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julien.batac@u-bordeaux4.fr 1
S1 - Introduction au concept
d’organisation
1) Généralités
3
1) L’entreprise, une notion
multiforme et plurifonctionnelle
2 fonctions :
1) économique : production de B&S pour la satisfaction
des besoins des consommateurs.
2) sociale : employer des individus qui ont des
aspirations à exaucer.
4
2) La diversité des classifications
des entreprises
6
S1 - Introduction au concept
d’organisation
7
1) L’école classique du management
• Le Taylorisme
1911 : « one best way » / manière optimale de réaliser une tâche.
Objectif : obtenir des gains de productivité de 200 % (direction
des managers et obéissance des ouvriers)
Principes :
1/ Rémunération au rendement comme outil de motivation
2/ Affectation précise des tâches en fonction des compétences
des ouvriers
3/ Répartition des tâches : supervision/managers et
production/ouvriers
En 1908, le montage de la Ford T demande 12H20
8
En 1920, il demande 1H20.
PRODUCTION
COUT DE
PRODUCTION
9
1) L’école classique du management
* Division du travail
* Hiérarchisation du travail
* Règles et normes formelles
* Impersonnalité
11
2) L’école des relations humaines
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3) Synthèse
Années 30 :
Remise en cause d’une vision trop mécaniste des ouvriers et
contexte de la crise de 1929.
Réduction du sentiment d’aliénation et amélioration du rendement
des ouvriers ; redonner confiance à une nation sinistrée en 14
humanisant l’environnement de travail (E.U.).
3) Synthèse
Le management aujourd’hui :
L’entreprise est liée à un ensemble de parties prenantes (État,
syndicats, concurrents,fournisseurs, clients, lobbies). Le travail du
manager consiste à coordonner toutes ces composantes afin
d’atteindre les objectifs fixés.
Contrainte des entreprises :
- Taille : problèmes de coordination et inefficacité
- TIC : influence sur les structures, les modes de gestion et
les systèmes de contrôle
- Incertitude environnementale : concurrence, lois, modes
et tendances,…
- Humains : leadership, techniques de motivation,
définitions de postes
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S1 - Introduction au concept
d’organisation
3) Management, la nouvelle
donne
16
1) L’évolution du monde
19
1) L’évolution du monde
2) Le marché mondial
Mondialisation de la production : sous-traitance (informatique,
textile) en Chine, Inde et dans les PED (Maghreb, Europe de l’Est,…).
Mondialisation de la consommation : McDo, Nike,…
Concept de Village Mondial : monde sans frontières de production
et de commercialisation de B&S à travers la planète.
Concept de Multinationale : opère simultanément dans 2 pays ou
+, mais reste installée dans son pays d’origine (Michelin, L’Oréal,
Renault, Danone,…) ;
Concept d’entreprise transnationale : décision au niveau local
(adaptation des stratégies MKT – McDo).
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1) L’évolution du monde
22
Olivier BRUEL, Management des achats
Evolution des exportations des
pays industrialisés sur 50 ans.
http://www.consoglobe.com/
sodas-gaz-alternatives-2835-cg
24
24
PIB/hab:
45,000$ (USA)
34,000$ (France)
16,000$ (Russie)
4,000$ (Maroc)
1,000$ (Ethiopie)
400$ (Burundi)
http://www.atout-
finance.com/inegalites-
economiques-dans-le-
monde.php
25
25
http://tpe2010-2011mcdo.e-monsite.com/pages/la-diffusion-de-mcdonald-s.html 26
26
http://tpe2010-2011mcdo.e-monsite.com/pages/la-diffusion-de-mcdonald-s.html 27
27
2) L’évolution des technologies
28
2) L’évolution des technologies
Les e-organisations
Confusion entre e-Commerce (transaction se produisant lorsque des
données sont traitées et transmises via Internet) et e-Business
(activités nécessaires à une entreprise basée sur Internet).
Total des dépenses sur le Net en 2012 : 50.000 milliards de dollars
(132 en 2000). Mais 90% des ventes réalisées en B to B (Intel vend
des puces à Compaq).
2 défis majeurs :
Maintenir une communication à distance efficace
Garantir la réalisation des objectifs de performance malgré la
décentralisation du travail. 29
3) La Responsabilité Sociale des
Entreprises (RSE)
32
4) Le travail est-il une denrée rare ?
Quid du principe « en période de prospérité, on embauche et en
période de vaches maigres, on licencie » ? => licenciements chez
IBM, dans le secteur de la sidérurgie, de l’automobile ou du textile.
Phénomène de réduction des effectifs (downsizing) : obtenir un gain
de performance via des licenciements massifs.
Pourquoi une telle tendance ?
gains de flexibilité pour mieux répondre aux changements
structures plates permettant les programmes de qualité
Externalisation : recours à des partenaires externes =>
redimensionnement visant à aligner la taille de l’effectif sur les
objectifs à atteindre
Main d’œuvre occasionnelle : travailleurs à temps partiel, temporaire
ou sur contrat, disponibles pour répondre à des besoins ponctuels
33
34
5) Le client au centre du processus
managérial
1) Les structures
organisationnelles
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1) Les éléments clés d’une SO
La spécialisation du travail
La chaîne hiérarchique
Centralisation ou décentralisation
Départementalisation
Regroupement dans des départements sous la direction d’un
responsable
Types de départementalisation :
Fonction : regroupe les employés selon le travail effectué
(comptabilité, RH, finances,…).
Produit : selon les gammes de produit (chaussures pour
femmes, chaussures pour hommes, habillement, accessoires,
…)
Client : selon les besoins des clients (vente en gros, détail)
Emplacement : en fonction de la zone géographique
desservie 45
2) Les ingrédients d’une bonne
structure
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2) Les ingrédients d’une bonne
structure
Structure simple
Niveau de spécialisation et de formalisation faible
Centralisation forte
organisation « plate » (peu de niveaux hiérarchiques) ; TPE/PME
C’est le cas de la plupart des entreprises à leur naissance
Avantages : rapidité, flexibilité, fonctionnement à moindre coût,
responsabilités bien définies.
Inconvénients : faible efficacité dans des grandes organisations
(manque de règles, surcharge d’informations en haut de la pyramide
et lenteur de la décision, forte prise de risque car la stratégie dépend
d’un seul homme – besoin de décisions de tiers).
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3) Structuration organisationnelle :
quelques applications
Bureaucratie
Les structures simples évoluent avec le temps : accroissement des
effectifs et formalisation des règles de travail.
Instauration de normes et de procédures, création de départements,
ajout de niveaux de management afin de coordonner les activités de
chaque division.
C’est la naissance de la bureaucratie (ex. de MSF).
Deux options :
Départementalisation par fonction : structure fonctionnelle
Départementalisation par produit : structure divisionnaire
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3) Structuration organisationnelle :
quelques applications
Structure fonctionnelle
Organisation dans laquelle des activités similaires et liées entre elles
sont regroupées. Directeur d’usine
Structure divisionnaire
Organisation composée d’unités ou de divisions indépendantes
Président
VP VP VP Produits
Combustible Lubrifiants Chimiques
Structure divisionnaire
Structure matricielle
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3) Structuration organisationnelle :
quelques applications
56
3) Structuration organisationnelle :
quelques applications
57
3) Structuration organisationnelle :
quelques applications
Structures en équipes
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La structure à l’international
Coordination globale
Faible Elevée
Faible
Réactivité
locale
Elevée
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3) Structuration organisationnelle :
quelques applications
L’organisation virtuelle
Organisation non délimitée par des frontières ou des catégories.
En réseau, cellulaire, sans frontière.
E-Bay : n°1 mondial du commerce en ligne («pas de stocks, pas
d’entrepôts, pas de vendeurs» alors que le CA frise les 10 mds de
dollars).
Abolition des hiérarchies classiques, équipes multidisciplinaires ayant
la décision et la responsabilité de leurs actions et résultats.
Réponse à la mondialisation des marchés et à la concurrence, qui
s’appuie sur le progrès technologique.
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3) Structuration organisationnelle :
quelques applications
Le concept d’organisation apprenante
Organisation ayant développé la capacité d’évoluer en permanence
grâce à la participation active de tous les membres dans
l’identification et la résolution des problèmes liés au travail.
Le personnel effectue une gestion du savoir en diffusant et
partageant de nouvelles connaissances : source durable d’avantage
concurrentiel. Structure organisationnelle : sans
frontières, équipes, Empowerment
Organisation
Culture organisationnelle apprenante Partage de l’information
61
62
62
S2 – Les éléments clés d’une
organisation
2) La culture
organisationnelle
L’idéologie
Le discours de dirigeants qui précise à la fois le périmètre et les
limites de son action, et les moyens qu’il a choisis de mettre en
œuvre pour atteindre les objectifs de son champ d’action.
Les croyances et valeurs
Vision commune des membres de l’organisation sur les techniques et
les mécanismes a priori les plus adéquats au bon fonctionnement du
groupe (importance pour la cohésion du personnel).
Les symboles
Verbaux : argot professionnel, le vocabulaire maison, le
tutoiement...
Matériels : modes vestimentaires (Friday wear), logo, style 65
architectural (McDo), la présence ou l’absence de communication
2) Notions proches de la culture
Les mythes
Souvent incarnés par des personnages : vision amplifiée voire
déformée de l’histoire de l’entreprise et de ses réussites.
Les rites
« Grand messe » annuelle de présentation des résultats financiers, le
pot organisé à l’occasion des départs en retraite, l’entretien annuel,…
Les tabous
Reflètent les craintes de l’entreprise, sujets dont on ne doit pas
parler,…
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3) Composantes internes et externes
de la culture d’entreprise
Culture nationale :
Entreprise japonaise (drapeau, charte, chants collectifs… ensemble
cohérent avec les cercles de qualité.
Entreprise française : individualisme, respect dû à un chef qui reste
distant, crainte de l’incertitude.
nette propension française pour les structures bureaucratiques.
Idéologies et religions
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3) Composantes internes et externes
de la culture d’entreprise
L’histoire de l’entreprise
3) Le changement et
l’innovation
Changement : modification durable apportée à
l’environnement, la structure, la technologie, ou
au personnel d’une organisation en vue d’une
amélioration significative de son fonctionnement
et de ses résultats.
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1) Le changement
Les forces du changement
Le changement vient-il de l’extérieur ?
France Télécom face aux nombreux opérateurs téléphoniques
offrant un service à moindre coût.
La Poste face aux rivaux agressifs tels que DHL ou UPS.
Plus généralement, le passage aux 35 heures et les nouvelles lois
sur l’aménagement du temps de travail.
Révolution technologique : Internet et le commerce électronique
dans la façon de connaître le client et de vendre ; nouvelles
chaînes de montage avec la robotisation et l’automatisation.
Nouveaux secteurs d’activités : Canon et Apple
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1) Le changement
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1) Le changement
Décristallisation
Reconfiguration
Déplacement
K. Lewin – Le processus
de changement
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1) Le changement
La résistance au changement
Les changements effacent le connu Peur de
pour laisser place à l’ambiguïté et l’inconnu
l’incertitude
Résistance
individuelle
Peur de perdre
quelque chose Sentiment que le
de précieux changement n’est
pas profitable à
l’organisation
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1) Le changement
Comment limiter la résistance au changement ?
Éducation et communication : aider les employés à percevoir la
logique du changement suggéré.
Participation : introduction des individus directement concernés par
le changement dans le processus de décision.
Aide et soutien : permettre aux employés de mieux gérer la peur
face au changement par le biais de conseils, thérapies, formations,…
Négociation : des attentes sont satisfaites en échange de
l’engagement à réduire la résistance.
Manipulation et cooptation : tentatives dissimulées pour exercer
une influence, y compris en déformant des faits pour rendre le
changement plus convaincant.
Coercition : lancer des menaces directes, employer la force. 76
2) L’innovation
77
2) L’innovation
Les structures :
1. Les structures organiques => innovation (spécialisation moindre
et moins de règles à respecter).
2. Disponibilité de ressources abondantes : assumer le coût et
amortir les échecs dus aux processus d’innovation.
3. Communication fréquente => plus grande interaction entre les
départements => diminution des obstacles à l’innovation.
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2) L’innovation
Les caractéristiques :
1. acceptation de l’ambiguïté
2. tolérance au manque de réalisme
3. Faibles contrôles externes
4. Tolérance au risque
5. Tolérance du conflit
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2010: sortie du 1er iPad
1976: Création d’Apple: Steve Jobs fabrique
son 1er ordinateur avec Steve Wosniak
(source: http://www.liberation.fr/economie/01012364092-les-dates-cles-de-l-histoire-d-apple)
CA: 35
milliards $
81 81
(source: http://economie.lefigaro.fr/_societes/action-apple.html)
82
19/01/2012 83
S2 – Les éléments clés d’une
organisation
4) Le management des
opérations et de la
chaîne de valeur
Management des opérations : étude et application
du processus de transformation
Chaîne de valeur : concept décrivant la totalité des
activités successives qui, à chaque étape, depuis la
manipulation des matières premières jusqu’au produit
fini placé entre les mains de l’utilisateur, ajoutent de 84
la valeur.
1) Le management des opérations
Ressources Produits
Personnels Biens
Technologies Services
Processus de
Capital
transformation
Équipements
Processus qui s’applique à
Matériaux l’ensemble des services de
Données l’entreprise : MKT, Finances,
Comptabilité, R&D, RH
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1) Le management des opérations
Mécanisation =
des tâches
Hausse
de la
production
+ baisse du travail utilisé
88
88
A long terme
Hausse
des Hausse de
profits l’investissement
Hausse
de l’emploi
à long terme
89
89
Source : inspiré de Hatier, 2004
2) La gestion de la chaîne de valeur
Infrastructure de la firme
Activités de
soutien
Développement technologique
Marge
achat et vente
(SCM et CRM)
Approvision-
Marketing &
Logistique
Production
nements
Services
vente
Activités principales 90
91
2) La gestion de la chaîne de valeur
Stratégie de
Investissement
Ressources humaines la chaîne de
valeur technologique
93
2) La gestion de la chaîne de valeur
95
2) La gestion de la chaîne de valeur
96
2) La gestion de la chaîne de valeur
Résistances Culture de
organisationnelles l’entreprise
Obstacles
97
2) La gestion de la chaîne de valeur
98
2) La gestion de la chaîne de valeur
Le management des opérations aujourd’hui…
e-fabrication : outil de synchronisation de la production et des
attentes des clients ; signale les capacités disponibles, l’état des
commandes et la qualité des produits pendant la fabrication ; permet
de réduire les coûts (frais de maintenance par la baisse des stocks).
L’inventaire juste-à-temps : livrer les éléments au moment précis
où le processus de production l’exige au lieu de les stocker (Boeing,
Toyota) ; réduction des délais de réapprovisionnement et du coût des
stocks ; Kanban (meilleur flux de travail, diminution du temps de
fabrication, augmentation de la qualité).
Amélioration continue et contrôle de la qualité : processus
permettant de s’assurer que les unités produites correspondent aux
normes préétablies.
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S3 – Les fonctions de l’organisation
1) La Production
La gestion de la production
comprend, à partir des choix
stratégiques, toutes les décisions
d’organisation et toutes les actions
de pilotage de la production.
100
1) Le système de production
Le système de production
C’est l’ensemble des matières, équipements, processus opératoires
et opérateurs, indispensables à la production, ou en
interdépendance.
Il existe plusieurs modes d’organisation des systèmes de
production, en fonction de classification :
1. selon la destination : production sur stock ou production à la
commande ;
2. selon la quantité produite : unitaires ou par petits lots ; de
grande série
3. selon le processus technique : production discontinue ;
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continue.
1) Le système de production
Selon la destination :
1. Production sur stocks : le système de production est géré à
partir des prévisions de demande, pour constituer des stocks de
produits finis soit pour des biens dont le délai de fabrication est >
au délai de livraison (vêtements, électroménager), soit pour
diminuer le coût de production des biens (tirage d’un livre à
10.000 exemplaires en une seule fois).
2. Production à la commande : le système de production ne
démarre qu’à partir d’une demande ferme (avion)
Entre ces deux extrêmes, il existe des solutions mixtes qui
panachent production sur stock (modules standards) et une
production à la commande (assemblage final et personnalisation).
C’est le cas de l’automobile. 106
1) Le système de production
108
1) Le système de production
La gestion de la production
Synthèse
Gestion de la production
Organisation + Pilotage
Fonction de la production
Direction de la production
Système de production
Commande/stock – Unité/masse – Continue/discontinue 110
1) Le système de production
Perspectives (1)
Adaptation des stratégies productives à l’environnement
1. 1ère moitié du 20ème siècle :
1. demande > offre mais sans exigence de qualité et stable dans
le temps ; peu de concurrence ; technologie simple et rigide.
2. Objectif de productivité : standardisation des produits,
recherche d’économies d’échelle et effets d’expérience avec
production en grande série ; division du travail.
2. Problématique actuelle :
1. offre > demande avec forte concurrence ; demande instable ;
technologie flexible avec des machines polyvalentes.
2. objectifs de productivité et flexibilité, augmentation de la
111
qualité et réduction des délais : différenciation des produits ;
1) Le système de production
Perspectives (2)
Les décisions stratégiques en production :
1. Quelle capacité de production est nécessaire ? Quel investissement
faut-il prévoir ?
2. Quelle localisation de la production ? Faut-il fabriquer dans le pays
de l’entreprise, délocaliser dans un autre pays ?
3. Quel partenaire faut-il choisir . Faut-il faire seul ou sous-traiter
une partie, externaliser certains éléments ?
112
2) L’organisation de la production
114
Sortie de Peinture
pièces
2) L’organisation de la production
La qualité totale
Ensemble de principes et de méthodes organisées en stratégie
globale visant à mobiliser toute l’entreprise pour obtenir une
meilleure satisfaction du client à moindre coût. Elle doit répondre à
5 impératifs :
1. Conformité
2. Mesure
3. Excellence
4. Prévention
5. Responsabilité
115
2) L’organisation de la production
Les plans d’amélioration de la qualité
116
3) Le pilotage de la production
117
3) Le pilotage de la production
Gammes de Stocks
fabrication/Donnée Logiciel MRP – Planification des
Disponible/en
technique besoins en composants commande/délais
2
3 Ordonnancement
118
4 Lancement
3) Le pilotage de la production
Le pilotage par l’aval
Le point de départ se situe au niveau d’une demande réelle du
marché aval. Les entreprises doivent alors « tendre les flux ».
Démarche du Japon cherchant à réduire les coûts et les délais, et
améliorer la qualité (sans attente, ni stocks).
Principe du juste-à-temps (JAT) : produire au moment où la
demande le désire, la quantité suffisante.
Conditions de fonctionnement :
1. Fiabilité des délais de réponse et des machines
2. Réduction de la taille des lots
3. Polyvalence des hommes et des machines
119
4. Bonne circulation des informations
3) Le pilotage de la production
L’informatique et la production
La productique
2) L’Approvisionnement
121
1) Acheter
Demande : biens et services
MKT : matériel publicitaire, échantillons
FIN/COMPTA : imprimés, matériel/logiciel
R&D : prototypes, nouvelles matières et pièces
PROD : MP, pièces, équipements
PERSO : uniformes/casques, soins d’urgence
AUTRES : Fournitures de bureau, entretien des propriétés
Le processus d’approvisionnement
Documentation,
études Choisir le fournisseur / négocier
comparatives
126
2) Gérer les stocks
Le rôle de régulation est lié à d’autres objectifs
Coût de gestion
Coût de possession du
du stock
stock
Coût du stock
Coût pénurie
128
3) Gérer les flux – Supply Chain
Définition de la logistique
La première approche de la logistique provient du domaine
militaire : c’est la manière de résoudre les problèmes de transport
et de ravitaillement des armées.
La logistique cherche à maîtriser les flux physiques de
marchandises tout au long du processus de production.
« C’est l’ensemble des activités ayant pour but la mise en place au
moindre coût d’une quantité d’un produit à l’endroit et au moment
où une demande existe » (ASLOG).
129
« C’est l’art pratique de déplacer les
armées et de les ravitailler en établissant et
organisant leurs lignes de ravitaillement. »
Jomini A.H., Colson B., L’art précis de la guerre, 2001
130
130
131
132
132
3) Gérer les flux
http://visiteallemagne.wordpress.com/2012/02/07/visite-usine-smart/
135
135
136
3) Gérer les flux
La logistique et la commercialisation
137
138
Comment cette entreprise fait-elle pour vendre à moindre coût et où récupère-t-elle l’argent qu’elle perd
en cassant les prix ?
L’arrosoir Vallö
Source : http://www.ikea.com/fr/fr/catalog/products/50209295/
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Une logistique performante:
http://blog.lefigaro.fr/social/2012/03/emploi-des-jeunes-loperation-e.html
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Baisse du taux d’abandon du panier: les surprises en bout de course
sur le coût réel de la commande.
Augmentation du panier moyen: car les clients ne sont plus freinés
par les coûts supplémentaires engendrés par le poids grandissant de leur
commande.
Booster les ventes: en communiquant sur les frais de port offert pour
un produit ou une gamme de produits (pour faire du déstockage par
exemple ou promouvoir un nouveau produit)
Fidéliser ses clients: en leur offrant les frais de port pour chaque
nouvelle commande.
http://
www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/enquete/spartoo-contre-sarenza-le-match/la-politique-de-frais-de-ports-conditio
nne-la-gestion-logistique.shtml
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http://strawberrymag.com/2011/11/28/sarenza-elu-meilleur-e-shop-mode-2011/
3) Gérer les flux
La logistique comme facteur de compétitivité et de flexibilité