Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
“Les moutons”
LASA -1
Élaborée par : Ben nasr Amel (G3-1)
Oune Ranin (G-2)
Dirigée par : Mme Hela Gorbel
2020/2021
1
Plan
I. INTRODUCTION: 1. La digestion des aliments
1. Définition et problématique 2. L’ingestion alimentaires
2. Corps du mouton 3. Les nutriment dans l’alimentations
II. COMMENT ESTIMER L’AGE 4. A faire dans le menu du mouton
D’UN MOUTON? V. LA REPRODUCTION ET
III. LES DIFFERANTS RACES DU L’ELEVAGE DESANGNEAUX:
MOUTONS: 1. La reproduction chez le bélier
1. Les races Africaines 2. La reproduction chez la brebis
2. Les races Asiatiques 3. Les différents étapes d’un agnelage
3. Les races Américains
VI.METHODE D’ABATTAGE:
IV. L’APPAREIL DIGESTIF DU
MOUTON: VII.METHODE DE TRAITE:
VIII.CONCLUSION 2
I. Introduction:
1. Définition et problématique:
• Le mouton est un petit ruminant, domestique, et herbivore ; au même titre que la
chèvre, le lama et l'alpaga. Cette caractéristique lui permet d'ingérer une nourriture
pauvre, en particulier des végétaux riches en fibres, que l'homme et l'animal non
ruminant ne peuvent consommer. Est un animale crédule, passive, douce, facile à
duper ou à mener.
4
II. Comment estimer l'âge d'un mouton?
*estimation de l'âge d'après le nombre d'incisives:
• Description
12
b. Le Barbados Blackbelly:
• A la sortie des poches gastriques, les aliments sont mélangés à la bile alcaline
produite par la vésicule biliaire annexe au foie.
• Les aliments (le chyme) progressent vers l'intestin grêle où une grande partie
des nutriments sont absorbés. Cette absorption doit se faire sur une grande
surface, ce qui explique la longueur de l'intestin grêle (étiré, il mesurerait près de
20 mètres de long).
• Dans le gros intestin, les aliments sont encore plus asséchés, de sorte que les
excréments évacués par l'anus ont l'aspect de crottes sèches.
16
2. L'ingestion alimentaire:
L'ingestion de nutriments dépend du type d'aliments disponibles et de la
quantité consommée.
• Le mouton ingère plus d'aliments fins que d'aliments grossiers; c'est pour
cette raison que la paille est parfois hachée. Son appétit dépend également
de la valeur énergétique de ce qui lui est offert: il ingère plus d'aliments
grossiers dont la valeur énergétique est élevée.
18
3. Les nutriments dans l'alimentation:
20
b. Le besoin en protéines:
• Les protéines sont des molécules azotées complexes. Les besoins d'un animal
sont généralement exprimés en protéines brutes , où
protéines brutes = azote x 6,25
Céréales 10
fourrages légumineux 20
farine de poisson 65
23
d. Les besoin en vitamines:
Vitamines nom chimique
A Rétinol
27
4. À faire dans le menu des moutons:
* Composition adéquate du menu des moutons :
• Un agneau peut être pubère à neuf mois s'il est bien nourri, ou à
vingt mois seulement dans le cas contraire.
de saillies déterminées.
Tableau 4 35
c. L'accouplement:
• Les signes de l'oestrus de la brebis ne s'extériorisent qu'en présence d'un mâle: la vulve
gonfle et rougit, et un écoulement de mucus se déclenche; ces signes sont difficiles à
constater chez la femelle à queue grasse ou à épaisse toison.
• C'est le bélier qui détecte le mieux les brebis en oestrus car il les repère à l'odeur.
• Les ovocytes sont produits dans les ovaires et progressent ensuite le long de l'oviducte, ou
trompe de Fallope, vers l'utérus.
• Des jumeaux ou des triplés sont presque toujours le résultat de la fécondation de plusieurs
œufs, et non de la division d'un seul ouf.
36
d. Les besoins alimentaires pendant la gestation:
• La brebis doit pouvoir se nourrir suffisamment pour assurer son propre entretien
ainsi que l'alimentation du foetus en pleine croissance.
• Si une brebis portant des jumeaux, elle a des besoins supérieurs à celle portant un
seul foetus et pour une brebie portant des triplés, leur besoins sont encore plus
élevés.
37
RQ:
Si la brebis gestante. ne mange pas assez, elle maigrit et les agneaux ont un poids
médiocre à la naissance; comme, en outre, la production de lait est faible, la
mortalité des agneaux est importante, puisqu'ils sont petits et reçoivent peu de lait.
Une alimentation pauvre pendant la gestation peut également provoquer la maladie
mortelle dite toxémie de la gestation.
38
3. Les différents étapes d’un angnelage:
1. Les contractions:
• une brebis qui est prete à agneler se reconnait à sa vulve tuméfiée, ses mamelles tendues, les
tétines un peut rouges et un creux entre les cotes et hanches. Avec les contractions qui se
rapprochent et s’intensifient, la future mère tourne en rond, gratte avec son pied, se lève et
se recouche, bele parfois. Ces signes sont plus ou moins marqués et durent plus ou moins
longtemps.
• Lorsque la brebis reste allongée et lève la tete vers le ciel, l’expultion de l’agneau est rapide.
Après les pattes avant et la tete, la croupe et les pattes arrière tendues vers l’arrière sortent
sans beaucoup d’effort de la part de la brebis.
• NB.: une brebis qui agnèle debout a, en général, été dérangée; elle risque de ne pas adopter,
surtout si c’est une primipare. Il faut donc la surveiller de près.
4.La délivrance:
• L’expultion des annexes, le résidu d’amnios ou poche rouge, puis du placenta, survient entre
quelques minutes et une heure ou deux aprés l’agnelage.
• Il faut que le, ou les autre, suivent assez rapidement; sans quoi l’ainé, vite debout et
cherchant à téter, risque de suivre d’autre brebis, et de ne plus etre reconnu ensuite par sa
vraie mère.
• La poche rouge est souvent signe qu’il ne reste plus d’agneau à l’interieur. Il est toutefois
judicieux de s’en assurer. 40
*Comment aider à agneller une brebis?
• On passe un lac d’agnelage autour de chaque patte,
au-dessus du boulet, on exerce une traction douce
en synchronisant avec les effors expulsifs de la brebis.
• Si la tete ne suit pas, on passe également un lac au
niveau de la nuque.
• On dilate le col de l’utérus et la vulve avec la main
afin de faciliter le passage de l’agneau.
41
VI. Méthode d'abattage:
1 • Il faut étourdir l'animal en le frappant d'un bon c oup de marteau, ou de pistolet à percussion, au centre de la tête juste au-dessus des yeux .
2 •A l'aide du couteau, percer le cou derrière l'oreille, à la base de la mâchoire et enfoncer le couteau jusqu'à ce qu'il passe au travers du cou.
4 •Recueillir le sang.
5 • Quand le corps de l'animal cesse de frémir, le pendre par les pattes arrière et le laisser continuer à saigner. La saignée doit être complète pour que la viande soit de bonne qualité.
42 NB: L'animal doit être privé de nourriture pendant les 12 à 24 heures qui précèdent l’abattage.
VII.Les méthodes de traite:
• La traite est généralement manuelle. Dans les troupeaux nomades, les animaux à
traire sont souvent attachés et traits par l'arrière, le trayeur passant de pis en pis.
• Dans les petites fermes, les brebis sont généralement traites sans être attachées,
mais certaines doivent être maintenues entre les jambes du trayeur, ou par un
assistant.
• La traite peut être mécanique , mais cette pratique n'est pas très courante, même
dans les grands troupeaux, car elle demande un apport fiable en électricité et en
eau et n'est rentable que là où la main-d'œuvre est coûteuse.
• Des dispositifs en vis-à-vis, en épi ou en rond ont été mis au point pour la traite
des brebis. Une salle de traite permet d'accueillir un grand nombre de brebis en peu
de temps même si les brebis à haut rendement sont traites deux fois par séance. Il
est courant de traire 500 brebis par heure dans un carrousel pouvant en contenir 48.
• Quelle que soit la méthode utilisée, il est important que le trayeur respecte la
même routine avant chaque traite.
En cas de stress, la brebis ne lâche pas de lait. Comme chez la vache, le rendement
laitier est meilleur si l'on traite l'animal avec douceur et fermeté.
43
Les méthodes de traite
de la brebie
La traite est manuelle La traite est mécanique
44
Le batiment des moutons:
Un endroit ou’ l’on met des moutons:Les
bergeries:
NB.: Il faut curer et
nettoyer régulièrement
la bergerie ( sol et murs
en respectant la notice
et le protocole d’emploi
des produits ) selon les
systèmes d’élevage
(tous les 2 mois en
production laitière et
au moins une fois par
ans en production de
viande ).
45
VIII.CONCLUSION:
46
Merci
pour
votre
attention
47
• La répartition mondiale de la production laitière
• Le mouton est un important producteur de lait pour les populations du
Moyen-Orient, du nord et nord-est de l'Afrique et des pays
méditerranéens. Les brebis sont également traites au Pakistan et au nord-
ouest de l'Inde. Etant donné que la plus grande partie du lait de brebis ne
passe pas par le marché, nous disposons de peu de données sur la
production laitière. Néanmoins, des statistiques mondiales montrent
qu'en Syrie, en Afghanistan, en Iran, en Arabie saoudite, en Turquie, en
Grèce, en Mauritanie, en Algérie et en Somalie, le mouton fournit plus de
15 % du lait consommé par l'homme. Le plus grand producteur de lait de
brebis est la Turquie, avec plus de 1,2 million de tonnes par an.
48
• Les méthodes artisanales de transformation du lait
• La plus grande partie de la production de lait est transformée de manière
artisanale en produits laitiers par les fermiers et les pasteurs. Les produits
artisanaux les plus courants sont le yaourt, le fromage et le ghee.
• Plusieurs raisons justifient la fabrication de produits laitiers. D'une part, comme le
lait est généralement produit à une certaine distance des marchés, il doit être
converti sous une forme non périssable pour être conservé jusqu'à la vente.
D'autre part, les produits laitiers sont plus concentrés que le lait frais, ce qui
diminue le volume à transporter au marché.
•
Le lait de brebis a une teneur plus élevée en extrait sec que celui de vache ou de
chèvre: il a donc une plus grande valeur nutritive, mais est également plus riche
et, par conséquent, moins recommandable à boire frais qu'un autre lait.
49