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PROJET
OBJECTIFS
Au terme de la période de formation, vous devriez être en mesure
de :
Il est important de retenir que planifier ne signifie pas mettre des tâches les
unes derrière les autres.
NB: elle se visualise toujours sous la forme d’un diagramme de GANTT . Le GANTT est
un outil de communication et de suivi.
ORDONNANCER LES TACHES D’UN PROJET
Les techniques de planification des taches
La création d’un planning se fait à travers le réseau logique (qui est un outil
de planification)
ORDONNANCER LES TACHES D’UN
Les techniques de planification desPROJET
taches
• La méthode du PERT
La plupart des méthodes ont été mises au point pour mener à bien l'effort de
reconstruction après la seconde guerre mondiale.
Dans le même temps pour les même raisons d'autres méthodes ont fait leur
apparition : réseaux de PETRI, méthode MPM (Méthode des Potentiels
Métra) en France, diagrammes de GANTT, ou encore graphes « chemin de fer
».
ORDONNANCER LES TACHES D’UN PROJET
Elle est symbolisée par un vecteur (ou arc orienté, ou liaison orientée) sur
lequel seront indiqués l'action à effectuer et le temps estimé de réalisation
de cette tâche.
ORDONNANCER LES TACHES D’UN PROJET
Les techniques de planification des taches
• La méthode du PERT
Représentation des différentes types de taches :
Taches successives :
Nous devons mener des calculs sur le graphe afin d'en déduire des
renseignements sur son exécutabilité. (MAIS NOUS LE VERRONS PLUS LOIN
DANS CE MODULE)
ORDONNANCER LES TACHES D’UN
PROJET
Les techniques de planification des taches
Résultats de l'étude :
La durée globale du projet (délai d'achèvement le plus court) = 9 jours. Le chemin
critique est constitué des tâches : A, C, et E.
Il faut vérifier que ces tâches se déroulent correctement et le cas échéant adopter des
actions correctives afin de les fiabiliser
CALCUL DES MARGES ET CHEMIN CRITIQUE
CHEMIN CRITIQUE
Chemin critique : C'est l'ensemble des tâches dont la marge totale et la marge
libre est nulle.
REFLEXIONS EN AMONT
Pourquoi faire une estimation ?
Qu'est ce qu'on estime ? :
– L’effort de développement (coût),
la durée du projet (temps),
autre (équipement, voyage, formation),
ajouter (la logique des calculs, les hypothèses)
Quand ? :
– Tout au long du cycle de vie du projet
ESTIMATIONS DES TACHES D’UN PROJET
ET PIÈGES À ÉVITER :
– Confondre objectif et estimation ("résister à “il ne faut pas que ça coûte plus
de …”) – Vouloir tout estimer (« savoir avouer son ignorance »)
ESTIMATIONS DES TACHES D’UN PROJET
La Taille:
– On mesure la taille des projets à leur charge :
● Si Charge < 6 HM : très petit projet
● Si 6 HM< Charge <12 HM : petit projet
● Si 12 HM< Charge <30 HM : projet moyen
● Si 30 HM < Charge < 100 HM : grand projet
● Si Charge > 100 HM : très grand projet
ESTIMATIONS DES TACHES D’UN PROJET
Qualité de l’estimation
Rendue dans les délais,
homogène en précision,
honnête,
complète,
hypothèses explicites,
réaliste,
proche du coût réel
Limites de l'estimation
– manque de données historiques pour faire l'estimation, nouvelles technologies,
manque d'expérience en estimation, oublis, productivité n'est pas « 40
heures/semaine », optimisme non fondé
ESTIMATIONS DES TACHES D’UN PROJET
● Les méthodes
– Jugement d’expert :
– Estimation par analogie : s’appuyer sur les consommations de projets similaires, internes ou
externes. Exemple: Méthode de répartition proportionnelle – Méthode des ratio
– Estimation ascendante: estimer la charge de chaque élément de travail (lot, tâche, activité) et
faire la somme. Exemple: évaluation analytique
La notion d’aléa est assez proche de la notion de risque. Les deux termes
correspondent à la définition ci-dessus. On parlera de risque si on est capable d’identifier
l’événement redouté, de le caractériser en terme d’impact sur les objectifs et de proposer des
actions, avec des probabilités associées, susceptibles de supprimer ou réduire cet impact. Dans
le cas contraire, on parlera d’aléa.
S’il y a trop de risques et d’aléas liés à la mise en œuvre d’un projet et sans un plan
convainquant de leur gestion efficace, on dira que ce projet n’est pas faisable. D’où
l’importance de la gestion des risques projet.
IDENTIFICATION DES RISQUES
Danger
Une danger est une chose (un outil, une machine, un produit, un document, etc.) affectée
d’une caractéristique qui la transforme en menace pour le projet (un document ambigu…). Le
danger est source de risque.
Risque
Le risque est un évènement à venir, incertain et potentiellement dommageable pour les
objectifs du projet. Le risque est identifiable et quantifiable, en conséquence on peut le gérer.
Aléas
Les aléas sont, comme les risques, des évènements à venir, incertains et potentiellement
dommageables pour le projet, mais on ne sait pas les gérer individuellement, ne sachant pas
les identifier ni les quantifier.
Facteur de risque
Situation qui augmente la probabilité et/ou la gravité du risque. L’alcoolisme, l’improvisation,
l’urgence, l’incompétence sont des facteurs de risque. Un facteur de risque peut être
déclenchant ou aggravant, il peut être endogène (interne) ou exogène (externe).
IDENTIFICATION DES RISQUES
Facteur de sécurité
À l’inverse d’un facteur de risque, un facteur de sécurité est de nature à réduire la probabilité
du risque et/ou sa gravité.
Point critique
Un point critique est une zone de « tensions » repérable sur l’un des documents du projet. Par
exemple: une tâche qui a de nombreux antécédents (planning), un passage de trésorerie
négative (plan de trésorerie).
Vulnérabilité (ou point vulnérable)
Lorsqu’un point critique est soumis à un ou plusieurs facteurs de risques, il devient un point
vulnérable.
Impact
En gestion des risques projet, l’impact est la conséquence de la manifestation du risque sur
l’objectif du projet. On distingue trois types d’impact: impact coûts; impact délai et impact
performance.
IDENTIFICATION DES RISQUES
Probabilité d’apparition (également appelé Fréquence, ou occurrence)
L’indice de probabilité d’apparition d’un risque est une valeur numérique (souvent évaluée sur
une échelle de nombre entiers 1à3 ou 1à4) qui est à son minimum si le risque à très peu de
chances de se réaliser et à son maximum si son apparition est quasi-certaine.
gravité (ou sévérité)
L’indice de gravité du risque quantifie l’importance des dommages redoutés.
Criticité
L’indice de criticité d’un risque (C) est une fonction de sa probabilité (P) et de sa gravité (G). On
convient généralement que C=P*G. L’indice de criticité permet de hiérarchiser les risques.
Traitement du risque
Le traitement du risque vise à amener la criticité de chaque risque identifié en dessous d’un
seuil considéré comme la limite d’acceptabilité.
Action (ou mesure) préventive
Les mesures de prévention visent à réduire la probabilité du risque.
Action (ou mesure) de protection
Les mesures de protection visent à limiter les conséquences (la gravité) du risque.
IDENTIFICATION DES RISQUES
L’analyse des risques (risques projet) est basé sur une liste-type à savoir:
Risques politiques:
Situations de crise: crise économique, inflation, émeutes, guerre, actes
terroristes, etc.
Apparition ou modification de textes règlementaires: apparition de taxes ou
impôts nouveaux, modification de normes ou règles techniques, modification des
règles d’attribution des aides publiques, etc.
Risques liés au marché:
Concurrence: existence de brevets, marques et modèles antérieurs, apparition
d’un produit concurrent, etc.
Marketing: perception erronée du besoin, marché surestimé en volume,
surestimation des prix du marché, etc.
ANALYSE DU RISQUE
On utilise la méthode AMDEC (Analyse de Modes de Défaillance,
de leurs Effets et de leur Criticité) de gestion du risque.
Si l’on cote ces deux critères sur échelle de 1 à 10; on peut calculer la criticité (C) du risque.
C=P*G, sa valeur se situe entre 1 et 100. Pour un plus grand réalisme, on peut rajouter le
critère de « possibilité d’évitement» (E) qui prend en compte les capacités de réaction de
l’équipe projet en cas de réalisation du risque considéré. La criticité est alors une valeur
C=P*G*E, comprise entre 1 et 1 000;
ANALYSE DU RISQUE
• La matrice de sévérité
Le croisement de la gravité (en abscisse) et de la probabilité (en ordonnée)
des risques dans un graphique illustre la logique de traitement des risques:
on traite prioritairement, à défaut en diminuant leur criticité. On poursuit
ainsi jusqu’au seuil jugé acceptable.
Supprimer le risque
C’est le cas par exemple si l’on décide, dans un projet innovant, d’utiliser un
composant disponible au lieu de le développer.
Transférer le risque
Il est plus facile que l’on pense généralement à se débarrasser d’un risque en le
faisant prendre par d’autres. Sous-traiter une tâche au forfait est une bonne
façon de transférer le risque économique associé.
TRAITEMENT DU RISQUE
Réduire le risque
À priori trois façons de réduire un risque peuvent être identifié:
• Diminuer la probabilité (on dit aussi l’occurrence) des risques liés à cette
tâche. Par exemple affecter une tâche d’importance majeure à un fournisseur que l’on a
testé au préalable, assortir d’une commande de pénalités de retard; etc.
• Mettre en place des stratégies d’évitement. Par exemple avoir « sous la main » un
sous-traitant ayant la compétence et la capacité pour se substituer un moyen de
production, même obsolète, conserver un moyen de production, même obsolète,
susceptible d’être utilisé en cas de nécessité, développer la polyvalence, etc.
MERCI
POUR
VOTRE ATTENTION
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