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SEMIOLOGIE DE

L’APPAREIL RESPIRATOIRE

Prof. Dr. Claude Mwamba


Ass. Dr. YUMBA Georges

2022
Plan
• Introduction
• Rappel anatomique
• Sémiologie fonctionnelle
• Sémiologie physique
• Grands syndromes pneumologiques
• Explorations para cliniques courantes
Introduction
• Raisonnement clinique : Interrogatoire-examen physique (respiratoire et extra
respiratoire)-bilan complémentaire.

• Recueil des symptômes et signes (--syndromes) + examens para cliniques en vue


du diagnostic des maladies.

• Condition nécessaire pour le traitement adéquat.


Objectifs spécifiques
● L'étudiant doit savoir :
○ Déterminer la fréquence respiratoire (la durée du temps inspiratoire et expiratoire).
○ Reconnaître une déformation thoracique
○ Localiser les différents lobes pulmonaires.
○ Reconnaître une distension thoracique
○ Examiner une expectoration
○ Reconnaître à l’auscultation pulmonaire, le murmure vésiculaire normal
○ Reconnaître les bruits surajoutés : crépitant, souffle, frottement pleural, sibilants
○ Percevoir à la palpation les vibrations vocales
○ Reconnaître une matité d’un tympanisme à la percussion pulmonaire
○ Rechercher une cyanose centrale et périphérique
○ Rechercher un hippocratisme digital.
○ Connaître les signes de détresse respiratoire
Objectifs spécifiques
○ Connaître les signes d’hypercapnie
○ Reconnaître un syndrome cave supérieure
○ Reconnaître l'aspect normal d’une radiographie pulmonaire
○ Interpréter les résultats des gaz du sang (cfr MI)
○ Interpréter les principaux paramètres des épreuves fonctionnelles respiratoires
(cfr pneumologie)
Rappel anatomique et fonctionnel
Bonne connaissance:
- facilite l’interprétation du cliché Rx;
- Essentiel pour l’endoscopie
- des dispositions de lobes
L’examen du thorax antérieur: lobes supérieurs
L’examen du dos: lobes inferieurs

Défenses pulmonaires:
- Nez
- Epiglotte
- Toux-reflexe
- Escalator muco-ciliaire
- Macrophages( alvéoles)
Fonction respiratoire
- Echanges gazeux
- Equilibre acido-basique
I. Sémiologie fonctionnelle
I.1.Interrogatoire (Anamnèse)
• Motif de consultation

• Données du terrain (Antécédents, traitements, mode de vie)

• Histoire de la maladie
a.Motif de consultation

• Symptômes respiratoires

• Anomalie para clinique

• Signes extra respiratoires


b. Antécédents
• Passé médical : maladies respiratoires, VIH, HTA, cardiopathie, maladies de l’enfance
(infections VRS, eczéma, asthme), tuberculose, radiographies pulmonaires antérieures,
traitements (maladies oubliées, interactions, induction des maladies respiratoires).

• Chirurgicaux : opérations pneumo, cardiaques,…(compte rendu op)

• Gynéco-Obstétricaux : Fausses couches à répétition, stérilité, ménopause


b. Antécédents

• Allergies: médicaments, pneumallergènes, trophallergènes

• Toxiques: tabagisme (paquet-année), alcoolisme (g/jr; 10g=10cl vin, 5cl alcool fort),
autres: canabis, cocaine,…

• Profession : fermiers, cultivateurs, industries chimiques,…

• Milieu de vie, loisirs, animaux de compagnie

C. Histoire de la maladie
Signes fonctionnels (symptômes) respiratoires
• Toux
• Expectoration
• Dyspnée
• Douleur thoracique
• Autres
• Signes associés (fièvre, amaigrissement, fatigue…)
1. Toux
• Reflexe de libération des voies respiratoires (Corps étrangers).

• Afférences : oreille moyenne, pharyngo-laryngées, trachéo-bronchiques, pleurales,


diaphragmatiques, médiastinales ( branches sensitives du X).

• Centre d’intégration : noyau du x (bulbe rachidien).

• Efférences : muscles intercostaux, diaphragme, muscles abdominaux (grands


droits).

• Déroulement en 3 temps :
Toux
• Inspiration
• Expiration active à glotte fermée
• Expiration avec ouverture brusque de la glotte (explosive)

Conséquences:
- Respiratoires : pneumothorax par rupture des bulles d’emphysème
- Cardiovasculaires : hypotension artérielle avec perte de
connaissance (toux syncopale), rupture veines conjonctive nasale.
-Digestives: RGO, hernie inguinale, rupture cicatrices.
-Neurologiques: céphalées post-tussives.
-Musculo-squelettiques: fractures costales, rupture mx droits
abdominaux
-Cutanées : pétéchies, purpura
-Urinaires : incontinence urinaire.
Toux
Causes:
A. Maladies ORL
-Rhinite (banale, allergique, chronique),
-Végétations adénoïdes
-Cancer ORL
-Laryngite, affections de l’oreille
Toux
B. Maladies pleuro-pulmonaires

B.1. Trachéo-bronchiques

-Asthme

-Tumeurs : cancer trachéo-bronchique, tumeurs bénigne, lymphangite cancéreuse, compression


tumorale extrinsèque

-Bronchite : aigue ou chronique,

-Sarcoïdose, tuberculose, bronchectasies

-Irritants inhalés : fumée de tabac, gaz, vapeur, poussières, médicaments

-Corps étrangers bronchiques

-Reflux gastro-œsophagien

-Fistule trachéo-bronchique
Toux
B. Maladies pleuro-pulmonaires
B.2.Broncho alvéolaires et interstitielles
-Infection : bactérienne, virale, parasitaire, tuberculeuse
-œdème pulmonaire
-pneumopathies interstitielles
B.3.Pleurale
-Pleurésies
-Tumeur pleurale (ou pariétale)
-Pneumothorax
-Infarctus pulmonaire (Embolie pulmonaire)
C. Autres origines : diaphragmatique (pathologie sous phrénique, péricardite,…),
psychologique
Toux
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Ancienneté -aigue (subaiguë) -VAS, bronches
-chronique -Asthme, BPCO, RGO,…
Circonstances de -changement de position -RGO, atteinte pleurale
survenue -déglutition -Fausse route
-efforts et changement de -Asthme

Productivité -Productive - Pneumonie franche, bronchite
-Sèche aigue
-Bronchite aigue, coqueluche
(quintes)
Timbre -Toux éteinte Atteintes laryngées
-Toux rauque
-Toux bitonale
Toux
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique

Rythme -Secousses espacées


-Quintes pénibles
Périodicité -saisons, heures, années,
semaines
Signes -Vomissements -Coqueluche
d’accompagnement -Douleur - Bronchite (retro sternale),
-Obnubilation/perte de Pleurale-EP –point de coté)
connaissance
Toux : E1
Maladie Caractéristiques
Maladies pleurales
Coqueluche
Dilatation des
bronches
Cancer bronchique
Atteinte neurologique
Atteinte digestive
Toux
 Dans ce cas les investigations élémentaires systématiques comporteront (dans l’ordre
suivant) :

-Une RX thoracique face et profil

-Un examen ORL complet par un spécialiste

-Une endoscopie (fibroscopie) bronchique

-EFR(Epreuve Fonctionnelle Respiratoire) avec épreuve de broncho dilatation s’il


existe un trouble de ventilation obstructif ou avec test de provocation à l’acétylcholine
(recherche d’hyperactivité bronchique) ; en effet, une toux chronique isolée pouvant être
un équivalent d’asthme,
2. Expectorations
• Sécrétions anormales (abondance, contenu) d’origine sous-glottique, évacuées des
VR lors des efforts de toux (productive).

• DD: sécrétions salivaires, sécrétions naso-pharyngées.

• Surviennent suite à l’altération de l’épuration muco ciliaire physiologique.

• Causes : Maladies de l’arbre respiratoire sous-glottique:


Expectorations (causes)
1. Les affections aigues :

L’expectoration peut aiguiller le diagnostic par son aspect :

- le crachat rouillé muqueux adhérant aux parois du crachoir : pneumonie franche lobaire
aigue,

- le crachat hémoptoique dans plusieurs affections dont les pneumopathies virales

- le crachat hémoptoique noirâtre mais rare dans l’infarctus pulmonaire

- l’expectoration séro-muqueuse dans la crise d’asthme bronchique

- l’expectoration franchement muco-purulente provenant des foyers de broncho-pneumonie


Expectorations (causes)
2. Les affections chroniques :

- Tuberculose pulmonaire évolutive avec son expectoration nummulaire.

- la bronchite chronique avec son expectoration sero-muqueuse ou muco-purulente


matinales

- l’expectoration muco-purulente abondante et couvrant toute la journée dans la dilatation


des bronches.

- la vomique de l’abcès du poumon

3. Autres causes : le cancer bronchique, les corps étrangers, les manifestations


allergiques…
Expectorations
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Ancienneté (jours, mois,
années,…)
Circonstances de -spontanée
survenue -certaines positions
-efforts
Horaire -Diurne
-Prédominance matinale
Abondance -peu abondante
-trop abondante -Abcès pulmonaire

Odeur -Absente
-fétide -Infections anaérobiques
Expectorations
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Consistance et -Muqueuse (blanche ou
contenu grisâtre, plus épaisse)
-Séreuse(fluide et
transparente)
-Séro-muqueuse
-Muco-purulente
-Purulente
-Mousseuse
Expectorations
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique

Coloration -saumonée -OAP


-blanc rosé -OAP
- Blanc ou grise Tabagisme, bronchite chron, asthme
-Verdâtre -Tuberculose, bronchectasie…
-Jaunâtre -Processus bronchiques infectés(claire)
-Sanglante - OAP…
-Bleutée -Infections à pyocyaniques
-Marron (chocolat) -Abcès du poumon
-Noirâtre -Aspergillose pulmonaire
Expectorations : E2
Maladie Caractéristiques
Dilatation des
bronches
(bronchectasie)

Pneumonie franche
lobaire

Asthme bronchique
OAP cardiogénique
Bronchite chronique
3. Hémoptysie
• Déf: Rejet par la bouche, au cours d’efforts de toux, du sang aéré provenant des
VR sous-glottiques. Elle est d’abondance variable et peu constituer une urgence
vitale (hémoptysies très abondantes).

• Origine : vaisseaux sanguins du parenchyme pulmonaire et des conduits


respiratoires (haute pression ou basse pression).

• DD : hématémèse, épistaxis déglutie, hémosialorrhée (hémosialémèse).

• Les causes en sont multiples;


Hémoptysie
Les traumatismes thoraciques : dans un contexte traumatique.

Les causes iatrogènes : les hémoptysies compliquant le traitement anticoagulant.

Les causes cardio-vasculaires : insuffisance ventriculaire gauche, rétrécissement


mitrale, embolie pulmonaire, les anévrismes artérioveineux pulmonaires (maladie
de RENDU OSLER), les anévrismes de l’aorte thoracique fissurée dans une
bronche, hypertension artérielle pulmonaire.
Hémoptysie
Les causes broncho-pulmonaires :

le cancer bronchique, la tuberculose pulmonaire, une greffe aspergillaire, 

Les dilatation des bronches, certaines bronchites aigues, bronchites chroniques, Les
dystrophies bronchiques, les tumeurs bénignes bronchiques, les pneumopathies aigue
infectieuses principalement les formes nécrosantes (staphylocoque, klebsiella).

rarement au cours des affections parenchymateuses pulmonaire : syndrome de Good


Pasture, maladie de Wegener,…

Au cours de la silicose,
Hémoptysie
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Ancienneté (jours,
mois, années,…)
Circonstances de -spontanée
survenue -annoncée par des
prodromes
Horaire

Abondance -minime (<50cc)


-moyenne abondance
(50-200cc)
- Abondante
(>200cc/h, 500cc/j)
Expectorations
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Symptômes associés
4. Dyspnée
• Déf: C’est une gène à la respiration. La respiration est inconfortable, consciente.

• Les patients peuvent l’exprimer différemment : essoufflement, blocage de la


respiration (blockpnée), besoin d’air, respiration peu profonde, souffle court, ne
plus pouvoir faire le travail domestique …

• La différence entre dyspnée et douleur n’est pas facile pour certains


patients(douleur qui s’accompagne d’essoufflement, angor, douleur pleurale…)

• Elle revêt un caractère subjectif et objectif.


Dyspnée
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Ancienneté -aigue (récente,
(jours, mois, paroxystique)
années,…) -chronique
Signes associés - Respiratoires ou non
Terrain -Maladies
pulmonaires/cardiaques
Dyspnée
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Circonstances de -Effort
survenue -Ecart de régime hyposodé
-Contexte infectieux
-Traumatisme
-Inhalation toxique/allerg.
-Position :
orthopnée, Origine cardiaque
trepopnée, Distorsion gros vx, thrombus cavitaire
platypnée Pneumonectomie,…
Variabilité - Modification? Asthme
- Même chose?
- Bon jour et mauvais jour?

sévérité - Evaluation foctionnelle


Dyspnée
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Horaire et périodicité Influence des saisons
Dyspnée paroxystique nocturne IVG
Caractère continu ou -Continue
non -Crises

Caractéristiques objectives de la dyspnée (A l’examen de la respiration)


-Rythme respiratoire : eupnée, respiration de Kussmaul, respiration de Cheyne-Stockes,
respiration de biot
-Fréquence respiratoire: 10-15(20), bradypnée, tachypnée
- Amplitude des mouvements respiratoires : polypnée, oligopnée, hyperpnée, hypopnée
-Temps respiratoire: dyspnée inspiratoire, dyspnée expiratoire
Dyspnée
Dyspnée aigue ou subaiguë : situation d’urgence qui nécessite un diagnostic
rapide :
→ obstruction aigue des voies aériennes supérieures :
* c’est la dyspnée laryngée avec bradypnée inspiratoire bruyante, cornage et tirage.
* Les tumeurs compressives du médiastin antéro-supérieure (goitres).
* Les adénopathies compressives évoquent avant tout le cancer bronchique.
* Les obstacles endotrachéaux.
→ obstruction aigue des voies aériennes distales elle est représentée typiquement
par la crise d’asthme bronchique. Toute fois les tumeurs trachéales basses.
Certains œdèmes pulmonaires, responsables des râles bronchiques peuvent la
simuler.
→Anomalies vasculaires et du parenchyme pulmonaires c’est l’un des
diagnostics majeurs d’une dyspnée.
Dyspnée
■ La pneumonie aigue est à rapprocher du tableau précédant cependant la notion de frissons
précédant la fièvre, la netteté des signes en foyer, l’absence du contexte thrombogène doit
autant d’éléments de différenciation.

■ Le SDRA il réalise un tableau de détresse respiratoire avec polypnée et cyanose qui se


constitue en quelques heures ou quelques jours après une agression déclenchant de type varié.
A la radiologie du thorax on note l’image d’un œdème interstitiel et alvéolaire massif, diffus
réalisant un poumon blanc.

■ L’OAP cardiogénique : survenant souvent sur une cardiopathie connue typique

■ Les péricardites aigues avec épanchement 

■ L’embolie pulmonaire
Dyspnée
→ Les causes pleurales :
* Le pneumothorax : dont les éléments en faveur sont : dyspnée de survenue brutale accompagnée
d’un point de côté violent, distension d’un hémi thorax qui apparaît immobile, tympanique et
silencieux

Le diagnostic est confirmé par la RX du thorax qui montre un hémithorax clair et le parenchyme
pulmonaire rétracté au hile.

* L’épanchement pleural liquidien abondant : La dyspnée est progressive mais son accroissement est
quelques fois rapide .Le diagnostic repose sur les éléments ci- après – distension de l’hémithorax
concerné, lequel reste – immobile et surtout silencieux. Le diagnostic orienté par la RX du thorax
et confirmé par la ponction pleurale.
Dyspnée
2. Les dyspnées chroniques :
Les malades rentrant dans ce cadre sont le plus souvent vus pour un accès d’essoufflement
qui gène.
■ Affections chroniques obstructives :
* l’asthme bronchique chronique :
* Les B.P.C.O : bronchite chronique, emphysème
* Les affections restrictives : pneumopathies interstitielles
* Les atteintes pariétales : grandes cypho-scolioses, les paralysies phréniques.
■ Les affections cardiovasculaires :
* Le cœur pulmonaire chronique post embolique
* L’hypertension artérielle pulmonaire primitive
* L’IVG
 
Dyspnée
3.  Dyspnée des états acidosiques
La dyspnée décrite par Kussmaul est une respiration ample et profonde et qui est
due à une excitation du centre respiratoire par l’acidose.
Les deux maladies qui sont les plus souvent en cause sont le coma diabétique et
l’insuffisance rénale acidosique.

4. Dyspnée du syndrome d’effort 


 Il existe des formes de passage entre cette dyspnée et la tétanie par hyperventilation.
Dans tous ces cas il existe un état d’angoisse manifeste ou latent. La dyspnée est
causée d’une part par une position basse des diaphragmes entraînant une
augmentation de la respiration, l’hyperpnée peut d’autre part être due directement à
des facteurs psychiques.
Dyspnée
5. La respiration de Biot est une respiration irrégulière, sans rythme sous jacent. C’est un
signe de mort imminente et on observe un stade terminal de la plupart des maladies graves
mais surtout de méningites.

 6. Dyspnée d’origine cérébrale

Ce type de dyspnée ne se voit que dans les maladies graves qui lèsent directement le centre
respiratoire : tumeur cérébrale, encéphalite, affections vasculaires.
5. Douleur thoracique
• Douleur à point de départ thoracique.

• Peut être due à une atteinte : pariétale, pleurale, cardiaque, vasculaire, médiastinale,
digestive sous-phrénique.

• Son analyse rigoureuse oriente le diagnostic.


Douleur thoracique
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Ancienneté (jours, -aigue
mois, années,…) -chronique
Facteurs déclenchant -Effort -Coronaropathie

Facteurs exacerbant -Toux, inspiration, mouvements -Atteintes pleurales


-Palpation (pression digitale) - Atteinte pariétale
Facteurs atténuant

Type de douleur Constrictive, coup de poignard, éclair,


pesanteur, brulure,…
Intensité Cfr. échelle analogique(EVA)
Douleur thoracique
Caractéristiques Eventualités Orientation étiologique
Signes - Contexte fébrile - Pneumonie infectieuse
associés
Topographie
Irradiations
Douleur thoracique : E3
Maladie Caractéristiques

Cancer bronchique
Pneumonie franche lobaire

Embolie pulmonaire

Pleurésie liquidienne

Pneumothorax
Autres symptômes respiratoires

• Ronflement

• Hoquet

• Dysphonie

• Autres ORL
II. Sémiologie physique
• Etat général

• Signes vitaux

• Signes extra thoraciques

• Signes thoraciques
Signes thoraciques
(examen du thorax)
Anatomie clinique du thorax :
repères et subdivisions

Angle de Louis (2è EIC),


EIC (champs pulmonaires),
lignes médio claviculaires,
lignes axillaires moyennes,
lignes inter scapulo vertébrales
Anatomie clinique du thorax
I. Inspection
Paramètres Normalités Anomalies
visage l’anxiété ou une agitation,
Hypoxie;
somnolence(hypercapnie )
Modifications de Lèvres et extrémités cyanose
coloration
Respiration bouche BPCO
ouverte
L’hippocratisme digital Fibrose pulm, cancer
pulm, IRC,cœur,
hepatique, leucemie ou
lymphome
Inspection (recherche signe de maladie pulm)
Paramètre Normalité Anomalies
Morphologie pectus carinatum, pectus excavatum
, cyphose, scoliose, voussures,
thorax en tonneau,
Symétrie Thorax symétrique Distension unilatérale/bilatérale
Affaissement(dépression)
unilatérale
Inspection
Paramètre Normalité Anomalies

Paroi (peau, reliefs -Circulation collatérale (Syndrome


musculaires, osseux et cave supérieur)
articulaires)

Dynamique respiratoire Distension inspiratoire Respiration paradoxale (volet)


et Tirages (sus sternal, intercostal,
vidange expiratoire basi thoracique)
Signe de Hoover (Ins resp aigue)

Ampliation des mouvements 5cm au moins Diminuée (distensions thoraciques,


respiratoires atélectasie)
Examen de la Dynamique
  le rythme respiratoire : il est mieux apprécié directement, car l’estimation
• Noter
est plus exacte quand le patient ne s’aperçoit pas qu’il est observé.
• Noter la facilité et la régularité de la respiration.
• Noter une respiration audible car même de près la respiration d’un patient est
normalement à peine audible.
• Rechercher un sifflement un grognement :apprécier l’ampliation du thorax :
thorax immobile de l’emphysémateux, ou de l’asthmatique en crise
• Rechercher la contraction inspiratoire des muscles sterno-cléido-mastoïdiens
(signe d’obstruction bronchique sévère)
• Noter la fréquence respiratoire 10-15/minute à l’état normal
• En cas de fatigue musculaire ou de paralysie diaphragmatique bilatérale apparaît
une respiration paradoxale : à l’inspiration l’abdomen se déprime et il fait saillie à
l’expiration.
• Noter la respiration de Cheynes-Stokes et de Kussmaul (voir plus loin)
Examen de la Dynamique

• Le patient peut adopter une position qui favorise l’action des muscles respiratoires
du cou. C’est notamment le cas lorsqu’il se tient assis sur une chaise ou sur la
table d’examen légèrement incliné en avant, bras rectilignes appuyés sur les
genoux (penser à l’asthme ou à BPCO); L’examen de la colonne vertébrale de
profil : à la recherche d’une cyphose dorsale et une lordose lombaire rechercher
aussi une scoliose par derrière et par le devant.
2.Palpation:
Thorax dévêtu, mains posées à plat de façon symétrique sur les champs pulmonaires
(antérieur, latéral, postérieur), demander au patient de prononcer un mot dont le
contenu fait vibrer les cordes vocales: N, R; chiffres 33, 1-2-3

Paramètre Normalité Anomalies

Transmission des -Augmentée (condensation


vibrations vocales pulmonaire)
-Diminuée/abolie (Syndromes
pleuraux)
Rechercher adenopathies -Tumeurs,
sus clav, douleur
thoracique,tumeur
3. Percussion:
Thorax dévêtu, main non dominante posée avec doigts glissées dans les EIC et
doigts de la main dominante en crochets frappant les doigts de la main non
dominante. Parcourir les champs pulmonaires de façon comparée et successive.

Paramètre Normalité Anomalies

Sonorité pulmonaire Sonore -Augmentée (Tympanisme ou


hyper sonorité)
-Diminuée(Matité/sub matité)
4. Auscultation
• C’est l’action d’écouter les bruits qui se produisent à l’intérieur de l’organisme pour faire
un diagnostic.
• Elle peut être :
• -Immédiate  par l’application directe de l’oreille sur la partie à explorer.
• -Médiate par l’interposition d’un instrument, le stéthoscope.
• En pneumologie, et nonobstant le développement des technologies d’imagerie,
l’auscultation pulmonaire reste une étape importante dans la démarche diagnostique.
• La description d’un son est toujours difficile et on a souvent recourir à des comparaisons
imagées.
• L’auscultation d’un sujet normal permet de percevoir le murmure vésiculaire. C’est un
bruit doux, continu, léger, surtout inspiratoire. Il est dû au passage de l’air dans les
alvéoles normales. En réalité il conjugue le bruit glottique et le bruit vésiculaire. Son
intensité varie selon l’épaisseur de la paroi thoracique.
I.4.1. Modification des bruits normaux
Le murmure vésiculaire est diminué en cas d’épanchement pleural gazeux ou liquidien.

■ Les souffles : ils sont la conséquence d’une transmission anormalement intense du bruit
glottique. Le plus fréquent et le plus typique est le souffle tubaire qui accompagne une
pneumonie. C’est un bruit intense, rude, de tonalité élevée à prédominance inspiratoire

Le souffle pleurétique est plus rare, il est perçu à la limite supérieure d’un épanchement
pleural liquidien de faible abondance. C’est un bruit doux, lointain voilé et expiratoire.

■ Les râles : ils sont le témoin de la présence de sécrétion dans les voies aériennes. Il est
important de faire tousser le malade car le fait de mobiliser des sécrétions peut faire disparaître
ou majorer les bruits.
Des Râles humides :
• - Râles crépitants : qui ont une consonance de craquement, de crépitation
traduisant la présence de transsudat ou d’exsudat collabant les alvéoles qui
s’ouvrent à l’inspiration, plus ou moins localisé en cas de OAP débutant,
pneumonies ; inflammation / infection interstitielle,…
• -Râles sous crépitants : ils sont plus gras, mais craquant  ils proviennent des
alvéoles et des bronchioles encombrées par des sécrétions plus fluides : on peut
les rencontrer dans la Bronchopneumonie, œdème pulmonaire installé
• -Râles bulleux : ils sont dus au passage de l’air dans les bronches encombrées de
sécrétions ; au cours de bronchopneumonie, œdème pulmonaire, encombrement
bronchique.
b) Des Râles secs :
• - Ronchi : ce sont des bruits ronflants correspondant au passage de l’air par des
bronchioles ou des bronches rétrécies (bronchite, tumeurs de compression)
• - Sibilances : ce sont des sifflements à prédominance expiratoire, provenant de
la séreuse (spasme sécrétoires collantes des bronchioles) : typique dans
l’asthme quelle que soit la cause également dans la bronchiolite aigue et
chronique.
• - Le wheezing : c’est un sifflement à prédominance inspiratoire,
monophonique, sonore, intense, non modifié par la toux. Il témoigne d’une
obstruction proximale trachéale ou bronchique souvent en rapport avec une
tumeur.
• Les frottements pleuraux :
• Ce sont des bruits superficiels, variables dans le temps ; ils témoignent d’une inflammation pleurale.
Sans épanchement venant s’interposer entre les feuillets pleuraux. Ils sont audibles aux temps
respiratoires et ne sont pas modifiés par la toux mais disparaissent en apnée. Lorsqu’ils sont
recherchés à la partie antérieure de l’hémi thorax gauche ils sont parfois difficiles à distinguer d’un
frottement péricardique.

• I.4.2. Comment ausculter 

• - Commencer par montrer au patient comment respirer :

• * dites lui de respirer par la bouche.

• * il doit inspirer profondément et inspirer de façon calme, toujours la bouche ouverte. Cette
technique simple augmentera les bruits respiratoires et relèvera toute anomalie plus facile à entendre.
• Appliquer le diaphragme du stéthoscope sur la peau dénudée. Les vêtements peuvent entraîner
des bruits simulant les crépitations
• -Essayer de rendre le local d’examen le moins bruyant possible
• -Appliquez-vous à placer le stéthoscope toutes les 3 ou 4 secondes, ce qui permettra d’induire
un rythme respiratoire entre 15-20 respirations par minute, empêchant aussi la survenue d’une
hyperventilation.
• - Commencer :
• * l’examen par devant : sur les sommets, descendez en suite la ligne médio claviculaire, puis
latéralement, le long de la ligne axillaire moyenne.
• * puis en arrière : le patient doit avoir les bras croisés : écouter d’abord au niveau des
sommets, puis suivez le bord interne de l’omoplate.
I.4.3. Les bruits respiratoires normaux et anormaux
 
• Bruits respiratoires normaux en général ils sont entendus dans des régions thoraciques
définies :
• - Les bruits respiratoires bronchiques : sont rudes, de timbre aigu et tubulaires. Ils
sont normalement entendus au niveau du manubrium sternal
• - Le murmure vésiculaire est doux, de timbre bas et venteux, comme celui du vent
soufflant dans les arbres ; il est normalement perçu sur la plus grande partie des champs
pulmonaires
• - les bruits respiratoires broncho alvéolaires sont un mélange des bruits
bronchiques et vésiculaires, ils sont entendus au niveau de l’angle sternal, entre les
omoplates, à environ la hauteur de D4
• Ces bruits ont une valeur diagnostique quant ils sont entendus dans les régions inattendues.
• Par exemple : des bruits respiratoires bronchiques entendus à la périphérie du poumon
indiquent la présence d’une condensation ou d’une compression du tissu pulmonaire.
I.4.4. Le rapport inspiration/expiration (I/E)
• Il varie avec le type de bruit respiratoire au stéthoscope :
• le murmure vésiculaire a un rapport I/E de 3/1
• Les bruits broncho-alvéolaires ont un rapport I/E de 1/1
• les bruits bronchiques ont un rapport I/E 1/3
• Le rétrécissement des voies aériennes comme dans la crise d’asthme ou la maladie obstructive
pulmonaire, peut également prolonger la phase expiratoire.
4. Auscultation:
Thorax dévêtu, patient couché (auscultation paroi antérieure et latérale), assis
(auscultation paroi postérieure et latérale). Au moyen du stéthoscope
(pavillon), attention focalisée sur le flux de l’air dans les VR aux 2 temps de la
respiration (respiration bouche ouverte).
Parcourir progressivement tous les champs pulmonaires (ant-post-lat) de façon
comparée au même niveau.

Auscultation : bruits respiratoires normaux
Bruit Site Caractéristiques Rapport I/E
Bronchiques Manubrium sternal Rudes, aigus et 1/1
tubulaires
Broncho Angle sternal, D4(entre Mélange BB et MV 1/3
alvéolaires les omoplates)
Murmure Champs pulmonaires Doux, timbre bas et 3/1
vésiculaire venteux
Auscultation : bruits respiratoires anormaux
Paramètre Normalité Anomalies

Murmure Bruit doux -Diminué


vésiculaire -Aboli (pleurésie, atélectasie)
-Timbre modifié : souffle
-Bruits surajoutés : râles, frottement
pleural(inflammation plèvre)

Rapport I/E=3/1 -Expiration prolongée (Asthme, BPCO)


Auscultation :
Souffles pulmonaires et frottement pleural
Souffle Temps Intensité Tonalité Timbre Orientation

Tubaire I(+E) Forte Elevée Rude Pneumonie

Pleurétique E Faible Elevée Voilé Pleurésie

Amphorique E Forte Elevée Métallique Pneumothorax


(métallique)
Frottement I+E (I) Discrète ou Sec (froissement Inflammation
pleural Intense papier soie) pleurale
Rugueux (cuir neuf)
Auscultation : Râles
Murmure vésiculaire +
-Crépitations (craquements):
râles crépitant (liquide dans les alvéoles qui s’ouvrent à l’inspiration:
Pneumonie, pneumopathie interstitielle, OAP) et
sous-crépitants (alvéoles et bronchioles : bronchopneumonie, OAP,…)
-Ronflements : râles ronflants (bulleux)-bronchopneumonie, Oed pulm,
encombrement bronchique

-Sifflements : râles sibilants (Asthme, bronchiolote oblitérante,…)


-Bruits rudes : ronchi (bronches et bronchioles rétrécies: tumeurs,
compressions extrinsèques)
-Sifflement inspiratoire: wheezing (obstruction proximale
trachéale/bronchique)
Signes extra thoraciques
• Etat général

 Attitude : Tripode (BPCO)

Faciès anxieux, agitation (hypoxie)

Somnolence (hypercapnie)

• Signes vitaux

Respiration et fréquence respiratoire : eupnée, tachypnée, polypnée, bradypnée,


apnée, gasping, dyspnée inspiratoire, dyspnée expiratoire,
Signes extra thoraciques
• Téguments
Cyanose centrale
Erythrose palmaire
• Tête et cou
Battement des ailes du nez
Signe de Campbell (épiglotte)
Œdème en pèlerine
• Membres
Hippocratisme digital
• Autres (abdomen , cardiovasculaire, neurologique,…)
II.7. Hippocratisme digital
• C’est une déformation indolore et localisée des doigts et des orteils. Cette
déformation provoque un élargissement de la pulpe (doigts en baguette de
tambour et des ongles qui sont bombés en verre de montre.
• C est une manifestation peu spécifique qui s’observe dans pathologies
respiratoires :
• - fibroses pulmonaires
• - dilatation des bronches
• - cancer bronchique.
• On peut la rencontrer aussi lors : - des affections cardiaques (cardiopathies
cyanogènes, endocardite) - des affections hépatiques (cirrhose biliaire) - des
affections digestives : telles que la colite ulcéreuse
• Osteo-arthropathie hypertrophiante pneumonique ou maladie de Pierre Marie Bamberger…

• C’est une entité distincte de l hippocratisme digitale. C’est une affection systémique
douloureuse, touchant les os, les articulations et les parties molles.

• Il s agit fréquemment d une manifestation paranéoplasiques.

• Les clichés radiographiques montrent une réaction périostée (périostose engainante, en « coulée
de bougie »), des modifications articulaires de type arthritique ainsi qu’un épaississement des
tissus sous cutanés des extrémités.
Syndromes cliniques de la pathologie
respiratoire
• Syndrome parenchymateux : condensation pulmonaire

• Syndromes pleuraux : épanchement liquidien de la cavité pleurale (pleurésie),


épanchement gazeux de la cavité pleurale (pneumothorax)

• Syndromes bronchiques

• Syndromes médiastinaux
Syndrome de condensation pulmonaire
Définition Signes Étiologie

Signes attestant la o++vibrations vocales oPneumonie franche


condensation d’une o(sub)matité oAtélectasie
zone du parenchyme oAuscultation variable oContusion pulmonaire
pulmonaire
Syndrome d’épanchement pleural liquidien
Définition Signes Étiologie

Signes attestant la présence oVV abolies oPleurésie


de liquide dans la cavité oMatité oHémothorax
pleurale oSP/FP/sil ausc oChylothorax
Syndrome d’épanchement pleural gazeux
Définition Signes Étiologie

Signes témoignant la oVV abolies oStaphylococcie pleurale


présence de gaz dans la oTympanisme oTraumatisme thoracique
cavité pleurale oSA/sil ausc
les 9 compartiments du médiastin

Les syndromes médiastinaux


1 cm en arrière
en avant du

vertébral
du corps
péricarde
1 cm

compartiment
antérieur
compartiment
viscéral
(moyen)
1 cm
sulcus para
vertebral

1 cm
niveau supérieur
arc aortique

niveau moyen
carène
niveau inférieur
1 cm

compartiment
antérieur
Thymus
Vaisseaux extra-péricardiques
1 cm
Tissus lymphatiques

1 cm
1 cm

compartiment
viscéral
(moyen)
1 cm
coeur
Vaisseaux intrapéricardiques
péricarde
Trachée
Hiles pulmonaires
Œsophage

1 cm
1 cm

1 cm
sulcus para
vertebral

canal thoracique
chaine sympathique
systeme azygos
1 cm
Syndrome de compression médiastinale
Signes
oHoquet
oDysphagie
oS. Claude Bernard Horner
oS. Pancoast-Tobias
oDyspnée
oŒdème en pèlerine
oDysphonie
oCirculation collatérale
Manifestations nerveuses
• Atteinte du nerf phrénique :
• hoquet
• paralysie phrénique qui se manifeste par une dyspnée et une asymétrie des mouvements
thoraciques, avec ascension paradoxale d’un hémi-diaphragme en radioscopie (l’hémi
diaphragme paralysé remonte à l’inspiration profonde).

• Atteinte du nerf récurrent gauche


• le nerf récurrent gauche (CV gauche)
• issu du pneumogastrique gauche devant la crosse de l'aorte qu'il croise par en dessous avant de
remonter à gauche de la trachée, en avant de l'œsophage. Le long de ce trajet il est en contact avec
de nombreux relais ganglionnaires thoraciques
• paralysie de la corde vocale avec dysphonie (voie éteinte ou bitonale)
• le nerf récurrent droit décrit sa croisse à la limite supérieure du thorax sous l’artère
sous-clavière
• n’est donc pas atteint au cours des syndromes médiastinaux.
Manifestations nerveuses

Syndrome de Pancoast-Tobias

• Atteinte du plexus brachial


• les racines C8-D1 sont à la limite supérieure du thorax
• douleur descendant sur le bord interne du bras et le 5ème doigt
• troubles sensitifs dans le même territoire (cancer du sommet, syndrome de Pancoast-Tobias).

• Atteinte du 1er ganglion sympatique :


• atteinte du premier ganglion de la chaîne cervicale responsable du syndrome de Claude
Bernard Horner
• myosis,
• ptose palpébrale
• énophtalmie
Manifestations nerveuses Syndrome de Claude Bernard-Horner

myosis,
ptose palpébrale
énophtalmie
Manifestations vasculaires
Syndrome cave supérieur

• Lié à une obstruction du système cave supérieur


• Compression externe
• Envahissement
• Thrombus
• Le plus souvent d’origine tumorale
• Le sang veineux de la partie sup du corps ne peut plus rejoindre le cœur droit
• Les signes sont d’autant plus aigus que la compression est aigue
• Une compression très progressive entraîne l’installation d’un réseau de
suppléance intra et extra thoracique qui permet de rejoindre le cœur droit via
le système cave inférieur
Manifestations vasculaires
• Syndrome cave supérieur
• Dilatations veineuses
• veines collatérales pré-thoraciques
• cherchant à établir des communications avec les veines inter-costales pour rejoindre le système azygos
• veines sublinguales, veines des fosses nasales, veines rétiniennes (visibles au fond d’oeil). Peut entraîner épistaxis et
hémoptysies
• Œdème
• bouffissure du visage, des paupières, oedème en pèlerine
• œdème des structures profondes
• dysphagie (œsophage)
• une dyspnée et une toux (trachée et bronches)
• un épanchement pleural
• une dysphonie (cordes vocales).
• Céphalées matinales
• Lié à l’œdème cérébral
• Cyanose localisée aux mains et au visage
• nez, lèvres, pommettes, oreilles, ongles, doigts
• accentuée par la toux et l’effort
Manifestations vasculaires

• Syndrome cave supérieur


Autres manifestations des Syndromes Médiastinaux
• Digestives
• dysphagie (difficulté à avaler)
• intermittente ou permanente, débutant généralement par les grosses
bouchées puis s’étendant à tous les solides et aux liquides traduit une
compression de l’oesophage.
• en rapport avec une atteinte de l’œsophage

• Respiratoires
• Par atteinte de l’arbre trachéobronchique proximal
• Dyspnée
• Toux sèche
• Wheezing
• Hémoptysie
Examens para cliniques
• Imagerie : radiographie pulmonaire, scanner thoracique, IRM, scintigraphie
pulmonaire, endoscopie bronchique, pleuroscopie, médiastinoscopie,…

• Epreuves fonctionnelles respiratoires (spirométrie) : troubles fonctionnels (syndrome


obstructif, syndrome restrictif).

• Examen des crachats, du liquide de lavage broncho alvéolaire (LBA)

• Examen sanguin: gazométrie artérielle, autres examens


MERCI

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