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Construire une maison individuelle

en zone sismique

Respecter la nouvelle réglementation avec


les produits en béton
Introduction
• La France est un pays où la sismicité est modérée

• Le risque n’étant pas nul, il faut cependant s’en


prémunir

• Pour cela des règles existent, et doivent donc être


appliquées

• Les produits en béton permettent de répondre aux


exigences. Nous allons voir quels produits utiliser et
comment les mettre en œuvre

2
Plan de la formation
• Contexte réglementaire

• Les PSMI : principes et domaine d’application

• Les maçonneries

• Les planchers

• Les conduits de cheminées

• Les escaliers

• Conclusion

3
Contexte réglementaire

4
Contexte réglementaire
• La construction parasismique en France est
obligatoire, car elle est prescrite par la loi pour les
constructions neuves

• Elle reste à l’appréciation des autorités pour le bâti


existant

5
La France, zone sismique ?
• Séismes mesurés en France de 1980 à 2003

+ Antilles

6
Réglementation : Organisation
Décret relatif à la
Définit les zones de
prevention du sismicité
risque sismique

Arrêté pour les Arrêté pour les


bâtiments à bâtiments à Arrêté pour les Arrêté pour les
“risque spécial” “risque normal” ponts équipements

Concerne les Concerne les


bâtiments classés autres bâtiments
pour la protection
de l’environnement Comprend :
-Catégories
d’importances
- accélérations
sismiques
- textes applicables
- ...

7
Carte d’aléa sismique
Future (applicable au 1er mai 2011)

Actuelle

8
Carte d’aléa sismique

• Elle définit 5 zones de sismicité croissante (décrets N°2010-1254 et


2010-1255 du 22/10/2010) :
> zone de sismicité 1 – très faible
> zone de sismicité 2 – faible
> zone de sismicité 3 – modérée
> zone de sismicité 4 – moyenne
> zone de sismicité 5 – forte

• Les zones de sismicité sont définies


par commune

9
Carte d’aléa sismique

10
Réglementation
• L’arrêté du 22/10/2010 relatif à la classification et aux règles
de construction parasismique applicables aux bâtiments de la
classe dite " à risque normal " prévoit une distinction entre les
bâtiments (catégories d’importance)
Catégorie
Bâtiments
d’importance
Bâtiments d’importance mineure pour la sécurité des personnes, par exemple,
I
bâtiments agricoles, etc…

II Bâtiments courants n’appartenant pas aux autres catégories MI, Logements


Bâtiments dont la résistance aux séismes est importante compte tenu des
III conséquences d’un effondrement, par exemple : écoles, salles de réunion,
institutions culturelles, etc…
Bâtiments dont l’intégrité en cas de séisme est d’importance vitale pour la protection
IV
civile, par exemple : hôpitaux, casernes de pompiers, centrales électriques, etc…
• La description complète des catégories est donnée dans
l’arrêté
11
Réglementation
• Les exigences varient (arrêté du 22/10/2010 relatif aux bâtiments à
« risque normal ») :
> En fonction de la zone de sismicité
> Du type de bâtiment (catégorie d’importance du bâtiment)

Règles PSMI 89 révisées 92 jusqu’à


Aucune leur version révisée (fin 2011 ?)
obligation

Eurocode 8 (ou PS92 jusqu’au


1er novembre 2012)

12
Réglementation
1er mai 2011 1er novembre 2012
PS 92 + PS-MI EC8 +
PS 92 + PS-MI ou PS-MI révisées
EC8 (date d’application pouvant
être avancée pour les PSMI)

13
Réglementation

• Ces textes ne donnent que des règles complémentaires

• Il reste nécessaire de respecter les DTU

• L’utilisation des Avis Techniques ou des DTA n’est


possible que si les zones sismiques sont visées dans leur
domaine d’application

14
Réglementation
Justification par calculs des bâtiments:
L’Eurocode 8 et les PS92 (jusqu’au 1er novembre 2012) proposent
différentes méthodes de justification par calcul des bâtiments,
Des dispositions constructives minimales sont imposées par ces
textes

Justification sans calculs des bâtiments: les PSMI


Réservée aux maisons individuelles ou bâtiments assimilés,
Nécessite le respect de critères sur la géométrie du bâtiment et de
dispositions constructives minimales.
Pour le moment, il faut utiliser les PSMI 89 révisées 92, mais ce texte
va être modifier prochainement

15
Les PSMI 89 révisées : principes et
domaine d’application

16
PSMI 89 révisées 92 : Principes

• Les règles PSMI 89 révisées 92 permettent de


concevoir des maisons individuelles en zone
sismique sans effectuer de calcul

• Divisées en 2 parties :
> Le domaine d’application et la conception du bâtiment
> Les règles sur les matériaux et la mise en œuvre

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PSMI : Principes

• Ces règles permettent de concevoir et de réaliser des


maisons individuelles parasismiques sans effectuer de
calculs

• Elles concernent les éléments structuraux et non structuraux

• Elles supposent que la maison respecte les autres règles


(DTU, RThermique, RAcoustique, …)

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PSMI : Domaine d’application

• Ces règles concernent les maisons individuelles et


bâtiments assimilés, c’est-à-dire :
> Les bâtiments à usage d’habitation
> Les bâtiments de catégorie d’importance II avec une charge
d’exploitation limitée à 250 kg/m2

• À noter que les critères géométriques limitent les


dimensions du bâtiment

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PSMI : Domaine d’application

• Rez-de-chaussée

20
PSMI : Domaine d’application
• Rez-de-chaussée + étage

21
PSMI : Domaine d’application
• Un sous-sol ou un vide sanitaire n’est pas considéré
comme un niveau si :

• le plancher du rez-de-chaussée ne doit pas être en moyenne à plus de 0,50 m au-dessus du sol
• Si terrain en pente : le plancher du rez-de-chaussée ne doit pas se trouver à plus de 0,50 m au-
dessus du sol
• Exception pour l’accès au sous-sol d'au plus 3,00 m de largeur d'ouverture

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PSMI : Domaine d’application
• Conditions d’implantation :
> Des conditions sont imposées sur la pente du terrain
Pente ≤ 10 % 10 % < Pente

Justification de la Justification de la
stabilité de la pente stabilité de la pente
non nécessaire nécessaire

23
PSMI : Domaine d’application
• Condition de sol :
> La portance du sol doit être supérieure ou égale à 250 kg/m2

Ou, si la portance n’est pas connue

> Les sols de type vase, tourbe, alluvions non compactés,


sables fins sont interdits s’ils sont susceptibles d’être
gorgés d’eau

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PSMI : Domaine d’application

• Conditions sur la configuration en plan


• Les bâtiments doivent dans la mesure du possible se
rapprocher d’un modèle rectangulaire

Selon X :
Lx1+Lx2 ≤ 0,25 Lx
Selon Y :
Ly1 ≤ 0,25 Ly

25
PSMI : Domaine d’application

• Conditions sur la configuration en élévation


> La plus petite hauteur d’étage doit être supérieure à 70 % de la
plus grande

> Les bâtiments ne doivent pas présenter de retraits en élévation


(sauf pour les bâtiments en maçonnerie, à condition de prévoir des
chaînages verticaux renforcés)

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PSMI : Domaine d’application
• Conditions sur la configuration en plan et en
élévation
> Si les conditions précédentes ne sont
pas respectées, il est possible de scinder
le bâtiment par un joint, d’épaisseur
supérieure ou égale à 4 cm et vide de
tout matériau, afin de créer des blocs
distincts respectant les critères

> Réalisation délicate des joints en raison


des contraintes de circulation et
d’étanchéité

27
PSMI : Future version

• Le futur texte devrait entrer en application en 2012

> Les conditions sur la géométrie du bâtiment seront


différentes ainsi que les conditions sur les matériaux et la
mise en œuvre

> Le futur texte sera conforme aux Eurocodes

28
Les fondations et soubassements

29
Les fondations : Principes

• L’action sismique est transmise par le sol à la


construction par l’intermédiaire des fondations

• Pour cela :
> La conception des fondations doit être compatible avec
les caractéristiques du sol et le type de construction

> Le système de fondations doit être homogène

> Les fondations doivent éliminer le risque de


déplacement différentiel entre le sol et la structure

30
Les fondations : Longrines

• Principe des fondations avec longrines :


Semelles isolées

Longrines

Semelles filantes

31
Les fondations
• Chaînage des fondations : Au minimum 4 HA 10

Les chaînages verticaux doivent être ancrés dans les fondations

32
Les fondations : Vides sanitaires

• Dispositions minimales :
> Il est possible de se dispenser du chaînage horizontal au
niveau des fondations si la distance entre l’assise de la
fondation et la sous-face du plancher haut du vide sanitaire
est inférieure à 1,20 m

> 1,20 m
≤ 1,20 m

33
Les maçonneries

34
Comportement des bâtiments en
maçonnerie non chaînée

Source : Google Séisme de L’Aquila, AFPS-CERIB, avril 2009

35
Comportement des bâtiments en
maçonnerie non chaînée

Source : Google
Séisme de L’Aquila, AFPS-CERIB, avril 2009

36
Maçonneries
• Il s’agit du mode constructif le plus ancien, mais qui a connu de
nombreuses évolutions ces dernières années

• Ce système constructif reste utilisé dans plus de 90 % des


maisons individuelles en France

• Les principaux avantages sont :


> La facilité de la mise en œuvre
> Sa grande résistance mécanique

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Les blocs de béton
• Il existe plusieurs types de blocs :
Groupe1 Groupe2 Groupe3 Groupe4
Elémentspleins ou Elémentsconstitués d’alvéoles Eléments
constituésde verticales. Ladistinctiondegroupe constitués
trousdefaible est fonctiondelasectiondes d’alvéoles
importance alvéoles horizontales

38
Les blocs de béton

• Les dimensions des blocs sont exprimées de la


manière suivante :
• Longueur x épaisseur x hauteur (mm)

Exemple le plus courant :


500 x 200 x 200

39
Les blocs de béton
• Il existe plusieurs classes de résistance :
> Exemple de dénomination B40
> La lettre indique si le bloc est en granulats légers ou courants et destiné à être enduit ou apparent

> Ainsi :
•B désigne les blocs de granulats courants destinés à être enduits
•P désigne les blocs de granulats courants destinés à restés apparents
•L désigne les blocs de granulats légers (toujours enduits)

> Le chiffre indique la résistance caractéristique à la compression (en bars)

40
Les blocs de béton
• Il existe plusieurs classes de résistance :
> Pour les blocs de granulats légers : LXX

Appellation des blocs


de granulats légers à Classe de résistance
enduire
L25
L30
blocs creux
L40
L60
L35
blocs pleins ou perforés L45
L70

41
Les blocs de béton
• Il existe plusieurs classes de résistance :
> Pour les blocs de granulats courants à enduire : BXX

Appellation des blocs


de granulats courants à Classe de résistance
enduire
B40
blocs creux B60
B80
B80
blocs pleins ou perforés B120
B160

42
Les blocs de béton

• Il existe plusieurs classes de résistance :


> Pour les blocs de granulats courants apparents : PXX

Appellation des blocs


de granulats courants à Classe de résistance
enduire
P60
blocs creux P80
P120
P120
blocs pleins ou perforés P160
P200

43
Les blocs de béton
 Résistance déclarée à la compression : Différence entre
résistance caractéristique garantie à 95 % Rc et résistance
moyenne Rm

• Les produits en béton


déclarent une résistance
caractéristique Rc
• Les autres matériaux
déclarent une résistance
moyenne Rm

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Marquage CE
• Qu’est ce que le marquage Réglementaire   ?

> Progressivement, le marquage devient obligatoire pour tous les


produits de construction.

> Il permet leur libre circulation dans l’Espace Économique Européen.

> Il est rendu possible par l’harmonisation des normes produits au


niveau européen (NF EN 771-3 pour les blocs en béton)

45
Marquage CE
• Qu’est ce que le marquage Réglementaire   ?
Déclaration par le
fabricant *organisme notifié : organisme tierce
partie désigné par l’État
Catégorie II I
par le fabricant

Contrôle de la production en usine


Réalisées

Le marquage CE est
Tâches

Essais de type
réglementaire, il ne
Essais d’échantillons selon un plan
garantit pas à
Essais du produit par
échantillonnage
l’utilisateur que le
produit répond à ses
Essais de type
besoins.
Missions de
l’organisme

Inspection initiale
notifié*

Inspection périodique

46
Les certifications volontaires
• La certification volontaire de produits
> apporte la preuve que les exigences de qualité, durabilité, aptitude à
l’emploi décrites dans les normes NF ou EN et référentiels de
certification sont respectées
> certifie que les produits concernés sont aptes à réaliser des ouvrages
selon les règles de l’art en vigueur (NF-DTU et/ou fascicule du CCTG)
> garantit que les performances des produits sont contrôlées en
permanence par le fabricant et vérifiées par un organisme tiers.

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Les certifications volontaires
• La certification volontaire de produits
> Le fabricant met en place un système de Contrôle
de Production en Usine ; Les contrôles portent sur :
•Matières premières et fournitures
•Équipement de production
•Béton frais
•Produit en cours de fabrication
•Produit fini
•Matériel de contrôle et d’essais
> La certification de produit est basée sur la preuve
•L’organisme certificateur effectue plusieurs fois par an des visites d’audit/inspection :

48
Les certifications volontaires

• La certification volontaire de produits : Intérêts ?

> la sécurité : un produit certifié est un produit clairement identifié apte à


réaliser des ouvrages conformes aux règles de l’art en vigueur,
> la confiance et un gain de temps : un produit certifié qui est régulièrement
contrôlé par le fabricant et l’organisme d’inspection; les essais de conformité
des produits livrés sont inutiles,
> l’assurance de respecter les clauses réglementaires relatives aux marchés

49
Maçonneries

• Les maçonneries doivent être conçus et réalisées


suivant :
> Le DTU 20.1 pour les murs porteurs
> Le DTU 20.13 pour les cloisons

> Ces DTU ne sont pas conformes aux Eurocodes, une


révision du DTU 20.1 est prévue

50
Maçonneries : DTU 20.1
• Le nouveau DTU 20.1 (d’octobre 2008) introduit la pose collée comme technique
traditionnelle.

• Il définit les règles de mise en œuvre qui lui sont propres.

• Pour la pose à joints minces, les


tolérances dimensionnelles
sont faibles
> Ils doivent être de classe :
•D3 (blocs calibrés)
•D4 (blocs rectifiés)

51
Maçonneries : DTU 20.1
• Les blocs coffrage sont constitués de 2 parois servant
de coffrage et reliées entre elles par des entretoises
• Ils sont montés à sec ou maçonnés au mortier
• La partie centrale est remplie sur site d’un béton fluide
• Les murs de soutènement sont exclus

52
Maçonneries : DTU 20.1
• La prochaine révision du DTU concernera principalement
les méthodes de calcul

• Les prescriptions parasismiques devraient être intégrées

• Sortie non prévue avant 2013

53
Maçonneries : PSMI 89
• Les exigences suivantes sont issues des PSMI
89 révisées 92 pour la zone de sismicité 3

• Les futures PSMI ou l’Eurocode 8 imposeront


parfois des critères différents

54
Maçonneries
• Conditions sur les blocs :
> Les blocs peuvent être en béton de granulats courants ou légers
> Les blocs doivent être pleins, perforés ou creux
> Les blocs creux doivent présenter une cloison longitudinale
porteuse

Autorisé
> Les blocs doivent Noncertifiés
obligatoirement être autoriséNF

55
Maçonneries
• Conditions sur les blocs :
> Toutes les classes de résistance sont autorisées

> L’épaisseur minimale des blocs doit être de :


•tmin = 20 cm pour les blocs creux ou BCA
•tmin = 10 cm pour les blocs pleins ou perforés

tmin

56
Maçonneries
• Conditions sur les blocs :
> Les alvéoles des blocs d’angle doivent être carrées ou
circulaires

OU ≥ 12 cm
≥ 10 cm

57
Maçonneries
• Conditions sur les blocs :
> La section transversale des chaînages horizontaux est 15 cm
au minimum

≥ 2/3 e

≥ 15 cm

58
Maçonneries

• Conditions sur les mortiers


> Les conditions sont identiques par rapport au DTU 20.1
> Les mortiers pour joints minces doivent faire l’objet d’un
Avis technique ou d’un DTA (identique au DTU 20.1)
> Pas d’indication sur la résistance minimale

59
Maçonneries
• Conditions sur les armatures :
> Les armatures longitudinales doivent être à haute
adhérence et avoir un diamètre minimal de 10 mm
> Les cadres de confinement doivent avoir un diamètre
minimal de 5 mm < min(25 cm ; hauteur du
Armature chaînage)
Cadre de
longitudinale confinement

60
Maçonneries
• Conditions sur la mise en œuvre :
> Les maçonneries peuvent être montées à joints épais ou
minces

> Les joints verticaux doivent être


remplis

> Les maçonneries à joints verticaux


non remplis sont moins résistantes

61
Maçonneries
• Conditions sur la mise en œuvre :
> Définition d’un joint vertical rempli :

Hauteur = h
Épaisseur e

Joints épais : 6 mm ≤ e ≤ 15 mm Largeur ≥ 0,4.t


Joints minces : 1 mm ≤ e ≤ 3 mm

62
Maçonneries
• Conditions sur la mise en œuvre :
> Les murs doivent être bordés par des chaînages
horizontaux et verticaux
> Le béton des chaînages doit être coulé après exécution de
la maçonnerie 4 HA 10

4 HA 10
Ou 6 HA 10
si section
renforcée

63
Maçonneries

• Positionnement des chaînages verticaux :


> En bordure des panneaux de contreventement,
> Dans les angles rentrants ou saillants de la construction,
> Aux jonctions des murs
> De part et d’autre des ouvertures de hauteur supérieure ou
égale à 1,8 m
+
> Au minimum tous les 4,5 m pour les murs de
contreventement
> Au minimum tous les 5 m pour les autres murs

64
Maçonneries

• Qu’est ce qu’un mur de contreventement ?


> Les murs de contreventement permettent au bâtiment de résister au séisme
> Ils doivent :
• Avoir une longueur
supérieure ou égale à
1,1 m
• Être continus sur toute la
hauteur du bâtiment
• Ne pas comporter d’ouvertures (sauf …)

65
Maçonneries

• Longueur cumulée des murs de contreventement


> Il faut une certaine longueur cumulée de murs de contreventement dans
chaque direction
> La longueur cumulée dans chaque direction (en m) doit être supérieure à :

> L > S/k ou S est la surface construite au sol (en m )


2

66
Maçonneries
• Les ouvertures de longueur supérieure ou égale à
60 cm doivent bordées par un cadre

67
Maçonneries

• Caractéristiques de cadres :

2 HA 8 au
minimum

68
Application

69
Maçonneries

• Conditions sur la mise en œuvre :


> Il est possible de décaler
le chaînage vertical pour
pouvoir positionner les
linteaux ou les coffres de
volets roulants
> Les longueurs de murs
doivent être comptées entre
les bords extérieurs des
chainages

70
Maçonneries

• Conditions sur la mise en œuvre :


> Les chaînages horizontaux doivent être placés :
•Au niveau de chaque plancher
•En couronnement des combles
•Au niveau des fondations si nécessaire
•Au niveau de l’appui d’une charpente
•Au maximum tous les 4 m de hauteur

71
Maçonneries

• Conditions sur la mise en œuvre :


> Les chaînages doivent être continu dans les combles

72
Maçonneries

• Conditions sur la mise en œuvre :


> Pour le recouvrement des armatures
en partie courante, le chaînage doit
être continu, sans juxtaposition des
aciers

Recouvrement
minimal de 50 Φ

73
Maçonneries
• Conditions sur la mise en œuvre :
> Pour le recouvrement des armatures au niveau des angles

Vues en plan Vue en


élévation

Epingles
Diamètre de cintrage
des épingles ≥ 5,0 cm

74
Maçonneries
• Conditions sur la mise en œuvre :
> Pour le recouvrement des armatures au niveau des angles

75
Maçonneries

• Réalisation des abouts de planchers : DTU 20.1

Épaisseur
planelle ≥ 5cm

76
Maçonneries
• Réalisation des abouts de planchers : DTU 20.1
> Cas des planelles avec isolant rapporté

L’épaisseur de la planelle est ≥ 7 cm pour la terre cuite, 7 cm


pour le BCA et 10 cm pour les autres maçonneries

77
Maçonneries

• Conditions sur la mise en œuvre :


> L'enrobage des armatures des chainages est respectée
grâce à :
•La présence d’une planelle et d’un enduit, ajoutée à
l’enrobage conféré par le béton, pour les chainages horizontaux
•L’épaisseur de la partie extérieure de l’élément de
maçonnerie et celle de l’enduit qui s’ajoutent à celle de
l’enrobage du béton de chainage, pour les chaînages verticaux

78
Maçonneries
• Conditions sur les cloisons : Pour les épaisseurs d’au
plus 10 cm
> Les cloisons ne doivent pas présenter de bords libres
•Ajout de potelets de béton arme, métal ou bois ou de cornières
•Elles doivent être solidaires de la sous-face du plancher

> Les cloisons doivent être solidarisées avec le reste de la


structure :
•Par jointoiement
•Par harpage

79
Maçonneries

• Conditions sur les cloisons : Pour les épaisseurs


d’au plus 10 cm
> La longueur admissible des cloisons entre raidisseurs est
limitée à 5 m
> La diagonale doit être limitée à 100 fois l’épaisseur brute de
la cloison
> La surface maximale de chaque cloison entre raidisseurs
est de 14 m2

80
Maçonneries : ce qui va changer
PS92 ou PSMI 89 révisées 92 Eurocode 8 ou PSMI révisées
Epaisseur minimale des murs
20 cm 20 cm
creux
Résistance moyenne
Résistance minimale à la normalisée de 4 MPa (soit
Pas de limite en zone 3
compression résistance caractéristique de 3
MPa)
Dimensions des alvéoles pour 10 cm x 10 cm ou ø 12 cm en 15 cm x 15 cm ou ø 15 cm
les chaînages verticaux zone 3 pour toutes les zones

Largeur : 2/3 de l'épaisseur


Dimensions des alvéoles pour des parois d’épaisseur
Section transversale de 15 cm
les chaînages horizontaux inférieure à 30 cm
Hauteur : 15 cm

81
Maçonneries : ce qui va changer
PS92 ou PSMI 89 révisées 92 Eurocode 8 ou PSMI révisées
Joints épais et joints minces Joints épais et joints minces
Mortiers
autorisés autorisés

Remplissage des joints


obligatoire Non obligatoire
verticaux

4 HA 10 ou 3 HA 12 au
Chaînages verticaux 4 HA 10
minimum

4 HA 10 dans tous les cas


Chaînages horizontaux 4 HA 10
(avec PSMI révisées)

82
Maçonneries : ce qui va changer

PS92 ou PSMI 89 révisées 92 Eurocode 8 ou PSMI révisées


Longueur des recouvrements 50 Φ 60 Φ

Par des boucles ou des


Type de recouvrement Par des équerres
équerres

Cadres autour des ouvertures obligatoires Non obligatoires

83
Les planchers

84
Planchers

• Vis-à-vis du séisme, les planchers ont pour rôle :


> de former un diaphragme dans leur plan afin de transmettre
les efforts sismiques horizontaux aux murs

> de maintenir la liaison entre les divers éléments de la


structure afin d'assurer le monolithisme de la construction

85
Planchers

• Tous les planchers béton sont autorisés dans le


cadres des PSMI

• Seuls les planchers à prédalles et à poutrelles et


entrevous bénéficient de règles sans calculs

• Les autres types de planchers doivent justifier de


leur tenue au séisme

86
Planchers

• La résistance à la compression de la dalle de


compression est au minimum de 25 Mpa (C25/30)

• Les ancrages doivent être de 30 % par rapport à la


situation non sismique

87
Planchers
• Les dispositions constructives imposées visent les
différents types de liaisons : treillis soudé
de la dalle de
liaisons dans
compression
le sens porteur
du plancher
(armatures des
éléments ou
ajoutées)

armatures de
couture (si
imposées en
liaisons en situation non
rive de sismique)
liaisons en rive de
plancher sur le
plancher sur un mur
chaînage
intermédiaire

88
Planchers

• Pour tous les types de plancher en béton, le treillis


soudé doit respecter les conditions suivantes :
1 cm2/ml dans la
direction
perpendiculaire
aux poutrelles

0,5 cm2/ml
dans la
direction // aux
poutrelles

89
Planchers
• Le treillis soudé doit être ancré dans le chaînage
périphérique : Armature en
recouvrement

Chaînage Treillis soudé


horizontal
4 HA 10

Appui
Max(50 cm ; 60 diamètres)

90
Planchers
• Les armatures de couture ne sont obligatoires si le
béton de la dalle de compression est de classe
C25/30 au minimum

Plancher à
prédalles

Plancher à
poutrelles
Armatures de
couture

91
Planchers
• Conditions sur les trémies : 1 trémie autorisée

Max (a ; b) ≤ 50 cm sinon

b section d’armatures égale à celle


Non comptée des armatures coupées par la
comme trémie trémie

92
Planchers à poutrelles

• Les planchers à poutrelles doivent avoir une table


de compression de :

5 cm pour tous 4 cm dans le cas


les autres d’entrevous en
entrevous béton ou terre-cuite

93
Planchers à poutrelles

• Les armatures des poutrelles doivent être ancrées


dans le chaînage horizontal

• A défaut, il est nécessaire de disposer des


armatures complémentaires

• 2 solutions sont possibles :

94
Planchers à poutrelles
• 1ère solution : Epingle à plat
Epingle à plat

≥ 50 cm

Appui
Diamètre de l’armature :
-6 mm en zone 3

95
Planchers à poutrelles
• 2nde solution : Raidisseur complémentaire

2 nœuds
d’assemblage
dans le chaînage

Appui

Au minimum 2 ondes
complètes

96
Les conduits de cheminées

97
Conduits de cheminées

• Les souches de cheminées doivent être


implantées :
> à moins de 1 m du faîtage
> ne pas le dépasser de plus de 0,50 m
> ou doivent être adossées à un mur

98
Conduits de cheminées
• Dans les autres cas, la stabilité de ces souches doit
être assurée, par exemple par :
Tirants
métalliques
> des dispositions telles qu'un ancrés
dans les
haubanage, chevrons

> des tiges liées au gros


oeuvre,...

Au minimum 3
haubans non
coplanaires

99
Les escaliers

100
Escaliers

• Les escaliers suivants sont interdits :


•Les escaliers en voûte
•Les escaliers à marches en consoles encastrées
dans un mur en maçonnerie

101
Conclusion

102
Conclusion

• Les difficultés liées à la nouvelle réglementation


sont :
> L’augmentation des zones concernées
> La mise en place de nouvelles règles, avec coexistence des
anciennes

• Mais les produits en béton permettent de répondre à ces


exigences et les futurs textes permettront de faciliter la
mise en œuvre

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