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L’Economie est l’étude de la façon don’t les personnes et la société emploient des ressources
productives rares (pour lesquelles des utilisations alternatives sont possibles) pour produire
différentes marchandises, les distribuer dans les différents groupes de la société et les
consommer. Notez que par « ressources rares », les économistes ne veulent pas dire situation
précaire (comme une famine). Ils désignent des ressources qui sont insuffisantes pour
répondre à la demande.
Le but principal des économistes est de trouver des moyens pour allouer les ressources plus
efficacement.
Définition d’économie de la santé
L’économie est la science des choix : comme nos ressources sont rares, il faut penser à les allouer de la
manière la plus efficace possible c’est-à-dire de la façon qui satisfasse au mieux les désirs humains.
L’économie de la santé interroge ces choix au regard de ce que l’on peut savoir des préférences
individuelles et collectives : ces choix sont-ils efficaces et équitables ?
La santé n’est pas un bien qui peut être consommé et échangé. Aussi le jeu de l’offre et de la demande
dans le domaine de la santé n’obéit pas aux mêmes règles qu’en économie générale. La demande de santé
ne se traduit pas obligatoirement par de la consommation de soins : on peut demander sans consommer et
consommer sans demander.
L’économie de la santé est une branche des sciences économiques qui étudie le secteur de la santé,
producteur de biens et services répondant à des besoins. L’État et les organismes de protection sociale
exercent des contrôles sur ce secteur. La maîtrise des dépenses de santé est devenue une question
cruciale pour les pouvoirs publics car si la santé n’a pas de prix, elle a un coût lorsqu’elle devient un
objectif de société. Car dès lors, la majeure partie des dépenses est financée par les organismes de
protection sociale et donc principalement par la sécurité sociale (en France). Le coût de la santé ne
cesse d’augmenter et semble de plus en plus difficile à maîtriser compte tenu de la généralisation de la
protection sociale, l’évolution des techniques médicales et le vieillissement de la population
Les Objectifs pédagogique
Elle est assurée par les établissements de santé publics et privés qui ont pour
mission d’assurer les examens de diagnostic, la surveillance et le traitement
des malades, des blessés et des femmes enceintes..de participer à des
actions de santé publique et notamment à toute action médicosociale
coordonnée et à des actions d’éducation pour la santé et de prévention
d’assurer la qualité et la sécurité des soins dispensésécurité des soins
dispensées
Plusieurs causes infPlusieurs causes influent sur la demande de santé, telles
que l'âge ,la catégorie socioprofessionnelle le niveau d'instruction, la
couverture sociale et l’état de santé réel etl’état de santé réel et désiré.
Les besoins de santé
L’économie de la santé est devenue un enjeu moderne important dans la vie de différentes sociétés. La santé concerne
tout le monde, qu’il s’agisse d’individus ou de sociétés, et le secteur de la santé a une part importante dans les
allocations financières dans les pays du monde, en plus du lien étroit et inévitable entre les secteurs de la santé et de
l’économie ; Décisions liées au financement, à la fourniture ou à la distribution des soins de santé
Elle est affectée par la force des structures économiques de ces pays, et en fonction de cette importance, il doit y avoir
une prise de conscience pratique et scientifique des différentes dimensions économiques de ce type de soins, à travers
l’importance accordée à l’économie de la santé ; Cette économie est l’application de la théorie et des modèles
économiques empiriques à l’analyse de la prise de décision pour les individus, les prestataires de soins de santé et les
gouvernements.
Et si les soins de santé sont un bien économique qui dépend de différentes ressources : humaines, en capital et en
matières premières, et que leur consommation entraîne de réels coûts et avantages humains, et sur cette base, le
terme économie de la santé n’est pas seulement un raccourci pour les soins de santé Ce n’est pas la seule
caractéristique des soins de santé que les économistes de la santé prennent en compte Bien que la santé soit un bien
de base, il est possible d’analyser la demande d’amélioration de la santé d’une manière similaire à ce que font les
économistes lorsqu’ils analyser la demande d’autres biens et services, cette analyse ne peut se faire dans un marché
de l’environnement ; Parce qu’il n’est pas incarné.
Économie de la santé en Algérie
Le marché des soins de santé est soumis aux déterminants de la demande, dont les plus importants sont le prix,
le revenu, les prix des autres produits, les goûts, les tendances, la taille et la composition de la population, en
plus du monopole dans le domaine des soins de santé en tant qu'un À la lumière des marchés de concurrence
parfaite, il existe de nombreuses considérations économiques, notamment : l'équilibre des marchés
concurrentiels et leur efficacité. Ajoutez à cela l'intervention de l'État. Bien que l'intervention de l'État sur le
marché des soins de santé soit souhaitable pour diverses raisons, cette intervention n'est pas toujours positive ;
Parfois, cette intervention échoue pour de nombreuses raisons, notamment : la bureaucratie, le manque de
concurrence et la présence d'un certain nombre d'objectifs contradictoires dans le secteur gouvernemental.
Bien qu'il soit bien connu que la pauvreté mène à la maladie et que la maladie mène à la pauvreté, ce qui est
nouveau, c'est que la santé mène à la richesse. Autrement dit, investir dans la santé non seulement éloigne le
spectre de la pauvreté, mais conduit à la richesse, et peut-être aussi parfois à une richesse extrême.
C'est le résultat d'un rapport économique, publié récemment par la Commission européenne pour l'économie et
la santé, et dont le résumé a été publié dans la célèbre revue médicale.
Indépendamment des manières et des méthodes par lesquelles des normes de santé plus élevées pour les
membres de la société entraînent une augmentation des taux de croissance économique, le fait fondamental
demeure que la relation entre la santé et la richesse dans les pays pauvres comme dans les pays riches est
positive, ce qui place la charge sur les gouvernements qui cherchent à pour atteindre des niveaux de bien-
être plus élevés.
Financement du système de santé en
Algérie
Financement du système de santé algérien est assuré principalement par l’Etat, les organismes de sécurité sociale
(CNAS et CASNOS) et les usagers ou ménages. Avant 1974, le financement de la santé provient pour 60% de l’Etat pour
la prise en charge les plus démunis de la population, 30% par la caisse de sécurité sociale pour leurs affiliés et 10% par
les usagers eux-mêmes. Après 1974, les financeurs du système de santé, sont l’Etat, les collectivités locales de 1970 à
1979, la sécurité sociale, la Pharmacie Centrale Algérienne (PCA) de 1980 à 1981 et les usagers qui contribuent depuis
1975, d’une manière symbolique au financement des frais de consultation et de séjour en milieu hospitalier. D’autres
organismes nationaux participent au financement de la santé, notamment les départements ministériels participant
aux activités de préventions générales, les mutuelles sociales fournissant à leurs adhérents des prestations de santé
et les entreprises nationales par la création de leurs centres médicaux sociaux au profit de leur personnel.
Concernant le secteur privé de santé, les soins y sont payants, les assurés sociaux et leurs ayant-droits bénéficient du
remboursement de la sécurité sociale sur la base d’une tarification de 1987. Sur la base des informations suscitées, la
dépense nationale de santé regroupe les dépenses de fonctionnement et d’investissement destinées au secteur de la
santé et qui sont à la charge de l’Etat, des organismes de sécurité sociale, des usagers, des entreprises privées et des
mutuelles sociales. Avec une dépense nationale de santé de 6.6% du Produit Intérieur Brut au titre de l’année 2014,
l’Algérie se situe au-dessous des taux des pays européens et nettement au-dessusdes ressources allouées à la santé
dans les pays sous-développés. Le montant de la dépense nationale de santé de l’Algérie va en s’accroissant dans les
années à venir, compte tenu de la transition sanitaire, du poids des nouvelles technologies de soins et des besoins
sanitaires nouveaux de la population. En plus des agents de financement actuel, il est urgent de faire contribuer
d’autres financeurs potentiels comme les collectivités territoriales, les entreprises relevant du secteur de la santé
(SAIDAL), les entreprises polluantes et les assurances économiques.
Conclusion