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PARTIE 1: NOTIONS DE BASE DE LA

COMPTABILITE
I- Les concepts de base de la comptabilité
1- Notion d’emploi ou de débit
2- Notion de ressource ou de crédit
3- La partie double
4- Le cheminement d’une écriture comptable
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
La comptabilité est une technique de classement et

d’enregistrement des mouvements de valeur.

C’est la traduction chiffrée des actes et faits économiques


d’une entité ( personne physique ou morale ) et qui permet
d’apporter des appréciations sur leur situation et ce quelle
soit la nature d’activités de chacune d’elle.
I- CONCEPTS DE BASE DE LA
COMPTABILITE
Pour permettre cette appréciation, il faut un référentiel unique basé
sur des termes et procédures normalisés.
Et c’est la Comptabilité Générale avec toutes ses normes et règles
universelles qui constitue ce référentiel.

Cette comptabilité n’est pars récente, elle existe depuis l’Antiquité


( enregistrement des dépenses et recettes )
Néanmoins, elle a nettement évolué dans les temps modernes avec la
multiplication extraordinaire des opérations et des agents
économiques.
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE

Et on assite actuellement, sous l’effet conjugué du progrès technique et de


l’interconnexion des économies (mondialisation) à une harmonisation mondiale
basée sur des normes internationales acceptées par un nombre très important
de pays.

C’est ainsi que dans ce contexte de cadre élargi, la comptabilité cerne


plusieurs aspects:
 La définition du contenu des termes utilisés
 L’évaluation des éléments du patrimoine
 La fiabilité et la comparabilité ( dans le temps et dans l’espace ) de
l’information financière synthétisée
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
1- Notion d’emploi ou de débit
La comptabilité de façon schématique consiste à affecter un flux à un
compte.
 Un flux est un mouvement de valeur homogène pouvant porter sur
des biens, des services, des créances, des dettes ou de la monnaie.
 Un flux réel porte sur les biens et services
 Un flux financier concerne les créances, les dettes et la monnaie

Origine destination
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
1- Notion d’emploi ou de débit
De la découle la notion d’emploi ou de débit
Un emploi est utilisation faite par un agent économique suivant
un acte:
Exemple: acheter une voiture est l’acte
Le flux est le prix payé pour l’acquisition de ce bien qu’est la
voiture
L’emploi est la valeur de la voiture
Il s’agit donc en comptabilité d’un débit qu’on doit retrouver
dans les comptes synthétiques ( bilan ) de cette personne
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
1- Notion d’emploi ou de débit
Donc au niveau de la comptabilité générale, un débit
correspond à ce qu’une entité possède en biens ou en services.
Exemple: le compte immobilisations ( classe 2 du bilan )
représente la valeur de tous les actifs immobilisés que
l’entreprise à acquis depuis sa création. Que ses actifs soient
corporelles ( terrains, constructions, matériel et outillage,
matériel de transport etc ) ou
incorporelles ( fonds de commerce, brevets, logiciels etc )
Financières ( titres de participations )
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
2- Notion de ressource ou de crédit
De façon symétrique, une ressource représente le moyen
( argent ) qui a permis de réaliser cet emploi
Ex: l’achat de voiture a été payé par crédit bancaire qui
constitue la ressource.
Si cet achat est payé par l’argent de l’intéressé, cette
ressource constitue alors des fonds propres.
Sur le plan comptable, il s’agit d’un opération à porter sur le
crédit de l’entité acheteuse
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
2- Notion de ressource ou de crédit
En comptabilité générale, le crédit représente les sources qui ont
permis à une entreprise ( une banque est une entreprise )
l’acquisition des biens et services indispensables à son exploitation
telles que:
 Les fonds propres
 Les dettes à long et moyen terme
 Les dettes à court terme
 Les fournisseurs
 L’Etat et organismes sociaux
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
3- La partie double
Toute opération réalisée par une entreprise X avec un tiers Y est décrite par
inscription simultanée dans deux comptes:
 Un compte d’emploi ou de débit: ce qu’on acheté
 Un compte de ressource ou de crédit: le moyen qui nous a permis de réaliser
cet achat
Exemple: achat de marchandises au fournisseur Y pour 10 000 MAD
Mses 10 000 Dhs

R: Entreprise Y:
Entreprise X: E

Espèces 10 000 Dhs


I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
3- La partie double
Le principe de la partie double c’est pour toute opération de
flux d’une entreprise il y’a obligatoirement un compte (ou
plusieurs) d’emploi, débit et un compte (ou plusieurs) de
ressource ( crédit ) de même montant.

Toute la fiabilité de la comptabilité repose en


effet et au préalable sur ce principe simple mais
décisif et obligatoire pour son appréciation.
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE

3- La partie double

 Les valeurs d’arrivée des flux sont des emplois


et les valeurs de départ sont des ressources. Les
ressources et les emplois sont enregistrés dans
un compte dit en T
 La branche de gauche porte la mention
« débit » elle enregistre les emplois
 La branche de droite porte la mention « crédit »
Elle enregistre les ressources
LA COMPTABILISATION PAR PARTIE DOUBLE

Remise espèce

Emploi Ressources
Banque A Entreprise
Ressources Emploi

Enregistrement comptable
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
4- Le cheminement d’une écriture comptable
Toutes les pièces justificatives de dépenses et de
recettes de l’entreprise sont d’abord classées (par date,
par nature d’opération, etc)
Ensuite, elle sont comptabilisées par ordre chronologique
en respectant à la fois le principe de la partie double et
la structure du plan comptable réglementaire (le CGNC
pour l’entreprise, le PCEC pour la banque)
I-CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
4- Le cheminement d’une écriture comptable
PC:
PC: PC: PC:
Banqu PC: OD
Achats Ventes Caisse
e

DB: Achats DB: Cl ou Très DB/CR: Bq DB/CR: Caisse DB/CR: autres


CR: Frs ou Très CR: Ventes DB/CR: Frs ou Cl DB/CR: tiers DB/CR: autres

Grand livre des comptes: toutes les écritures en partie double


sont reprises selon la classification du plan de compte dans ce
GL
I- CONCEPTS DE BASE DE LA COMPTABILITE
4- Le cheminement d’une écriture comptable
Grand livre des comptes

Balance des comptes: Total des mouvements


débit= total des mouvements crédit et total
des soldes débiteurs= total des soldes
créditeurs
PARTIE I: NOTIONS DE BASE DE LA
COMPTABILITE
II- Les principes comptables universels
1- Régularité, sincérité 5- Principe de continuité
2- Indépendance des 6- Permanence des
exercices méthodes
3- Coût historique 7- Image fidèle
4- Principe de prudence
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

Toute système comptable se base sur des principes


universels dont l’application stricte donne plus de poids
et de crédibilité à l’information produite.
Les 7 principes universels de la comptabilité générale
demeurent entièrement valables pour la comptabilité
des banques, des assurances et autres.
II-LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

1- Principe de régularité et de sincérité


Il en consiste en le respect strict des règles et normes en
vigueur. Les mêmes règles s’appliquent quels que soient le
lieu, l’année et la situation financière de l’entreprise.
Concrètement, les chiffres extraits de la comptabilité doivent
refléter fidèlement sa véritable situation.
Une perte traduit des déséquilibres financiers importants que
les comptes devront mettre en lumière à travers la
comptabilité et inversement pour un bénéfice.
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

1- Principe de régularité et de sincérité


Pour une banque, l’application de ce principe signifie
que si elle a des problèmes de gestion, une
surexposition aux risques, les clients de la banque ainsi
que l’autorité de régulation ( et le marché en général )
doivent le constater sur leurs états financiers.
D’autant plus que les problèmes d’une banque ont des
conséquences sur toute l’activité économique.
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

2- Indépendance des exercices


Toutes les charges, produits, patrimoine doivent être
rattachés à leur année de constatation appelée exercice.
Cela consiste à découper la vie de l’entreprise et à dégager
des situations comptables par exercice, généralement du
premier janvier à fin décembre de chaque année.
C’est le cas aussi pour les banques.
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

3- Evaluation au coût historique


Les éléments, les valeurs immobilisées, à leur entrée en
patrimoine, sont évalués à leur coût d’acquisition ( prix
d’achat augmentés des frais y afférents ) s’ils sont achetés
ou à coût de fabrication s’ils sont achetés.
Exemple, le siège d’une banque quelle soit sa valeur
actuelle est comptabilisé à son coût d’acquisition le jour de
son achat. S’il a été acheté en 1950, c’est le prix à cette
date qui est traduit en comptabilité
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

3- Evaluation au coût historique


Ce prix initial appelé « coût historique » doit être
maintenu pour tous les exercices. Les minorations qu’il
supporte concerne les dotations annuelles aux
amortissements.
Ce principe est actuellement remise en cause par l’IASC
( le Comité des Normes Comptables Internationales ) qui
recommande la comptabilisation à la valeur de marché
(IASC: International Accounting Standards Committee)
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

4- Principe de prudence
La prudence est l’appréciation raisonnable des faits conduisant à
tenir compte systématiquement des diminutions de valeurs probables
ou éventuelles, de nature à minorer les valeurs du patrimoine.
Ex: pour une banque et dès qu’elle constate qu’un client éprouverait
des difficultés à payer sa traite de crédit, elle doit provisionner le
montant di principal.
Ce provisionnement viendra en déduction de l’encours du crédit et de
son résultat.
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

5- Principe de continuité
Selon ce principe, l’entreprise doit continuer normalement à
fonctionner même si elle rencontre des difficultés
importantes. De ce fait, les valeurs reprises dans le bilan ne
sont pas des valeurs de liquidation.
Pour la banque et même en cas de crise de liquidités, elle doit
continuer son exploitation et arrêter le bilan de fin d’année.
Le client, en aucun cas, ne doit s’inquiéter de l’arrêt de ses
activités.
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS
6- Permanence des méthodes
Pour faciliter la comparaison dans le temps et dans l’espace,
l’entreprise est tenu d’appliquer les mêmes méthodes
d’évaluation. Tout changement de méthodes, qui ne peut avoir
qu’un caractère exceptionnel, doit être porté dans des états
prévus à cet effet.
On peut comparer les bilans d’une banque marocaine et
française et autres puisqu’elles utilisent les mêmes normes.
C’est un principe très utile pour des opérations de prise de
participation ou de rachat.
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS

7- Image fidèle
Les comptes annuels doivent refléter une image fidèle de la
société. Autrement dit, ils doivent donner une idée précise de sa
situation économique et financière et surtout, ils ne doivent pas
être trompeurs.
C’est-à-dire une interdiction d’embellir l’image d’une entreprise
défaillante ou connaissant des problèmes structurels ou mêmes
passagers.
Cette notion est très importante pour les banques.
II- LES PRINCIPES COMPTABLES UNIVERSELS
7- Image fidèle
Puisque la banque gère l’argent des clients et qu’elle assure un
rôle macro-économique de grande importance, elle ne doit pas
« tricher » au niveau de ses comptes.
Elle doit donner une image réelle de sa situation.
Ses comptes sont régulièrement publiés auprès de BAM qui
surveille de très près, et surtout en temps réel, l’évolution de sa
situation et surtout le niveau d’exposition aux différents risques.
Au besoin, BAM pourra intervenir pour aider à redresse la
situation (refinancement et prise de pensions)
PARTIE II: LA COMPTABILITE BANCAIRE
(des Etablissements de Crédit)
I- La réforme de la Comptabilité des banques

1- les défaillances de l’ancien système


2- les réformes de base du système financier
3- Les règles et principes de la comptabilité bancaire
I- La réforme de la Comptabilité des banques

1- les défaillances de l’ancien système


 Leslimites du plan comptable de 1982 résident dans
son incapacité à intégrer les réformes du secteur
financier en général et de l’activité bancaire en
particulier

 Aumoment de la réforme, les systèmes comptables


appliqués par les banques étaient très disparates et
ne permettaient pas d’avoir une information
normalisée
I- La réforme de la Comptabilité des banques

1- les défaillances de l’ancien système

 Certaines banques ont développé leur propre système comptable


( BNDE )
 La BCP a mis en place « des interpréteurs » dans un souci de
délimitation des systèmes d’opérations et des systèmes comptables
Un interpréteur a pour fonction d’assurer l’interface entre les applications en
amont et les applications en aval telles que la comptabilité générale, analytique
et des tiers
 Wafabank a en recours à un progiciel international DBS, d’autres
ont appliqué GL Expert etc……
I- La réforme de la Comptabilité des banques

1- les défaillances de l’ancien système

On peut résumer ces défaillances en:


 Hétérogénéité des systèmes comptables
 Absence de normalisation
 Incapacité des modèles comptables en place de traduire la
réalité et la complexité des opérations bancaires
 Engagement du Maroc à travers la banque centrale au respect
des règles internationales en matière du traitement de
l’information ( règles bâloises et autres )
I- La réforme de la Comptabilité des banques

1- les défaillances de l’ancien système

On peut résumer ces défaillances en:


 Volonté délibérée des pouvoirs publiques à mieux contrôler le
système bancaire et protéger la clientèle
 Mise en place d’outils et règles permettant de lieux cerner la
situation financière des banques et de pouvoir les comparer et les
segmenter, à l’échelle nationale et même internationale.
 Fournir aux autorités monétaires des informations
macroéconomiques fiables ( niveau des dépôts, des crédits et
impayés, masse monétaire etc…°
I- La réforme de la Comptabilité des banques
2- Les réformes de base du secteur financier
Les principaux axes de la réforme du secteur financier au
MAROC:

 Désencadrement du crédit comme préalable à une


concurrence entre les banques
 Libéralisation des taux d’intérêts donc obligation pour
les banques de connaître la structure de leurs coûts
 Suppression des emplois obligatoires vers la
diversification et l’optimisation des placements
bancaires
 Élargissement du champs d’application de la loi bancaire
(EC) 34
I- La réforme de la Comptabilité des banques
2- Les réformes de base du secteur financier
 Réaménagement et renforcement du dispositif prudentiel
basé essentiellement sur les déclarations des banques

 Création d’un marché des changes

 Modernisationet enrichissement de la gamme des


instruments de la politique monétaire

 Restructuration et assainissement en cours de certaines


institutions financières publiques
35
I- La réforme de la Comptabilité des banques

2- Les réformes de base du secteur financier

LA PROBLEMATIQUE DE DEPART: COMMENT FAIRE POUR


INTEGER LES DISPOSITIONS DE LA REFORME DU MARCHE
FINANCIER NECESSITANT UNE INFORMATION DE QUALITE ET DE
METTRE FIN A
L‘HETEROGENEITE DES DISPOSITIFS DU TRAITEMENT
COMPTABLE DES OPERATIONS BANCAIRES ?

LAREPONSE EST DONC LE PASSAGE AU TRAITEMENT


NORMAILSE, EXHAUSTIF, EVOLUTIF….. : LE PCEC
Réforme des
banques et du
secteur
financier
Décision de BAM
et des banques
d’adopter le PCEC
Disparités du
traitement
comptable
Et limites du PCB
I- La réforme de la Comptabilité des banques

3- Règles et principes de la Comptabilité Bancaire

Les spécificités de la comptabilité bancaire répondent de très


près à la nature et à la complexité croissante des opérations
effectuées par les banques.

D’un point de vue réglementaire, la banque est une société


anonyme donc elle a l’obligation de tenir une comptabilité et
déposer un bilan ( lois sur les sociétés anonymes )

De part son statut de la banque, elle est dans l’obligation


d’appliquer le PCEC. Donc, la banque est soumise à deux
obligations réglementaires ( loi sur les SA, régulation BAM )
I- La réforme de la Comptabilité des banques

3- Règles et principes de la Comptabilité Bancaire

La banque est une entreprise :


1- qui s’approvisionne auprès de ses clients ( les dépôts
bancaires )

2- intègre cette matière première ( l’argent ) dans un processus


de production pour proposer des produits finis à sa clientèle ( le
crédit )

3- Sa rémunération est donc le prix du produit fini


( intérêt sur le crédit et autres opérations )
La personne qui a un compte à la banque est à la fois client et
fournisseur de cette banque
I- La réforme de la Comptabilité des banques

3- Règles et principes de la Comptabilité Bancaire

La Comptabilité bancaire au Maroc s’articule autour du PCEC:


le Plan Comptable des Etablissements de Crédit.
Il est devenu obligatoire à partir de 2011, après plusieurs
années de concertations avec les professionnels et le
groupement professionnel des banques
Elle couvre, comme son nom l’indique l’Etablissement de
Crédit. C’est donc un périmètre très large qui comprend, en
plus des banques, les sociétés de financement et mise à
disposition du publics des moyens de paiement.
I- La réforme de la Comptabilité des banques

3- Règles et principes de la Comptabilité Bancaire

Qu’est ce qu’un Etablissement de Crédit ?


C’est une société qui exerce une de ses activités:
 elle reçoit l’épargne des clients
 elle distribue les crédits
 elle met à le disposition des clients des moyens de paiements
La particularité de la banque est qu’elle est dans les trois créneaux
Donc, la réglementation BAM couvre à la fois les banques
( Attijariwafa Bank, BCP etc )
I- La réforme de la Comptabilité des banques

3- Règles et principes de la Comptabilité Bancaire

Donc, la réglementation BAM couvre à la fois:


 les banques ( Attijariwafa Bank, BCP etc )
 les sociétés de financement ( Wafasalaf, bmci leasing etc )
 les sociétés qui gèrent les cartes bancaires ( CMI )
 Les entreprises de transfert d’argent ( Western Union- Wafa
cash etc ) et les sociétés de change
 la CDG ( tout récemment )
 Les banques participatives
II- le Plan Comptable des Etablissements de Crédit
 Le PCEC est le document de base qui réglemente la
Comptabilité bancaire. Il comprend:
 Les dispositions générales et particulières du PCEC
 Les règles d’évaluation et de traitement
 Le plan des comptes du PCEC
La classe 1: les comptes de trésorerie et d’opérations
interbancaires
La classe 2: opérations avec la clientèle
La classe 3 des opérations sur titres et opérations diverses
II- le Plan Comptable des Etablissements de
Crédit

La classe 4 des valeurs immobilisées


La classe 5: les capitaux propres et assimilés
La classe 6: les comptes de charges
La classe 7: les comptes de produits
La classe 8: les comptes du hors bilan
 La notion et l’utilité du plan des attributs bancaires
 Les applications bancaires annexes
II- le Plan Comptable des Etablissements de Crédit

C’est dire que le PCEC couvre toutes les sociétés qui ont un
rapport direct avec l’argent.
Toute la Réglementation Prudentielle au Maroc, concerne non
seulement les banques, mais tous les Etablissements de Crédit
selon la définition ainsi retenue.
Autrement dit, sur le territoire marocain toute personne
faisant appel à ces Ets de Crédit doit être totalement rassuré,
dans le cadre de ses opérations, dans la mesure ou l’autorité de
régulation BAM veille au bon fonctionnement du système.
Classe 1 Classe 2 Classe 3
Comptes de trésorerie et
Comptes d’opérations sur
d’opérations avec les Comptes d’opérations
titres et d’opérations
établissements de crédit et avec la clientèle
diverses
assimilés
10 -Valeurs en caisse
11 – BC, Trésor 20 CAV
12 – Cptes ord Ets de Créd 22 Crédits Tr
30 Titres de trans.
13 VRP (V reç en pens) 23 Crédits EQ
31 Titres de Pla.
14 VDP (V don en pens ) 24 Crédits cons.
32 Instruments Opti
15 Op internes au réseau 25 Crédits Immob
33 Titres de créances
16 Op avec le siège et succur et 26 Affacturage
34 Opérations diverses
agence à l’étranger 27 autres opérations
35 Débiteurs Divers
18. OD en instance 28 Opérations d
19. Créances en S sur les Ets de 29 Créances en S 46

crédit
Classe 4 Classe 5

Comptes de provisions pour


Comptes de valeurs
risques et charges et de capitaux
immobilisées
propres et assimilés

40 Créances
subordonnées 50 PRG
41 Titres Investissement 51 PR
42 Titres de part. 52 Subv.
43 Immob en CB 53 Fonds SG
44 Immob LS

47
Classe 6 Classe 7 Classe 8

Comptes de charges Comptes de Produits Comptes HB

60 CO EC 80 Engagements FD
FD
70 PO EC
61 CO CL 81 Engagements FR
FR
71 PO CL
62 CO titres 82 Engagements GD
GD
72 PO titres
63 CO CB 83 Engagements GR
GR
73 PO CB
64 Autres CB 84 Engagements/titres
Engagements/titres
74 Commissions/PS
Commissions/PS
65 C expl 85 Engagements/PD
Engagements/PD
75 Autres PB
PB
66 C génér. Ex 86 Engagements DV
DV
76 P expl NBC
NBC
67 DOP 87 Valeurs RG
RG
77 Reprises de
de PR
PR
68 C non courantes 88 Divers HB
HB
78 P non courants
courants
69 IS 89 Engagements Souf.
Souf.
48
PARTIE III: LA PRATIQUE COMPTABLE DES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT
I- CADRE COMPTABLE PCEC
En plus de l’application du
principe de la partie double,
avant de passer une écriture
comptable PCEC, il faut poser
deux questions:
49
I- CADRE COMPTABLE PCEC

Relations entre les classes du PCEC


En plus de l’application du principe
de la partie double, avant de passer
une écriture comptable PCEC, il faut
poser deux questions:

50
I- CADRE COMPTABLE PCEC

Relations entre les classes du PCEC


- quel est le profil de la contrepartie ?
S’il s’agit d’un Etablissement financier
alors le compte de contrepartie est la
classe 1
 S’il s’agit de la clientèle, c’est la classe
2
51
I- CADRE COMPTABLE PCEC

Relations entre les classes du PCEC


a- quelle est la nature de
l’opération pour la banque ? Est-ce
un emploi auquel cas il fait débiter
un compte ou une ressource et
donc un crédit du compte
52
I- CADRE COMPTABLE PCEC

Relations entre les classes du PCEC


 Quand la banque engage une charge, on doit débiter
le compte charge correspondant et créditer un
compte du bilan
 Quand elle encaisse un produit, on doit créditer le
compte produit avec le débit du compte du bilan tout
en respectant la règle du profil de la contrepartie
53
PARTIE III: LA PRATIQUE COMPTABLE DES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

1. Classe 1:Les opérations monétaires et


interbancaires

A. LES PRETS BANQUE CENTRALE


B. LES OPERATIONS DE PENSIONS
C. LES OPERATIONS AVEC LE TRESOR
54
A: COMPTES DE LA CLASSSE 10
 Valeurs en caisse : ces comptes enregistrent les billets et monnaies
ayant cours légal au Maroc ou à l’étranger ( caisse devises )

ECRITURES TYPES

Compte 1011 Clients/divers

Dépôts

Retrait
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

A. LES PRETS BANQUE CENTRALE


Exemple: BAM accorde le 01/02/2020 un prêt de 150 000 000 Dhs à AWB
sur 3 jours à 4%
Dans la Comptabilité AWB est ce un emploi ou une ressource ? C’est une
ressource provenant de BAM. Ecritures du 01/02/2020
1101 Banque Centrale 1001 Caisse Dirhams
150 000 000 150 000 000

56
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT
A. LES PRETS BANQUE CENTRALE
Le 04/02/2020 AWB rembourse le prêt en payant les intérêts ( 150 000 000
x 4% )/360x3= 50 000 MAD Ecritures du 04/02/2020

1101 Banque Centrale 1001 Caisse 6011 intérêts Cpte


Dirhams Ordinaire BAM
150 000 000 150 000 000 150 050 000 50 000

57
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

B. LES OPERATIONS DE PENSION


Une opération de pension est une opération de
prêt de trésorerie entre deux Ets de crédit
garantie par des titres détenus par l’emprunteur.
Les titres restent propriété légale de
l’emprunteur appelé « Cédant »
58
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

2. LES OPERATIONS DE PENSION


Le cessionnaire ( la banque qui prête ) gardera les titres
dans des comptes appropriés jusqu’à l’échéance, mais
elle n’en ai pas propriétaire ( ce n’est pas un achat ).
Les opérations de pension sont régies par des contrats
types qui en arrêtent les modalités ( taux, échéance,
nature des titres etc )
59
PENSION

 un cédant cède, et  le cessionnaire


livre, en pleine s’engage
propriété des titres, respectivement et
ou des effets publics irrévocablement à
ou privés, à un prix rétrocéder les titres à
convenu et s’engage la date et au prix
irrévocablement à les convenus
reprendre à une date
et à un prix convenus
PENSION

 Le cessionnaire peut disposer librement des


titres pris en pension à charge de restituer
des titres de même nature, à l’expiration du
délai convenu. Il peut, notamment, les
redonner en pension, les prêter et les
vendre.
COMPTABILISATION DES PENSIONS

CHEZ LE CEDANT CHEZ LE CESSIONNAIRE


(Emprunteur de liquidité) (Prêteur de liquidité)
AU DÉPART DE L’OPÉRATION
• Les titres cédés restent à
l’actif • Les titres reçus ne sont pas
• Aucune moins value n’est inscrits à l’actif.
à constater • Le montant décaissé est
• Le montant encaissé est inscrit à l’actif, au poste
enregistré au passif, au « Valeurs reçues en
poste « valeurs données pension » de la classe 1 ou
en pensions » de la classe 2 en fonction de la
1 ou 2 en fonction de la contrepartie.
contrepartie
COMPTABILISATION DES PENSIONS

CHEZ LE CEDANT CHEZ LE CESSIONNAIRE


(Emprunteur de liquidité) (Prêteur de liquidité)

A CHAQUE ARRETE COMPTABLE


• Les titres cédés continuent d’être évalués
suivant les règles applicables
• Une provision pour dépréciation doit, le • Aucune provision n’est
cas échéant, être constatée. constaté en cas de
• Le coupon courue sur les titres de
dépréciation des titres reçus.
créances cédés continue d’être • Les intérêts courus sur les
comptabilisé créances sont constatés.
• Les intérêts courus sur la dette sont
constatés
COMPTABILISATIONS DES INTERETS COURUS
COMPTABILISATION DES PENSIONS

CHEZ LE CEDANT CHEZ LE CESSIONNAIRE


(Emprunteur de liquidité) (Prêteur de liquidité)
A L’ECHEANCE

• Les écritures sont contre-passées et les intérêts


constatés
PENSION

 Exemple : le titre reste dans son poste d'origine, et


l'opération, du point de vue comptable, s'enregistre comme
un prêt. Les comptes utilisés sont chez le cédant (ou
emprunteur de liquidités) « Valeurs données en pension »,
et chez le cessionnaire (ou le prêteur de liquidités)
« Valeurs reçues en pension ».
Exercice: opération
de pension

 La banque AWB procède, le 05/01/2020 à une opération de mise en


pension de 150 000 000 Dhs auprès du Crédit du Maroc avec une
contre garantie de Bank Al-Maghrib ayant les caractéristiques
suivantes
 Taux d’intérêt= 2,8% hors taxes
 Durée de la pension 31 jours
 Commission de contre garantie= 0,5 pour mille à payer par le cédant
au cessionnaire le jour du déblocage
 Le cessionnaire payera, le jour de l’échéance, à l’Etat 4,8% des
intérêts reçus au titre de taxe sur les opérations de pension.
PENSION: CHEZ LE CEDANT

PENSION: CHEZ LE CEDANT


PENSION: CHEZ LE CESSIONNAIRE
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

3. LES OPERATIONS AVEC LE TRESOR


La passation des écritures comptables avec
la trésor public ( caisse de l’Etat ) est la
même qu’avec BAM. Seul le numéro de
compte qui change 1131 au lieu de 1101

71
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

3. OPERATIONS AVEC LE TRESOR PUBLIC


Le 16/01/2020 AWB reçoit un virement du trésor pour le paiement des
salaires des fonctionnaires ayant des comptes à la banque 100 000 MAD
Ecritures du 16/01/2020
1131 Trésor 2XXX Clients

100 000 100 000

72
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

3. OPERATIONS AVEC LE TRESOR PUBLIC


Le 25/03/2020 AWB reçoit des virements en faveur du Trésor 250 000 MAD
Ecritures du 25/03/2020

2XXX
1131 Trésor Clients/divers
250 000 250 000

73
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

3. LES OPERATIONS AVEC LE TRESOR


D’une manière générale toutes les opérations entre la
banque et le trésor par le compte 1131 du Trésor. A ce
compte sont associés
 1137 intérêts courus à payer
 1138 intérêts courus à recevoir

74
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

3. LES OPERATIONS AVEC LE TRESOR


Les opérations avec le trésor incluent:
 les montants des impôts et taxes dus par la banque
 Les impôts et taxes prélevés par la banque ( en tant
qu’agent recouvreur ) à payer au trésor ( TVA, TPPRF,
prélèvement à la source etc)
 Les salaires des fonctionnaires reçus du trésor au bénéfice
des fonctionnaires clients de la banque 75
II- OPERATIONS DE LA CLASSE 1: CONTREPARTIE LES
ETABLISSEMENTS DE CREDIT

3. LES OPERATIONS AVEC LE TRESOR


Et d’une manière générale, toutes les sommes dues à l’Etat
ou par l’Etat transitent par ce compte.
Il faut considérer que l’Etat est cliente de la banque et que
son compte 1131 fonctionne, sur le plan comptable, comme
n’importe quel compte client de la banque

76
III- CŒUR DE METIERS DES BANQUES:
OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE: CLASSE 2

1- LES OPERATIONS DE DEPOT


A. Les dépôts à vue
B. Les dépôts à terme
C. les autres dépôts réglementés

77
Contenu de la classe

Définition de la
Opérations de dépôts
clientèle

Opérations de Principes de Illustrations: cas


Crédit Comptabilisation pratiques
CLASSE 2: OPERATIONS AVEC LA
CLIENTELE

C- OPERATIONS
A- DEFINITION PCEC  B-CONTENU
DE DEPOT ET DE
DE LA CLIENTELE DE LA CLASSE 2
CREDIT

C- PASSATION DES ECRITURES COMPTABLES


CLASSE 2: OPERATIONS AVEC LA
CLIENTELE

A- DEFINITION PCEC DE LA CLIENTELE

D’après le PCEC, la notion de clientèle est limitée aux agents


économiques autres que les établissements de crédit. On parle
de:
 Clientèle des particuliers: les personnes physiques
 La clientèle personnes morales: et ce quelle que soit leur forme
juridique ( SA- SARL, Personne physique etc )
CLASSE 2: OPERATIONS AVEC LA
CLIENTELE

A- DEFINITION PCEC DE LA CLIENTELE

Elle se compose de la clientèle financière ( CNSS- CIMR- Stés


de bourse etc ) et clientèle non financière ( les sociétés à objet
commercial ou de services autres que financiers )
La liste des agents économiques correspondant à ces deux
catégories figure au chapitre 6 « Plan des attributs ».
CLASSE 2: OPERATIONS AVEC LA
CLIENTELE

Un attribut est un critère d’information extra comptable qui permet de


rajouter des précisions utiles à la compréhension et à la passation
comptable des écritures sans pour autant alourdir la base comptable. Il
permet ainsi de ventiler le solde d’une rubrique comptable, et de la
compléter.
Bien qu’ils ne font pas partie du plan des comptes, le PCEC a prévu leur
intégration soit par un système de matrice prévue à cet effet, ou soit par
un système d’extraction d’informations sur un compte ou un tiers (base
tiers), soit par une combinaison des deux systèmes.
CLASSE 2: OPEATIONS AVEC LA CLIENTELE
 
A - Résidence
La liste des 21 attributs réglementaires est la
B - Monnaie suivante :
C - Agent économique
M - Objet économique des
D - Section d’activité
créances en souffrance
E - Eligibilité
N - Emplois nouveaux et ressources
F - Garantie
nouvelles
G - Type de biens financés par les
O - Lien d’apparenté
crédits aux particuliers
P - Réseau
H - Durée initiale
Q - Cotation des titres
I - Durée résiduelle
R - Nature des titres
J - Crédits sur ressources
S - Support des valeurs en pension
affectées
T - Nature du taux
K - Crédits restructurés
U - Nature de Swaps
L - Ancienneté des impayés et
durée du gel
CLASSE 2: OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE
La liste des 21 attributs réglementaires est la
  suivante :
A - 100 : RÉSIDENTS

A - 110 : Résidents marocains


A - 120 : Résidents étrangers
A - 200 : NON RESIDENTS
A - 210 : Non résidents marocains (marocains résidants à l’étranger)
A - 220 : Non résidents étrangers
A - 221 : Non résidents étrangers des pays membres de l’OCDE et
assimilés
A - 222 : Non résidents étrangers des autres pays
 
B- LE CONTENU DE LA CLASSE 2

La classe 2 enregistre toutes les opérations avec la


clientèle: c’est le cœur de métiers de la banque. Elle
nous permets de connaitre le degré d’engagements de la
banque avec ses clients « naturels »
C’est de l’analyse de cette classe en comparaison avec
les autres ou on peut évaluer avec précision le degré
d’exposition aux risques de la banque à ses différents
métiers.
Contenu de la classe 2

20 Comptes à vue et comptes créditeurs de la clientèle


22 Crédits de trésorerie
23 Crédits à l’équipement
24 Crédits à la consommation
25 Crédits immobiliers
26 Crédits acquis par affacturage
27 Autres opérations avec la clientèle
28 Opérations diverses en instance
29 Créances en souffrance sur la clientèle, provisions
B- LE CONTENU DE LA CLASSE 2
Exemple de répartition des comptes de dépôt:
classe 2
20- Comptes à vue et 20- Comptes à vue et 20- Comptes à vue et comptes
comptes créditeurs de comptes créditeurs de créditeurs de la clientèle/
la clientèle/ la clientèle/ 205- Dépôts à terme
201- Comptes chèques 204- Comptes 2051- Comptes à terme DAT
et comptes courants d’épargne 2052- Bons de caisse
2011- Comptes chèques 2041- Comptes sur  2052 01: BC anonymes
2012- Comptes courants carnet  2052 02: BC nominatifs
2017- Intérêts courus à 2042- Comptes 2058- Intérêts courus à payer
payer d’épargne logement  2058 01: ICAP pour BC
2018- Intérêts courus à 2043- Plans d’épargne anonymes
recevoir logement  2058 02: ICPA pour BC
2048- Intérêts courus à nominatifs
payer
B- LE CONTENU DE LA CLASSE 2
Exemple de répartition des comptes de dépôt:
classe 2
22- Crédits de Trésorerie 22- Crédits de Trésorerie
221- Créances commerciales sur le 222- Crédits à l’exportation
Maroc 2221- Mobilisation de créances nées sur
2211- Escompte du papier l’étranger
commercial 2222- Crédits fournisseurs à l’exportation
2213- Ef à l’encais pris à créd 2223- Crédits acheteurs à l’importation
immédiat 2224- Crédits de préfinancement à
2215- Mobilisation de créanc l’exportation
professionnelles 2226- Autres crédits à l’exportation
2217- Valeurs impayées 2227- Échéances de crédit impayées (vs
2218- Intérêts courus à recevoir val imp)
2228- intérêts courus à recevoir
B- LE CONTENU DE LA CLASSE 2
23- Crédits à l’équipement 24- Crédits à la Consommation
231- Crédits à l’équipement 241- Crédits à la consommation
2311- Crédits à l’équipement affectés
aux jeunes promoteurs et 2411- Crédits à la consommation
entrepreneurs affectés
2311- Crédits à l’équipement 2418- intérêts courus à recevoir
aux entreprises ( investissement 242- Crédits à la consommation non
) affectés
2313- Crédits à l’équipement 2421- Prêts personnels
aux collectivités locales 2422- Différés de Rmb liés à la carte
2315- Prêts participatifs à de paiement
l’équipement 2423- Utilisations d’ouverture de
2318- Intérêts courus à recevoir crédits permanents
2370 Intérêts de crédits à 2426- Autres crédits à la
l’équipement impayées consommation
2428- intérêts courus à recevoir
B- LE CONTENU DE LA CLASSE 2
25- Crédits Immobiliers 24- Crédits à la Consommation
251- Crédits à l’habitat 241- Crédits à la consommation
2511- Crédits relais à l’habitat affectés
2511- Prêts conventionnés à 2411- Crédits à la consommation
l’habitat ( Fogarim … ) affectés
2518- Intérêts courus à recevoir 2418- intérêts courus à recevoir
252- Crédits aux promoteurs 242- Crédits à la consommation non
2521- Crédits immobiliers aux affectés
promoteurs 2421- Prêts personnels
2528- intérêts courus à recevoir 2422- Différés de Rmb liés à la
257- Ech de crédits immobiliers carte de paiement
impayées 2423- Utilisations d’ouverture de
2570- Ech de crédits immobiliers crédits permanents
impayées 2426- Autres crédits à la
consommation
2428- intérêts courus à recevoir
B- LE CONTENU DE LA CLASSE 2
29- Crédits en souffrance sur la 29- Crédits en souffrance sur la
Clientèle. Provisions Clientèle. Provisions
291- Créances en souffrance sur la 299- Provisions pour créances en
Clientèle souffrance sur la clientèle
2911- Crédits pré-douteuses 2991- Provisions pour créances pré-
2912- Crédits douteuses douteuses
2913- Crédits compromises 2992- Provisions pour créances
298- Agios réservés douteuses
2981- Agios réservés sur créances pré- 2993- Provisions pour créances
douteuses compromises
2982- Agios réservés sur créances
douteuses
2983- Agios réservés sur créances
compromises
B- LE CONTENU DE LA CLASSE 2
29- Crédits en souffrance sur la 29- Crédits en souffrance sur la
Clientèle. Provisions Clientèle. Provisions
291- Créances en souffrance sur la 299- Provisions pour créances en
Clientèle souffrance sur la clientèle
2911- Crédits pré-douteuses 2991- Provisions pour créances pré-
2912- Crédits douteuses douteuses
2913- Crédits compromises 2992- Provisions pour créances
298- Agios réservés douteuses
2981- Agios réservés sur créances pré- 2993- Provisions pour créances
douteuses compromises
2982- Agios réservés sur créances
douteuses
2983- Agios réservés sur créances
compromises
C1: LES DEPOTS A TERME

DAT Comptes à terme sont des dépôts faisant


l’objet d’une convention de blocage (ou
convention de compte à terme)
Dépôts à terme

Les bons de caisse sont des billets à ordre par


lesquels l’établissement s’engage à
BC
rembourser, à une date déterminée, les fonds
confiés par un client augmentés des intérêts
convenus.
C1: LES DEPOTS A TERME

Ces comptes sont régis par les articles 506 et


DAT 508 du Code de Commerce qui stipulent que :
Le compte à terme n’est renouvelé à
l’échéance qu’à la demande du client et sous
réserve de l’accord de la banque.
Dépôts à terme

Les bons de caisse échus et non encore


BC remboursés sont temporairement maintenus
aux comptes d’origine, il en est ainsi également
de ceux en instance de renouvellement
Calcul des intérêts

Intérêts avant l’échéance Remboursement à


l’échéance
Intérêts sur Intérêts cours Intérêts cours Compte client
CAT 6121-6125 à payer 2058 à payer 2058 2011 ou 2012

Compte à
On constate les intérêts à terme 2051 ou
la fin du mois et on les 2055
paye à l’échéance
DEMARCHE

Connaître les caractéristiques: Mt, taux durée

Calcul des intérêts sur base mensuelle

Enregistrement de l’opération de souscription

Enregistrement des intérêts courus à la fin de chaque mois

Enregistrement des opérations à l’échéance


TPPRF: Taxe sur les
Produis de
Placement à Revenu
Fixe
C2- LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION DES
OPERATIONS DE CREDIT

 Constitue une opération de crédit, au terme de


l’article 3 de la loi bancaire  tout acte par lequel
une personne met ou s’oblige à mettre, à titre
onéreux, des fonds à la disposition d’une autre
personne, à charge pour celle-ci de les rembourser
ou prend, dans l’intérêt de cette dernière, un
engagement par signature tel qu’un aval, un
cautionnement ou toute autre garantie
C2- LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION DES
OPERATIONS DE CREDIT

La passation des écritures comptables des crédits se réalise


dans le respect des 5 principes:
1- les crédits sont classés en fonction de leur objet
économique et non plus en fonction de leurs durées.

L’objet économique à prendre en compte est celui attaché


à chaque crédit indépendamment de l’objet social de
l’entreprise cliente
C2- LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION DES OPERATIONS
DE CREDIT

 Au terme de l’article 524 du Code de


commerce l’ouverture de crédit est l’engagement de la
banque de mettre des moyens de paiement à la
disposition du bénéficiaire ou de tiers, désigné par lui, à
concurrence d’une certaine somme d’argent. Un solde
débiteur occasionnel n’emporte pas d’ouverture de
crédit »
C- LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION DES
OPERATIONS DE CREDIT

2- les crédits sont comptabilisés en principal seulement.


Les agios sont exclus sauf pour la mobilisation des créances
commerciales.
Les intérêts sont comptabilisés dans les comptes de produits
spécifiques aux crédits au paiement effectif par le client.
La TVA er autres frais sont comptabilisés dans les comptes
prévus à cet effet ( également après le constat du
règlement de ou des échéances )
C2- LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION DES
OPERATIONS DE CREDIT

2- les intérêts sur les échéances impayées appelés - agios


réservés- ne sont pas comptabilisés dans les comptes de
produits mais sont arrêtés de façon extra-comptable et
logés dans les comptes de la classe 2 prévus à cet effet
( comptes 298 ) et qui respectent la procédure de
cheminement des créances en souffrance ( pré-douteux,
douteux et compromis )
C2- LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION DES
OPERATIONS DE CREDIT

3- Les effets de mobilisation ou de garantie détenus par les


Ets de Crédit ( en collatéral des crédits ) comptabilisés dans
la classe 2 sont suivis en comptabilité matière dans les
comptes du hors bilan ( classe 8 )
Seules les mobilisations des créances commerciales telle que
l’escompte d’effet, sont transcrites dans des postes
spécifiques ( 2211 Escompte de papier commercial )
C2- LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION DES
OPERATIONS DE CREDIT

4- Les crédits cessent de figurer au bilan lorsque les effets les


représentant sont cédés ou lorsque ces crédits font l’objet
d’une titrisation.
L’avantage de la titrisation c’est qu’elle permet à la banque
de récupérer le montant du crédit avant l’échéance et de
sortir de montant de son bilan.
C2- LES PRINCIPES DE COMPTABILISATION DES
OPERATIONS DE CREDIT

5- La compensation des soldes débiteurs et créditeurs des


comptes ne peut être effectuée que si les conditions ci-
dessous sont respectées
 Les comptes sont ouverts au nom de la même personne
 Le client aurait déjà signé une convention de fusion des
comptes
 Les comptes compensés en capital et intérêts
 les comptes sont de même nature, assortis des mêmes
termes et sont libellés dans la même monnaie
Circulaire BAM/G/2002 relative à la classification des
créances en souffrance et leur couverture par les provisions
La circulaire prévoit 3 sortes de familles de créances

1- créances saines, celles 2- créances irrégulières, 3- créances en souffrance,


dont les règlements sont des créances en celles qui présentent un
s’effectuent normalement à souffrance mais qui sont risque de non
l’échéance et qui sont garanties soit par l’Etat, recouvrement total ou
détenues par des les organismes publics partiel, eu égard à la
contreparties dont la ou éventuellement détérioration de la capacité
capacité à honorer leurs couvertes par des de remboursement
engagements, immédiats nantissements de fonds immédiate et/ou future de
et/ou futurs, ne présente pas de commerce, titres, la contrepartie et qui
de motif d’inquiétude bons de caisse etc…… doivent être provisionnées
C2: Circulaire BAM/G/2002 relative à la classification des
créances en souffrance et leur couverture par les provisions
Les créances en souffrance, au nombre de 3, leur taux de provisionnement évolue
en fonction de pourcentage des impayés constatés; La banque poursuit les
procédures de leur couverture.

1- les créances pré- 2- créances douteuses 3- les créances


douteuses ( 3 impayés ) à supérieures à 3 compromises ne présentant
provisionner à 20% impayés avec un taux aucun espoir de
Provisionner passer de provision de 50% recouvrement, à
l’écriture comptable DB 6712: 50% du Mt provisionner à 100%
DB 6712: 20% du Mt principal des impayés DB 6712: 100% du Mt
principal des impayés CR: 2xxx Ech crédit principal des impayés
CR: 2xxx Ech crédit impayées conforme au CR: 2xxx Ech crédit
impayées conforme au prêt prêt impayées conforme au prêt
299: Provisions pour
2 Comptes 291: Créances en
2 Créances impayées 298: Agios réservés créances en souffrance sur
crédit souffrance sur la clientèle
la clientèle
Intérêts
Compte courus Créances Créa Créances Créa Créa
Echéances de Créa Créa Créa pré- Créa
principal de à pré- compro pré- compromi compromi
crédit impay douteus douteus douteuses douteus
crédit recevoi douteuses mises douteuses ses ses
r
24- Crédits à la consommation
241 Crédits à la consommation affectés
2411: crédits à la
consommation
affectés   2470 2418 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
242 Crédits à la consommation non affectés
2421: prêts
personnels   2470 2428 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
2422: différés de
remboursement
liés à l'usage des
cartes de
paiement   2470 2428 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
2423: utilisation
d'ouvertures de
crédits
permananents   2470 2428 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
2426: autres
291: Créances en
2 Comptes 299: Provisions pour créances
2 Créances impayées souffrance sur la 298: Agios réservés
crédit en souffrance sur la clientèle
clientèle
Compte Ech de Intérêts Créa Créa
Créa Créa Créa pré- Créa Créa Créa pré- Créa
principal de crédit cour à pré- compro
douteu comprom douteu douteu comprom douteu douteu
crédit impayées recevoir douteu m
25- Crédits immobiliers
251: crédits à l'habitat

2511: prêts
hypothécaire
s à l'habitat   2570 2518 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
2512: crédits
relais à
l'habitat   2570 2518 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
2513: prêts
conventionné
s à l'habitat   2570 2518 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
2516: autres
crédits à
l'habitat   2570 2518 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
252: crédits immobiliers aux promoteurs
2521: crédits
immobiliers
aux
promoteurs   2570 2528 2911 2912 2913 2981 2982 2983 2991 2992 2993
C2: LESCREDITS
OPERATIONS DE CREDITS

22- Crédits De Trésorerie 23- Crédits A L’équipement

24- Crédits A La
25- Crédits Immobiliers
Consommation

26- Créances Acquises Par 27- Autres Opérations Avec La


Affacturage Clientèle
C2- COMPTABILISATION DES OPERATIONS DE CREDIT

Il y’a trois types de crédit


1- le rachat de créance ou l’escompte où la banque se substitut
au client et accepte la prise de risque moyennant une
rémunération appelée « taux d’escompte »
2- les crédits par décaissement: la banque prête au client
particulier ou entreprise une somme d’argent sur une échéance
plus au moins longue selon l’utilisation. Le remboursement se
fait par échéances périodiques.
3- les crédits par signature: la banque s’engage à la place du
client auprès d’un établissement tiers pour rembourser en cas
de défaillance de son client ( les cautions administratives,
DEMARCHE ESCOMPTE

1- Connaître les caractéristiques taux durée

2- des intérêts sur la période

3- Enregistrement de l’opération de déblocage et


prélèvement des agios, commissions et TVA au taux de 10%

Enregistrement des intérêts courus à la fin de chaque mois

Si payé débit
Enregistrement des opérations à l’échéance Trésorerie
Impayé débit client
Date Durée en
déblocage 08/05/2018 mois 60
Consommat Amort Mens cap
Nature crédit ion intérêt
200 000,00 Frais de
Montant MAD dossier 500 MAD
Durée en
année 5
Mt de
Date l'échéan
Échéance Échéanc c Capital Intérêt tva CRD Statut Déclassem Provis
01/60 05/06/2018 4 188,61 2 721,95 1 333,33 133,33 197 278,05Payé  
02/60 05/07/2018 4 188,61 2 721,95 1 333,33 133,33 194 556,10Payé    
03/60 05/08/2018 4 188,61 2 721,95 1 333,33 133,33 191 834,15Payé    
04/60 05/09/2018 4 188,61 2 721,95 1 333,33 133,33 189 112,20Impayé    
05/60 05/10/2018 4 188,61 2 721,95 1 333,33 133,33 186 390,25Impayé    
06/60 05/11/2018 4 188,61 2 721,95 1 333,33 133,33 183 668,30Impayé    

07/60 05/12/2018 4 188,61 2 721,95 1 333,33 133,33 180 946,35Impayé 4 Ech préd 20%
au
  08/01/2019            douteux 50%
PARTIE III: LA PRATIQUE COMPTABLE
DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT

IV-LES MOYENS DE PAIEMENT

I- TERMINOLOGIE USUELLE
Par moyen de paiement, on entend tout
instrument qui permet à toute personne de
transférer des fonds, quel que soit le support
ou le procédé technique utilisé.

122
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
Sous l’effet conjugué (et complémentaire) de
l’évolution technologique et de l’amélioration des
SI des EC, ces moyens de paiement ont connu une
transformation radicale caractérisée par:
• Une sensibilité accrue aux risques
• Des investissements très coûteux ayant
amélioré le rendement
• Une réduction tendancielle des coûts pour la
clientèle 123
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
Par les effets volumes, une grande partie des
banques occidentales ne répercutent presque
plus ou peu de frais sur leurs clientèle.
L’avénement d’internet a accéléré ce
processus en sécurisant davantage ces
opérations

124
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
Le terme paiement fait intervenir trois
facettes:
1- les moyens de paiement qui sont formés par:
• la monnaie fiduciaire (billets et monnaies)
• La monnaie scripturale (dépôts à vue, porte-
monnaie électronique)
125
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
Le terme paiement fait intervenir trois facettes:
2- les instruments de paiement qui ne sont pas de
la monnaie mais des véhicules qui permettent de
faire circuler celle-ci à une grande échéance en
annulant l’effet de la distance. Ce sont les
chèques, les effets, les cartes bancaires et les
virements et les prélévements.
126
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
Le terme paiement fait intervenir trois
facettes:
3- les systèmes de paiement ou de règlement
qui sont des dispositifs techniques à forte
dominante informatique qui permettent de
réaliser, sous des conditions optimales, des
transactions interbancaires pour les besoins
propres des EC et/ou de leurs clientèle.
127
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
Les systèmes de paiement les plus utilisés
• Le SWIFT (Society for Worldwide Interbank
Financial) pour les opérations interbancaires
• Le RTGS (Real Time Gross Settlement System)
pour les opérations importantes
• Relit (règlement/livraison des titres) pour le
système de paiement contre livraison utilisé
pour le transfert des titres 128
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
II- LA PRATIQUE COMPTABLE
La comptabilisation des moyens de paiement est
relativement simple.
Les complications résultent essentiellement de la
prolifération des comptes d’attente et de liaison

129
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
II- LA PRATIQUE COMPTABLE
Un compte de liaison est généralement
utilisé pour les opérations de compensation
sous support papier ou électronique
Son but est de servir de liaison entre:
• les différents services de la banque
• Entre les agences 130

• Entre des banques différentes


IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
II- LA PRATIQUE COMPTABLE
Les comptes de liaison doivent faire
l’objet d’attention toute particulière des
la part du management des banques. Ils
doivent être soldés chaque jour ou ne
contenir que quelques anomalies
mineures ne concernant pas les comptes
clients.
131
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
II- LA PRATIQUE COMPTABLE
Les règles comptables à respecter pour les
opérations de paiement se déclinent comme
suit:
• C’est une comptabilité relativement simple
• Elle fait intervenir des comptes de liaison,
de suspens qu’il faut analyser et apurer
régulièrement 132
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
II- LA PRATIQUE COMPTABLE
• Les opérations sont comptabilisées en
dates de règlement qui correspondent
à des flux réels de trésorerie.
• La circulation des valeurs est constaté
au niveau des comptes du hors bilan de
la banque 133
IV-LES MOYENS DE PAIEMENT
II- LA PRATIQUE COMPTABLE
Cas pratiques
• Encaissement chèque à crédit immédiat
• Encaissement non disponible (en
attendant le sort de la valeur)
• Virements émis et reçus
• Emission de chèque certifié et chèque de
banque 134
V- LES OPERATIONS PROPRES A LA BANQUE

L’Etablissement de crédit est d’abord une société


anonyme. De ce point de vue, ils réalisent dans le cadre de
leurs activités des opérations propres relevant de leur
exploitation.
Exemple
 Achat de fournitures
 Acquisition d’immobilisations
139
V- LES OPERATIONS PROPRES A LA BANQUE

 Paiement des salaires


 Amortissements et provisions ( biens propres à la banque )
 Paiement des fournisseurs etc
 Pour ces opérations, la pratique comptable est similaire à
la comptabilité des entreprises à la condition toutefois de
respecter le plan des comptes

140
Cas pratique

 La banque a réalisé pour son propre compte les opérations suivantes :


 Le 13/01/2019, acquisition d’un logiciel de bureautique pour la somme de 368 000 MAD
hors taxes, fournisseur « Delta »
 Le 28/02/2019, paiement des salaires de 3 agences comme suit
 Salaires bruts : 150 000 MAD
 Cotisation CNSS : 18 000 MAD part patronale 37 500 MAD
 Cotisation CIMR 23 000 MAD, part patronale 45 200 MAD
 Cotisation à la mutuelle des banques CMIM pour 12 700 MAD, part patronale 28 640 MAD
 IGR 20 000 MAD
 Le 2/3/2019, souscription d’un contrat d’assurance « Responsabilité Civile » annuel
auprès de SAHAM pour un montant de 250 000 MAD. Le paiement est constaté le
5/5/2019. Taxe sur les assurances de 15% inclus.
VI- Opérations sur titres
1. La classification PCEC des titres
2. Les titres de transaction
3. Les titres de placement
4. Les titres de participation

143
VI- Le PCEC: Les opérations sur titres des
Etablissements de Crédit
Toutes les opérations portant sur les titres sont
comptabilisées dans la classe 3 du PCEC
La classe 3 regroupe 2 catégories de compte allant
de 30 à 39
1- Comptes relatifs aux opérations sur titres, les
titres de transaction, de placement, les titres de
créance émis et instruments optionnels: 30- 31- 32-
33- 34
VI- Le PCEC: Les opérations sur
titres des Etablissements de Crédit
Toutes les opérations portant sur les titres sont
comptabilisées dans la classe 3 du PCEC
La classe 3 regroupe 2 catégories de compte
2- les comptes des débiteurs et créditeurs
divers, les comptes de stocks et emplois divers
et les comptes de régularisation: 35- 36- 37- 38
et 39
Le PCEC: Les opérations sur titres des Etablissements
de Crédit
 LA CLASSE 3 DU PCEC:
 30 - TITRES DE TRANSACTION
 31 - TITRES DE PLACEMENT
 32 - INSTRUMENTS OPTIONNELS
 33 - TITRES DE CREANCE EMIS
 34 - OPERATIONS DIVERSES SUR TITRES
 35 - DEBITEURS DIVERS: ETAT, ORGANISMES DE PREVOYANCE, PERSONNEL
 36 - CREDITEURS DIVERS: ETAT, ORGANISMES DE PREVOYANCE, PERSONNEL
 37 - VALEURS ET EMPLOIS DIVERS
 38 - COMPTES DE REGULARISATION
 39 - CREANCES EN SOUFFRANCE SUR TITRES ET SUR OPERATIONS DIVERSES.PROVISIONS
Le PCEC: Les opérations sur titres des
Etablissements de Crédit
Les titres sont classés et leurs opérations sont classées
suivant deux critères :
 Critère 1: l'intention (titres de transaction ou de
placement)
 Critère 2: la nature juridique du titre (bons du Trésor
et valeurs assimilées, autres titres de créance, titres
de propriété)
Lors de l’acquisition du titre, ou en cours de la période de détention, l’Ets du crédit doit exprimer
clairement ses intentions
Tableau des différents titres PCEC
Intitulé du Titre Définition Evaluation

30- Titre de Titre acquis dans l’intention de les Prix du marché


transaction revendre à brève échéance, moins de Les plus ou moins- values sont
6 mois constatées en charges ou produits
31- Titres de Titre ne trouvant pas sa place dans Les moins-values latentes doivent faire
placement les 2 catégories ci-dessus l’objet d’une provision à chaque arrêté
Les plus-values ne sont pas constatées
32- Instruments Mécanismes de couverture portant Ecritures comptables à passer lors de
optionnels sur un actif : on achète une option l’achat et de la réalisation de l’option
( taux, devise, actions et indices Provision à constater en cas de
boursiers etc ) dépréciation
41-Titres Titres n’appartenant à aucune Les provisions latentes sont à
d’investissement catégorie ci-dessous provisionner à chaque arrêté
42- Titres de Ce compte enregistre la participation Ces comptes font l’objet de provisions
participation et des Ets de crédit dans leurs filiales et en cas de dépréciation
emplois assimilés les opérations avec les succursales à
l’étranger
La possession de ces titres permet
d’exercer un contrôle

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