Vous êtes sur la page 1sur 10

De la Belle Époque à la 1 ère

Guerre mondiale
Le contexte socio-historique
Écrire et publier
La littérature de la Belle Époque
I/ Le contexte socio-historique
1. Le premier avant-guerre
Trois problèmes divisent les Français dans les
années qui précèdent la Grande Guerre.
La séparation de l’Eglise et de l’Etat 
L’agitation sociale
La politique extérieure : les menaces de guerre
dans les colonies et les Balkans
2/ La Guerre de 1914-1918
ou la Grande Guerre
Du 28 au début août 1914 la tension monte en
Europe ; le 02 août, l’Allemagne déclare la guerre à la
France ; Jaurès, dirigent socialiste français favorable à
la paix, a été assassiné le 31 juillet. Une fois la guerre
déclarée, toutes les forces politiques se rassemblent
autour du gouvernement : c’est l’Union sacrée,
impensable quelques jours auparavant.
II/ Ecrire et publier : l’environnement de
l’écrivain
1- Les écrivains face à l’Histoire
L’histoire constitue plus que jamais en ces cinq
premières décennies du siècle un élément essentiel
de l’environnement des écrivains : elle va souvent
constituer le décor ou le thème de leurs œuvres.
L’apparition d’une morale laïque et républicaine, liée
à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, fournira la
matière de quelques textes de Mauriac, Barrès ou
Anatole France.
La guerre de 1914-1918
La guerre de 1914-1918 sera à l’origine d’une abondante
production romanesque, littérature de témoignage, de
contestation ou de méditation (on songe en particulier aux
livres de Barbusse, Martin du Gard ou de Jules Romains) ; la
montée des périls (fascisme, menaces de guerre) apparaîtra
souvent dans les années trente, et l’époque de la Résistance
donnera à la littérature française quelques-uns de ces grands
poèmes. Enfin, les problèmes sociaux (grève de 1906
jusqu’aux lois sociales de la Libération) y trouveront un écho
dans diverses réalisations de la littérature narrative.
Maisons d’édition et
librairies
• Les importantes maisons d’édition du
siècle précédent comme Fayard ou
Flammarion, poursuivent leurs activités.
• Création des Editions de la Nouvelle
Revue française
Revues et quotidiens
• Parmi celles-ci Le Mercure de France (revue fondée au XVIIe
siècle, qui paraîtra jusqu’en 1965) continue sa carrière de en
gardienne des valeurs littéraires traditionnelles,
• Des périodiques à la couleur politique affichée participent,
sans s’y spécialiser, au débat littéraire. A droite, Candide
touche plusieurs centaines de milliers de lecteurs et L’action
française, où Brasillach tient un temps le « feuilleton
littéraire » exerce un attrait sur une partie des intellectuels. A
gauche, Vendredi, (1935-1938) pendant l’époque du Front
populaire, rassemble des signatures comme celles d’Alain,
d’Aragon, de Romain Rolland ou de Jules Romains.
III/ La littérature de la Belle Époque
• Les écrivains et la politique
C’est l’époque où l’affaire Dreyfus divise profondément
la France. Après Zola, nombre d’écrivains choisissent
leur camp : Barrès et Maurras font figure de chefs de
file des antidreyfusards ; en revanche Anatole France,
jusqu’alors surtout préoccupé de belles-lettres,
s’engage, à cinquante ans, pour la défense de Dreyfus
avec la même vigueur que le jeune Charles Péguy.
Les conflits entre la République et l’Eglise
trouvent un écho dans l’œuvre des mêmes
auteurs : Anatole France donne notamment
dans L’anneau d’améthyste une peinture
satirique du monde ecclésiastique ; Barrès
dénonce la loi de la séparation de l’Eglise et
de l’Etat dans La Grande Pitié des églises de
France(1914).
Des maîtres à penser
• Anatole France, Romain Rolland, Maurice Barrès, Charles
Maurras, du fait de l’audience qu’ils connurent auprès de
leurs contemporains, ont été considérés comme des
maîtres à penser de leur époque.
• Leur consécration ne se fit pas attendre : Anatole France
puis Maurice Barrès furent élus à l’Académie française,
Romain Rolland reçut le prix Nobel de la paix en 1915 et
Anatole France celui de littérature en 1921. Lorsqu’il
meurt en 1914, Péguy en revanche, est presque inconnu.

Vous aimerez peut-être aussi