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CHIMIE ORGANIQUE

LA MICROANALYSE QUALITATIVE
EXPOSANTS

Aïssatou Diop

Moustapha Diop

Emile Michel Latyr Faye

Ndeye Daba Lo

Khadidjatou Arame Niang


PLAN

I. Définition
II. Processus de mise en évidence
• Recherche de l’élément carbone
• Recherche de l’élément hydrogène
• Recherche de l’élément oxygène
• Recherche de l’élément azote
• Recherche des éléments halogènes
III. Applications
I. DÉFINITION
Aujourd’hui, nous connaissons la composition de plusieurs composés organiques qui nous
entourent ou même qui nous composent. Et ce procédé qui nous permet de connaitre ces
constituants est appelé analyse. Nous pouvons analyser plusieurs corps, mais, ici, ce qui nous
intéresse, c’est l’analyse organique, plus précisément la microanalyse d’un composé organique
Il y a une différence entre analyse et microanalyse : la microanalyse est l’analyse chimique
portant sur de faibles ordres de grandeurs (volume<1ml, masse<10mg, surface de matériaux
<1cm²)
Donc, la microanalyse qualitative est l’ensemble des méthodes utilisées pour identifier les
principaux atomes d’un composé chimique portant de faibles ordres de grandeur
Pour une analyse qualitative, il suffit de préciser les atomes qui constituent la substance
II. PROCESSUS
• Recherche de l’élément carbone
Il existe deux manières de mettre en évidence le carbone dans un composé : la combustion et la
pyrolyse.
Lors de la combustion, on met le composé au contact direct de la flamme, sous l’action du
dioxygène présent dans l’air, le composé s’oxyde, de la chaleur se dégage. On note la
formation d’un gaz qui trouble l’eau de chaux : c’est le dioxyde de carbone, ce qui implique la
présence de carbone dans le composé.
Lors de la pyrolyse, le composé n’est pas mis en contact direct avec la flamme, il y a donc un
unique réactif : le composé lui-même qui se décompose sous l’effet de la chaleur. Lors de la
pyrolyse, il se forme un résidu noir, le carbone pur.
NB : C’est la potasse qui absorbe le CO2.
• Recherche de l’élément hydrogène
Lors de la combustion d’une substance organique, on note des buées d’eau sur le parois du
bécher : la formation de la vapeur d’eau met en évidence la présence de l’élément hydrogène
H.
On peut aussi détecter lla présence d’eau dans un composé organique grâce au sulfate de
cuivre anhydre ( blanc ). Si au contact de ce composé, le sulfate de cuivre devient bleu, alors le
milieu réactionnel contient de l ’eau, d’où la présence de H dans le composé .
• Recherche de l’élément oxygène
On peut mettre en évidence la présence d’oxygène dans un composé de différentes façons :
- Par la dissolution du diiode, on obtient une coloration brune, on déduit alors la présence
d’oxygène.
- Par dissolution de thiocyanate ferrique complexe, en présence de l’oxygène, on obtient
une coloration rouge violette. Pour information, le thiocyanate ferrique complexe de couleur
rouge est obtenu lors de la réaction entre les ions de fer ( III ) et les ions thiocyanate.
• Recherche de l’élément azote
En chauffant le composé organique avec de chaux sodée, on note la formation de l’ammoniac
( NH3 ) d’où la présence d’azote. La caractérisation de l’ammoniac se fait par l’odeur ou par le réactif de
Nessler (K2H8I4 ).

NB : La chaux sodée est une matière utilisée pour l’absorption du gaz carbonique notamment en
anesthésie. Cette chaux est dite sodée car au lieu d’être immergée dans l’eau de chaux, elle est trempée
dans une lessive de soude lui conférant les propriétés d’absorption du dioxyde de carbone.
• Recherche de l’élément soufre
Le test suppose de faire chauffer un petit échantillon de matériau et un papier réactif imprégné
d’acétate de plomb dans une pipette en verre. Il s’agit d’un test destructif mais qui ne requiert qu’un
minuscule échantillon d’environ 10 mg. Il est particulièrement utile au moment de choisir les
matériaux pour une exposition ou une vitrine. Il est préférable d’éviter d’employer des matériaux
renfermant du soufre dans des vitrines où sont exposés des objets en argent ou en cuivre.

Dans le test, la pipette est chauffée au moyen d’une flamme jusqu’à ce que le matériau testé dégage
de la fumée. Tout sulfure d’hydrogène dans la fumée produira du sulfure de plomb sur le papier
réactif ( celui-ci est imprégné d’acétate de plomb ) et le fera noircir.

Il semblerait qu’un autre papier réactif visant le même but, fabriqué celui-là par Macherey-Nagel (en
anglais seulement), ne recèle ni plomb ni autres matériaux dangereux. (La composition exacte de ce
papier réactif demeure inconnue, mais, dans des tests préliminaires faits à l’aide d’une pipette en
verre, il a donné d’aussi bons résultats que le papier réactif imprégné d’acétate de plomb Un autre
type de test, basé sur une solution d’azoture de sodium, sert aussi à déceler la présence de soufre
dans les matériaux (Daniels et Ward, 1982). Il suffit de déposer une goutte de solution d’azoture de
sodium et d’iode sur le matériau à tester. L’évolution rapide de l’azote gazeux découlant de la
décomposition de l’azoture indique la présence de soufre.
• Recherche des halogènes dans les composés organiques
Les halogènes sont une famille chimique constituée de cinq éléments : le fluor ( ), le chlore
( ), le brome ( ), l’iode ( ), l’astate ( ). Les halogènes, étant trop réactifs, ne sont rencontrés
dans la nature qu’à l’état combiné, sous forme d’halogénure ou de sels complexes cristallisés
ou dissous. A température ambiante et sous pression atmosphérique, les halogènes se
trouvent sous forme de molécules diatomiques.
Pour mettre en évidence les ions halogénures ( halogènes ) dans un composé, on utilise le
nitrate d’argent ( ).
III. APPLICATIONS
Avant tout, la microanalyse qualitative a toujours servi dans la détermination de la formule
d’un composé. Il s’agit de la première étape qui permet de dire la composition élémentaire
d’un composé. La microanalyse qualitative est aussi utilisée dans d’autres domaines que la
chimie de pointe. On donnera quelques exemples des autres applications des procédés de
microanalyse qualitative :
• La détection des composés organiques volatils ( COV ) :
• La détection des produits potentiellement néfastes dans le commerce des bijoux et des antiquités :

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