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• Définition générale:
• l’assurance peut être définie comme : Une réunion de personnes qui, craignent
l’arrivée d’un événement dommageable pour elles, se cotisent pour permettre à
ceux qui seront frappés par cet événement de se faire face à ces conséquences.
• Définition Juridique
D‘après Albert Chaufeton: "L'assurance est la compensation des effets du hasard
sur le patrimoine de l’homme par la mutualité organisée suivant les lois de la
statistique »
la mutualité, et la loi des statistiques
• On découvre ici à travers cette définition qu’ils existent 2 mots clés la mutualité, et la loi des
statistiques.
La Mutualité
• La mutualité des assurés, il se réalise une compensation entre les risques réalisés et ceux pour
lesquels l’assureur a perçu une prime sans verser de prestation : c’est grâce aux primes payées
par l’ensemble des assurés que l’assureur peut indemniser ceux qui sont victimes d’un sinistre.
• Les risques sont mutualisés car répartis sur un grand nombre de personnes.
• Il faut que la mutualité regroupe le plus grand nombre possible d’assurés et que le nombre de
personnes victimes d’un sinistre reste très inférieur à celui de celles qui n’ont pas été victimes.
• À cet effet, le rôle de l'assureur est de mutualiser les risques : les mettre en commun, les
répartir et les compenser en s'appuyant sur des lois mathématiques appliquées sur les
statistiques collectées.
Les lois fondamentales de la mutualisation
• 1)La nécessité de la production :
Il faut réunir un grand nombre de risques de même nature, qui ont les mêmes
chances de se réaliser et qui occasionneront des débours du même ordre.
3)Risques Dispersés
Il faut éviter de regrouper les risques qui ont des chances de se réaliser en même
temps et au même endroit : dans ce cas, la compensation ne pourrait avoir lieu.
4)Risques divisés : Il ne suffit pas de sélectionner et de disperser les risques, il faut
encore éviter d’accepter un trop gros risque dont le coût en cas de sinistre ne
pourrait être compensé par les primes.
La loi des statistiques
• Calcul de la Probabilité
• A partir des statistiques des sinistres passés, l’assureur calcule la
probabilité mathématique de survenance d’un sinistre.
• Ce calcul de probabilités lui permet de déterminer quels risques
accepter ou refuser au sein de la mutualité, et à quel taux de primes.
• La fiabilité de ces calculs mathématiques, réalisés par des actuaires,
exige qu’ils portent sur une multitude de cas et sur des risques
identiques.
La Fréquence
• En raisonnant globalement on peut connaître avec précision
acceptable la probabilité de survenance du risque.
• Cette probabilité s’appelle la fréquence.
Fréquence = nombre de cas observés ou l’événement se
produit/nombre total de cas observés
Réassurance et coassurance
• Lorsque le risque présente une importance telle que l’assureur ne soit pas
capable financièrement d’assumer seul la prise en charge d’un sinistre. Il
doit faire appel à d’autres assureurs. L’assureur a deux possibilités:
La coassurance :
• est la division d’un gros risque entre plusieurs assureurs. Chaque assureur
est donc garant de la fraction de risque qu’il a acceptée. Il est établi une
seule police collective, négociée avec l’un des assureurs, qui est chargé de
la gestion du contrat, au nom et pour le compte des coassureurs. Cet
assureur, est appelé apériteur, qui a reçu mandat des autres entreprises,
est le seul à traiter avec le souscripteur . GIE groupe Concorde / Réunion
aérienne.
Réassurance
• La réassurance est l’opération par laquelle une entreprise d’assurance se fait
assurer pour les risques qu’elle garantit auprès d’un réassureur. Le réassureur
n’intervient pas au contrat d’assurance et l’assureur reste seul tenu envers le
souscripteur. Le réassureur peut s’assurer à son tour.
• Définition
La réassurance est une opération par laquelle une société d’assurance s’assure
elle-même auprès d’une autre société pour une partie des risques qu’elle a pris en
charge. C’est en quelque sorte « l’assurance de l’assurance ». L’assureur qui se
réassure est appelé le cédant ou encore l’assureur direct.
Fonction réparatrice
• L’intention libérale existe dans le contrat d’assurance vie qui procure un avantage
à un tiers bénéficiaire.
• Les contrats d’assurance entrent dans la catégorie des contrats aléatoires.
Contrat de bonne foi
• Le contrat d’assurance est par définition un contrat de bonne foi, puisqu’il
impose aux deux parties contractantes de faire preuve de transparence l’une vis-
à-vis de l’autre.
• L’assuré doit répondre de bonne foi aux questions qui lui sont posées par
l’assureur lors de la déclaration du risque.
• Il devra également faire preuve de bonne foi dans la déclaration de sinistre.
Définition du risque
1)Le risque doit être futur (si l’événement dommageable s’est déjà réalisé, on ne
parle plus de risque)
2) Il doit être incertain : l’incertitude doit résider soit dans la survenance ou non de
l’événement (on ne doit pas pouvoir être en mesure de prédire si la personne
assurée contre la maladie, par exemple, tombera malade ou non) ou dans sa date
de survenance (on ne doit pas pouvoir être en mesure de prédire la date de la mort
de la personne ayant souscrit une assurance-décès, par exemple).
• l’article 1108, alinéa 2 du Code civil français, un contrat est « aléatoire lorsque les parties
acceptent de faire dépendre les effets du contrat, quant aux avantages et aux pertes qui en
• Les exclusions conventionnelles parce que, figurant dans le contrat, elles sont censées résulter
d’un accord de volontés entre le souscripteur et l’assureur, à la différence des exclusions légales
qui sont imposées par la loi.
Les exclusions légales de garantie
• Le législateur est venu exclure certains risques de la garantie accordée par l’assureur.