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PRODUCTION ANIMALE:

“Les moutons”
LASA -1
Élaborée par : Ben nasr Amel (G3-1)
Oune Ranin (G-2)
Dirigée par : Mme Hela Gorbel

2020/2021
1
Plan
I. INTRODUCTION: 1. La digestion des aliments
1. Définition et problématique 2. L’ingestion alimentaires
2. Corps du mouton 3. Les nutriment dans l’alimentations
II. COMMENT ESTIMER L’AGE 4. A faire dans le menu du mouton
D’UN MOUTON? V. LA REPRODUCTION ET
III. LES DIFFERANTS RACES DU L’ELEVAGE DESANGNEAUX:
MOUTONS: 1. La reproduction chez le bélier
1. Les races Africaines 2. La reproduction chez la brebis
2. Les races Asiatiques 3. Les différents étapes d’un agnelage
3. Les races Américains
VI.METHODE D’ABATTAGE:
IV. L’APPAREIL DIGESTIF DU
MOUTON: VII.METHODE DE TRAITE:
VIII.CONCLUSION 2
I. Introduction:
1. Définition et problématique:
• Le mouton est un petit ruminant, domestique, et herbivore ; au même titre que la
chèvre, le lama et l'alpaga. Cette caractéristique lui permet d'ingérer une nourriture
pauvre, en particulier des végétaux riches en fibres, que l'homme et l'animal non
ruminant ne peuvent consommer. Est un animale crédule, passive, douce, facile à
duper ou à mener.

• Le mouton est élevé pour sa production de viande, de lait, de laine ou de jarre, de


cuir et de fumier. C'est la seule espèce animale à produire de la laine. Aussi,il
constitue également une forme d'investissement.Le mouton est donc un moyen de
transformer de la nourriture pauvre en produits intéressants.

 Quelles sont les différents races du mouton?


Comment ce fait la reproduction, l’élevage, le traite, l’abattage du mouton?
Quelles sont les éléments nécessaire pour la nutrition des moutons?
Comment éstimer l’age du mouton? 3
2. le corps du mouton:

4
II. Comment estimer l'âge d'un mouton?
*estimation de l'âge d'après le nombre d'incisives:

• On peut évaluer l'âge d'un mouton en


examinant sa dentition.

• Les dents situées à l'avant sont


appelées incisives; à l'arrière, se
trouvent les prémolaires et les
molaires.

• Les dents du jeune mouton


apparaissent dès les premières
semaines de vie: ce sont les dents de
lait qui, comme chez l'être humain,
sont plus tard remplacées par des
dents plus grandes et définitives.
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III. Les différents races des moutons:
1. Les races africaines:
a. Le West African Dwarf (Djallonké):
• C'est un mouton de petite taille, de 40 à 60 cm.

• Les mâles peuvent atteindre 30 kg mais les


femelles ne dépassent pas les 25 kg.

• Le poil est court.

• Il porte une crinière en manchette autour du


cou, la couleur de la toison est en général
blanche ou pie avec l'avant noir et l'arrière
blanc. Mais elle peut varier selon les tribus qui
les élèvent : pie rouge et blanc, brun au ventre
noir.
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b. La Barbarine:

• Description

• Couleur : blanche pour le corps, brune ou noire pour la


tête et les pattes.
• Toison : couvre le corps sauf la tête et le corps, avec une
mèche carrée .
• Poids : 60 à 70 kilos pour le bélier et 40 à 50 kilos pour la
brebis
• Cornes : développées chez le mâle, inexistantes chez la
femelle .
• Queue : de 1 à 2 kilos et de 3 à 4 kilos
après engraissement.

La Barbarine est caractérisée par une capacité


d'adaptation aux conditions climatiques défavorables, lui
permettant de brouter des espaces dégradés et
de pâturer dans des conditions de chaleur
extrêmeRustique, elle présente aussi une grosse queue
qui la différencie de la race Queue fine de l'Ouest.
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c. Le Somali:

• Longévité :10 à 15 ans


• Taille :50-70 cm au garrot
• Poids moyen :68 kg pour les mâles, 52 kg
pour les femelles
• Mode de vie :Troupeau
• Nourriture :Herbivore
• Reproduction :En automne
• Maturité sexuelle :Vers 7 mois
• Gestation :144 à 153 jours

 Ce mouton de couleur blanche et à la tête


complètement noire, est assez haut sur pattes avec
des membres assez fins. Mâles et femelles n’ont pas
de cornes.
8
d. L'Africander:

• Cette race est également appelée Cape fat-


tailed, il vit actuellement en dehors de la
région tropicale, mais il en est originaire et a
beaucoup en commun avec d'autres moutons
du même type vivant plus au nord.

• Leur toison est de différentes couleurs: le


Namaqua Africander est généralement
blanchâtre, avec la tête noire ou brune; le
pelage peut contenir un peu de laine.

• Le bélier peut avoir de longues cornes, ou ne


pas en avoir du tout; la brebis en a des petites,
ou en est dépourvue, leur queue est longue et
fournie. Leur poids moyen est de 40 kg.
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2. Les races asiatiques:
a. L'Awassi:
• L'Awassi, la race la plus répandue au Moyen-
Orient, est connue sous le noms: Arab sheep
(en Turquie), Shami (en Syrie).
• La plupart sont élevés en troupeaux
nomades, mais certains sont élevés dans des
fermes.
• Le mouton awassi a une laine rude
généralement blanche, sauf sur la tête et les
pattes, qui sont noires.
• La queue, grasse en forme de S, est large à
son attache et mince à l'extrémité .
• La brebis a généralement un poids de 40 à 50
kg.
• Le bélier porte de grandes cornes, mais la
brebis en est dépourvue. 10
b. Le Bikaneri:

• Le Bikaneri vit au Rajasthan et dans les provinces environnantes


du nord-ouest de l'Inde.

• Cette région aride est la première région productrice de moutons


de l'Inde.
• La race est souvent divisée en plusieurs lignées: Bagri, Buchi,
Chokla, Jaisalmeri, Magra, Malpura, Nali, Pugal, Sonadi, etc.

• Chaque lignée diffère selon la taille, la couleur, la résistance au


manque d'eau, la qualité de la laine, etc.

• Le Bikaneri est souvent blanc avec la tête brun clair.

• La brebis a une taille moyenne de 60 cm, et un poids moyen de


30 à 35 kg.

• Le bélier et la brebis sont tous deux dépourvus de cornes.


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3. Les races américains:
a. Le type américain à poil:
•Les races connues aujourd'hui sous le type américain à poil
descendent de la race West African Dwarf, avec un peu de
sang du type africain à longues pattes.

• Sur les îles antillaises, la sélection a créé différentes races,


dont certaines ont leur propre couleur, comme le mouton
des Iles Vierges qui est blanc, alors que le Blackbelly de la
Barbade est brun.

12
b. Le Barbados Blackbelly:

•Cette race vit à la Barbade et sur d'autres îles antillaises.


•La couverture de poil est brune, le ventre noir, et la tête
tachée de noir.
•La brebis et le bélier sont tous deux dépourvus de cornes.
•La queue est fine et de longueur moyenne. La taille
moyenne de la brebis est de 55 cm au garrot et son poids,
de 35 kg.
•Le Barbados Blackbelly est une race prolifique qui peut
agneler à n'importe quelle période de l'année.
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IV. L'appareil digestif du mouton:
• L'appareil digestif du mouton adulte est
détaillé à la figure 9. Le mouton a quatre
estomacs, à la différence de l'homme
qui n'en a qu'un.
• Ces différentes poches gastriques
portent les noms de:
- panse (rumen)
- réseau (bonnet, réticulum)
- feuillet
- caillette.
 Chez le mouton adulte, la panse est
Fig. 9: l'appareil digestif du mouton adulte
grande et les autres poches, petites.
14
1. La digestion des alimrents:
• Quand il se nourrit, le mouton mâche grossièrement sa nourriture; les
aliments mélanges à la salive progressent alors vers la panse.

• Après un moment, le mouton cesse de manger et se met à ruminer: les


aliments remontent de la panse vers la bouche où ils sont complètement
remâchés et réduits en très petites particules; avalés une deuxième fois,
ils redescendent ensuite vers la panse et le réseau.

• La panse et le réseau contiennent des micro-organismes principalement


des bactéries et des protozoaires qui dégradent les petites particules
alimentaires en substances chimiques simples, dont une partie est
absorbée au travers des parois stomacales, et une autre est utilisée par
les micro-organismes. 15
• Les particules alimentaires et l'eau progressent de la panse et du réseau vers
le feuillet, où une grande partie de l'eau est extraite, et ensuite vers la caillette.

• Dans la caillette, la digestion est accélérée par des enzymes,comme la pepsine.

• A la sortie des poches gastriques, les aliments sont mélangés à la bile alcaline
produite par la vésicule biliaire annexe au foie.

• Les aliments (le chyme) progressent vers l'intestin grêle où une grande partie
des nutriments sont absorbés. Cette absorption doit se faire sur une grande
surface, ce qui explique la longueur de l'intestin grêle (étiré, il mesurerait près de
20 mètres de long).

• Dans le gros intestin, les aliments sont encore plus asséchés, de sorte que les
excréments évacués par l'anus ont l'aspect de crottes sèches.
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2. L'ingestion alimentaire:
L'ingestion de nutriments dépend du type d'aliments disponibles et de la
quantité consommée.

• Le mouton ingère plus d'aliments fins que d'aliments grossiers; c'est pour
cette raison que la paille est parfois hachée. Son appétit dépend également
de la valeur énergétique de ce qui lui est offert: il ingère plus d'aliments
grossiers dont la valeur énergétique est élevée.

• C'est une des raisons pour lesquelles il consomme davantage de paille


quand elle est recouverte de mélasse.

• Le hachage et l'accroissement de la valeur énergétique des aliments


grossiers augmentent l'ingestibilité de ces derniers en provoquant un travail
plus rapide des micro-organismes de la panse. 17
RQ:

Un mouton de 20 kg nourri d'aliments grossiers ingère de 0,3


kg/jour à près de 0,6 kg/jour de matière sèche selon que sa
nourriture est pauvre ou riche.

S'il se nourrit d'aliments fins, l'ingestion est de loin supérieure. Pour


calculer le gain de poids vif, il suffit de diviser la quantité ingérée de
matière sèche par la teneur en matière sèche des aliments.

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3. Les nutriments dans l'alimentation:

• Les principaux nutriments nécessaires au mouton


sont:
- l'énergie
- les protéines
- les minéraux
- les vitamines
- l'eau
-Les suppléments
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a.Le besoin en énergie:

• La forme d’énergie utilisée par le mouton pour les besoins d’entretien, de


croissance, de production laitière et de reproduction provient de l’adinosine
triphosphate(ATP).

• Ce combustible organique n’existe pas directement dans la nature. L’animale


l’obtient plutot en transformant l’énergie contenue dans l’aliments qu’il ingère.
Cette énergie se trouve sous différentes formes.

• Généralement, ce sont les hydrates de carbone structuraux et non structuraux qui


abondent le plus dans les produits végétaux et qui constituent la principale source
d’énergie pour les ruminants.

20
b. Le besoin en protéines:

• Les protéines sont des molécules azotées complexes. Les besoins d'un animal
sont généralement exprimés en protéines brutes , où
protéines brutes = azote x 6,25

• Si une grande partie des protéines brutes nécessaires au mouton peuvent


être apportées sous la forme d'azote non protéique (comme l'urée), le
mouton doit néanmoins ingérer une certaine quantité de protéines
véritables.

• La teneur en protéines brutes des aliments est mesurée en laboratoire


d'après la méthode de Kjeldahl. Le tableau .1 donne quelques exemples de
teneur en protéines brutes des aliments. 21
Aliment teneur en protéines brutes dans MS
(%)
Paille 4

Céréales 10

fourrage herbacé de bonne qualité 12

fourrages légumineux 20

farines d'oléagineux 20 à50

farine de poisson 65

Tableau .1: exemples de teneur en protéines brutes de certains aliments


22
c. Le besoin en minéraux:
minéraux majeurs minéraux mineurs
• Tout animal doit trouver Calcium Iode
dans son alimentation les Phosphore cuivre
divers minéraux repris au Potassium cobalt
tableau 2. Les minéraux Sodium sélénium

majeurs doivent être présents Chlore fluor


Soufre Fer
en d'assez grandes quantités,
Magnésium manganèse
alors que les minéraux molybdène
mineurs, également appelés nickel
oligo-éléments, ne sont Zinc
nécessaires qu'en quantité
Tableau .2: minéraux importants dans la nutrition
infime. animale

23
d. Les besoin en vitamines:
Vitamines nom chimique

A Rétinol

• Le mouton souffre B1 Thiamine


B2 riboflavine, nicotinamide
beaucoup plus rarement de B6 pyridoxine, acide
pantothénique, biotine,
carences vitaminiques que acide folique, choline

de déficiences en B12 Cyanocobalamine


C acide ascorbique
substances énergétiques, D2 Ergocalciférol
protéiques ou minérales. D3 Cholécalciférol
E Tocophérol
K phylloquinone (et autres
napthoquinones sous-
produites)

Tableau.3: vitamines importantes dans


la nutrition
24
RQ:
 Si l'alimentation contient une dose excessive d'un minéral, il y a risque
d'intoxication; les symptômes sont semblables à ceux de la déficience
minérale.

 On n'observe que les symptômes chroniques d'une déficience minérale, et


non les symptômes aigus décrits dans les manuels de physiologie.
Ces symptômes chroniques comprennent:
- un ralentissement de la vitesse de croissance.
- une diminution de la fertilité.
- l'inappétence.
- la chute des poils.
- des diarrhées.
25
e.Besoin en eau:

• Le mouton a besoin d'eau pour que son corps fonctionne


normalement, notamment pour assurer la digestion et la circulation
sanguine et pour éviter l'hyperthermie en cas de forte chaleur.

• Dans un milieu frais, un mouton non allaitant a besoin de 1à2 litres


d'eau/kg de matière sèche ingérée ; un litre d'eau pesant un kilo.

• Le mouton qui se nourrit d'herbe verte ou de tout autre aliment


contenant au moins 60 % d'eau , n'a pas besoin de boire sauf en cas
de stress thermique. 26
Les races de mouton à poil ou à fine toison de laine ont des glandes
sudoripares très actives et peuvent perdre beaucoup de chaleur par
sudation. Comme la sueur ne s'évapore pas facilement en-dessous d'une
épaisse couche de laine, les races à toison épaisse évaporent la chaleur
principalement par halètement.

Le besoin en eau s'accroît au cours de la gestation; pour une brebis


portant des jumeaux, il double pratiquement en fin de gestation. Une
brebis allaitante a davantage besoin d'eau puisqu'elle en utilise pour
produire le lait; le besoin en eau d'une brebis allaitante d'une race non
laitière représente une fois et demie celui d'une brebis non allaitante.

27
4. À faire dans le menu des moutons:
* Composition adéquate du menu des moutons :

• Du fourrage grossier, tel que de l’herbe, du foin et de l’herbe ensilée.


• De l’eau potable propre à volonté : une brebis laitière boit jusqu’à 10
litres d’eau par jour.
• Achetez un bloc à lécher ou un seau à lécher conçu spécialement pour
les moutons. Il apporte un supplément de minéraux et de vitamines.
• Chaque jour, une petite poignée d’aliments fortifiants par animal pour
un apport en vitamines et minéraux.
• Nourrissez vos moutons à des heures régulières.
• Associez de la jeune herbe du printemps avec de la pulpe de
betteraves riche en fibres. 28
V. La reproduction et l'élevage des
agneaux:
1. La reproduction chez le bélier:

Fig.10: les organes génitaux du bélier


29
a. Les organes génitaux du bélier :
• Le scrotum, attaché sous l'abdomen, protège les testicules.

• les spermatozoïdes produits par les testicules sont stockés dans


l'épididyme.

•Avant la saillie, ils sont mélangés à divers liquides pour former le


sperme éjaculé dans le tractus génital de la brebis.

• La production de sperme et le comportement du bélier sont


réglés par des hormones, notamment la testostérone.

RQ: Quand plus d'un bélier se trouvent dans un troupeau de


brebis, les plus grands et les plus âgés dominent les autres. 30
b. La puberté chez le bélier:
• Pour le jeune bélier, la puberté est le moment de la maturité
sexuelle.

• L'âge de la puberté dépend fortement des conditions


d'élevage, en particulier de l'alimentation: il varie
approximativement de quatre mois en élevage intensif à deux
ans en élevage extensif.

• Le sperme produit par un agneau pubère est généralement de


basse qualité.
31
c. L'accouplement:
• Tant la brebis que le bélier ont un comportement
caractéristique au cours de l'accouplement.

• Pour encourager le bélier, la brebis remue la queue, urine,


regarde par-dessus l'épaule, renifle le scrotum du mâle et
enfin s'immobilise pour la saillie.

• Le bélier renifle la vulve de la femelle, retrousse les lèvres, la


bouscule et lui donne des petits coups de patte, la chevauche
plusieurs fois puis il la couvre et éjacule dans leur vagin.
La reproduction saisonnière exige généralement plus de
béliers que celle qui s'étale sur toute l'année. 32
2. La reproduction chez la brebis:

Fig. 11: les organes génitaux de la brebis 33


a. La puberté chez la brebis:
• La puberté est l'âge auquel une jeune brebis commence à avoir des
cycles oestraux; cet âge dépend avant tout de la croissance de
l'agnelle, et donc de son alimentation.

• Un agneau peut être pubère à neuf mois s'il est bien nourri, ou à
vingt mois seulement dans le cas contraire.

• La puberté ne puisse avoir lieu en-dessous d'un poids corporel


critique. Comme celui-ci est lié au poids de l'animal adulte, les races
de petite taille atteignent la puberté à un poids moins élevé que les
races de grande taille.
34
b. La gestation:
Date de date date de date
la s15 d'agnela la saillie d'agnela
• La durée moyenne de janaillie ge ge

gestation de la brebis est de 1 jan


15 jan
31 mai*
4 juin*
1 juil
15 juil
28 nov
12 déc
150 jours, soit près de 5 1 fév 1 juil* 1 août 29 déc

mois; elle varie de 147 à 153 15 fév


1 mars
15 juil*
29 juil
15 août
1 sep
12 jan
29 jan
jours selon l'individu. 15 mars 12 août 15 sep 12 fév
1 avr 29 août 1 oct 29 fév
15 avr 12 sep 15 oct 14 mars*

• Le tableau.4 donne une 1 mai


15 mai
28 sep
12 oct
1 nov
15 nov
31 mars*
14 avr*
estimation de la date 1 juin 29 oct 1 déc 30 avr*

d'agnelage pour des dates 15 juin 12 nov 15 déc 14 mai*

de saillies déterminées.
Tableau 4 35
c. L'accouplement:
• Les signes de l'oestrus de la brebis ne s'extériorisent qu'en présence d'un mâle: la vulve
gonfle et rougit, et un écoulement de mucus se déclenche; ces signes sont difficiles à
constater chez la femelle à queue grasse ou à épaisse toison.

• C'est le bélier qui détecte le mieux les brebis en oestrus car il les repère à l'odeur.

• Les ovocytes sont produits dans les ovaires et progressent ensuite le long de l'oviducte, ou
trompe de Fallope, vers l'utérus.

• Si la saillie a réussi, le sperme rencontre les ovocytes au niveau de l'oviducte; chaque


ovocyte est fécondé par un seul spermatozoïde.

• Les œufs fécondés se fixent ensuite à la paroi utérine.

• Des jumeaux ou des triplés sont presque toujours le résultat de la fécondation de plusieurs
œufs, et non de la division d'un seul ouf.
36
d. Les besoins alimentaires pendant la gestation:

• La brebis doit pouvoir se nourrir suffisamment pour assurer son propre entretien
ainsi que l'alimentation du foetus en pleine croissance.

• Pendant la première moitié de la gestation, leur besoins en énergie restent à un


niveau constant, mais pendant les deux derniers mois précédant l'agnelage, le foetus
grandit vite et les besoins énergétiques de la brebis sont très élevés.

• Si une brebis portant des jumeaux, elle a des besoins supérieurs à celle portant un
seul foetus et pour une brebie portant des triplés, leur besoins sont encore plus
élevés.

• En fin de gestation, la brebis portant des jumeaux a besoin de près du double


d'énergie d'une brebis non gestante.

37
RQ:

La brebis gestante doit progressivement recevoir une alimentation de meilleure


qualité et dont la concentration en énergie métabolisable, en protéines et en autres
nutriments essentiels est élevée.

Si la brebis gestante. ne mange pas assez, elle maigrit et les agneaux ont un poids
médiocre à la naissance; comme, en outre, la production de lait est faible, la
mortalité des agneaux est importante, puisqu'ils sont petits et reçoivent peu de lait.
Une alimentation pauvre pendant la gestation peut également provoquer la maladie
mortelle dite toxémie de la gestation.

38
3. Les différents étapes d’un angnelage:
1. Les contractions:

• une brebis qui est prete à agneler se reconnait à sa vulve tuméfiée, ses mamelles tendues, les
tétines un peut rouges et un creux entre les cotes et hanches. Avec les contractions qui se
rapprochent et s’intensifient, la future mère tourne en rond, gratte avec son pied, se lève et
se recouche, bele parfois. Ces signes sont plus ou moins marqués et durent plus ou moins
longtemps.

2. La rupture des poches:


• Sous l’effet des contractions, le premier agneau engage sa tete à l’entrée du bassin. La brebis
se lève et se couche alors sans cesse. La poche d’eaux se rompt sous l’effet de la pression. Ce
liquide légèrement gluant facilite alors la mise-bas.
• Il a aussi une odeur attractive pour la brebis qui va mettre bas à l’endroit ou le liquide a été
expulsé. Ce sera un moyen pour elle de reconnaitre son agneau après la mise bas. Ensuite, on
peut apercevoir les deux onglons avant de l’angneau, puis son nez.
• Attention, si l’agneau se présente en siège, la poche des eaux peut se rétracter en arrière et 39
3. La naissance du/des agneaux:

• Lorsque la brebis reste allongée et lève la tete vers le ciel, l’expultion de l’agneau est rapide.
Après les pattes avant et la tete, la croupe et les pattes arrière tendues vers l’arrière sortent
sans beaucoup d’effort de la part de la brebis.
• NB.: une brebis qui agnèle debout a, en général, été dérangée; elle risque de ne pas adopter,
surtout si c’est une primipare. Il faut donc la surveiller de près.

4.La délivrance:

• L’expultion des annexes, le résidu d’amnios ou poche rouge, puis du placenta, survient entre
quelques minutes et une heure ou deux aprés l’agnelage.
• Il faut que le, ou les autre, suivent assez rapidement; sans quoi l’ainé, vite debout et
cherchant à téter, risque de suivre d’autre brebis, et de ne plus etre reconnu ensuite par sa
vraie mère.
• La poche rouge est souvent signe qu’il ne reste plus d’agneau à l’interieur. Il est toutefois
judicieux de s’en assurer. 40
*Comment aider à agneller une brebis?
• On passe un lac d’agnelage autour de chaque patte,
au-dessus du boulet, on exerce une traction douce
en synchronisant avec les effors expulsifs de la brebis.
• Si la tete ne suit pas, on passe également un lac au
niveau de la nuque.
• On dilate le col de l’utérus et la vulve avec la main
afin de faciliter le passage de l’agneau.

41
VI. Méthode d'abattage:

1 • Il faut étourdir l'animal en le frappant d'un bon c oup de marteau, ou de pistolet à percussion, au centre de la tête juste au-dessus des yeux .

2 •A l'aide du couteau, percer le cou derrière l'oreille, à la base de la mâchoire et enfoncer le couteau jusqu'à ce qu'il passe au travers du cou.

3 •Inciser vers le bas et l'avant pour couper l'artère carotide et la trachée.

4 •Recueillir le sang.

5 • Quand le corps de l'animal cesse de frémir, le pendre par les pattes arrière et le laisser continuer à saigner. La saignée doit être complète pour que la viande soit de bonne qualité.

42 NB: L'animal doit être privé de nourriture pendant les 12 à 24 heures qui précèdent l’abattage.
VII.Les méthodes de traite:
• La traite est généralement manuelle. Dans les troupeaux nomades, les animaux à
traire sont souvent attachés et traits par l'arrière, le trayeur passant de pis en pis.
• Dans les petites fermes, les brebis sont généralement traites sans être attachées,
mais certaines doivent être maintenues entre les jambes du trayeur, ou par un
assistant.
• La traite peut être mécanique , mais cette pratique n'est pas très courante, même
dans les grands troupeaux, car elle demande un apport fiable en électricité et en
eau et n'est rentable que là où la main-d'œuvre est coûteuse.
• Des dispositifs en vis-à-vis, en épi ou en rond ont été mis au point pour la traite
des brebis. Une salle de traite permet d'accueillir un grand nombre de brebis en peu
de temps même si les brebis à haut rendement sont traites deux fois par séance. Il
est courant de traire 500 brebis par heure dans un carrousel pouvant en contenir 48.
• Quelle que soit la méthode utilisée, il est important que le trayeur respecte la
même routine avant chaque traite.
 En cas de stress, la brebis ne lâche pas de lait. Comme chez la vache, le rendement
laitier est meilleur si l'on traite l'animal avec douceur et fermeté.
43
Les méthodes de traite
de la brebie
La traite est manuelle La traite est mécanique

44
Le batiment des moutons:
Un endroit ou’ l’on met des moutons:Les
bergeries:
NB.: Il faut curer et
nettoyer régulièrement
la bergerie ( sol et murs
en respectant la notice
et le protocole d’emploi
des produits ) selon les
systèmes d’élevage
(tous les 2 mois en
production laitière et
au moins une fois par
ans en production de
viande ).
45
VIII.CONCLUSION:

 L'élevage de petits ruminants ‘ le mouton’


présente plusieurs avantages comme; le coût
réduit, quantité moindre de nourriture,la
quantité de produits facile à traiter,un peu de
risques de perte totale,un taux de
reproductivité élevé,...

46
Merci
pour
votre
attention

47
• La répartition mondiale de la production laitière
• Le mouton est un important producteur de lait pour les populations du
Moyen-Orient, du nord et nord-est de l'Afrique et des pays
méditerranéens. Les brebis sont également traites au Pakistan et au nord-
ouest de l'Inde. Etant donné que la plus grande partie du lait de brebis ne
passe pas par le marché, nous disposons de peu de données sur la
production laitière. Néanmoins, des statistiques mondiales montrent
qu'en Syrie, en Afghanistan, en Iran, en Arabie saoudite, en Turquie, en
Grèce, en Mauritanie, en Algérie et en Somalie, le mouton fournit plus de
15 % du lait consommé par l'homme. Le plus grand producteur de lait de
brebis est la Turquie, avec plus de 1,2 million de tonnes par an.

48
• Les méthodes artisanales de transformation du lait
• La plus grande partie de la production de lait est transformée de manière
artisanale en produits laitiers par les fermiers et les pasteurs. Les produits
artisanaux les plus courants sont le yaourt, le fromage et le ghee.
• Plusieurs raisons justifient la fabrication de produits laitiers. D'une part, comme le
lait est généralement produit à une certaine distance des marchés, il doit être
converti sous une forme non périssable pour être conservé jusqu'à la vente.
D'autre part, les produits laitiers sont plus concentrés que le lait frais, ce qui
diminue le volume à transporter au marché.

Le lait de brebis a une teneur plus élevée en extrait sec que celui de vache ou de
chèvre: il a donc une plus grande valeur nutritive, mais est également plus riche
et, par conséquent, moins recommandable à boire frais qu'un autre lait.
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