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Production et consommation

Du pétrole
du gaz naturel
Introduction
• La consommation mondiale de pétrole représente 97,4 millions de
barils par jour (mbj) en 2017 (dont 57 mbj par les pays hors OPEP).
Cela représente l'équivalent de la contenance de 5.162 piscines
olympiques par jour ou encore l'équivalent de 1.127 barils
ou  179.000 litres par seconde. 
• La consommation mondiale de pétrole représente de quoi remplir
1.8 million de piscines olympiques
• La production mondiale de pétrole en 2017 devrait atteindre 89,7
millions de barils par jour dont 33,2 par les pays producteurs de
l'OPEP et 56,5 par les pays producteurs hors OPEP. 
Outil d’analyse
• Tableau Entrée Sortie
• Une économie comprend deux branches économiques :
• l'agriculture et l'industrie.
• Le secteur agricole produit 100 millions de boisseaux de blé dont 25 pour lui-
même, 20 pour le secteur industriel et 55 pour la consommation des ménages.
• Le secteur industriel produit 50 millions de mètres carrés de drap dont 6 pour
lui-même, 14 pour le secteur agricole et 30 pour la consommation des ménages.
• Ces différentes valeurs peuvent être mises sous forme de tableau, appelé
tableau input-output
Tableau input-output

Les lignes du tableau indiquent la répartition de la production entre les différents secteurs.

Les colonnes donnent les inputs des secteurs.

À la troisième ligne on a reporté la répartition de l'input travail (en millions d'heures).

Cet input n'est l'output d'aucun secteur. On dit qu'il s'agit d'un input primaire.

Étant donné l'hypothèse de rendement d'échelle constant, on peut calculer la quantité d'input nécessaire pour une
unité d'output.

Il suffit de diviser les inputs de la branche par la production totale. On obtient :


Forme linéaire
• Ces rapports sont appelés les coefficients techniques de production.
• On peut exprimer l'output de chaque secteur en utilisant le système d'équations
suivant :

Où qi   représente la production du secteur  i  et  yi est la demande finle


Forme Matricielle
Résolution
Exercice
• Refaire le même travail pour un tableau 3*3
• L’économie algérienne est fortement dépendante des revenus des
hydrocarbures qui représentent en 2008 50% du PIB, 75% des revenus fiscaux
et plus de 98% des exportations.
• La croissance que connaît le pays depuis 2001 repose sur une demande
publique tirée essentiellement par les revenus d’hydrocarbures.

• En Algérie, les combustibles fossiles (pétrole et gaz) répondent à 99% de la


demande énergétique nationale, la partie restante étant satisfaite par
l’hydroélectricité, d’où leur importance fondamentale pour l’économie.
• Les principaux déterminants de la demande d'énergie sont l'évolution
démographique et le développement économique.
• Il existe de nombreux scénarios énergétiques mondiaux à long terme.
Certains relèvent de la prévision et dessinent l’évolution la plus probable si
les tendances observées dans la période récente se prolongent sur la
période étudiée. C’est le cas de celui que vient de publier l’Agence
internationale de l’énergie (AIE) de l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE), qui décrit une situation inquiétante à
l’échéance de vingt-cinq ans. En 2030, en effet, la demande d’énergie aura
augmenté de 66 % par rapport à 2002 (100 % pour le gaz naturel, 60 % pour
le pétrole, 55 % pour le charbon, 100 % pour les énergies renouvelables).
En revanche, le nucléaire aura stagné à sa valeur d’aujourd’hui. Quant aux
émissions de gaz carbonique, elles auront crû de 70 %...
• D’autres scénarios, non linéaires, relèvent de la prospective ; ils mettent en
scène des images contrastées qui reflètent des politiques énergétiques et leurs
conséquences à différentes dates, en termes de demande et d’offre, ainsi que
d’environnement. C’est le cas de ceux proposés par l’International Institute for
Applied Systems Analysis (IIASA) pour le compte du Conseil mondial de l’énergie,
et du scénario Noé du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Ils se
fondent sur les mêmes croissances démographiques (10 milliards d’habitants en
2050), mais affichent des objectifs très contrastés : le développement
technologique et l’abondance énergétique dans la famille des scénarios A ; la
sobriété et le respect de contraintes d’environnement, en particulier la limitation
des émissions de gaz à effet de serre ou des déchets nucléaires, dans la famille
des scénarios C ; et leur limitation simultanée dans Noé.
• On constate, dès 2020, un écart très important entre les scénarios extrêmes
(famille A et Noé) : presque 4 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep).
En 2050, l’écart entre ces mêmes scénarios dépasse la consommation
énergétique mondiale actuelle (environ 10 milliards de tep). Les images
proposées diffèrent bien plus par les volumes de demande d’énergie
considérés comme indispensables (l’abondance ou la maîtrise) que par
l’importance plus ou moins grande accordée aux différents moyens de
production. Ce n’est pas tant le recours aux énergies renouvelables qui
caractérise les scénarios écologiques C et Noé que la faible demande
énergétique qu’ils mettent en scène. La maîtrise de la demande d’énergie
apparaît à l’évidence comme la principale marge de manœuvre pour
l’action.

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