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l’organisation administrative
Pr ENNACIRI Khadija
Objectifs du module « L’organisation
administrative »
• Permettre aux étudiants de bien situer le droit
administratif par rapport au autres branches de droit
public et l’organisation administrative par rapport au
droit administratif
• Comprendre les notions de base de l’organisation
administrative et les principes qui régissent cette
organisation.
• Pouvoir faire la distinction entre l’administration
centrale et l’administration territoriale
• Comprendre le cadre juridique et les structures qui
régissent ces deux paliers d’administration.
La répartition du cours
Cour magistraux
Chaque séance sera consacrée à un élément La table des matières sera répartie sur une
du cours contenu dans la table des matières moyenne de 12 séances par semestre
Les • La jurisprudence
sources • La doctrine
non • La coutume
écrites
Présentation
Le système administratif marocain est
caractérisé par la distinction entre
administration d'Etat et administration
décentralisée.
La première fait intervenir : le Roi, le chef
de gouvernement, les ministres, les autorités
administratives indépendantes, ainsi que des
services déconcentrés.
La deuxième fait intervenir les collectivités
territoriales et les établissements publics
Chapitre premier: Les principes fondamentaux de l’organisation administrative
Décentralisation
La concentration
corolaire de la
administrative
démocratie
La
déconcentration: L’autonomie locale et
modalité de la ses limites
centralisation
Les formes de la
décentralisation
Dans les Etats unitaires, l’organisation
administrative oscille entre deux
modes opposés d'administration et
d'aménagement de l'exercice des
compétences administratives : la
centralisation et la décentralisation.
Une opposition théorique entre ces
deux notions est établie par la
doctrine administrative.
Section 1: La centralisation/la concentration
- les administrations
centrales assurent un rôle Les services déconcentrés
de conception, de l’État exercent une
d’animation, d’orientation, mission de d’éxecution.
d’évaluation et de contrôle ce sont des services qui
- elles participent à assurent le relais au niveau
l’élaboration des projets de local des décisions prises
loi et de décret et par l’administration
préparent et mettent en centrale, et qui gèrent les
œuvre les décisions du services de l’État sur le plan
gouvernement et de territorial.
chacun des ministres
Quelle est la nature des relations qui lient
les deux échelons?
• La déconcentration est encadrée par le
pouvoir hiérarchique et les rapports entre
supérieurs et subordonnés
• Ce pouvoir attribué au ministre, est lié à sa
responsabilité politique devant le parlement
pour l’ensemble des actes de ses subordonnés
et à sa qualité d’autorité administrative
• Pour exercer leurs missions, tous les
ministères disposent de services
déconcentrés (majoritairement au niveau
de la province).
• Auparavant, les services déconcentrés
étaient généralement placés sous l’autorité
d’un gouverneur.
• certains services spécifiques (éducation
nationale, justice, services fiscaux)
échappent cependant au pilotage par le
gouverneur.
Nouveauté
• Promulgation du décret 2.17.618 du 26
décembre 2018 portant charte de
la déconcentration administrative
Les implications de la déconcentration
Tous les administrés sont soumis à une
seule source d’autorité à laquelle ils ne
participent pas
C’est un simple système administratif ou
les agents locaux sont conçus comme de
simples exécutants
Une faible autonomie de décision et
forte emprise du centre
Toutefois,
certains auteurs estiment que
« les services extérieurs disposent d’une capacité
d’action stratégique, interdisant une emprise
unilatérale du centre; maitrisant la zone
d’incertitude que constituent la réaction de la
société locale, ils acquièrent du même coup une
marge de manouvre. La politique de
déconcentration prend acte de cette contrainte,
par un transfert de compétences. »
J.Chevalier
Section 2: la décentralisation
La décentralisation administrative
• C’est le système dans lequel des tâches
administratives, des pouvoirs de décision sont remis
sur l’ensemble du territoire à des organes qui ne
sont pas des agents du pouvoir central mais qui
sont les représentants des citoyens (ex. la
commune).
• La décentralisation est un système assez
démocratique parce qu’il permet de faire participer
les administrés à la gestion des affaires qui les
concernent directement.
Mais il ne s’agit pas d’une autonomie
absolue, des techniques juridiques ont été
prévues afin de permettre au pouvoir central
d’exercer un contrôle sur les C.T, c’est ce
qu’on appelle la tutelle ou le contrôle
administratif qui constitue une limite à
l’autonomie locale, et à la décentralisation
elle-même.
Dans le cadre de la décentralisation les
collectivités locales disposent d’une
existence juridique des organes propres
pour la gestion de leurs affaires. Ces
organes sont élus par les membres de la
collectivité elle-même. D’une l’autonomie
financière, elles ont des ressources propres.
Attention !
Il ne faut pas confondre entre:
autonomie administrative et autonomie
politique
La décentralisation évoque trois principes
fondamentaux:
• La démocratie locale
• L’autonomie locale
• Le contrôle de tutelle
• La gestion par les citoyens des
affaires qui les concernent plus
directement
• L’élection est la technique qui assure
l’autonomie des organes chargés de la
contenu gestion locale : La légitimité
démocratique des autorités
décentralisées
• Des instances représentatives de
1- Principe gestion locale
de la
démocratie • Elle correspond, pour l’organisation
administrative, ce qu’est la démocratie
locale représentative pour l’organisation
constitutionnelle
• Elle permet d’associer les citoyens à la
étendue prise des décisions et d’assurer une
meilleure organisation du travail au sein
de l’Etat
• elle permet de créer un cadre
commode d’apprentissage et
d’éducation politique pour les citoyens
"c’est dans la commune que réside la force des
peuples, les institutions communales sont à la
liberté ce que les écoles publiques sont à la
science…Sans institutions communales, une
nation peut se donner un gouvernement libre
mais elle n’a pas l’esprit de la liberté."
Alexis De toqueville.
"De la de la Démocratie
en Amérique
Au Maroc
Toutes les constitutions ont reconnu
le principe de la gestion
démocratique des affaires locales
comme un principe constitutionnelle
de la décentralisation
• Autonomie juridique: personne morale
distincte de l’Etat
• Autonomie organique et fonctionnelle:
contenu organe délibérants élus pas nommés qui
gèrent par leurs délibérations les affaires
locales
• Autonomie financière: avoir des
ressources propres et autres
2: • Autonomie administrative: FPT
L’autonomie
locale
• Selon des compétences transférées:
décentralisation administrative et non
politique
• Le pouvoir de décision ne va pas
étendue jusqu’au démembrement de l’Etat, avec
des pouvoirs parallèles et indépendants
les uns des autres
• Contrôle de l’Etat ( gouverneur, wali)
• tutelle contrôle administratif
« L'autonomie locale est le droit et la capacité effective pour
les collectivités de régler et de gérer, dans le cadre de la loi,
sous leur propre responsabilité et au profit de leurs
populations, une part importante des affaires publiques. » Il
est précisé que « ce droit est exercé par des conseils ou des
assemblées composés de membres élus au suffrage libre,
secret, égalitaire, direct et universel »
L'article 3 de la charte
européenne de l’autonomie locale
• un pouvoir de contrôle accordé par
la loi à une autorité étatique sur les
collectivités décentralisées et sur
contenu leurs actes
• c’est un contrôle qui trouve tout à la
fois son origine et sa finalité dans la
Le décentralisation.
contrôle
de l’Etat:
La tutelle
• l’ensemble des procédés -
approbation, annulation, subvention,
suspension ou révocation individuelle
étendue ou collective des élus- mis par la loi
entre les mains du pouvoir central
• il est exercé par le gouverneur et le
wali
•Le passage de la tutelle au contrôle de
légalité: un système de vérification de
la conformité des actes des CT à la loi
La tutelle a connu une évolution considérable au Maroc
contrôle contract
Tutelle Tutelle Accompa
administ ualisatio
lourde allégée gnement
ratif n
La décentralisation fonctionnelle ou par services
Les
administration Les organes de
L’administration contrôles
s
centrale
déconcentrées
Les
Le chef de l’Etat Les directions les
La cour
inspection
régionales des des
le Roi gouverneur
comptes
s
administrations s et walis générales
centrales
Le gouvernement
Les cours
le chef de Les agents
d’autorités régionales
gouvernement des comptes
Les
Les secrétaires
ministres d’Etat
Définition de l’administration centrale
Le Gouvernement
Le chef de l’Etat: le Roi
Présentation
Le roi occupe une place spécifique dans la
structure et le fonctionnement du pouvoir
central; il est placé au-dessus des institutions
des l’Etat ( article 42 de la constitution)
Le roi dispose d’attributions en temps normal
et d’attributions en temps exceptionnel
En temps normal: Le pouvoir réglementaire autonome
Exclusif Partagé et complémentaire
(dahirs sans contresigne du chef de (dahir contresignés par le chef de
gouvernement) gouvernement)
Présidence du conseil de
gouvernement et d’autres conseils
Le pouvoir de nomination
Le pouvoir réglementaire
Présidence du conseil de
gouvernement et d’autres conseils
Le pouvoir de nomination
Le pouvoir réglementaire
Le Les ministres
- Les ministres d’Etat
gouvernemen - Les ministres
t - Les ministres délégués
Les secrétaires
d’Etat
Prépare les
projets de lois et
assure leur
exécution
supervise
l’action des assure
Missions du
entreprises et l’exécution des
gouvernement
établissements lois
publics
dispose de
l’administration
Les ministres d’Etat
• un titre purement honorifique qui confère à
son titulaire une prééminence protocolaire sur
les autres membres du gouvernement
• Association au gouvernement d’une
personnalité en raison soit de sa compétence
ou d’une longue expérience acquise dans un
domaine déterminé
• participation aux travaux du gouvernement et
à la prise de décisions
Les ministres
La fonction administrative :
la direction de son département ministériel,
l’exercice du pouvoir hiérarchique sur les agents de son
département comme les nominations dans les services , la
promotion, les mutations le pouvoir disciplinaire,
la gestion des crédits de son département.
• Chaque ministre est assisté par un cabinet
ministériel qui regroupe des collaborateurs que
le ministre choisit personnellement en raison
de leurs compétences ou de la confiance qu’il
leur accorde.
• leur nombre est fixé à six ( un chef de cabinet
et cinq conseillers ).
• Le cabinet a pour rôle de faciliter les relations
entre le ministre et les différents services du
ministère, il a une fonction d’étude et de
conseil.
Les ministres délégués
Sont désignés pour des raisons techniques ou
politiques et affectés auprès d’un ministre ou du
Premier ministre ; ils assument sous l’autorité de
ce dernier une partie des attributions.
Les secrétaires d’Etat
La création d’un secrétariat d’Etat permet
techniquement de rassembler sous une même
autorité certains services dont l’importance ne
justifie pas la création d’un département
ministériel ; elle se justifie par le souci de donner
aux ministres des adjoints dont ils ont besoin.
Les organes locaux de l’administration d’Etat
Le chef de cercle
• Il est chargé, sous l’autorité du gouverneur, de la gestion
du cercle.
• Le chef du cercle anime et contrôle, sous l’autorité du
gouverneur, les activités des chefs de circonscription
rurale dans les limites territoriales du cercle.
• Il est chargé de la liaison entre les différents services
administratifs et techniques.
• Il assure également la fonction de conseiller et de
médiateur pour toutes les questions d’intérêt communal
et intercommunal. Presque toutes les provinces sont
subdivisées en trois ou quatre cercles ou plus.
Les autres agents d’autorités
• Conventionnel :
• convention de partenariat en interne,
convention de coopération internationale
décentralisée, jumelage etc.
• Institutionnel:
• groupement, intercommunalité, société de
développement etc.
• Contractuel:
• contractualisation de l’action publique locale
62 provinces et préfectures
49 provinces/13 préfectures
La loi
organique 113-
La charte La réforme 14 sur
l’expérience
communale de communale de l’organisation
de 1960
1976 2002 et 2009
Communale de
2015
La décentralisation communale
le régime communal du début de l’indépendance
n’était pas plus que une prémices, un essai pour
tester la réceptivité du milieu et préparer les
structures locales à cette forme d’administration.
Cas du:
Dahir de 1960, relatif à l'organisation communale:
Les actes de la commune sont soumis au contrôle
d’opportunité
Pouvoir exécutif élu réduit
Compétences encadrées par une tutelle rigoureuse
Les apports de la charte communale 1976
Renforcement de
Renforcement de
la vocation Allègement de la
la démocratie
économique de la tutelle
locale
commune
Compétence Compétence
Compétence
s s partagées
s propres
transférable
Compétences propres du conseil communal
En application du principe de
subsidiarité, le conseil communal peut en cas
de nécessité attribuer la gestion d’une ou
plusieurs de ses attributions au conseil
préfectoral ou provincial soit à sa propre
incitative ou à l’initiative de l’Etat qui est tenu
d’allouer les allocations financières nécessaires,
ou à l’initiative du gouverneur.
Les compétences partagées avec l’Etat
Autorisations d’absence
Permissions d'absence aux
Congés exceptionnels ou salariés membres du conseil
permissions d'absence, à plein communal, pour participer aux
traitement, sans entrer en ligne de
compte dans le calcul des congés séances plénières du
réguliers pour les fonctionnaires et conseil ou des commissions
agents de l'Etat, des collectivités permanentes . Le temps ainsi
locales et des établissements publics, passé n’est pas payé comme
dans la limite de la durée des temps de travail. Il pourra être
sessions des conseils et des
commissions permanentes. remplacé.
Indemnité
Indemnités pécuniaires
de fonction, de
Indemnités de déplacement
représentation et de
déplacement pour les pour les membres qui
membres du bureau, le effectuent des missions
secrétaire du conseil, son pour le compte de la
adjoint et les présidents commune à l’intérieur ou à
des commissions
l’extérieur du Royaume.
permanentes et leurs
adjoints. )
Autres droits
- Droit de présenter la
- les communes sont démission volontaire au wali
responsables des communes
ou au gouverneur.
pour les dommages subis par
les membres des conseils - Droit à la formation continue
communaux lorsqu'ils sont -droit à la protection pénale de
l'élu est indirectement prévue par
victimes d’accidents
le code pénal qui protège dans
survenus, à l'occasion des
ses articles 263 et suivants, les
sessions des conseils, des
fonctionnaires et les dépositaires
réunions des commissions ou
de l'autorité publique contre les
de missions effectuées pour outrages, violences ou voies de
le compte de la commune. fait, et prévoit les sanctions
applicables.
(art 54)
Droits de l’Elu
Président et Vice-présidents
les facilités
La mise à disposition
Les honneurs Pour les fonctionnaires
Les présidents
Pour les mêmes agents
et agents de l'Etat, des qui peuvent bénéficier:
reçoivent de du Roi un
collectivités locales et - de la priorité ou de
dahir qui le munit de
des établissements
ses Hautes facilités de mutation
publics, élus présidents
Recommandations.
des conseils
pour se rapprocher du
Ils portent, à l'occasion siège de leur commune.
communaux,
des - d’un congé
d'arrondissements ou
cérémonies officielles, exceptionnel ou
des groupements de
un
communes, qui permission d’absence
insigne apparent aux
s'engagent à exercer à d’une journée ou de
couleurs
plein temps ces deux demi journées par
nationales.
fonctions. semaine, à plein
traitement
Obligations de l’Elu membre du conseil communal
Incompatibilités
Ne peuvent être élus présidents ou vice
présidents:
Les membres du conseil résidant à l’étranger,
les trésoriers régionaux, les trésoriers
préfectoraux ou provinciaux, les percepteurs
régionaux, les percepteurs et les receveurs
communaux.
Les membres du conseil, salariés du président,
ne peuvent être élus vice-présidents.
Révocation du président du conseil
Les conditions:
1. les 2/3 des membres du conseil inscrivent à l'ordre du
jour de la première session ordinaire tenue par le
conseil lors de la quatrième année de son mandat une
requête de démission du président. Cette requête n’est
présentée qu’une seule fois durant le mandat du conseil
2. Si le président refuse de démissionner, le conseil peut
demander par une délibération, approuvée par les trois
quarts des membres en exercice, au gouverneur de
saisir le tribunal administratif pour demander la
révocation du président.
3. Le tribunal statue sur la demande dans un délai de
trente jours à compter de sa saisine
Constatations:
Définition
« tout écrit par lequel les citoyennes, les
citoyens et les associations demandent au
conseil de la commune l'inscription à son
ordre du jour d'une question faisant partie de
ses attributions.»
Les conditions des pétitionnaires
• être des résidents de la commune
concernée ou y exercer une activité
Les économique, commerciale ou
professionnelle
citoyens
• Etre inscrit dans les liste électorales
• avoir un intérêt direct commun dans la
présentation de la pétition
s
• être reconnues et
constituées au Maroc depuis
plus de trois ans et
fonctionner conformément
aux principes démocratiques
• être en situation régulière
Les vis-à-vis des lois et
règlements en vigueur
association • avoir leur siège ou l'une de
leurs antennes sur le
s territoire de la commune
concernée par la pétition
• avoir une activité en lien avec
l'objet de la pétition.
L’organisation provinciale et préfectorale
12 régions
49 provinces/13 préfectures
Si le nombre des
provinces et plus élevé
1503 communes
que celui des
préfectures c’est parce
que le nombre des
communes rurales et 221 Communes urbaines
plus élevé de celui des
communes urbaines
Régionalisation
fonctionnelle Décentralisatio Régionalisation
ou n régionale politique
administrative
Processus de régionalisation au Maroc
La région La réforme La
économique régionale de régionalisatio
de 1971 1997 n avancée
Contexte général de la réforme de la R.A
Inefficacité et inadéquation du statut existant
de la région par rapport aux grandes
orientations du SNAT
Présentation du projet du statut d’autonomie
de la région du Sahara
Lancement du grand chantier de la
régionalisation avancée
La place de la région
• Des garanties constitutionnelles :
- art 1 de la constitution : « L'organisation territoriale du
Royaume est décentralisée, fondée sur une régionalisation
avancée. »
- le titre 9: « des régions et des autres CT »
• Article 5 de la loi 111-14.« En application des dispositions
de l'article 143 de la Constitution, la région assure u n rôle
prééminent par rapport aux autres collectivités territoriales
dans l'élaboration, l'exécution et le suivi des programmes de
développement régional et des schémas régionaux
d'aménagement du territoire, dans le respect des
compétences propres des autres collectivités territoriales. Les
pouvoirs publics concernés sont tenus de prendre en compte
la prééminence de la région indiquée dans l'alinéa ci-dessus. »
Identité juridique de la région
« La région est une collectivité territoriale de
droit public, dotée de la personnalité morale,
de l'autonomie administrative et de
l'autonomie financière. Elle constitue l'un des
niveaux de l'organisation territoriale
décentralisée du Royaume, fondée sur une
régionalisation avancée. »
art 3 de la loi 111-14
L’organisation régionale actuelle
• La composition du conseil et le mode de son
élection
• Les compétence de la région
• Les attributions de son président
• Le contrôle administratif sur la région
• Les mécanismes de la démocratie participative
• L’Agence Régionale d’Exécution des Projets
(AREP)
La composition du conseil régional et
inéligibilité
• Les membres des conseils des régions sont élus
au scrutin direct, pour une durée de six ans.
• Les mêmes cas d’inéligibilité prévu dans le
code électoral sont applicables à toutes les CT
y compris les régions
La structure du conseil régional
Le président
Le bureau
Les commissions
permanentes
3-7
La Commission du le développement
budget, les affaires économique, social, l'aménagement du
financières et la culturel et territoire
programmation environnemental
Les incompatibilités
Les fonctions de président ou de vice-président du C.R sont
incompatibles avec celles de président ou de vice-président
du conseil d'une autre collectivité territoriale, d'une
chambre professionnelle ou d'un conseil d'arrondissement.
Les fonctions de président du C.R ne peuvent être
cumulées avec la qualité de membre du gouvernement, de
la Chambre des représentants, de la Chambre des
conseillers, du Conseil économique, social et
environnemental, de la Haute autorité de la communication
audiovisuelle, du Conseil de la concurrence, ou de l'instance
nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre
la corruption.
Les compétences du conseil régional