention d'une pièce ou d'un
objet par transformation de matière brute.
Obtenir la pièce désirée nécessite parfois
l'utilisation successive de différents procédés de
fabrication. Ces procédés de fabrication font
partie de la construction mécanique.
La fonction méthodes ou
industrialisation
À plus long terme, afin de conserver ou
d’obtenir une avance sur la concurrence, la
fonction méthodes est amenée à définir les
moyens nécessaires à la réalisation des
nouveaux produits, à apporter des innovations
dans les procédés existants, à analyser et à
La fonction méthodes ou
industrialisation
Pour effectuer sa tâche, la fonction méthodes
utilise les documents produits par la fonction
études (plans, nomenclatures, articles), les
données technologiques existantes notamment
en matière de moyens de production (personnel
qualifié et machines) et les procédés connus.
La fonction méthodes ou
industrialisation
La fonction méthodes va élaborer les gammes.
Une gamme peut être définie pour tout type de
travail (fabrication, usinage, assemblage, contrôle
et même manutention pour des pièces difficiles à
déplacer ou à positionner).
La fonction méthodes ou
industrialisation
Usinage
https://www.youtube.com/watch?
v=9NdR6d45ldc
La fonction méthodes ou
industrialisation
L'usinage est une famille de procédés de
fabrication de pièces par enlèvement de copeaux.
Le principe de l'usinage est d'enlever de la
matière de façon à donner à la pièce brute la
forme et les dimensions voulues, à l'aide d'une 
machine-outil. Par cette technique, on obtient
La fonction méthodes ou
industrialisation
L'usinage est une famille de procédés de
fabrication de pièces par enlèvement de copeaux.
Le principe de l'usinage est d'enlever de la
matière de façon à donner à la pièce brute la
forme et les dimensions voulues, à l'aide d'une 
machine-outil. Par cette technique, on obtient
La fonction méthodes ou
industrialisation
Le management des connaissances (KM :
Knowledge Management) demande également au
service méthodes la génération de nombreux
documents supports de production, permettant
de garantir la performance de l’entreprise au
travers les cinq critères suivants:
La fonction méthodes ou
industrialisation
qualité, délais, coûts, sécurité, environnement
tels que :
• la fiche de poste décrivant les opérations à
réaliser ;
• les instructions de poste décrivant la procédure
d’utilisation d’un moyen.
La fonction gestion de
production
Elle manipule de nombreuses informations et
produit également plusieurs documents.
La commande fournisseur (ou ordre
d’approvisionnement = OA) qui permet de
réapprovisionner un composant ou une matière
première.
La fonction gestion de
production
L’ordre de fabrication (ou OF) qui permet de
déclencher la fabrication d’un article. Celui-ci
comprend :
• le code article ;
• la quantité à fabriquer ;
• le code de la gamme à utiliser ;
La fonction gestion de
production
Cet ordre de fabrication est associé à un dossier
de fabrication qui accompagnera les produits au
cours de leur évolution dans l’atelier. Il est
composé de différents documents :
La fonction gestion de
production
• le bon de sortie de magasin ou liste à servir
permet d’obtenir les matières et composants
nécessaires à la production en indiquant les
qualités et quantités à délivrer par le magasin ;
La fonction gestion de
production
• les bons de travaux décrivent le travail à
réaliser sur un poste donné. Ils reproduisent le
libellé et le mode opératoire de la phase
considérée de la gamme. Ils servent au suivi
technique (retour d’information) et administratif
(comptabilité analytique) ;
La fonction gestion de
production
• la fiche suiveuse, comme son nom l’indique,
suit les pièces d’un lot en fabrication. Elle va
récapituler l’historique de la réalisation des pièces
et donner un compte rendu d’exécution des
différentes phases.
La fonction gestion de
production
La gestion de production doit gérer d’une part,
les produits, composants et matières premières
et d’autre part, les charges et capacités.
Les données nécessaires à la gestion d’une
production peuvent être groupé en trois familles:
La fonction gestion de
production
• les données de base décrivant le système de
production et les produits (fichiers articles,
nomenclatures, sections, postes de charges,
gammes, outillages et fichiers fournisseurs,
clients et sous-traitants) ;
La fonction gestion de
production
• les données d’activité évoluant avec l’activité de
l’entreprise (stocks et encours, commandes
clients, commandes fournisseurs, ordres de
fabrication…) ;
La fonction gestion de
production
• les données historiques résultant de l’activité
passée (ordres de fabrication clos, commandes
soldées, coûts de revient, livraisons réalisées,
mouvements de stocks…).
La fonction gestion de
production
Nous commencerons par présenter les cinq
fichiers de base de la gestion de production : les
fichiers articles, nomenclatures, sections, postes
de charge et gammes puis nous aborderons les
autres données.
ARTICLES
Un article est un produit de l’entreprise ou un
élément entrant dans la composition d’un produit,
que l’on veut gérer. C’est un terme général
correspondant à un produit fini, à un sous-
ensemble, à un composant ou à une matière
première.
ARTICLES
Un article est un produit de l’entreprise ou un
élément entrant dans la composition d’un produit,
que l’on veut gérer. C’est un terme général
correspondant à un produit fini, à un sous-
ensemble, à un composant ou à une matière
première.
ARTICLES
une référence ou un code constituant une
relation biunivoque entre l’article et le code. Un
seul code doit correspondre à un seul article et
réciproquement.
ARTICLES
Un système de codification doit être :
• précis et discriminant. Il doit permettre de
différencier facilement les diverses variantes d’un
article (par exemple, deux pièces de même forme
mais de couleurs différentes) ;
ARTICLES
Un système de codification doit être :
• souple et stable dans le temps, c’est-à-dire
permettre facilement l’introduction de nouveaux
codes sans détruire la logique du système de
codification (croissance du nombre d’articles au
total ou dans une classe, croissance du nombre
ARTICLES
• homogène, c’est-à-dire comporter le même
nombre de caractères (chiffres ou lettres), avoir
même structure et composition afin de diminuer
les risques d’erreurs, notamment dus à des
reports incomplets ;
ARTICLES
• simple, pour être facile à utiliser, donc pas trop
long, découpé en champs homogènes, séparés
ou non par des espaces, avec un mélange pas
trop important de la nature des champs.
ARTICLES

• codification significative ou analytique ;


• codification non significative ou séquentielle ;
• codification mixte.
ARTICLES

éviter par exemple les lettres O, Q, i, I faciles à


confondre respectivement avec 0, 1),
éviter les consonances voisines lors de
transmissions orales (B et P, D et T),
se méfier des zéros à ne pas oublier (023045 =
zéro vingt-trois, zéro quarante-cinq)
ARTICLES

Pour éviter des saisies manuelles fastidieuses et


pour limiter le risque d’erreur lors de telle saisie,
on utilise de plus en plus des systèmes de saisie
automatique des codes à partir de code-barres et
de lecteur de code-barres.
ARTICLES

une (ou plusieurs) désignation(s) donnant


l’appellation en clair de l’article. Il y a intérêt à
normaliser les désignations à l’intérieur de
l’entreprise en choisissant structuration et
vocabulaire utilisés.
ARTICLES

Dans le cas de plusieurs désignations, elles


peuvent être exprimées en langues étrangères
ou adaptées à certains clients ;
le type de l’article : produit fini, article fabriqué,
article acheté, article fantôme ;
ARTICLES
Article fantôme permettant de représenter:
des sous-ensembles en état transitoire non physiquement
stockés mais incorporés immédiatement dans un produit,
des sous-ensembles non stockés entrant dans la composition de
plusieurs produits,
des groupes de pièces utilisées ensemble comme des éléments
d’un emballage
ARTICLES

des données de classification utilisées pour des


tris (familles, sous-familles, catégories liées au
stockage ou à la matière, code ABC…) ;
des données de description physique (couleur,
matière, masse, forme…) sous forme libre ou
structurée ;
ARTICLES
des données de gestion comme lot de lancement ou
commande, article de remplacement, référence du
gestionnaire, référence du ou des fournisseurs pour un
article acheté, code de la gamme de fabrication pour
un article fabriqué, stock minimal de déclenchement,
délai d’obtention, lieu de stockage (magasin,
emplacement)
ARTICLES
Le délai d’obtention est un paramètre très important car
celui-ci va permettre en fonction d’un besoin futur, de
déterminer la date de lancement de l’ordre de fabrication
ou de l’ordre d’approvisionnement.
Dans le cas des produits fabriqués, il ne faut pas
négliger les temps d’attente qui représentent parfois
jusqu’à 90% du délai.
ARTICLES
Pour les articles achetés, le délai d’obtention est
constitué du délai indiqué par le fournisseur (en
prenant, dans le doute, une petite marge de
sécurité), de la durée de traitement et de
transmission de la commande au fournisseur et des
durées des contrôles de réception et des stockages
en magasin.
ARTICLES
Le délai d’obtention est un paramètre très important car
celui-ci va permettre en fonction d’un besoin futur, de
déterminer la date de lancement de l’ordre de fabrication
ou de l’ordre d’approvisionnement.
Dans le cas des produits fabriqués, il ne faut pas
négliger les temps d’attente qui représentent parfois
jusqu’à 90% du délai.
ARTICLES

C’est également ici que l’on trouve un


éventuel coefficient de perte destiné à
compenser la perte prévue pendant le
cycle de fabrication de l’article, et qui
s’applique à toutes les utilisations de
ARTICLES

 des données économiques indiquant des


prix et coûts standards selon les besoins
de l’entreprise.
ARTICLES
À chaque article est attachée une documentation :
dessins techniques, gammes, nomenclatures, études
de postes… La création et la maintenance de cette
documentation liée au produit sont d’une extrême
importance car elles contiennent souvent le savoir-
faire de l’entreprise.
ARTICLES
La référence de l’article est l’élément permettant de
gérer cette documentation. Afin de bien pouvoir
jouer ce rôle, il faut en particulier que le code puisse
refléter les évolutions successives de l’article. Dans
ce but, on introduit en fin de code un ou plusieurs
caractères indiquant la version.
ARTICLES

La gestion des différentes versions doit être


tenue de façon rigoureuse, notamment par
l’intermédiaire d’un document tenant un
historique des évolutions (numéro de révision,
autorité ayant pris la décision, description de la
révision, date de la révision).
ARTICLES

Généralement, on applique la règle suivante :


lorsque deux articles composants sont
parfaitement interchangeables dans l’insertion de
l’article-parent sans différence de coût et de
qualité, on adopte la même référence.
ARTICLES

C’est le cas notamment d’articles standards,


comme les joints ou les boulons achetés chez des
fournisseurs différents.
NOMENCLATURE

Une nomenclature est une liste hiérarchisée et


quantifiée des articles entrant dans la
composition d’un article-parent. L’article-parent
est le composé, les autres étant les composants.
On appelle lien de nomenclature, l’ensemble
composé-composant
NOMENCLATURE

Une nomenclature est une liste hiérarchisée et


quantifiée des articles entrant dans la
composition d’un article-parent. L’article-parent
est le composé, les autres étant les composants.
On appelle lien de nomenclature, l’ensemble
composé-composant
NOMENCLATURE

Chaque lien est caractérisé par un coefficient


indiquant la quantité de composant dans le
composé. Ce coefficient peut être entier ou non
(0,12 m ou 2,430 kg). Une nomenclature est
ainsi un ensemble de liens.
NOMENCLATURE

Une nomenclature comprend plusieurs niveaux.


Par convention, on attribue aux produits finis le
niveau 0. À chaque décomposition, on passe du
niveau n au niveau n + 1.
NOMENCLATURE

Une nomenclature comprend plusieurs niveaux.


Par convention, on attribue aux produits finis le
niveau 0. À chaque décomposition, on passe du
niveau n au niveau n + 1.
NOMENCLATURE

Une nomenclature comprend plusieurs niveaux.


Par convention, on attribue aux produits finis le
niveau 0. À chaque décomposition, on passe du
niveau n au niveau n + 1.
NOMENCLATURE

Une nomenclature comprend plusieurs niveaux.


Par convention, on attribue aux produits finis le
niveau 0. À chaque décomposition, on passe du
niveau n au niveau n + 1.
NOMENCLATURE

Une nomenclature comprend plusieurs niveaux.


Par convention, on attribue aux produits finis le
niveau 0. À chaque décomposition, on passe du
niveau n au niveau n + 1.
NOMENCLATURE

Une nomenclature comprend plusieurs niveaux.


Par convention, on attribue aux produits finis le
niveau 0. À chaque décomposition, on passe du
niveau n au niveau n + 1.
NOMENCLATURE

Les dates de validité (dates de début et de fin) associée


à un lien de nomenclature permettent de planifier les
évolutions dans la composition d’un produit ; qu’il
s’agisse du remplacement d’un article par un autre ou
alors de la modification du coefficient de nomenclature
suite à un changement de procédés de fabrication, par
exemple.
NOMENCLATURE
Les dates de validité associée à un lien de
nomenclature permettent de planifier les
évolutions dans la composition d’un produit ; qu’il
s’agisse du remplacement d’un article par un
autre ou alors de la modification du coefficient de
nomenclature suite à un changement de
procédés de fabrication, par exemple.
NOMENCLATURE
Les dates de validité associée à un lien de
nomenclature permettent de planifier les
évolutions dans la composition d’un produit ; qu’il
s’agisse du remplacement d’un article par un
autre ou alors de la modification du coefficient de
nomenclature suite à un changement de
procédés de fabrication, par exemple.
NOMENCLATURE
Les dates de validité associée à un lien de
nomenclature permettent de planifier les
évolutions dans la composition d’un produit ; qu’il
s’agisse du remplacement d’un article par un
autre ou alors de la modification du coefficient de
nomenclature suite à un changement de
procédés de fabrication, par exemple.
NOMENCLATURE

les nomenclatures peuvent se présenter sous


quatre formes :
• structure convergente ;
• structure divergente ;
• structure à point de regroupement ;
• structure parallèle.
NOMENCLATURE

Structure convergente
NOMENCLATURE

Structure divergente
NOMENCLATURE

Structure à point de regroupement


NOMENCLATURE

• La nomenclature fonctionnelle reflète une


approche de bureau d’études qui utilise les
fonctions élémentaires correspondant au cahier
des charges fonctionnel pour avancer les
solutions techniques propres à les satisfaire.
NOMENCLATURE

• La nomenclature de fabrication ou
d’assemblage décrit les composants nécessaires
pour la production ou l’assemblage d’un article
(pièces et sousensembles). Il s’agit de la
nomenclature mononiveau
NOMENCLATURE

• La nomenclature de gestion de production


découle des nomenclatures précédentes. Elle
regroupe les articles gérés (fichier articles). Il
s’agit de la nomenclature multiniveaux
NOMENCLATURE

La gestion de production utilise parfois des


nomenclatures de planification, en complément
aux nomenclatures de gestion de production
précédentes, pour améliorer la planification des
besoins dans le cas de très nombreux produits
finis avec des variantes ou des options:
NOMENCLATURE

• les nomenclatures modulaires rendent de


grands services dans le cas de produits avec de
nombreuses variantes (automobile par exemple).
NOMENCLATURE

Les différents composants sont regroupés en


module ou option, et après modularisation on
constitue une macronomenclature dont les
coefficients sont exprimés en pourcentages des
prévisions de ventes de chaque option ;
NOMENCLATURE

• la macronomenclature est située au sommet de


la structure et représente une famille de produits.
Elle est constituée de composants agrégés
(regroupement d’articles) et, éventuellement, de
composants critiques à surveiller (composants
stratégiques à long délai).
NOMENCLATURE

• la macronomenclature est située au sommet de


la structure et représente une famille de produits.
Elle est constituée de composants agrégés
(regroupement d’articles) et, éventuellement, de
composants critiques à surveiller (composants
stratégiques à long délai).
NOMENCLATURE
• les nomenclatures modulaires rendent de grands
services dans le cas de produits avec de nombreuses
variantes. Les différents composants sont regroupés en
module ou option, et après modularisation on constitue
une macronomenclature dont les coefficients sont
exprimés en pourcentages des prévisions de ventes de
chaque option ;
NOMENCLATURE

• la macronomenclature est située au sommet de


la structure et représente une famille de produits.
Elle est constituée de composants agrégés
(regroupement d’articles) et, éventuellement, de
composants critiques à surveiller (composants
stratégiques à long délai).
NOMENCLATURE
le coefficient de rebut (pourcentage permettant
d’augmenter le besoin brut pour prendre en
considération les pertes en production du
composé concerné et ne s’appliquant pas à toute
utilisation du composant comme le coefficient de
perte.
SECTIONS
Les sections permettent de regrouper les postes de
charge (voir ci-après) en fonction des coûts de
fonctionnement. Les coûts horaires prennent en
compte les salaires et les charges des opérateurs ou
régleurs, mais aussi les coûts liés à l’amortissement
des machines ainsi que des frais généraux.
SECTIONS
Les données d’un enregistrement section
contiennent :
• la référence ou code de la section ;
• la désignation de la section, c’est-à-dire son
appellation ;
SECTIONS
• le coût horaire de production (salaire d’un
opérateur + amortissement horaire d’une
machine) ;
• le coût horaire de préparation ou de réglage
(salaire d’un régleur + amortissement horaire
d’une machine).
SECTIONS
Les coûts horaires permettent, par la suite, de
calculer le coût de production de chaque article,
en utilisant les informations de durée qui sont
dans les gammes de fabrication.
SECTIONS
POSTES DE CHARGE
Un poste de charge est une unité opérationnelle
de base que l’entreprise a décidé de gérer.
Précisons tout de suite qu’il ne faut pas le
confondre avec le poste de travail.
POSTES DE CHARGE
Celui-ci est une unité physique qui entrera dans
un poste de charge, alors que le poste de charge
est une entité qui résulte d’un choix
d’organisation
POSTES DE CHARGE
Les coûts horaires permettent, par la suite, de
calculer le coût de production de chaque article,
en utilisant les informations de durée qui sont
dans les gammes de fabrication.

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