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Acceptatio
n et Connaissance de
maintien l’entité et de son Procédures
environnement et Tests de procédure Caractère
Lettre de d'audit mises en Rapport sur les
de la évaluation du Contrôles de probant des
œuvre à l'issue états financiers de
mission mission risque d’anomalies
de l'évaluation substance éléments synthèse
d’audit significatives dans collectés
des risques
les comptes
Programme
Plan de de travail
mission
Demande de
Stratégie Procédures Appréciation
confirmation des Informations relatives
d’audit (ISA analytiques des estimations tiers (ISA 501) aux exercices
comptables (ISA 1) précédents (ISA 710)
300) (ISA 520) (ISA 540)
Sélection des
Normes transverses éléments à
•ISA 230 Documentation de l’audit des comptes contrôler (ISA Évènem
•ISA 240 Prise en considération de la possibilité de fraudes 530) ents
•ISA 250 Prise en compte du risque d’anomalies significatives dans les comptes résultant du Évaluation postérie
non-respect des textes légaux et réglementaires des urs
•ISA 260 Communication avec les organes anomalies (ISA
•ISA 265 Communication des faiblesses du contrôle interne relevées 560)
•ISA 320 Application de la notion de caractère significatif lors de la planification et de la (ISA 450)
réalisation d’un audit
•ISA 550 Relations et transactions avec les parties liées
•ISA 570 Continuité de l'exploitation
Démarche générale
Les trois phases centrales de la démarche générale d’audit sont :
La phase de prise de connaissance générale, qui permet d’estimer le « risque inhérent » et de le comparer au «
seuil de signification ».
Objectif : orientation et planification de la mission.
Uniquement pour les systèmes significatifs identifiés lors de la phase précédente, à condition de pouvoir
comprendre d’abord leur conception, leur fonctionnement et comment les contrôler : La phase d’appréciation du
contrôle interne, pour estimer le « risque lié au contrôle » (conception et fonctionnement des procédures) et le
comparer au seuil de signification.
Objectif : définir, en fonction du « risque de non-détection acceptable », le programme de contrôle des comptes.
La phase de contrôle des comptes.
Vient ensuite l’étape de finalisation et de revue du dossier et D’établissement des rapports.
ACTIVITES PREALABLES A
LA MISSION
Acceptation de la mission et maintien de la mission
APPRECIATION DE LA POSSIBILITE
D’EFFECTUER LA MISSION
Contraintes Situation de
Du cabinet L’entreprise
Règles Existence de
déontologiques ? Compétences
Techniques ?
Risques
Exécution dans Acceptables ?
les délais ?
Prise en compte du contexte de la mission d’audit
• L’objectif de l’orientation et de la planification de la mission est la réalisation des travaux d’audit de manière efficace et
concluante, et dans les délais impartis.
• La réalisation des travaux de manière efficace suppose une bonne anticipation des difficultés par l’auditeur, identifiant
correctement et de manière préalable les problèmes potentiels, tant au niveau des risques intrinsèques à la société que pour
ce qui concerne les conditions pratiques d’exécution des travaux.
• Pour ne jamais laisser échapper un élément significatif d’appréciation, l’auditeur situe chaque intervention au moment où
l’information est disponible et quand le personnel de l’entreprise l’est aussi.
• La gestion du risque d’audit se fait en continu tout au long de la mission. Elle repose sur l’exercice du jugement personnel. Il
faut pour cela une vue d’ensemble, la définition de la nature et de l’étendue des travaux d’audit, des intervenants compétents,
et une répartition et un calendrier des interventions.
Objectif de l’orientation et de la planification de la
mission
• L’opinion se construit progressivement,
• par la mise en corrélation systématique des constatations,
• par la synthèse progressive des constatations en question,
• et par leur mise en perspective.
• La réalisation des travaux, dans les délais impartis, passe par la prise en compte, notamment, de :
• la taille de l’entreprise, son organisation ;
• la nature de ses activités et la complexité de l’opération ;
• la disponibilité à exiger des interlocuteurs de la société et leurs contraintes ;
• les travaux effectués par d’autres professionnels ;
• les travaux du service d’audit interne ;
• le calendrier d’exécution par les services comptables des travaux courants ;
• le calendrier de clôture des comptes ;
• le calendrier des opérations de consolidation ;
• les dates d’arrêté et de présentation des comptes.
Incidence pratique des termes et conditions de la mission
• La phase de planification et d’orientation de la mission prend en considération des termes et conditions de la mission, en particulier :
• le caractère récurrent ou ponctuel de la mission ;
• le fait qu’il s’agit ou non du premier exercice soumis à audit et, le cas échéant, que les comptes précédents ont, ou non, été audités.
• Si la mission est récurrente, l’auditeur va se déployer comme suit :
• – premier exercice :
• prise de connaissance générale puis orientation (il s’agit de prendre ses marques, d’exploiter les repères obtenus) et planification de la
mission de l’exercice soumis à contrôle ;
• appréciation du contrôle interne (examen pour les systèmes significatifs, tests de procédure et tests de permanence) puis détermination
du programme de contrôle des comptes ;
• exécution du contrôle des comptes (contrôle substantif).
• – exercices suivants :
• actualisation de la prise de connaissance générale ;
• exploitation des observations issues des audits précédents puis orientation et planification de la mission ;
• actualisation de l’appréciation du contrôle interne ;
• exécution du contrôle des comptes (contrôle substantif).
• La planification est un processus continu. L’évolution des circonstances et des résultats inattendus dégagés par des procédures
d’audit peuvent conduire à des adaptations. Les motifs de ces modifications sont à consigner dans les dossiers de travail.
Le plan d’audit ou plan de mission ou note
d’orientation
c. Les travaux spécifiques (bilan d’ouverture, chiffres comparatifs, suivi des réserves ou du refus de certifier)
• L’auditeur doit contrôler le bilan d’ouverture de l’exercice d’entrée en fonction. Lorsque les comptes de l’exercice
précédent n’ont pas été audités, il faut s’assurer de l’absence d’anomalies provenant du bilan d’ouverture et
susceptibles d’affecter de façon significative le résultat de l’exercice en cours, de la permanence des politiques d’arrêté
des comptes et des méthodes d’évaluation et de présentation, ainsi que du rattachement correct des produits et des
charges à chaque exercice.
• Si le rapport sur les comptes de l’exercice précédent comporte une réserve, une opinion défavorable, un refus
d’exprimer une opinion pour cause d’impossibilité, ou un paragraphe d’observation, l’auditeur procède au suivi des
points qui ont justifié cette réserve, cette opinion défavorable ou ce refus d’exprimer une opinion ou l’observation
formulée.
Le programme de travail
• L’objectif du programme général de travail est de définir la nature, le calendrier, le champ et l’ampleur des procédures
d’audit à mettre en œuvre pour l’application du plan de mission.
• Le contenu indicatif du programme général de travail se présente comme suit, sous le bénéfice des précisions apportées :
• la répartition par cycles de la charge de travail ;
• les domaines et systèmes significatifs à couvrir par l’appréciation du contrôle interne, avec indication, pour chaque
risque inhérent relevé, des mesures qui, au niveau du contrôle interne, seraient de nature à réduire le risque lié au
contrôle correspondant ;
• pour chaque séquence de travail (cycle) :
• les objectifs de l’audit,
• le risque inhérent estimé,
• le seuil de signification,
• le niveau de couverture à obtenir des contrôles substantifs,
• le budget d’heures,
• le calendrier prévu pour les tests de procédures et les contrôles substantifs.
• lorsque les comptes de l’exercice précédent n’ont pas été audités, ou si le rapport sur les comptes de l’exercice
précédent comporte une réserve, une opinion défavorable, un refus d’exprimer une opinion pour cause d’impossibilité,
ou un paragraphe d’observation), le programme général de travail est à enrichir de manière appropriée.
APPLICATION PRATIQUE DE LA DEMARCHE GENERALE D’AUDIT
L’approche d’audit par les risques
3. Revue analytique
préliminaire et collecte des 2. Acquisition
données financières de
connaissances
générales
4. Approche par les
risques
1. Initiation de la
mission
5. Planification
8. Synthèse et opinion
Intérim
7. Contrôles juridiques de
Situation bouclage
intermédiaire
(30 juin ou
trimestrielle)
Pré-final 6. Travaux par
cycle
Final
La prise de connaissance générale de l’entreprise
L’objectif de la prise de connaissance générale est, en s’imprégnant des risques opérationnels, l’orientation et la
planification de la mission. Il nécessite d’identifier tous les faits, toutes les opérations et toutes les pratiques susceptibles
d’avoir une incidence significative sur les comptes.
La collecte des informations est prioritaire ; leur validation, elle, n’étant ni systématique ni indispensable : les
informations seront approfondies et complétées aux autres stades de la mission. Cette collecte concerne l’entité, son
fonctionnement, ses secteurs d’activité.
Il s’agit d’un processus continu, sélectif et cumulatif, conduisant à réunir les données, à les évaluer, à les mettre en
perspective, et à les corroborer avec les éléments probants et les autres informations recueillies à l’occasion de la
mission.
La prise de connaissance générale de l’entreprise
c. Liste indicative et non exhaustive, de points à considérer lors de la prise de connaissance générale
• Facteurs économiques généraux : Niveau général d’activité économique (par exemple : récession, croissance), Taux
d’intérêt et facilité d’accès au crédit, Inflation.
• Politiques gouvernementales : monétaires, fiscales (fiscalité des entreprises et autres), subventions (par exemple :
programmes d’aide gouvernementale), droits de douane et barrières douanières, Taux de change et contrôle des
changes.
• Secteur d’activité : Marché et concurrence, Activité cyclique ou saisonnière, Innovations technologiques concernant les
produits, Risque commercial (par exemple : technologie de pointe, activité tributaire du phénomène de mode,
vulnérabilité à la concurrence), Activité en déclin ou en expansion, Conditions défavorables (par exemple : baisse de la
demande, surproduction, guerre des prix), Ratios clés et statistiques d’exploitation, Pratiques comptables particulières
et problèmes sous-jacents ,Exigences et problèmes en matière d’environnement ,Cadre réglementaire,
Approvisionnement énergétique et coût de l’énergie, Pratiques homogènes ou diversifiées (concernant, par exemple :
les contrats ou la durée du travail, les modes de financement ou les principes comptables).
La prise de connaissance générale de l’entreprise
c. Liste indicative et non exhaustive, de points à considérer lors de la prise de connaissance générale
• Direction et détention du capital : Structure de l’entité – familiale, cotée, publique, parapublique (changements récents
ou prévus), Propriétaires ultimes et parties liées (locales, étrangères, réputation commerciale et expérience), Structure
du capital (changements récents ou prévus), Organigramme.
• Objectifs, philosophie et politiques stratégiques de la direction.
• Acquisitions, fusions ou abandon d’activités (récents ou prévus).
• Sources et modes de financement (actuels, historiques).
• Conseil d’administration/Directoire : composition, réputation et expérience des membres, indépendance par rapport à
la direction et contrôle sur cette dernière, fréquence des réunions, existence d’un comité d’audit et étendue de ses
compétences, existence d’un code d’éthique au sein de l’entité, rotation des conseillers (avocats par exemple).
La prise de connaissance générale de l’entreprise
c. Liste indicative et non exhaustive, de points à considérer lors de la prise de connaissance générale
• Direction opérationnelle : expérience et réputation, rotation, principaux responsables financiers et leur statut dans
l’entité, effectifs du service comptable, importance des primes et des incitations financières dans la rémunération (par
exemple : participation aux résultats, stock-options), utilisation de prévisions et de budgets, pressions sur les
dirigeants (direction dominée par une seule personne, soutien du cours de l’action, délais déraisonnables pour
l’annonce des résultats), systèmes d’information de gestion.
c. Liste indicative et non exhaustive, de points à considérer lors de la prise de connaissance générale
• Activité de l’entité : Nature des activités (par exemple : fabricant, grossiste, services financiers, import/export, etc.),
• Conditions d’emploi (par sites, ressources, niveaux de salaires, conventions collectives, plans de retraite,
réglementations gouvernementales, etc.),
• Produits ou services et marchés (par exemple : principaux clients et contrats, conditions de paiement, marges
bénéficiaires, part de marché, concurrents, exportation, politique de prix, réputation des produits, garantie, carnet de
commandes, tendances, stratégie et objectifs de marketing, processus de production, etc.).
La prise de connaissance générale de l’entreprise
c. Liste indicative et non exhaustive, de points à considérer lors de la prise de connaissance générale
• Principaux fournisseurs de biens et services (contrats à long terme, stabilité de l’approvisionnement,
• conditions de paiement, importations, méthodes de livraison telles que le « juste à temps »).
• Stocks (localisation, niveau).
• Franchises, licences, brevets.
• Postes de dépenses importants.
• Recherche et développement.
• Actifs, dettes et opérations libellées en devises étrangères (par devise), opérations de couverture.
• Textes légaux et réglementaires ayant une incidence significative sur l’entité.
• Systèmes d’informations de gestion (actuels et changements prévus).
• Endettement (existence de clauses restrictives et limitatives).
APPRECIATION DU
CONTRÔLE INTERNE
L’appréciation du contrôle interne
• Cette phase n’est exécutée que si le contrôle interne se prête à une approche préalable à partir de descriptifs
explicites et à jour, en permettant la compréhension et le contrôle. Peu importe la nature et la forme des
documents écrits et données matérielles tenant lieu de documentation (manuels de procédure, guides
utilisateurs, notes de procédures, descriptifs, diagrammes et schémas de circulation, modes opératoires,
fiches de fonction, fiches de postes, notes internes, mémos, etc.).
• L’environnement informatique est à couvrir par les contrôles, en utilisant les moyens techniques appropriés
notamment chaque fois que les systèmes comptable et de contrôle interne informatisés ne fournissent pas
d’élément visible ou commodément exploitable (états de rejets, données en attente, etc.) de la performance
effective des contrôles internes programmés dans un système informatisé.
L’appréciation du contrôle interne
a. L’objectif de l’appréciation du contrôle interne
• Le « système de contrôle interne » est l’ensemble des politiques et procédures (contrôles internes) destinées à assurer la
gestion la plus rigoureuse et la plus efficace possible des activités. Ces procédures concernent le « respect des politiques
de gestion, la sauvegarde des actifs, la prévention et la détection des irrégularités et inexactitudes, l’exactitude et
l’exhaustivité des enregistrements comptables et l’établissement en temps voulu d’informations financières ou comptables
fiables ».
• Il comprend :
• L’« environnement général de contrôle interne » constitué de l’ensemble des comportements, degrés de
sensibilisation et actions de la direction –gouvernement d’entreprise inclus–, dont les éléments essentiels sont les
suivants :
• la philosophie et le style de direction ;
• la fonction du conseil d’administration et de ses comités ;
• la structure de l’entité et les méthodes de délégation de pouvoirs et de responsabilités ;
• le système de contrôle de la direction comprenant la fonction d’audit interne, les politiques et les procédures relatives au
personnel ainsi que la répartition des tâches.
L’appréciation du contrôle interne
a. L’objectif de l’appréciation du contrôle interne
• Les « procédures de contrôle » que sont les politiques et procédures définies par la direction afin d’atteindre les
objectifs spécifiques de l’entité complémentaires à l’environnement général de contrôle interne, qui comprennent
notamment les éléments suivants :
• le contrôle des applications et de l’environnement informatique (contrôles sur les modifications de logiciels,
l’accès aux fichiers de données…) ;
• l’inventaire physique des actifs (immobilisations, stocks, etc.) et la comparaison avec les données de la
comptabilité ;
• des entretiens avec les responsables de différents niveaux des fonctions « organisations » et « systèmes
informatiques » ;
• des entretiens avec le service d’audit interne, l’inspection générale et autres fonctions de contrôle et de
vérification ;
• des entretiens avec les dirigeants, l’encadrement et le personnel ;
• l’examen des documents d’origine interne et externe qui transitent dans l’entreprise ;
• la vérification des documents et des informations issus des systèmes comptable et de contrôle interne ;
• l’observation des activités et des opérations de l’entité, y compris l’organisation et la documentation du
système informatique ;
• l’examen de la traçabilité des contrôles effectués en interne et de l’exécution des points clefs.
33
L’appréciation du contrôle interne
b. La dimension pratique de l’appréciation du contrôle interne
• Les axes de travail sont les suivants :
• identification et compréhension des principales catégories d’opérations correspondant aux activités ;
• identification de la source de ces opérations et de ses propriétés et caractéristiques ;
• relevé de l’organisation de la comptabilité dans les domaines significatifs ;
• recensement des points clefs (états de rapprochement bancaire, relances clients, justification globale de
TVA…) et des procédures de contrôle ;
• identification de la nature des documents justificatifs, du contenu des postes et des rubriques des comptes ;
• mise à plat de l’origine des opérations et événements significatifs jusqu’à leur enregistrement dans les
comptes ;
• relevé du processus d’établissement des comptes ou documents comptables et financiers de synthèse.
• L’auditeur va procéder à des tests.
• Il faut, selon les constatations faites et les hypothèses dont elles s’accompagnent déterminer le niveau du risque
lié au contrôle pour chaque assertion sous-tendant l’établissement des comptes.
Processus d’évaluation du contrôle interne
DESCRIPTION DES CONTRÔLES OBJECTIF des
contrôles
TESTS DE CONFORMITE
(conception et application effective)
Évaluation de la conception et de
l’application du contrôle interne
Forces Faiblesses
• Les « tests de conformité » consistent en la vérification d’un nombre limité d’opérations en vue de constater
que les systèmes comptable et de contrôle interne décrits sont appliqués.
• Ils permettent donc de suivre certaines opérations sélectionnées dans le système comptable. La nature et
l’étendue des tests de conformité effectués ne suffisent pas, à elles seules, à réunir suffisamment d’éléments
probants pour conclure que le risque lié au contrôle est à un niveau faible ou moyen.
• Lorsque les opérations sélectionnées sont représentatives de celles traitées par le système, la procédure de
test de conformité peut être intégrée aux « tests de procédures ».
L’appréciation du contrôle interne
• Les « tests de procédures » consistent à s’assurer de l’efficacité et de l’efficience du contrôle interne, en termes de
capacité à prévenir, détecter et corriger des erreurs significatives provoquées par la conception même des systèmes
comptable et de contrôle interne et au plan du fonctionnement des mécanismes et processus de contrôles et de
vérifications (aussi dits « contrôles internes ») pendant toute la période soumise à contrôle.
• Les tests de procédures comprennent :
• l’examen des documents d’origine interne et d’origine externe qui, ensemble, justifient les opérations (par exemple,
pour le cycle Fournisseurs/Achats : rapprochement entre demande d’approvisionnement (interne), bon de
commande (interne), accusé de réception de la commande (externe), bon de livraison (externe) et facture
(externe)) ;
• l’examen des mentions et signatures sur des documents d’origine interne et d’origine externe qui, ensemble,
fournissent des éléments probants sur le bon fonctionnement des contrôles internes (par exemple, pour le cycle
Fournisseurs/Achats : habilitation du signataire de la demande d’approvisionnement et vérification que l’autorisation
a été donnée par une personne autorisée ; concordance du prix entre bon de commande, accusé de réception et
facture ; concordance des quantités commandées, livrées, facturées ; habilitation de la personne qui a délivré le «
bon à payer » ; respect des conditions et délais de règlement ; suivi des retours pour non-conformités, manquants,
avaries et autres litiges…) ;
Processus d’appréciation du contrôle interne
• des demandes d’informations ;
• l’observation des contrôles internes qui ne laissent aucune trace matérielle (par exemple pour identifier
si la personne qui effectue une tâche donnée est celle qui est censée l’effectuer) ;
• l’observation de modes opératoires appliqués et de la suite donnée à des « alertes » écran (situations
anormales signalées lors de la saisie) non bloquantes ;
• l’examen des traces laissées par l’exécution de « points clefs », c’est-à-dire de travaux courants de
vérification qui sont théoriquement exécutés à période régulière (relances clients, justification et
lettrage de comptes, contrôle global de TVA, contrôle global des bases de cotisations et déclarations aux
organismes sociaux, état de rapprochement bancaire…) ;
• une vérification des traces laissées par l’exécution de « points clefs », et de leur crédibilité.
• Sont aussi considérés comme ayant valeur de tests de procédures tous les contrôles mis en œuvre par
l’auditeur qui permettent, à un stade ou à un autre, d’analyser les systèmes comptable et de contrôle interne,
même si, au cas d’espèce et par exemple en raison de la petite taille du dossier, ils n’ont pas été
spécifiquement conçus à l’origine en tant que tests de procédures (exemple : constatation lors du contrôle
des comptes de trésorerie effectué lors de l’intérim –contrôle d’une situation intercalaire par exemple– de
l’efficacité des méthodes de préparation des états de rapprochement bancaire et de suivi du dénouement des
opérations en suspens).
Processus d’appréciation du contrôle interne
• Les « tests de permanence » consistent à s’assurer de la permanence d’application, sur la période soumise à
contrôle, des procédures internes dont les qualités de conception et de fonctionnement conduisent l’auditeur à
considérer que les systèmes comptable et de contrôle interne sont correctement conçus et fonctionnent
efficacement et que, en conséquence, le risque lié au contrôle estimé n’est pas élevé.
• Le bon fonctionnement constaté ne permet pas d’assurer que des déviations ou des dysfonctionnements ne
sont pas intervenus à cause :
• du changement intervenu dans le personnel occupant des postes clés (départ ou mutation définitive,
remplacement…) ;
• de surcharge de travail ;
• d’accroissement temporaire de volume d’opérations ;
• de priorités ayant conduit à sacrifier les travaux courants (fusion, scission, cession ou acquisition de fonds
de commerce, etc.) ;
• de l’erreur humaine accidentelle ou circonstancielle.
• Lorsque des déviations sont suspectées ou détectées, leurs cause, mécanisme et mode de propagation sont à
cerner pour pouvoir ensuite s’assurer, de manière appropriée, des limites de validité des tests de procédures
effectués, et les parfaire pour couvrir la ou les périodes concernées par ces phénomènes ou par ces errements.
Des contrôles de nature différente appliqués à différents moments de la période soumise à contrôle, sont à
analyser séparément.
Processus d’appréciation du contrôle interne
• Lorsque l’intervention est « récurrente », les éléments probants réunis au titre des exercices précédents servent
de point de départ au processus d’actualisation des éléments probants nécessaires à l’appréciation du risque lié
au contrôle pour l’exercice soumis à contrôle. La connaissance des systèmes comptable et de contrôle interne
issue des travaux précédemment effectués, est complétée en fonction de l’actualisation de la prise de
connaissance générale et de l’évolution des systèmes comptable et de contrôle interne.
• Les techniques les plus couramment utilisées pour documenter l’analyse des systèmes comptable et de contrôle
interne, seules ou combinées, sont les descriptions narratives, les questionnaires, les listes de contrôle et les
diagrammes. La forme et l’étendue de la documentation dépendent de la nature, de la taille et de la complexité
de l’entité et de ses systèmes comptable et de contrôle interne.
Processus d’appréciation du contrôle
interne
• c. L’évaluation finale du risque lié au contrôle
• Risque inhérent et risque lié au contrôle sont, généralement, étroitement liés, pour ne pas dire imbriqués.
L’évaluation séparée de chacun des deux risques à estimer est une hypothèse théorique et un facteur d’ordre
destinés à clarifier la perception de la logique qui sous-tend la démarche générale d’audit et son caractère
itératif.
• L’évaluation conjointe ou séparée du risque lié au contrôle et du risque inhérent effectuée par l’auditeur le
conduit à choisir la nature, le calendrier et l’étendue des contrôles substantifs à mettre en œuvre pour gérer le
niveau acceptable du risque de non-détection et, par conséquent, pour que le risque d’audit soit à un niveau
acceptable faible.
• Il n’est pas possible d’éliminer tout risque de laisser échapper un élément significatif d’appréciation, même par
l’examen exhaustif de soldes de comptes ou de catégories d’opérations : le processus de collecte d’éléments
probants collectés conduit à des déductions, à une intime conviction, mais jamais à une certitude absolue.
Processus d’appréciation du contrôle interne
• c. L’évaluation finale du risque lié au contrôle
• Le choix des procédures d’audit et des conditions de mise en œuvre s’effectue en considération des aspects
suivants :
• la nature :
• des contrôles substantifs à effectuer, (contrôles visant à obtenir des confirmations directes de tiers
indépendants à l’entité plutôt que des contrôles visant à obtenir de la documentation interne),
• ou des contrôles détaillés permettant de répondre à un objectif d’audit donné en complément de
procédures analytiques ;
• le calendrier de la mise en œuvre des contrôles substantifs, par exemple en les exécutant à la fin de
l’exercice plutôt qu’à une date intercalaire ;
• l’étendue des contrôles substantifs à effectuer, par exemple en utilisant un échantillon plus large.
• La détermination du risque lié au contrôle à l’issue de la phase d’appréciation du contrôle interne n’est pas
définitive car, avant de conclure, l’auditeur recherche dans quelle mesure le résultat des contrôles substantifs
(c’est-à-dire le risque de non-détection qui leur correspond) confirme l’estimation faite du risque lié au
contrôle.
CONTROLE DES COMPTES
Le contrôle des comptes
• Avant de se lancer dans le contrôle des comptes, il est sage de s’assurer du terrain sur lequel on opère, en
commençant par les contrôles de base les plus classiques :
• écritures de réouverture,
- Attestations
Nature de AUDIT EXAMEN LIMITE AUTRES
INTERVENTIONS particulières
l’intervention
- interventions
définies par les
Assurance textes légaux ou
Nature de Assurance
raisonnable Assurance définie réglementaires
l’assurance modérée
Au cas par cas
Plan de mission
Programme de travail
Appréciation des estimations comptables (ISA 540)
Tests de procédure
Contrôles de substance
Caractère probant des éléments collectés
Normes transverses
v ISA 230 Documentation de l’audit des comptes
v ISA 240 Prise en considération de la possibilité de fraudes
v ISA 250 Prise en compte du risque d’anomalies significatives dans les comptes résultant du non-respect des
textes légaux et réglementaires
v ISA 260 Communication avec les organes
v ISA 265 Communication des faiblesses du contrôle interne
v ISA 320 Application de la notion de caractère significatif lors de la planification et de la réalisation d’un audit v ISA 550 Relations et transactions avec les parties liées
v ISA 570 Continuité de l'exploitation