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4-4 Elément fini de plaque mine non-conforme

• Soit un élément rectangulaire de plaque mince


• En chaque nœud, on prend 3 inconnues:
w w
la flèche (w) et les deux rotations (ou pentes) x  y 
x y

• L’élément a donc au total 12 degrés de liberté

b
1
1
x y
y
2 x 2
xy y2
a z x3 x 2y xy2 y3
x4 x 3y x2 y2 xy3 y4
4
3 (c) Triangle de Pascal
x
(a)

(b) Convention de signe


On choisit un développement polynomial incomplet de 4ème degré :

w( x, y )  b1  b2 x  b3 y  b4 x 2  b5 xy  b6 y 2  b7 x 3
 b8 x 2 y  b9 xy 2  b10 y 3  b11 x 3 y  b12 xy 3
4-4-1 Convergence

L’ordre des dérivées, m = 2, dans la forme faible réclame :


w
n
un polynôme au moins complet au degré 2

w
s
Par contre, la continuité de la pente normale pose de très difficiles problèmes!!!
Le polynôme satisfait à l’interprétation physique du critère (C) : être complet
puisqu’il peut représenter pour une plaque mince :

* les modes rigides (w = b1 : translation parallèle à w, w = b2x : rotation autour


de y, w = b3x : rotation autour de x)

* les déformations généralisées constantes (χx = -2b4, χy = -2b6, χxy = -2b5)

4-4-2 Difficulté de conformité

Les termes quartiques dans le polynôme sont tels que le long des frontières de
l’élément (x = cte, y = cte), la flèche varie cubiquement et la pente paraboliquement

Nous aurons exemple pour le coté 4-3 (x = a) 

w(a, y )  a1  a 2 y  a 3 y 2  a 4 y 3
w w
(a, y )   y (a, y )  a 2  2a 3 y  3a 4 y 2 (ici =
s
)
y
Cette flèche est définie par 4 valeurs:

(la flèche et la pente aux 2 nœuds :4 et 3), et continue

Les 4 paramètres a1, a2, a3, a4 peuvent être calculés de façon unique en
exprimant les composantes de déplacement des nœuds 4 et 3 en fonction des
coordonnées nodales c’est-à-dire :

w(a,0)  a1  w4 w(a, b)  a1  a 2 b  a 3 b 2  a 4 b 3  w3
w w w 2 w
(a,0)  a 2  ( ) 4   y 4 ( a , b )  a 2  2 a 3 b  3a 4 b  ( ) 3   y3
y y y y
w
Il ne reste alors que 2 valeurs:
x

insuffisante à garantir la continuité de la pente normale 

celle-ci étant parabolique, elle exige trois degrés de liberté signifiant aux 2 pentes
normales existantes en 4 et 3:( w , w )
x 4 x 3
il faut ajouter une pente normale soit à mi-frontière par exemple!!!

• L’élément est donc non-conforme mais il conduit malgré tout


à des résultats satisfaisants

En conséquence:

• Il est alors convergent au sens du critère C

• En effet, lorsqu’on subdivise toujours plus finement, on tend dans


chaque élément vers un état de déformation constante.
4-4-3 Matrice de rigidité et le vecteur des forces nodales

Exprimons l’équilibre de l’élément en écrivant le PTV :

 0  0 d 0   w p 0
T

0 0

où d’après les relations des déformations et des contraintes généralisées:

 2w 
  2   
  x   x2  Mx  1 v 0   x 
    w      
0  0    y     2   0   M y   D*  v 1 0  .  y 
    y2  M 
 xy    w  xy 
 1  v    xy 
 2 0 0 
 xy   2 
 
on obtient alors la matrice de rigidité k et le vecteur force f de l’élément en choisissant
une approximation appropriée du champ :

w = Nd

w  Nd  0  Bd

 d T (  B T DBd  0 ).d   N T pd  0 )  0
0 0

Soit :

d T (k .d  f )  0  k .d  f d T étant arbitraire

où :
k   B DBd 0 )
T
f   N T pd 0
0
0
Evaluons maintenant explicitement les fonctions d’interpolation en en exprimant
les 12 degrés de liberté de l’élément en fonction des coordonnées nodales

Le polynôme conduirait à :

 w1  1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0   b1 
  
 x1  0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0   b2 
 y1  0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0   b3 
    
 w 2  1 0 b 0 0 b2 0 0 0 b3 0 0   b4 
 x 2  0 On l’écrit
1 0 0 b 0 0 0 b2 0 0 b 3   b5 
     symboliquement:
 y 2  0 0 1 0 0 2b 0 0 0 3b 2 0 0   b6 
   
a 3b ab 3   b7 
 w3  1
 x 3  0
a
1
b
0
a2
2a
ab b 2
b
a3
0 3a 2
a 2 b ab 2
2ab b 2 0
b3

3a 2 b b 3   b8  d  A.b (*)
    
 y 3  0 0 1 0 a 2b 0 a 2 2ab 3b 2 a 3 3ab 2   b9 
 Soit :
 w 4  1 a 0 a2 0 0 a3 0 0 0 0 0  b10 
   3 
 
 x 4  0 1 0 0 b 0 0 0 b2 0 0 b  b11  1
  0
 y4   0 1 0 a 0 0 a 2
0 0 a3 0  b12  b  A .d
Il est possible de résoudre l’équation (*) et obtenir l’expression explicite de la
fonction polynomiale de déplacement.
 , :

4
1
w( , )   (1   i )(1  i )(2   i  i   2   2 ) wi y

i 1 8 2(-1,1) 3(1,1)
4
a w
   i (1   i ) (1   i )( i  1)( )
2
(**) 
i 1 16 x i
x
4
b w
  i (1   i )(1   i ) 2 ( i  1)( ) 1(-1,-1) 4(1,-1)

i 1 16 
y i
12
2
  N i ( , )d i où 2
  ( x  x0 )   ( y  y 0 )
a b
i 1

( x 0 , y 0 ): coordonnées du centre de l’élément


1    1 1    1
En substituant l’expression (*) dans k, nous pouvons obtenir
explicitement pour la matrice de rigidité élémentaire :


a b2
N  2
N  2
N  2
N   2
N  2
N  2
N  2
Ni 
kij  D   [ 2 . 2 
* i j i
. 2   2 . 2 
j i j j
. 2 
0 0 x x y y
2
 x y x y 
2

 2 Ni  N j
2

2(1   ) . ]dxdy
xy xy
Application 1 : calculer le terme de la matrice de rigidité qui correspond à l’effort dans la
direction verticale du nœud 3 et du à l’action du déplacement vertical du nœud 2.
Comparer le résultat à celui donné par les tables A-1 et A-2 de Yang. AN : Prendre une
plaque en acier (E = 210000 MPa ; ѵ = 0.3), e = 20 mm ; a = b = 250 mm.

b
2(4,5,6) 3(7,8,9)
1

a 2

w2
F34
4 2’
1(1,2,3) 4(10,11,12) 3
4  2 N 7 4  2 N 4 4  2 N7 4  2 N 4 16  2 N7  2 N4  2 N4 2 N7
1 1

k74  D  [ 2
*
. 2  2 . 2  2 2( 2  2 )
1 1 a  a 
2 2
b  b 
2 2
a b   2
  2

32(1   )  2 N 7  2 N 4 ab
 ( )] d d
ab
2 2
  4

A partir des fonctions de déplacements , nous avons pour (nœud 2 : w2 ) ou (nœud
3 : w3) :

1
N k ( , )  (1   k )(1   k )(2   k   k   2   2 )
8

2 Nk 1 2 Nk 1
 (1   )( 2
 3 k  1)  (1   k )(3 k  1)
 4
2 k k
 2
4

2 Nk 1
 (4 kk  2( k  k )  2 kk ( k  k )  3 k2k ( 2   2 )
 8
où ( k , k )  (1,1) et (1,1). Par substitution; on peut écrire :

* D* a b
k 74  D ( I1  I 2  I 3  I 4  I 5 )  [10( ) 2  20( ) 2  4  14]
5ab b a
1 1
b  4b
 
2 2
I1  3 (1   ) ( 9 )dd 
4a 1 1 a3
1 1
b 2a
 
2 2
I2  3 (1   )(9 )dd 
4b 1 1 b3
1 1
 
4ab 1  (1   )(1   )(9 )dd 
I3 
1
ab
.
 1 1

4ab 1  (1   )(1   )(9 )dd 
I4 
1
ab
1 1
1   14(1   )
   4[4  3(   )] dd 
2 2 2
I5 
8ab 1 1
5ab

D* D*
k 74  2 (10  20  4  14)  4.56 2
5a a
Utilisons maintenant les tables de Yang B-2 & B-3 où la numérotation
des nœuds de l’élément fini est maintenant comme indiqué dans la figure
i.e dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
z

Selon cette numérotation, le terme de rigidité


1 b k74 est équivalent à écrire : k9,13 = Fw3,w4.
4
a
y

2
D’abord selon la table B-2, on en déduit : Fw3,w4=
3
x
k21 (i.e row = 2 and column = 1) dans la table B-3.

On peut déduire alors  les valeurs des coefficients suivants :

156  72 D
1  3 
*
D* 156 a 2 54 b 2 72
k21  [ ( )  ( ( )  ]  2 (5.79)
35 25 ab 35 b 35 a 25 a
54 4  0  5  6
  soit 26 % supérieure à la valeur trouvée en
35
2
utilisant un élément non conforme i.e à 3 degrés
de liberté par nœud.
4-5 Elément fini de plaque mince conforme à 16 degrés de liberté par élément

La difficulté majeure pour assurer la conformité aux frontières (continuité C1) dans
les éléments finis de forme simple (triangle, rectangle) provient de ce que la pente
n’est pas indépendante de la flèche (mais lui est liée par dérivation) de sorte que le
nombre de paramètres (bi) nécessaires à assurer la continuité de cette pente est
imposé, une fois choisi celui de la flèche.

Pour contourner l’obstacle, on peut :

• admettre une certaine non-conformité ne détruisant pas la convergence

• Utiliser la théorie des plaques épaisses dite de Mindellin. Dans ce cas, on associe
à l’énergie de flexion celle de cisaillement et la continuité devient de type C0 (voir le
programme thick_PLATE_Q8.m)

• admettre une certaine sur compatibilité comme dans le cas de l’élément


rectangulaire à 16 degrés de liberté ci-après
Considérons toujours un élément à 4 nœuds mais à 16 degrés de liberté

• Par rapport à l’élément précédent, un degré supplémentaire de torsion est ajouté


au niveau de chaque nœud
b
1 b1
y b2x b3y
2
b4 x
2
b5xy b 6 y2
a z
b7x3 b8x2y b9xy2 b10y3
4
x4 b11x3y b12x2y2 b13xy3 y5
3
x5 x4y b14x3y2 b15x2y3 xy4 y4
x (a) x6 x5y x4y2 b16x3y3 x2y4 xy5 y6

(c) Triangle de Pascal

(b) Convention de signe

On choisit une fonction polynomiale de déplacement de la forme :

w( x, y )  (a1  a 2 x  a 3 x 2  a 4 x 3 )(b1  b2 y  b3 y 2  b4 y 3 )

Les 16 constantes considérées sont montrées sur le triangle de Pascal

• Elles peuvent être déterminées en évaluant les 16 valeurs nodales en fonction des
coordonnées nodales de l’élément.

• On obtient dans le système de coordonnées normalisées:
y
4

w( , )   [Gi ( )Gi ( ) wi


2(-1,1) 3(1,1)

i 1

a w
 H i ( )Gi ( )( ) i x
2 x 1(-1,-1) 4(1,-1)

b w
 Gi ( ) H i ( )( )i b

2 y
1

2 y
a z
qb w
2

 H i ( ) H i ( )( )i ] 4

où 4 xy x
3

1 y
Gi ( )  ( i  3  3 i   2)   2( )  1 2(5,6,7,8) 3(9,10,11,12)
4 b
1 3 x
  2( )  1
H i ( )  (   i  2     i ) a
4 1(1,2,3,4) 4(13,14,15,16)
Sous forme physique en fonction de la cubique de déplacement d’un élément de
poutre, l’expression peut se réécrire par la manière suivante :

16

w( x, y )   N i ( x, y )d i
i 1

1 2 3 3 2 w
 [( a 3
 2 x 3
 3ax 2
)(b 3
 2 y 3
 3by 2
) w1  ax ( x  a ) (b  2 y  3by )( )1
a 3b 3 x
2
w  w
 b(a  2 x  3ax ) y ( y  b) ( )1  abxy( x  a ) 2 ( y  b) 2 (
3 3 2 2
)1
y xy
w
 (a 3  2 x 3  3ax 2 )(3by 2  2 y 3 ) w2  ax( x  a) 2 (3by 2  2 y 3 )( )2
x

+ ………

2 2w 2
 abxy( x  ax)( y  b) ( )4
xy
Notons que les polynômes des relations dits d’Hermite sont identiques aux
fonctions de déplacements de poutre où :

1 3
G1 ( )  (  3  2)  G2 ( )  f 1 ( x)  P1
4
1 3
H 1 ( )  (   2    1)  H 2 ( )  f 3 ( x)  P2
4

où P1, P2, P3, P4 et Q1, Q2, Q3, Q4 sont des noms de variables utilisées lors de
la programmation dans la subroutine FMPLAT qui calcule les fonctions
d’interpolation Ni (x,y) : voir le programme STRUDL3X.FOR
Il est possible d’interpréter physiquement ces 16 fonctions d’interpolation.

Soit l’exemple du nœud 1 :


w w  2 w
•les valeurs w, x sont égales aux 4 degrés de liberté du
y xy
nœud associés en ce nœud.

• On peut vérifier que dans ce nœud (i.e x = y = 0), les fonctions:

N 2 ( x, y ) N 3 ( x, y )  N ( x, y )
2

N1(x,y) 4

x y xy

prennent des valeurs égales à 1

• Les 12 autres fonctions restantes doivent être nulles.


N2(x,y)
N1(x,y)

N4(x,y)
N3(x,y)

Figure 4-14 Illustration des fonctions d’interpolation au nœud 1


Application 2 : Reprendre l’application 1 mais en considérant un élément fini
de plaque mince conforme à 16 degrés de liberté par élément et comparer les
résultats.

Le terme de la matrice de rigidité correspondant à la force recherchée F3,Z


est ici k95, équivalent à écrire (fig. 4-15) :

2(5,6,7,8) 3(9,10,11,12)

Fig. 4-15

1(1,2,3,4) 4(13,14,15,16)

1 1
4  2
N  2
N 4  2
N 4  2
N 16  2
N  2
N  2
N  2
N5
k95  D*  [( 2 ) 2 9
. 5
 ( ) 2 9
. 5
 ( 9 5
 9
)
1 1 a   2 2
b  b 
2 2 2 2
a b  
2 2 2 2
 2 2

32(1   )  2 N 9  2 N 5 ab
 ( )] d d
ab
2 2
  4
• Evaluons d’abord les dérivées secondes des fonctions d’interpolation
N 5  G2 ( ).G2 ( ) N 9  G3 ( ).G3 ( )
1 3 3 2 3
G2 ( )  (  3  2) G2' ( )  (  1)  G3' ( ) G2" ( )    G3" ( )
4 4 2
1 3 3
G2 ( )  ( 3  3  2) G2' ( )  G3' ( )  (  2  1) G2" ( )     G3" ( )
4 4 2
1 1 ab 1 1

G
* 3 ( ) 
4
( 3  3  2) G3 ( )  ( 3  3  2)
4  1 1
 ...dxdy  
4
d d  ...
k95  D ( I1  I 2  I 3  I 4  I 5 )  D [
* 156 b 54 a
*

72
]  5.79
D *

35 a 35 b 25ab 3 3
a2
1
4b  9 2   1 
1
156 b
I1    .
3 
 .
  (  3
 3  2) 2
d  d  Résultat
1 1 a  4   16  35 a 3
2 de Yang
1 1
4a  3   1  1 54 a
I 2    3 .  .   ( 3  3  2).  3  3  2  d d 
1 1 b  2  4 4 35 b 3
2
1 1
4  3   1  1 3  3  36
I3   1 ab . 2  . 4  (  3  2). 4   3  2  2  d d  25ab
3

1

1 1
4 1 3  3   1   3  36
I4   1 ab 4
.   3   2   .
  (  3
 3  2).   d  d 
1  2  4  2  25ab
1 1
8(1   ) 3 72(1   )
I5        
2 2
.( )  4
 12
.   12
 1 d  d 
1 1 ab 4 25ab
Application 3 :

Soit la plaque carrée (ℓxℓ), encastrée sur ses quatre bords et soumise à l’action
d’une charge statique uniformément répartie d’intensité p0 comme indiqué sur la
figure ci-dessous (fig. 2). On désire l’analyser numériquement en considérant un
seul élément fini (cas académique le plus simple) de type Kirchhoff conforme (i.e
élément rectangulaire, 4 nœuds, 4ddl/nœud : w, θx , θy , θxy) et en utilisant
l’avantage de la symétrie avec toutes les simplifications qui en découlent.

M
ℓ B

1. Représenter l’élément en portant toutes les indications utiles (numérotation des


nœuds, numéros des degrés de liberté actifs) et illustrer la déformée qualitative de
la plaque.
2. Donner la fonction du déplacement transversal w(x,y) en fonction des
fonctions d’interpolation (Ni) et du vecteur nodal des déplacements
correspondants (d). Déduire l’expression de la matrice de déformation (B) qu’il
faut exprimer en fonction de la longueur l de la plaque. Dériver ensuite
l’expression de la matrice de rigidité (K) de la plaque à partir du principe des
travaux virtuels des forces intérieures δWI. Comparer les résultats à ceux issus
des tables de Yang.
3. Calculer à partir du PTV des forces extérieures δWE, la composante
correspondante du vecteur des forces consistantes (f).

4. Formuler l’équation d’équilibre de la plaque à l’aide du principe des travaux


virtuels et déduire la solution recherchée pour ce problème. Déduire les valeurs
des courbures et des moments au milieu des cotés (points A et B) et au point M
(centre de la plaque). Comparer les résultats obtenus à ceux donnés par la
solution exacte de Timoshenko.

5. Envisageons maintenant de résoudre la plaque à l’aide du programme


STRUDL3X.FOR. Etablir alors les fichiers d’entrée de données STRUDL3X.INP
pour chacun des cas suivants : a) 1x1 éléments b) 2x2 éléments a) 4x4
éléments en présentant sous forme tabulée les résultats trouvés aux points
respectifs A, B et C. AN : Prendre ℓ = 3 m, p0 = 1.5 kN/m2, e = 7 mm, matériau 
acier (E=200000MPa, υ =0.3). Commentaires.
1. Représentation de l’élément fini et la déformée qualitative de la plaque

Y b
0
ℓ 1(0,0,0,0) 0
2(0,0,0,0)
 
p0
a
Y  w3 
d  
ℓ1 2 3
4(0,0,0,0)
 ... 
3(1,0,0,0) 0
 
X X w3 0
1 4
Analyse du quart de la plaque
Epure qualitative de la déformée
(par symétrie)

2. Fonction de déplacement et matrices de déformation et de rigidité de la plaque

• Fonction de déplacement w(x,y) : w( x, y )  N .d  N n d n   N 3 w3


1 1
N 3  G3 ( ).G3 ( )    3
 3  2    3  3  2 
.
4 4
• Matrice de déformation B :
 2w 
  2 
  x   2x   N1, b 2 N 2, b 2 ... N16, b 2 
   w  4  
 0   0    y     2   Bd B  2 2  N1, a 2 N 2, a ... N16, a 2 
    y  ab
 xy    N1, 2ab N 2 , 2ab ... N16 , 2ab 
2w 
 2 
 xy 
Soit :
 N 3, b 2  6   3  3  2 
4  2  1  
d  w3 B  2 2  N 3, a   2  6   3  3  2 
ab     
• Matrice de rigidité k :
N
 3, 2 ab   18 1   2
1   2
 

 WI    0T 0 d 0   w3 .(  B T DBd 0 ).w 3   w3 .Kw3


0

 
6    3  2  0  6   3  3  2 
T
3
1 
1   *   
K   B T DBd  0  4   6   3  3  2  D  1 0   6   3  3  2  d  0
  
      1     18 1   2 1   2  
0

 18 1  2
1  2
 0 0 
 2 
D* 1 1

K 4   6    3  2  ( 3  3  2)6    3  3  2  6 


3

 1 1

6   3  3  2  (6 ( 3  3  2)  6   3  3  2 


162 1   )(1   2 )2 (1   2 ) 2  d 

2 D*
d 0  dxdy  J d  d  K  47.18 2
16 
Tables de Yang :
K  kw 3,w 3  Fw 3,w 3
• Table B-1 : Fw3,w3= k11 (i.e row = 1 and column = 1)

•Table B-2:
156 72
1   2 3 
35 25 4 D* 156 72 D*
K11  2 [ x2 ]  47.18 2
4  0  5  6  35 25 
3. Vecteur des forces consistantes (f)

2
 WE    w pdxdy   w3 .(  N 3 p0 d d )   w3 .( f 3 )
0 0 16
p02 1 1
p0 2
364 1 1 (  3  2)(  3  2)d  d  16
f3  3 3

4. Solution du problème

 WI   WE  0 (PTV)  w3 .(Kw 3  f 3 )  0
Kw 3  f 3 p 0 4
w3  0.001325 * (= wM)
D
AN : wM = 25.64 mm: flèche de la plaque ; D*= 6.2821*106 N.mm2/mm

• Courbures et moments aux milieux des cotés et centre de la plaque :


* Au point
(  1,  1; nœud 4) :
A
24w3 p0 2
 0 A  B(  1,  1)  w3  2  0 1 0  0.0318 *  0 1 0 
 D
p 2

 x A  0   xy A   0.0318
y A AN :  y A  68.3370 mm-1
0
*
 
Mx  1  0  0    
     p0  2
2  
( 0 ) A   M y   D. 0 A  D *  1 0   1 .0.0318  0.0318 p    1 
D * 0

M   1   0 0
 xy  A 0 0     
 2 
( M x ) A  0.0318 p02  128.20 N.m/m
( M xy ) A  0
( M y ) A  0.0318 p0   427.33 2
N.m/m

Au point B (   1,  1  : nœud 2) :


24w3 p0 2
 0 B  B(  1,  1)  w3  2  1 0 0  0.0318 *  1 0 0 
 D
 y B  0   xy B  x  0.0318 *p 0
2

B
D AN :   68.3370 mm-1 y B

 
Mx  1  0   1  1 
     p 2
 
( 0 ) B   M y   D.0 B  D *  1 0   0 .0.0318 0 *  0.0318 p0 2  
M  D
 xy  B
 1     0  0
 
0 0 
 2 
( M x ) B  0.0318 p0 2  427.33 N.m/m ( M y ) B  0.0318 p0 2  128.20 N.m/m
( M xy ) B  0
Au point M (   1,  1  : nœud 3) : .

24 w3 p0 2
 0 M  B(  1,  1)  w3  2 1 1 0  0.0318 * 1 1 0 
 D
p02
  0  x M   y M  0.0318 *  68.3370 mm-1
D
xy M

 
Mx  1  0  1  1   
     p 2
 
( 0 ) M   M y   D. 0 M  D *  1 0  1  .0.0318 0 *  0.0318 p02 1   
M    D  0 
 
1   0   
 xy  M 0 0 
 2 
( M x ) M  ( M y ) M  0.0318 p0 2 (1   ) = 558.09 N.m/m ( M xy ) M  0

* Solution exacte
p 0 4
wM  0.00126 * = 24.38 mm (flèche au centre de la plaque)
D
( M x ) B  ( M y ) A  0.0513 p02 = -692.55 N.m/m

( M x ) M  ( M y ) M  0.0231 p02  = 311.85 N.m/m


5. Résolution par le programme STRUDL3X.FOR
• Fichiers de données (STRUDL3X.INP)
Mesh: 4x4 elements, [N;mm]
Mesh: 1x1 elements, [N;mm]
!NXE,NYE,NN,NR,NGP,IANAL
!NXE,NYE,NN,NR,NGP,IANAL 4,4,25,16,4,1
1,1,4,4,4,1 !AA,BB,WIDTH,E,V,IPRN1
!AA,BB,WIDTH,E,V,IPRN1 375.0,375.0,7.0,200000.0,0.3,0
1500.0,1500.0,7.0,200000.0,0.3,0 !Boundary conditions:
! Boundary conditions: Node,Wi,Wx,Wy,Wxy
Node,Wi,Wx,Wy,Wxy 1,0,0,0,1
1,0,0,0,1 2,0,0,0,1
2,0,0,0,0 3,0,0,0,1 !uniform applied load value: p0
3,0,0,0,0 4,0,0,0,1 0.0015
4,1,0,0,0 5,0,0,0,0 !Number of loaded nodes: NL
!uniform applied load value: p0 6,0,0,0,1 1
0.0015 10,1,1,0,0 !NODE,DIR(1,2,3,4),LOAD VALUE
!Number of loaded nodes: NL 11,0,0,0,1 9,1,0.0
1 15,1,1,0,0 !Number of imposed displacement : ND
!NODE,DIR(1,2,3,4),LOAD VALUE 16,0,0,0,1 0
4,1,0.0 20,1,1,0,0 end
!Number of imposed displacements: !ND 21,0,0,0,0
0 22,1,0,1,0
end 23,1,0,1,0
24,1,0,1,0
25,1,0,0,0
Synthèse des résultats

Manuelle Solution 1x1 2x2 4x4


analytique éléments éléments éléments
wM [mm] 25.64 24.38 30.74* 25.56 24.61
(Mx)A & (My)B -128.20 -207.76 -128.30 -192.70 202.20
[N.mm/mm]
(Mx)B & (My)A -427.33 -692.55 -429.20 -642.20 -675.90
[N.mm/mm]
(Mx)M=(My)M 558.09 311.85 558.98 353.50 316.10
[N.mm/mm]

* Angle de torsion (θxy) étant considéré nul au nœud 1

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