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III.

Morale sociale
1. Qu’est-ce que la
morale sociale?
 Le mot «social» peut s’interpréter dans le sens des relations du
travail. On peut aussi s’entendre dans un sens plus large, en
incluant les parties prenantes d’une entreprise ou d’une
administration publique, du fait que, dans un esprit de
responsabilité sociétale, les entreprises doivent rendre compte
des conséquences sociales et environnementales de leur
activité.

 Et la morale apparaît d’abord, et légitimement, comme le


système des règles que l’homme suit (ou doit suivre) dans sa vie
aussi bien personnelle que sociale.

 La morale propose des principes et des valeurs qui doivent


guider les sociétés vers une humanisation conforme à la vision
chrétienne de l’homme - ce que la D.S.E. appelle, de façon
privilégiée, le développement intégral de tout l’homme et de
tout homme.
 La morale sociale c’est la morale qui doit être appliquée au
champ social. Puisque les règles ne sont pas les mêmes pour
différents individus, époques, civilisations, sociétés, la question
se pose de savoir comment découvrir un vrai bien et une vraie
morale.
 Au point de vue de l’enseignement social de l’Église, l’Église ose
une parole et invite à la réflexion dans tous les domaines de la
société et de la vie du monde. Dans beaucoup de lieux de la vie
sociale, économique et politique, celle-ci, à travers différentes
voix - celle du magistère romain avec la D.S.E., on l’a vu, mais
aussi celle des épiscopats nationaux, celle de mouvements ou
d'associations de chrétiens, sans oublier celle des théologiens
eux-mêmes - prend position, invite à réfléchir, à donner sens ou
à refuser certaines situations sociales ou économiques.

 Dans l’ensemble du domaine social, l’Eglise a un enseignement


traditionnel, qui évolue et s’enrichit en fonction des nouvelles
questions et nouvelles connaissances qui apparaissent. La
morale sociale fait partie de l’enseignement de l’Eglise, et est
un ensemble logique, basé sur quelques principes. Connaître ces
principes permet de réfléchir aux questions de morale sociale
d’une manière cohérente avec la foi chrétienne. On trouve dans
un Compendium l’ensemble de l’enseignement de l’Eglise pour
les questions sociales, qui a été demandé par le Pape Jean-Paul
II au Conseil pontifical Justice et Paix en 1999.
3. La morale chrétienne
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Pour les chrétiens, c’est l’amour de Dieu pour
l’humanité qui est la valeur fondamentale à
partir de laquelle toutes les actions humaines
prennent leur sens.
5. La morale laïque
• La morale laïque est une morale qui concerne tous
les hommes, peu importent leurs croyances, leurs
origines ou leur sexe. C’est une morale qui fait appel
à des valeurs universelles comme la liberté, égalité
et la fraternité. Et qui permet de mieux comprendre
ce qui est juste.

• La morale laïque est un ensemble de connaissances


et de réflexions sur les valeurs, les principes et les
règles qui permettent, dans la société, de vivre
ensemble selon notre idéal commun de liberté,
d'égalité et de fraternité.

• La morale laïque, c’est comprendre ce qui est juste,


distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs
autant que des droits, des vertus et surtout des
valeurs.
o La laïcité constitue le cadre indispensable à la
confrontation des opinions et des références
culturelles: elle garantit la liberté de conscience de
chacun, elle favorise la capacité à se distancier de
toutes les formes d’emprise idéologique, elle
encourage chacun à choisir et assumer les valeurs qui
l’animent, les siennes en propre, celles des collectifs
auxquelles il appartient de fait ou choisit d’appartenir
(Vincent Peillon, Je veux qu’on enseigne la morale
laïque à l’école, Le Journal du Dimanche, 1er
septembre 2012, propos recueillis par Adeline
Fleury).

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