Vous êtes sur la page 1sur 87

Secourisme de base

Présenté par Dr CISSE Mamadou A. C.


Chef Service Urgences- Hopital du Mali
Maitre Assistant à la FMOS de USTTB
Objectifs de la formation
A la fin de la formation vous serez capable de:
• Protéger une victime et les témoins éventuels
• Alerter les secours d’urgence
• Empêcher l’aggravation de la victime en
attendant les secours.
Programme

Module 1: La protection

Module 2: L’alerte
Module 3: La victime s’étouffe
Module 4: La victime saigne abondamment
Module 5 : La victime est inconsciente
Module 6: La victime ne respire pas
Module 7: La victime se plaint après un traumatisme

Module 8: La victime se plaint d’un malaise


Module 1: LA PROTECTION

Définition : une victime ,le


sauveteur, toute autre personne
menacé par un danger doit en
être protégé. Si la protection
n’est pas réalisable la victime
doit être dégagée d’urgence.
LA PROTECTION (1/8)

ANALYSER LA SITUATION
 Existe-t-il un danger?
 Qui est en danger
 Peut-on contrôler le danger
PROTEGER
 Le sauveteur
 La victime DU SURACCIDENT
 Les témoins
Par tout moyen, et ou avec tout autre témoin

Si le danger est réel, vital, immédiat et non contrôlable :


Pratiquer un dégagement d’urgence
LA PROTECTION (2/8)
Le dégagement d’urgence
C’est quoi le dégagement d’urgence?

Il s’agit dune manœuvre exceptionnelle

A pratiquer :

 Si la victime est visible

 Si elle est facile à atteindre


LA PROTECTION (3/8)
Le dégagement d’urgence
• Quels sont les principes du dégagement
d’urgence?
•La victime doit être visible
• Il doit anticiper ce qu’il va faire et privilégier
le chemin le plus sûr et le plus rapide , à l’aller
comme au retour
• Le choix de la technique doit tenir compte de la
position de la victime , de son poids et de la force
physique du sauveteur
LA PROTECTION (4/8)

•Si la victime est allongée au sol , choisir une


technique de traction au sol
• Respecter autant que possible l’axe : TÊTE -
COUP -TRONC
• Utiliser des prises solides
• La victime doit être dégagée vers un endroit
sûr.
LA PROTECTION (5/8)
Le dégagement par les chevilles
LA PROTECTION (6/8)

Le dégagement par les poignets


LA PROTECTION (7/8)

En cas d’accident de la
route:
• Si vous êtes en voiture,
allumez vos feux de détresse
• Garez-vous après l’accident.
Portez des gilets de haute
visibilité
 Balisez à150 ou 200 mètres de
chaque côté
 Interdisez de fumer aux
alentours
 Coupez le contact du véhicule
 Prenez un extincteur
LA PROTECTION (8/8)

Accident électrique:
Couper le courant électrique avant de toucher à la victime

Risque toxique :
Dans un local enfumé, retenez votre respiration
Le sauvetage ne doit pas durer plus de 30 secondes

Risque d’incendie:
Couvrez-vous le visage et les mains et protégez-vous au
maximum avec vos vêtements

Risque d’explosion par fuite de gaz:


Evitez toutes les étincelles
MODULE 2: L’ALERTE
Définition : l’alerte est l’action qui
consiste à informer un service
d’urgence de la présence d’une ou
de plusieurs victimes affectées par
une ou plusieurs détresses ainsi que
de la nature de l’assistance qui leur
est apportée.
L’ALERTE (1/2)
Chaque citoyen peut être le premier maillon de la chaîne de
secours
Tout retard et toute imprécision peuvent aboutir à
l’aggravation de la victime

TROUVEZ UN MOYEN DE COMMUNICATION :


Cabine téléphonique, téléphone fixe, portable, borne d’appel..

CHOISSISSEZ LE SERVICE ADAPTE


 Secours médicaux (centre de régulation du CHU GT : 20 23
22 42
 Pompiers : 18 ou 80 00 12 01
 Police : 17 ou 80 00 11 15
 Gendarmerie: 80 00 11 14
L’ALERTE (2/2)
TRANSMETTEZ LES INFORMATIONS
 Numéro de téléphone et nom de l’appelant
 Nature du problème
 Risques éventuels
 Localisation précise
 Nombre de personnes concernées
 Etat de chaque victime
 Mesures précises et gestes effectués

NE RACCROCHEZ PAS:
attendez les conseils de votre correspondant
Comment donner l’alerte ?

PROTOCOLE D’ALERTE EN CAS D’URGENCE


QUELQUES GESTES QUI
SAUVENT AVANT L’ARRIVEE
DES SECOURS
LIBERTE DES VOIES AERIENNES

• BASCULE DE LA TÊTE EN ARRIÈRE ET

SURÉLÉVATION DU MENTON

SUBLUXATION DE LA MANDIBULE.

DANS UN CONTEXTE TRAUMATIQUE :


ATTENTION AU RACHIS CERVICAL
TECHNIQUE DE LIBÉRATION DES
VOIES AÉRIENNES (1/2)

BASCULE DE LA TÊTE
ET SURÉLÉVATION
DU MENTON.
TECHNIQUE DE LIBÉRATION
DES VOIES AÉRIENNES (2/2)

SUBLUXATION DE
LA MANDIBULE.
L’OBSTRUCTION TOTALE
 Placez vous sur le côté de la victime
 Penchez-la en avant
 Soutenez-la
 Donnez-lui 5 claques vigoureuses entre les omoplates

Si cette manœuvre est inefficace,


pratiquez immédiatement des
compressions abdominales (Manœuvre
de HEIMLICH)
MANŒUVRE DE HEIMLICH
ÉVALUATION DE LA VENTILATION
(1/2)
• PERCEPTION DU SOUFFLE.
• ÉCOUTE DES BRUITS VENTILATOIRES.
• OBSERVATION DES MOUVEMENTS
THORACIQUES OU ABDOMINAUX.

• 10 SECONDES D’OBSERVATION
AVANT DE CONCLURE
ÉVALUATION DE LA VENTILATION
(2/2)

« Look, listen and feel »


(regarder, écouter, sentir)
POSITION LATERALE DE SECURITE

TRAUMATISME : ATTENTION AU RACHIS CERVICAL


MASSAGE CARDIAQUE EXTERNE

• DIAGNOSTIC D’ARRÊT CARDIAQUE:

- PAS DE CONSCIENCE;

- PAS DE VENTILATION;

- PAS DE CIRCULATION.
• LE DIAGNOSTIC D’ARRÊT
CARDIAQUE N’EST QUE CLINIQUE
TECHNIQUE DU MCE (1/2) :

• Victime allongée sur le dos sur un plan dur.

• Le sauveteur se place à côté de la victime.

• Point de compression médian : 2 travers de doigts au

dessus de l’angle costo-sternal.

• Bras tendu dans le plan perpendiculaire à la victime.


TECHNIQUE DU MCE (2/2)
30 compressions pour 2 insufflations

DÉPRESSION STERNALE DE 4 À 5 CM.


FRÉQUENCE À 100 PAR MIN (REMPLACE 80 -100)
HEMOSTASE(1/2)
Gestes de sauvetage : Compression
1- COMPRESSION MANUELLE et LOCALE
2- LE TAMPON RELAIS
3- LA SURCOMPRESSION

1 2 3
HEMOSTASE (2/2)
4- Compression locale: (Les points de
compression)
- Au pli de l’aine,
- Sur la face interne du bras;
- À la base du cou
5- Compression à distance: (Pose d’un garrot)
MODULE 3:

LA VICTIME S’ETOUFFE
LA VICTIME S’ETOUFFE

EN CAS D’OBSTRUCTION TOTALE :


La victime ne peut ni parler, ni crier, ni tousser, ni respirer
Si aucun geste n’est effectué , elle devient « bleue », perd connaissance
et meurt

ENCAS D’OBSTRUCTION PARTIELLE:


La respiration reste possible
La victime peut répondre à la question  » Est-ce que tu
t’étouffes? » que doit lui poser le secouriste
L’OBSTRUCTION TOTALE
 Placez vous sur le côté de la victime
 Penchez-la en avant
 Soutenez-la
 Donnez-lui 5 claques vigoureuses entre les omoplates

Si cette manœuvre est inefficace,


pratiquez immédiatement des
compressions abdominales
(Manœuvre de HEIMLICH)
MANŒUVRE DE HEIMLICH
 Placez-vous derrière la victime

 Placez un poing fermé au creux de son estomac

 Comprimez vers le haut et vers vous (mouvement de PISTON)

 Cette manœuvre est à répéter jusqu’à 5 fois


 Si l’obstruction persiste, répétez les deux séquences tant que
la victime est consciente

 Si elle perd connaissance, allongez-la et mettez en œuvre les


techniques du MODULE 6
MANŒUVRE DE HEIMLICH
L’OBSTRUCTION TOTALE
CAS PARTICULIER CHEZ LE BEBE, NOURRISSON

 Débutez par 5 claques dans le dos du bébé, placé à


califourchon sur l’avant bras du sauveteur , les deux
doigts dans la bouche
 Si la manœuvre est inefficace

 Retournez-le sur le dos


 Pratiquez 5 compressions abdominales avec 2 doigts placés
sur le milieu du sternum
 Vérifiez que le corps étranger ne soit pas dans la bouche
 S’il y est, retirez-le délicatement
L’OBSTRUCTION PARTIELLE

 Donnez l’alerte

 Installez la victime en position assise

 Restez auprès d’elle et la rassurer


MODULE 4: LA VICTIME SAIGNE
ABONDAMMENT
Saignement abondant
Vous reconnaîtrez un saignement abondant quand un
linge placé sur la plaie se trempe de sang en quelques
secondes et ne s’arrête pas spontanément.

Gestes de sauvetage : Compression


1- COMPRESSION MANUELLE et LOCALE
2- LE TAMPON RELAIS
3- LA SURCOMPRESSION
4- LE GARROT
COMPRESSION LOCALE
COMPRESSION
MANUELLE
 Comprimez directement la
plaie, si possible en protégeant
votre main d’un plastique

 Allongez la victime

 Pour vous libérer, utilisez un


TAMPON RELAIS (2ème étape)
COMPRESSION LOCALE
LE TAMPON RELAIS

 Posez rapidement sur la


plaie un tissu propre qui la
couvre totalement

 Utilisez un lien large qui


couvre tout le tampon en
faites au moins 2 tours
COMPRESSION LOCALE
La surcompression

 Elle est nécessaire quand le tampon relais n’arrête pas


totalement l’hémorragie

 Posez un second tampon sur le premier et entourez d’un


nouveau lien pour augmenter la compression
CAS PARTICULIERS de SAIGNEMENT

SAIGNEMENT AVEC UN CORPS


ETRANGER
Il ne faut pas faire de compression locale
 Alertez immédiatement un service d’urgence médicalisé
 Appliquez leurs consignes

SAIGNEMENT DE NEZ

 Laissez la victime penchée en


avant
 Comprimez la narine qui saigne
 La victime peut, le plus souvent,
assurer la compression elle-même
CAS PARTICULIERS de SAIGNEMENT

AUTRES HÉMORRAGIES EXTERIORISEES

 Ne donnez pas à boire et alertez les secours

EN CAS DE VOMISSEMENTS OU DE CRACHANTS DE SANG

 Conservez les produits rejetés


 Installez la victime confortablement
 Surveillez
MODULE 5:

LA VICTIME EST INCONSCIENTE


LA VICTIME EST INCONSCIENTE

LA PERTE DE CONNAISSANCE
 Elle se traduit par l’absence totale de réponse verbale ou
motrice à une question simple ou un ordre simple
comme: « M’entendez-vous? », « Ouvrez les yeux? ».
ASSUREZ LA LIBERATION DES VOIES
AERIENNES
 Dégager les vêtements (bouton , cravate, ceinture …
 Basculez la tête en arrière
 Relevez le menton

Devant cet état, il faut appeler : « à l’aide »


LA VICTIME EST INCONSCIENTE ET
RESPIRE : PLS
APPRECIEZ La RESPIRATION

 Penchez vous sur la victime

 Approchez votre joue de sa bouche


et regardez le ventre de la victime

 Recherchez pendant 10 secondes :


- les mouvements du ventre ou de la poitrine,
- les bruits de la respiration
- la présence d’un souffle aérien
Comment libérer les voies aériennes?
Comment apprécier si la victime respire?
(pendant 10 secondes)
La victime est inconsciente et elle respire

Geste de survie :

METTRE EN POSITION LATERALE


DE SECURITÉ (PLS)

Objectifs :
- assurer une liberté des voies aériennes supérieures
- éviter l’inhalation en cas de vomissements
Les différentes étapes pour la mise en PLS
QUELQUES CAS PARTICULIERS (PLS)

LA FEMME ENCEINTE
 La PLS se fait sur le côté gauche

LE TRAUMATISÉ, L’ACCIDENTÉ
 La PLS doit se faire sur le côté atteint

LA VICTIME EST SUR LE VENTRE


 Retournez-la sur le dos pour contrôler sa respiration

LA VICTIME PRESENTE DES CONVULSIONS


 Ecartez ce qui pourrait la blesser
 Après les convulsions, vérifier la respiration
 Et installez-la en PLS
MODULE 6:

LA VICTIME EST INCONSCIENTE ET NE


RESPIRE PAS : MCE
LA VICTIME NE RESPIRE PAS
Assurez-vous de l’inconscience et de l’arrêt respiratoire: aucun
mouvement de la poitrine ou du ventre visibles, aucun
souffle perçu, aucun bruit respiratoire entendu

La réanimation cardio-pulmonaire (RCP) doit être la plus


précoce possible, de même que l’utilisation du défibrillateur
automatisé externe (si disponible)
 chaque minute gagnée dans la mise en place du DAE peut augmenter les
chances de survie de 10%
DEBUTER LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE après
l’alerte des secours ++++
LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE (RCP) DE
L’ADULTE

 Dés le diagnostic affirmé,


(demandez un DAE) et
débutez la RCP

 La victime est à plat sur le


dos, sur le sol
 Placez-vous à genoux, sur le
côté de la victime
 Placez le talon d’une main
au centre de la poitrine, sur
le sternum, ramenez l’autre
main sur la première
LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE (RCP) DE L’ADULTE

Position du Sauveteur lors


- Assurer des compressions
MCE
thoraciques avec une
profondeur de 4 à 5 cm

- Bien relâcher après la


compression :
décompression

- Rythme de 100
compressions/décompressi
ons/min
LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE (RCP) DE
L’ADULTE

 Comprimez verticalement le sternum pour l’abaisser de 4 à 5


cm

 Relâcher complètement la pression ++++

 Comprimez ainsi 30 fois, à une fréquence de 100 par minute

 Après 30 compressions: réaliser 2 insufflations efficaces


( facultatif +++)

 Il faut privilégier les compressions thoraciques chez l’adulte


LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE (RCP) DE
L’ADULTE

• Sauf en cas de noyade:


où il faut débuter la
RCP par 5 insufflations
avant les compressions
thoraciques
LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE (RCP) DE L’ADULTE

Réalisez 2 insufflations efficaces

Le bouche -à- bouche


 Basculez la tête en arrière
 Avec la main placée sur le front,
pincez le nez de la victime
 Appliquez vos lèvres autour de
la bouche entre-ouverte de la
victime
 Insufflez progressivement
environ 1 seconde pour obtenir
un soulèvement de la poitrine
LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE (RCP) DE L’ADULTE

• Le bouche -à- nez

 La main du front maintient la


tête basculée en arrière
 La main qui soulève le
menton maintient la bouche
fermée
 Appliquez vos lèvres autour
du nez de la victime
 Insufflez progressivement
environ 1 seconde pour
obtenir le soulèvement de la
poitrine
LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE
(RCP) DE L’ADULTE

Mettre en marche le défibrillateur dès que possible


 Placez les électrodes sur la poitrine nue
de la victime selon schéma sur
emballage
 Allumez le DEF en appuyant sur
bouton ON
 Suivez les instructions vocales du DEF

 NB: Aucun risque, choc si seulement


nécessaire
DDSA: vous demandera d’appuyer sur
« CHOC »
Le DA : choquera automatiquement si
nécessaire
LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE (RCP) DE L’ENFANT
(1 À 8 ANS)

 Dés que l’arrêt est confirmé,


demandez un DEF avec des
électrodes pédiatriques et faites
alerter les secours
 Débuter par 5 insufflations en
portant attention aux éventuelle s
réactions
 Pratiquez ensuite une RCP au
rythme 30/2 avec une ou deux
mains
 Mettez en place le DEF dès que
disponible
LA REANIMATION CARDIOPULMONAIRE (RCP) DU NOURRISSON
(AVANT 1AN)

 Débutez par 5 insufflations par bouche-à-


bouche et nez, en portant attention aux
éventuelles réactions
 Pratiquez la RCP au rythme de : 1,2,3 je
ventile

 NB: Ne jamais utiliser une DEF chez le


bébé et le nourrisson
MODULE 7:

LA VICTIME SE PLAINT D’UN MALAISE


LA VICTIME SE PLAINT D’UN MALAISE

Si elle est consciente

 La mettre au repos : systématiquement


o Position allongée : souvent
o Position semi-assise si gêne respiratoire
o Recherchez des signes de malaise: pâleur, sueurs …
o Ecoutez bien ce dont elle se plaint
o Recherchez des anomalies d’apparition soudaine:
paralysie d’un côté, difficulté à parler ..
LA VICTIME SE PLAINT D’UN MALAISE

Quatre questions essentielles à poser:


o Est-ce la première fois que vous faîtes un malaise
o Depuis combien de temps dure t-il?
o Prenez –vous un traitement
o Avez vous une maladie grave, avez vous été hospitalisé
récemment?

Dans tous les cas, l’ALERTE DOIT ETRE SYSTEMATI


LA VICTIME SE PLAINT D’UN MALAISE
• Image typique de la
crise cardiaque
LA VICTIME SE PLAINT D’UN MALAISE
• Restez à côté, surveillez
et rassurez en attendant
l’arrivée des secours
• Si la situation s’aggrave
(la victime ne répond plus,
perd connaissance):
pratiquez les gestes qui
s’imposent et prévenez les
secours
MODULE 8:
LA VICTIME SE PLAINT
APRÈS UN TRAUMATISME
Les plaies
Les plaies simples

- Surfaces peu étendues


- Saignent peu

Gestes : - lavez-vous soigneusement les mains à l’eau et


au savon
- Lavez la plaie délicatement
- Appliquez un antiseptique
- Recouvrez la plaie d’un pansement
- Rappelez la vaccination antitétanique
Les plaies
Les plaies graves
 Selon la localisation: le ventre, la poitrine, la main, la
proximité des orifices naturels
 Selon l’aspect: plaie qui saigne abondamment, déchiquetée,
étendue ou profonde
 Selon le mécanisme: objet tranchant, morsure, outil, projectile
Gestes :
• Allongez la victime
• Demandez un avis médical
• Ne désinfectez pas, n’essayez pas de retirer un corps étranger
• Surveillez et réconfortez
Les plaies: cas particuliers
Plaie de l’abdomen

- Toujours une plaie grave


- Allongez la victime
- Surélevez les jambes
- Alertez les secours
d’urgences et restez auprès
de la victime
Les plaies: cas particuliers
Plaie de la poitrine

- Toujours une plaie grave


- Installez la victime en
position ½ assise
- Surveillez la respiration
- Alertez les secours
d’urgences et restez
auprès de la victime
Les plaies: cas particuliers
Plaie de l’œil
- Installez la victime sur le dos, la tête calée
- Ne retirez jamais un corps étranger intra-
occulaire
- Demandez à la victime de ne pas bouger et de
garder les yeux fermés
- Alertez les secours d’urgences ou acheminez
la victime à l’hôpital (SAU)
Les brûlures

Brûlures simples

 Simples rougeurs de la peau sur une surface


inférieure à la moitié de la paume de la main de
la victime
 Refroidissez le plus tôt possible
 Protégez par un linge propre ou un pansement
stérile
 Acheminez la victime à l’hôpital (SAU)
Les brûlures
Brûlures graves
 Cloque unique ou multiple d’une surface supérieure à la
moitié de la paume de la victime
 Destruction profonde de la peau
 Aspect noirâtre ou blanchâtre
 Localisation au niveau des orifices naturels
 La rougeur étendue chez l’enfant
Gestes:
• Refroidissez le plus tôt possible et jusqu’à l’avis médical
• Retirez les vêtements pendant arrosage, sauf s’ils collent à
la peau
• Alertez les secours
Les brûlures: cas particuliers
• Enfant et nourrisson:
- Prenez toujours un avis médical (appel au
centre de regulation)
• Brûlure chimique:
- Otez les vêtements imbibés en vous protégeant
• Brûlure électrique:
- Elle est toujours grave, même si peu étendue
- Allongez et surveillez la victime (en attendant
arrivée des secours)
Les brûlures: cas particuliers
• Projection de liquide dans l’œil:
- Rincez le plus tôt possible
- Evitez que l’eau de rinçage ne coule sur
l’autre œil

• Ingestion de liquide (caustique)


- Ne pas faire vomir, ne pas donner à boire
- Gardez l’emballage du liquide et acheminez la victime à l’hôpital
(SAU)
• Brûlure par inhalation:
- Mettez la victime en position ½ assise et
surveillez en attendant l’arrivée des secours
Lésions des os et des articulations
• Traumatismes du dos, du cou et de la tête
 Suspectez toujours une
fracture de la colonne
vertébrale, devant une douleur
du ou du dos
 Maintenez la tête de la victime
par une prise antéro-latérale, le
sauveteur étant à genoux
derrière la victime
 Demandez à la victime de ne
pas bouger
Lésions des os et des articulations
Le traumatisme du crâne
• Allongez, alertez les secours (18),surveillez en lui
parlant régulièrement
• Mettez en PLS si la victime est inconsciente en
faisant attention au cou

NB: Un traumatisme crânien est grave s’il existe :


- une plaie du cuir chevelu,
- une déformation du crâne,
- une perte de connaissance,
- un mal de tête,
- des vomissements
Fin de la formation
CONCLUSION

Les gestes du secourisme de base doivent


être diffusés dans tous les ordres
d’enseignements et partout où il y’a
rassemblement des grands événements
afin de sauver le maximum de vie
humaine.
BIBLIOGRAPHIE
•D. JANNIERE, P. CARLI
Organisation des SAMU et SMUR et la Réanimation pré hospitalière
Anesthésie Réanimation chirurgicale. Médecine – Science. Flammarion. 2ème
Ed 1995: 1697-1700
•Recommandation de la SFAR sur le transfert inter hospitalier des malades.
SFAR-SAMU France.1992
•BERNARD LAYGUES.
Sapeurs pompiers supplément au N°898. Septembre 98: 3-5
•M CHOBLI, M MASSOUGBODJI-D’ALMEIDA,H AGBOTON
H.SANOU J.MADOUGOU M.ASSOUTO.P
Créer un service d’aide médicale d’urgence dans un pays en voie de
développement : luxe ou nécessité? 44ème Congrès National d’Anesthésie et
de Réanimation. Société d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR).2002 : 1-20

Vous aimerez peut-être aussi