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Économie de la santé

1 ère année infermière de santé publique


Présenter par :
_Zidan Amina
_Youla Nourhane
_Zaoui Radia Nesrine
_Zitouni Laila
_Yahi Amina
_Elafifi Rania
_Zitouni Nour El Houda
Introduction :

L’Economie est l’étude de la façon don’t les personnes et la société emploient des ressources
productives rares (pour lesquelles des utilisations alternatives sont possibles) pour produire
différentes marchandises, les distribuer dans les différents groupes de la société et les
consommer. Notez que par « ressources rares », les économistes ne veulent pas dire situation
précaire (comme une famine). Ils désignent des ressources qui sont insuffisantes pour
répondre à la demande.
Le but principal des économistes est de trouver des moyens pour allouer les ressources plus
 efficacement.
Définition d’économie de la santé

L’économie est la science des choix : comme nos ressources sont rares, il faut penser à les allouer de la
manière la plus efficace possible c’est-à-dire de la façon qui satisfasse au mieux les désirs humains.
L’économie de la santé interroge ces choix au regard de ce que l’on peut savoir des préférences
individuelles et collectives : ces choix sont-ils efficaces et équitables ?
La santé n’est pas un bien qui peut être consommé et échangé. Aussi le jeu de l’offre et de la demande
dans le domaine de la santé n’obéit pas aux mêmes règles qu’en économie générale. La demande de santé
ne se traduit pas obligatoirement par de la consommation de soins : on peut demander sans consommer et
consommer sans demander.
 L’économie de la santé est une branche des sciences économiques qui étudie le secteur de la santé,
producteur de biens et services répondant à des besoins. L’État et les organismes de protection sociale
exercent des contrôles sur ce secteur. La maîtrise des dépenses de santé est devenue une question
cruciale pour les pouvoirs publics car si la santé n’a pas de prix, elle a un coût lorsqu’elle devient un
objectif de société. Car dès lors, la majeure partie des dépenses est financée par les organismes de
protection sociale et donc principalement par la sécurité sociale (en France). Le coût de la santé ne
cesse d’augmenter et semble de plus en plus difficile à maîtriser compte tenu de la généralisation de la
protection sociale, l’évolution des techniques médicales et le vieillissement de la population
Les Objectifs pédagogique

 Comprendre comment la théorie économique répond aux questions soulevées


dans ce domaine particulier qu’est la santé, et savoir analyser les récentes
réformes sous l’angle particulier de l’analyse économique.
 Augmentation du budget de santé et stimulation d’un bon état de santé
 Diminuer les dépenses et contrôler les agents économiques
 Rechercher la meilleure utilisation des ressources
 Evaluation en terme de coût de d’efficience de la production de soins et de
services médicaux alloués à une population et surtout la proposition des
solutions aux problèmes économiques et financiers
Évaluation économique

 L’évaluation économique peut être un outil flexible et crédible dans la


formulation d’une politique de santé et la gestion de programmes de santé.
Elle peut apporter une transparence appréciable dans un secteur public, nous
permettant de voir quelles sont les parties coûteuse du système et la relation
de ces coûts avec les résultats.
Évaluation économique :

Pourquoi une évaluation économique ?


 Faut-il mettre en place tel ou tel programme de santé publique plutôt qu’un
autre ? Faut-il accepter de prendre en charge collectivement tel ou tel
traitement coûteux dans le cadre budgétaire défini ? Quel est le montant qu’il
est raisonnable de payer pour bénéficier d’une nouvelle technologie de santé
quand les mécanismes du marché ne s’appliquent pas pour fixer le prix de
cette dernière (prescripteur non payeur, absence de concurrence, asymétrie
d’information, etc.) ? Quel budget faudra-t-il dégager pour assurer le
financement de ce traitement ? Voilà les questions appelant la nécessité de
conduire des évaluations économiques en santé.
L'offre et demande de soins :

 Elle est assurée par les établissements de santé publics et privés qui ont pour
mission d’assurer les examens de diagnostic, la surveillance et le traitement
des malades, des blessés et des femmes enceintes..de participer à des
actions de santé publique et notamment à toute action médicosociale
coordonnée et à des actions d’éducation pour la santé et de prévention
d’assurer la qualité et la sécurité des soins dispensésécurité des soins
dispensées
 Plusieurs causes infPlusieurs causes influent sur la demande de santé, telles
que l'âge ,la catégorie socioprofessionnelle le niveau d'instruction, la
couverture sociale et l’état de santé réel etl’état de santé réel et désiré.
Les besoins de santé

Donc 2 notions fondamentales :


.1- BESOINS DE SOINS
Face à un présumé problème de santé le patient et le médecin peuvent avoir des attitudes différentes vis-à-vis
des soins pour identifier ces besoins de soins on considère l’hypothèse que le patient ne peut pas « exprimer »
convenablement son état de santé Ces besoins ne peuvent être considérés que médicalement.
2- FACTEURS DETERMINANT LA DEMANDE :
Il y a pratiquement toujours un décalage entre besoins réels de santé et demande exprimée par le patient.
C’est pourquoi on se base (pour la planification des moyens) sur les besoins de santé perçus médicalement (par
les praticiens) ces moyens de perception sont les facteurs déterminants de la Demande.
1 Morbidité :Provoque la demande et donc la consommation médicale,cette morbidité est souvent déterminée
selon le sexe et l’âge (jeunes, personnes âgées et femmes sont les grands utilisateurs des services de santé.
2 Les facteurs économiques : Les revenus et les prix
Èconomie de la santé en Algérie

L’économie de la santé est devenue un enjeu moderne important dans la vie de différentes sociétés. La santé concerne
tout le monde, qu’il s’agisse d’individus ou de sociétés, et le secteur de la santé a une part importante dans les
allocations financières dans les pays du monde, en plus du lien étroit et inévitable entre les secteurs de la santé et de
l’économie ; Décisions liées au financement, à la fourniture ou à la distribution des soins de santé
Elle est affectée par la force des structures économiques de ces pays, et en fonction de cette importance, il doit y avoir
une prise de conscience pratique et scientifique des différentes dimensions économiques de ce type de soins, à travers
l’importance accordée à l’économie de la santé ; Cette économie est l’application de la théorie et des modèles
économiques empiriques à l’analyse de la prise de décision pour les individus, les prestataires de soins de santé et les
gouvernements.
 Et si les soins de santé sont un bien économique qui dépend de différentes ressources : humaines, en capital et en
matières premières, et que leur consommation entraîne de réels coûts et avantages humains, et sur cette base, le
terme économie de la santé n’est pas seulement un raccourci pour les soins de santé Ce n’est pas la seule
caractéristique des soins de santé que les économistes de la santé prennent en compte Bien que la santé soit un bien
de base, il est possible d’analyser la demande d’amélioration de la santé d’une manière similaire à ce que font les
économistes lorsqu’ils analyser la demande d’autres biens et services, cette analyse ne peut se faire dans un marché
de l’environnement ; Parce qu’il n’est pas incarné.
Économie de la santé en Algérie

De ce point de vue, la production de soins de santé, selon le concept Dans le domaine de la


santé, elle est produite à partir de biens et de services, ce qui confirme la nécessité de prendre
en compte la théorie de la production ; Ils sont importants lors de l'analyse des coûts et de
l'offre de services de soins de santé. Par conséquent, la prise de décision concernant les soins de
santé peut dans certains cas être liée aux forces du marché, bien que la plupart des pays ne
dépendent pas entièrement de ces forces dans la plupart des services et produits de soins de
santé. ; Habituellement, les gouvernements interviennent dans les marchés des soins de santé à
un degré beaucoup plus élevé qu'ils ne le font dans la plupart des biens économiques.
D'autre part, beaucoup sont conscients que les soins de santé sont différents des autres activités
économiques ; Étant donné que la principale caractéristique de ces soins est l'incertitude, que
nous ne connaissons pas leur coût à l'avance, que les patients ne se comportent pas comme le
font les consommateurs et que les médecins n'agissent pas comme le font les autres sociétés
commerciales, il est courant en économie de juger de l'utilisation des ressources par des normes
d'efficacité et d'équité, mais que l'économie de la santé doit composer avec d'autres critères, et
les deux critères les plus importants dans ce domaine sont déterminés par l'efficacité et
l'éthique.
Économie de la santé en Algérie

Le marché des soins de santé est soumis aux déterminants de la demande, dont les plus importants sont le prix,
le revenu, les prix des autres produits, les goûts, les tendances, la taille et la composition de la population, en
plus du monopole dans le domaine des soins de santé en tant qu'un À la lumière des marchés de concurrence
parfaite, il existe de nombreuses considérations économiques, notamment : l'équilibre des marchés
concurrentiels et leur efficacité. Ajoutez à cela l'intervention de l'État. Bien que l'intervention de l'État sur le
marché des soins de santé soit souhaitable pour diverses raisons, cette intervention n'est pas toujours positive ;
Parfois, cette intervention échoue pour de nombreuses raisons, notamment : la bureaucratie, le manque de
concurrence et la présence d'un certain nombre d'objectifs contradictoires dans le secteur gouvernemental.
Bien qu'il soit bien connu que la pauvreté mène à la maladie et que la maladie mène à la pauvreté, ce qui est
nouveau, c'est que la santé mène à la richesse. Autrement dit, investir dans la santé non seulement éloigne le
spectre de la pauvreté, mais conduit à la richesse, et peut-être aussi parfois à une richesse extrême.
C'est le résultat d'un rapport économique, publié récemment par la Commission européenne pour l'économie et
la santé, et dont le résumé a été publié dans la célèbre revue médicale.
 Indépendamment des manières et des méthodes par lesquelles des normes de santé plus élevées pour les
membres de la société entraînent une augmentation des taux de croissance économique, le fait fondamental
demeure que la relation entre la santé et la richesse dans les pays pauvres comme dans les pays riches est
positive, ce qui place la charge sur les gouvernements qui cherchent à pour atteindre des niveaux de bien-
être plus élevés.
Financement du système de santé en
Algérie
 Financement du système de santé algérien est assuré principalement par l’Etat, les organismes de sécurité sociale
(CNAS et CASNOS) et les usagers ou ménages. Avant 1974, le financement de la santé provient pour 60% de l’Etat pour
la prise en charge les plus démunis de la population, 30% par la caisse de sécurité sociale pour leurs affiliés et 10% par
les usagers eux-mêmes. Après 1974, les financeurs du système de santé, sont l’Etat, les collectivités locales de 1970 à
1979, la sécurité sociale, la Pharmacie Centrale Algérienne (PCA) de 1980 à 1981 et les usagers qui contribuent depuis
1975, d’une manière symbolique au financement des frais de consultation et de séjour en milieu hospitalier. D’autres
organismes nationaux participent au financement de la santé, notamment les départements ministériels participant
aux activités de préventions générales, les mutuelles sociales fournissant à leurs adhérents des prestations de santé
et les entreprises nationales par la création de leurs centres médicaux sociaux au profit de leur personnel.
Concernant le secteur privé de santé, les soins y sont payants, les assurés sociaux et leurs ayant-droits bénéficient du
remboursement de la sécurité sociale sur la base d’une tarification de 1987. Sur la base des informations suscitées, la
dépense nationale de santé regroupe les dépenses de fonctionnement et d’investissement destinées au secteur de la
santé et qui sont à la charge de l’Etat, des organismes de sécurité sociale, des usagers, des entreprises privées et des
mutuelles sociales. Avec une dépense nationale de santé de 6.6% du Produit Intérieur Brut au titre de l’année 2014,
l’Algérie se situe au-dessous des taux des pays européens et nettement au-dessusdes ressources allouées à la santé
dans les pays sous-développés. Le montant de la dépense nationale de santé de l’Algérie va en s’accroissant dans les
années à venir, compte tenu de la transition sanitaire, du poids des nouvelles technologies de soins et des besoins
sanitaires nouveaux de la population. En plus des agents de financement actuel, il est urgent de faire contribuer
d’autres financeurs potentiels comme les collectivités territoriales, les entreprises relevant du secteur de la santé
(SAIDAL), les entreprises polluantes et les assurances économiques.
Conclusion

Au terme de ce travail, le développement des usages du raisonnement économique dans le domaine de


la santé apparaît comme une entreprise collective, entreprise de longue date, à partir des années 1950.
Par étapes successives, le raisonnement économique saisit l’objet sanitaire, au point de constituer
bientôt un domaine d’application de la science économique. Prenant en défaut l’adage selon lequel « la
santé n’a pas de prix », diverses initiatives mettent en pratique l’idée selon laquelle la santé a sinon un
prix du moins un coût, relevant de plein droit de l’analyse économique. L’histoire de l’économie de la
santé constitue un phénomène social de première importance, permettant d’apprécier les évolutions de
l’organisation de notre système de santé, les conditions dans lesquelles de nouvelles manières de
raisonner en termes économiques ont été introduites dans un domaine longtemps préservé de ce type de
catégories, et plus généralement d’analyser certaines transformations de notre rapport à la santé. Au-
delà de ces différents aspects, nous aimerions revenir en conclusion sur quelques caractéristiques de
notre travail et sur une question plus théorique, relative à la sociologie de la connaissance.
 Ce travail a été guidé par le souci de comprendre, littéralement de « prendre ensemble », des
éléments sociaux, de nature à la fois institutionnelle, professionnelle et stratégique, et des éléments
cognitifs. En choisissant tout d’abord de mettre l’accent sur la dimension institutionnelle des
phénomènes étudiés, nous avons cherché à appréhender les rapports entre des institutions et des
pratiques sociales…

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