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Les droits des

patients
Mr Lotfi Bchir
Professeur paramédical Emérite
ESSTSMONASTIR
MISE EN SITUATION

L’IDEOLOGIE MEDICALE

face a

L’IDEOLOGIE INFIRMIERE
 LE SAVOIR (COGNITIF)

 LE SAVOIR FAIRE(gestuel ,communication et organisation)

 LE SAVOIR ETRE ( la morale)

3 ROLES.

ROLE dépendant.
Role de collaboration.
Role AUTONOME
LES OUTILS INFIRMIERS
quatre concepts de base.:

-être humain: qui vit une expérience de la


maladie ayant 3 dimensions

-l’environnement: son influence directe et


indirecte sur la personne.

-lasanté: dépend des 3 dimensions


-le soin : curatif , préventif , éducatif , palliatif
sommaire
1 • Historique

2 • Introduction

3 •Charte du patient

4 •Droits du patient
DROITS ET DEVOIRS DU PATIENT
Module: Droits de l’Homme Droit Humanitaire

« 2011, l’année des patients et de leurs droits »,


pourquoi faire? :
• Assurer la promotion des droits des patients.
• Développer la bientraitance et la qualité de
service dans les établissements de santé.
• Accompagner les évolutions du système de
santé dans le respect des droits des patients.
•Le droit est partout.
•Le droit régit la vie des
hommes.
•Les règles de droit sont
destinées à régir les rapports
humains.
•le droit surgit dans tous les
rapports humains .
Tout nous sépare des patients
Ils ont trop de temps, nous n’avons pas le temps
Nous sommes en bonne santé, ils sont malades
Nous sommes debout, ils sont couchés
Nous sommes habillés, ils sont en pyjama
Personne ne peut se mettre à la place de l'autre
mais… on peut se parler !
« La grandeur d’un métier est peut-être
avant tout d’unir des hommes : il n’est
qu’un luxe véritable, et c’est celui des
relations humaines. »
1. Introduction
Patient=toute personne, malade ou non, ayant recours
aux services de santé.
Personne avec des droits en tant que citoyen
Des droits particuliers qu’elle pourra exercer dans sa
relation avec son médecin ou la structure hospitalière.
Personne vulnérable
souvent dépendante du système de soins pour assurer sa
propre santé.
Personne en droit d’attendre des professionnels de
santé qu’ils mettent tout en œuvre pour lui offrir la
meilleure prise en charge possible.
Personne qui doit connaitre les possibilité qui lui sont
offertes pour demander la mise en œuvre de ses droits
 Le contenu des droits individuels :
•L’accès aux soins
•Le libre choix du praticiens
•L’égalité dans l’accès aux soins
•Prise en charge financière
•Interdiction de toute discrimination
•Le droit à des soins appropriés
•la dignité du patient
•Secret médical et confidentialité
•Le Respect du corps
•Le Droit à l’information
• le respect du consentement
•L’accès au dossier médical
•Le Droit de ne pas souffrir
•Le Droit de ne pas subir une obstination déraisonnable
Exceptions de l’application droit du patient:
Prévues par la loi pour des raisons d’ordre public et en
rapport avec les droits des autres personnes
injonction thérapeutique:
-malades mentaux
-contagieux.
la méconnaissance des directives : le rôle de la
personne de confiance
 Les malentendus Du patient « qui-sait-tout- parce-
qu’il-l’a-lu- sur-internet »
Du patient « client ».
 le contenu des droits collectifs :

•La consécration du patient comme usager(Les droits collectifs


dépassent la notion d’usager)
•Ce sont des droits « universels » (patients, citoyen, étrangers,
détenus).
•Le droit à la protection de la santé
Un droit à valeur constitutionnelle: Préambule de la Constitution :
 

la Nation « garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et


aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité
matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en
raison de son âge, de son état physique ou mental, de la
situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler
a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables
d'existence. »
L’émergence de droits collectifs
•Le droit à la sécurité sanitaire, sang contaminé, hormones de
croissance,
•renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la sécurité
sanitaire des produits destinés à l'homme
•Vigilance ++

La consécration du patient comme usager:
•Essentiellement à travers les associations de représentants
d’usagers .
•L’usager est au sein des établissements
•L’usager est au cœur des politiques publiques de santé
Le Droit recouvre plusieurs notions :
« c’est l'ensemble des règles juridiques ensemble de règles
destinées à organiser la vie en société La société établit des
règles destinées à régir son fonctionnement, et par voie de
conséquence, à organiser les relations des personnes qui la
composent.

- La règle de droit est obligatoire .


- La règle de droit est générale .
- La règle de droit est permanente .
-La règle de droit a une finalité sociale
-La règle de droit est un commandement. 
les perspectives du droit du patient:
On vise la collaboration; mais ne faut-il pas commencer
par reconnaître que:
•Le patient a des droits et donc un pouvoir .
•Les représentants d’usager constituent un « contre-
pouvoir »
Les établissements de santé et les soignants acceptent ce
contre-pouvoir
Et dans une démocratie, il y a aussi:
•Des devoirs de « citoyen »(Le patient doit aussi devenir
un véritable « citoyen sanitaire »)
•Ce qui implique des droits
•Ce qui implique des responsabilités…Qu’il doit connaître
HISTORIQUE: l'experience francaise

Dès 1993, au cœur de l’épidémie du VIH, l’association SIS (Sida Info


Service) lance, en partenariat avec l’association AIDES, une ligne
d’écoute juridique et sociale pour les personnes touchées par le sida : 
Sida Info Droit, 0 810 636 636.
 
En 2000, Sida Info Droit étend son champ d’actions aux problématiques
connexes (hépatites B et C) et aux sollicitations de personnes atteintes
  d’autres pathologies (cancer, sclérose en plaque, etc.).

La loi du 4 mars 2002 dite la loi « Kouchner » reconnait les droits


individuels et collectifs des usagers du système de santé français.

 Le 2 mars 2004, à l’initiative de l’association SIS (Sida Info Service), la


ligue Droits des Malades Info 0 810 51 51 51 est lancée.

 
En France:
Le 6 juillet 2006, la signature de la convention AERAS 

(s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) par les


représentants des associations d’usagers du système de soins , par des professionnels
des assurances et des établissements de crédits
représente un véritable progrès pour des milliers de personnes qui
vivent avec une maladie ou un risque aggravé de santé.

 Le 4 février 2014, lancement du Plan Cancer 3 (2014-2018) par le Président de la


République. Le 3eme objectif de ce plan est clair :
il doit permettre aux malades de conserver leur place dans la société.

 
QUELS ACQUIS ?

Le patient devient réellement acteur de sa prise en


charge
peut accéder lui-même aux informations le
concernant.
 Il existe une reconnaissance institutionnelle des
droits collectifs aux usagers.
 De nombreux textes législatifs et réglementaires
affirment les droits du patient.
HISTORIQUE :
La réglementation s’appuie sur plusieurs textes :
●les droits de l’homme
● la charte européenne de l’enfant hospitalisé
(1988)
● la charte des droits et libertés de la personne
âgée dépendants (1996) –
 ● la loi n° 2002- 303 du 4 mars 2002 : relative
aux droits des malades et à la qualité du
système de santé français
● la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 : relative
aux droits des malades et à la fin de vie
 ● la charte de la personne) ● la loi n° 2011-814
du 7 juillet 2011 : relative à la bioéthique
Les DROITS DE L’HOMME
Les Droits de l’Homme en Tunisie, comme
d’ailleurs dans le monde, constituent l’une des
épineuses problématiques sociales qui ne
cessent de poser des enjeux médicolégaux et
socio économiques
Parler encore de DROIT A LA SANTE et encore
plus de DROIT DU PATIENT …
dans un environnement sociopolitique et
professionnel dégradé semble encore …

PLUS DUR et
CONTRAIGNANT
Le droit DU PATIENT en tunisie
 Le droit à la santé est reconnu par la Constitution tunisienne dans son
article 38 et par plusieurs instruments juridiques internationaux ratifiés
par la Tunisie.

 Entre 2015 et 2016, une commission a été désignée au sein du ministère


de la Santé afin d’élaborer un projet de loi relatif aux droits des patients
et à la responsabilité médicale, aujourd’hui soumis à l’ARP pour
adoption.

Ce projet vise à établir un système juridique de


responsabilité médicale pour les professionnels de la
santé et les structures et institutions de santé
publiques et privées.
Le droit DU PATIENT en tunisie
Son adoption et son adaptation doivent tenir compte de :

l´évolution des pratiques professionnelles et des


grands débats contemporains de la bioéthique.
Du respect des grands principes déontologiques
De certains changements qui sont nécessaires du fait
de l’évolution de la médecine et des sciences
infirmières, des connaissances qui les fondent et de
leurs conditions d´exercice
des mutations de la société dans laquelle elle se
pratique et qu´elle est censée servir.
DIFFICULTES DE L’APPLICATION DES DROITS DU PATIENT
EN TUNISIE:
la protection excessive des professionnels de
santé.(syndicats ,conseils de l’ordre..)

Des injustices à l’égard du patient, en situation de


faiblesse et de vulnérabilité, soumis au pouvoir
médical.

un excès de protection des intérêts du malade


aboutirait à une médecine défensive où le médecin
multiplierait les examens et explorations afin de se
prémunir contre toute responsabilité, ce qui implique
finalement un traitement lourd et coûteux pour le
malade.
Le droit DU PATIENT en tunisie
en matière de responsabilité médicale figure
l’obligation d’information qui inquiétait les
médecins. Le projet instaure cette obligation,
détermine son étendue et les cas exceptionnels où le
médecin n’est pas tenu d’informer.
 «…L’article 14 du projet exige l’information
préalable du malade des différents examens des
traitements proposés ainsi que les moyens
préventifs.
 impose d’avoir l’avis du patient sur ces soins et de
l’informer en toute loyauté des alternatives
thérapeutiques aux complications fréquentes et aux
risques les plus probables selon l’état du patient.
Le droit DU PATIENT en tunisie

 Malgré d’importants acquis en


matière de santé réalisés depuis
l’indépendance, une partie
importante de la population
rencontre des difficultés d’accès
à des soins de qualité et ne jouit
pas concrètement du droit à la
santé.
le système de santé tunisien est confronté aux:

défis de la double transition démographique et


épidémiologique.
 aux politiques de désengagement de l’État.
Aux mauvaises gouvernances.
inégalités sociales et régionales d’accès aux soins.

Depuis la révolution de décembre 2010-janvier 2011, la


situation, non seulement ne s’est pas améliorée, mais s’est
même dégradée.
Un rapport du MSP présente une
contribution à l’identification des
obstacles qui entravent l’exercice du
droit à la santé et des propositions pour
les réduire.
Ces obstacles sont les suivants :
1.les inégalités dans les déterminants sociaux de la santé

Pauvreté, chômage, analphabétisme, logements


insalubres,
manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement,
touchent un grand nombre de tunisiens et affectent
considérablement leur état de santé.
2.les inégalités et l’incohérence de l’offre de soins
Malgré une offre territoriale importante des centres de
santé de base et des hôpitaux répartis sur l’ensemble de la
république
de fortes inégalités REGIONALES sont remarquées.
les citoyens sont confrontés à des difficultés pour trouver
la structure de soins de proximité pouvant prendre en
charge leurs problèmes de santé malgré

3. Le problème de l’accès aux médicaments essentiels


Gaspillage et pénurie caractérisent le secteur du
médicament en Tunisie.
4. Les difficultés financières pour l’accès aux soins

Les usagers du secteur public de la santé qui


représentent les trois-quarts de la population environ
ont de grandes difficultés à bénéficier de services de
qualité suffisante pour être efficaces et sont parfois
contraints de recourir aux services payants du secteur
privé.

5. La corruption

La corruption dans la santé est multiforme. Elle concerne


les prestataires de soins qui sont en contact direct avec les
usagers: de nombreux témoignages rapportent des cas de
pots de vin, de népotisme et de détournement de clientèle.
Elle concerne également l’ensemble du circuit du
médicament.
6. Le problème de la qualité des soins

Malgré l’article 38 de la Constitution qui affirme que «


L’État ... assure les moyens nécessaires à la sécurité et à
la qualité des services de santé », de grandes
insuffisances continuent à affecter la sécurité et la
qualité des soins. Ces insuffisances sont multiples. Les
citoyens ressentent un manque de respect à leur dignité
lors des recours aux prestations du service public
COMMENT RESOUDRE CETTE
PROBLEMATIQUE?

UN DIALOGUE
SOCIETAL
Le dialogue sociétal, lancé officiellement le 8 octobre
2012 par le ministère de la santé et avec le soutien de
l’OMS , sous le thème
« la santé, c’est l’affaire de tous »,
est une action qui a pour enjeu:
• de faire participer et d’appeler les citoyens, en
première ligne, et les professionnels, à se rencontrer
afin de pouvoir analyser et délibérer sur les éventuelles
améliorations du secteur de la santé en Tunisie.
Parvenu à sa phase de délibérations régionales
(du mois d’avril à mai 2014…….. jusqu’à juin 2019)
Le dialogue sociétal:
Mission:
il amène l’ensemble des acteurs de la société, individus et
institutions, sensibilités citoyennes, professionnelles, d’experts
et décideurs politiques à se rencontrer pour mener une
réflexion de fond sur l’avenir du système de santé en Tunisie
objectifs :
Amener à une réforme
Aboutir à un nouveau mode de gouvernance en matière de
santé, basé sur la décentralisation et « la démocratie
sanitaire »
 renforcer le rôle du citoyen dans le système de santé.
Objectifs du dialogue sociétal relatifs au droit du patient:

• la considération de la confidentialité et
• la participation aux décisions médicales le
concernant.
•Le respect de la dignité du patient

• L’attention accordée au patient


• avec la rapidité des prises en charge,
• la propreté/confort des locaux et
• la qualité de la nourriture pour les
hospitalisés.
•La possibilité de choisir le prestataire(…).
D’où l’importance
de cette matière
pour les futur(e)s
soignant(e)s que
vous êtes
Que doit faire l’étudiant infirmier pour intégrer la
notion de droit du patient ?
 Le futur infirmier doit intégrer dans sa démarche professionnelle une
nouvelle façon de voir et d’ètre…
une philosophie basée sur
 Les 4 concepts fondamentaux qui régissent la profession
infirmiére:
 Les dimensions de l’etre humain qui vit l’expérience de la
maladie( qui peut être positive)

 l’environnement et son influence sur l’individu qui doit


s’adapter a ces changements.

 la santé et ses caractéristiques selon les3 dimensions.

- le SOIN qu’il faut définir en fonction des besoins.


Quelles sont les Conditions pour l’adoption et l’adaptation du
respect du droit du patient dans la pratique quotidienne des soins?
- Avoir une vision philosophique basée sur l’humanisation et
l’individualisation des soins infirmiers.
- Appliquer le processus de soins au sein de son rôle autonome (selon
un modèle conceptuel ex: le modèle des 14 besoins fondamentaux de
Virginia Henderson.
 penser en terme d’accompagnement et d’une relation d’aide du patient

 - penser a promouvoir le rôle ,l’identité et l’image de l’infirmier


 - garantir la qualité des soins au sein d’une équipe multidisciplinaire .

étudier et respecter
la charte des patients
LES OUTILS INFIRMIERS
La démarche de soins.
Les modèles conceptuels (14 besoins de v .
Henderson)

Les diagnostics infirmiers: problème relié a sa cause


Le dossier de soins: plan de soin
La relation d’aide.
Le droit du patient.
L’éducation thérapeutique.
RESPECTER LA CHARTE DU PATIENT

’e st u n e c on v en ti o n é ta b li e sur des


C
u r s p a rt a g é es , s u r u n c o d e de
vale
o n et d e v ie e n co m m u n , qui
relati
it e le s d r o it s et d e vo ir s d e chacun.
explic
ar te d o it êt re c oh é r en te par
Une ch
x lo is et au x règ le m e nts en
rapport au fini
in sc ri r e d a n s le ca dre dé
vigueur et s’
aleur de
Charte: définition

C’est une convention établie sur des valeurs


partagées, sur un code de relation et de vie en
commun, qui explicite les droits et devoirs de
chacun.
Une charte doit être cohérente par rapport aux lois
et aux règlements en vigueur et s’inscrire dans le
cadre défini par ceux-ci mais elle n’a pas valeur de
loi.
Objectifs de la charte des patients:
Respecter les Droits essentiels des
malades

 Obligations des établissements, du


personnel de santé et des personnes
hospitalisées

 Contenue dans le livret d’accueil


liberté de choisir l’établissement de santé qui la prendra
Principes généraux de la charte des patients:

en charge

le Service public doit être accessible à tous

la Qualité de l’accueil

 les traitements et les soins doivent être garantis

les Information doivent être accessibles et loyales

 la possibilité d’avoir une Personne de confiance


Qualité de la prise en charge:
Assurer les actions correspondant aux besoins du patient:
Diagnostic,
surveillance,
traitements,
 prévention
 rapport bénéfices/risques :Le rapport coût-bénéfice est une
mesure du rendement total attendu par unité d'argent
dépensé.
 Continuité des soins: se définit comme « la capacité à
organiser les soins dispensés à un patient spécifique, sans
interruption ni dans le temps, ni entre les acteurs, ainsi que la
capacité à couvrir le cours de la maladie dans son entièreté ».
 Prise en charge de la douleur
 Soins palliatifs
 Décès (soins mortuaires)
Comment garantir le droit à des soins de qualité ?
1- mettre en place et contrôler des protocoles de sécurité des soins
2- promouvoir l’accréditation des structures de soins publiques et
privées.

3- reconnaitre les droits du patient.

4- associer l’usager dans les décisions thérapeutiques.

5- prendre les dispositions pour associer les usagers et les citoyens dans
l’organisation et la gestion des structures de soins.

6prévenir les risques évitables pour la sécurité des patients et renforcer


l’efficience globale du système de soins.
Définition de l'accréditation:
L’accréditation est une évaluation externe d’un
établissement de santé, effectuée par des
professionnels, indépendante de l’établissement de
santé et de ses organismes de tutelle, concernant
l’ensemble de son fonctionnement et de ses pratiques.

Elle repose sur un processus rigoureux, transparent et


structuré d'évaluation de la qualité des services de
santé fournis.
Suivi de la qualité des soins:
 Livret d’accueil (questionnaire de sortie)

 Observations directes au représentant légal de


l’établissement

 Commission de relations avec les usagers et de la


qualité de la prise en charge
Dispositions propres au service public hospitalier :
Permanence d’accès aux soins

 Accès aux soins des personnes démunies

 Assistante sociale

Accès obligatoire

Égal accès aux soins

 Aménagements pour les personnes handicapées

 Barrière linguistique

 Associations bénévoles
LES PRINCIPES
GÉNÉRAUX
DE LA
CHARTE DU PATIENT
Charte du patient
Principes:

1 Toute personne a droit


à la protection de sa santé dans les meilleures
conditions possibles, sans discrimination en raison de sa
religion, son sexe, sa couleur, son âge, ou de sa position
socio- économique, en tenant compte de la spécificité de
certaines catégories des patients dont l’état de santé
nécessite une priorité de prise en charge conformément
à la législation en vigueur à l’instar
• des cas d’urgences
• les personnes handicapées,
• les personnes âgées,
• les enfants
• les femmes enceintes.
2 Les structures et établissements
sanitaires sont ouverts à tous leurs
usagers, et ce dans la limite de la
législation et la réglementation en vigueur.

3 Les structures et établissements


sanitaires sont tenus de bien accueillir
les patients et leurs accompagnants et de
leurs dispenser les meilleures
prestations possibles dans le stricte
respect de leurs droits et libertés.
4 Les structures et établissements
sanitaires veillent à dispenser aux
patients des soins curatifs et
palliatifs.

5 d’urgences,
Lors de la prise en charge des cas
les structures et
établissements sanitaires accordent
une priorité à la dispensation des
prestations sanitaires, tout en réglant
les questions d’ordre administratif et
financier ultérieurement.
6 Les structures et établissements
sanitaires sont tenus de mettre à la
disposition de leurs usagers, des
panneaux d’information et d’orientation
et les moyens leurs permettant la
communication de leurs suggestions en
vue d’être étudiées et ils s’engagent à
examiner leurs observations et
réclamations et d’y répondre.
7 Les établissements sanitaires
sont tenus de prendre les mesures
adéquates afin de faciliter l’accès des
personnes handicapées et des
personnes à mobilité réduite à leurs
locaux et de bénéficier des
prestations qu’ils fournissent dans
les meilleures conditions possibles.
8 Tout patient est libre de choisir
l’établissement sanitaire où il sera pris en
charge, dans la limite des possibilités
dont il dispose et tout en observant les
dispositions spécifiques prévues par les
différents régimes de prévoyance, de
sécurité sociale et d’assurance maladie.
9 Le patient est tenu de respecter
ses obligations à l’égard de
l’établissement sanitaire et du
personnel y exerçant et de se
conformer aux lois et procédures en
vigueur à cet effet.
LA CHARTE DE L’ENFANT HOSPITALISE
LA CHARTE DE L’ENFANT HOSPITALISE
L’admission à l’hôpital d’un enfant ne doit être
réalisée que si les soins nécessités par sa maladie
ne peuvent être prodigués à la maison, en
consultation externe ou en hôpital de jour.

Un enfant hospitalisé a le droit d’avoir ses parents


ou leur substitut auprès de lui jour et nuit, quel que
soit son âge ou son état.
On encouragera les parents à rester auprès de leur
enfant et on leur offrira pour cela toutes les facilités
matérielles, sans que cela n’entraîne un supplément
financier ou une perte de salaire

 On informera les parents sur les règles de vie et les


modes de faire propres au service afin qu’ils participent
activement aux soins de leur enfant.
L’hôpital doit fournir aux enfants un environnement
correspondant à leurs besoins physiques, affectifs et
éducatifs, tant sur le plan de l’équipement que du
personnel et de la sécurité.

L’équipe soignante doit être formée à répondre aux


besoins psychologiques et émotionnels des enfants et
de leur famille.
L’équipe soignante doit être organisée de façon
à assurer une continuité dans les soins donnés à
chaque enfant.

L’intimité de chaque enfant doit être respectée.

Il doit être traité avec tact et compréhension en


toute circonstance
•Les enfants et leurs parents ont le droit de recevoir une
information sur la maladie et les soins, adaptée à leur âge
et leur compréhension, afin de participer aux décisions les
concernant

•On évitera tout examen ou traitement qui n’est pas


indispensable.

• On essaiera de réduire au minimum les agressions


physiques ou émotionnelles et la douleur.
•Les enfants ne doivent pas être admis dans des
services adultes.

•Ils doivent être réunis par groupes d’âge pour


bénéficier de jeux, loisirs, activités éducatives
adaptés à leur âge, en toute sécurité.

•Leurs visiteurs doivent être acceptés sans limite


d’âge.(…..?)
CHARTE DE LA PERSONNE AGÉE HOSPITALISÉE
Charte des droits et des libertés des personnes âgées dépendantes :
(Fondation Nationale de Gérontologie 1997 )

" La vieillesse est une étape pendant laquelle chacun doit pouvoir poursuivre son
épanouissement. La plupart des personnes âgées resteront autonomes et lucides
jusqu'au dernier moment de leur vie.

 L'apparition de la dépendance, quand elle survient, se fait à un âge de plus en plus


tardif.

Cette dépendance peut être due à l'altération de fonctions physiques et/ou


l'altération de fonctions mentales.

Même dépendantes, les personnes âgées doivent continuer à exercer leurs droits,
leurs devoirs et leurs libertés de citoyens. Elles doivent aussi garder leur place dans
la societé, au contact des autres générations, dans le respect de leurs différences.

 Cette charte a pour objectif de reconnaître la dignité de la personne âgée devenue


dépendante et de préserver ses droits."
Principes généraux de la Charte de la personne
âgée dépendante:
Article 1 :Choix de vie :
Toute personne âgée dépendante garde la liberté de choisir son
mode de vie.

Article 2: Domicile et environnement :


Le lieu de vie de la personne âgée dépendante, domicile
personnel ou établissement, doit être choisi par elle et adapté à
ses besoins.

Article 3 :Une vie sociale malgré les handicaps:


Toute personne âgée dépendante doit conserver la liberté de
communiquer, de se déplacer et de participer à la vie de la
société.
Article 4 :Présence et rôle des proches :
Le maintien des relations familiales et des réseaux
amicaux est indispensable aux personnes âgées
dépendantes.

Article 5: Patrimoine et revenus :


Toute personne âgée dépendante doit pouvoir garder la
maîtrise de son patrimoine et de ses revenus
disponibles.

Article 6 :Valorisation de l’activité:


Toute personne âgée dépendante doit être encouragée
à conserver des activités.
Article 7 Liberté de conscience et de pratique
religieuse
Toute personne âgée dépendante doit pouvoir
participer aux activités religieuses ou philosophiques
de son choix.
Article 8 Préserver l’autonomie et prévenir la
dépendance:
La prévention de la dépendance est une nécessité pour
l’individu qui vieillit.
Article 9 Droit aux soins :
Toute personne âgée dépendante doit avoir, comme
toute autre, accès aux soins qui lui sont utiles.
Article 10 :Qualification des intervenants :
Les soins que requiert une personne âgée dépendante
doivent être dispensés par des intervenants formés, en
nombres suffisants.
Article 11: Respect de la fin de vie :
Soins et assistance doivent être procurés à la personne
âgée en fin de vie et à sa famille.
Article 12 :La recherche :
une priorité et un devoir La recherche
multidisciplinaire sur le vieillissement et la
dépendance est une priorité.
.
Article 13 Exercice des droits et protection juridique
de la personne
Toute personne en situation de dépendance devrait voir
protégés non seulement ses biens mais aussi sa
personne

Article 14 :L’information
meilleur moyen de lutte contre l’exclusion L’ensemble
de la population doit être informé des difficultés
qu’éprouvent les personnes âgées dépendantes
Charte de l'adolescent
hospitalisé
Cette charte permet à l'adolescent de trouver sa place au sein du
service dans lequel il est hospitalisé, et d'en connaître les règles.
1. les visites
Les visites sont autorisées à raison de deux personnes
maximum dans la chambre. Cependant, tu peux aussi
rencontrer tes copains, ta famille dans la salle des parents,
plus spacieuse.

2. les sorties
Tu as la possibilité de sortir de l'unité avec l'accord d'un
adulte responsable. Bien sûr, tu nous informes de l'endroit où
tu te rends, tout en restant à l'intérieur de l'hôpital.
3. le téléphone
L'usage du téléphone portable est interdit dans l'enceinte de
l'hôpital. Tu as un téléphone à ta disposition dans la chambre
et, suivant certaines modalités, tu peux ouvrir une ligne
directe, recevoir des appels ou en donner ...
Il y a aussi une cabine téléphonique au rez-de-chaussée.

4. ta vie perso
Comme tu peux le constater, les locaux ne sont pas
particulièrement adaptés aux ados ! Néanmoins, tu auras ta
chambre perso et d'autres lieux de vie sont à ta disposition.

5. ta chambre
C'est ton domaine, comme à la maison... Range-la un
minimum que tu puisses t'y retrouver, et nous aussi, afin
qu'elle reste un lieu de travail fonctionnel pour le personnel.
6. l'hygiène corporelle
Se laver et changer de sous-vêtements tous les jours, se
brosser les dents après chaque repas fait partie des soins,
donc de ton traitement. Nous disposons d'une seule salle de
bain : pour y accéder, les soignants te remettront un ticket.
En sortant, n'oublie pas de rincer la baignoire et de
reprendre tes affaires.
Lave-toi régulièrement les mains, surtout avant les repas et
après être allé aux toilettes.
7. la tenue vestimentaire
Pyjama, uniforme ??? Habille-toi comme bon te
semble, mais tout en restant correct.
La nuit, prévois une tenue légère pour dormir à
ton aise. Continue à prendre soin de toi, tu te
feras plaisir tout en nous faisant plaisir.

8.Les Repas:
les adolescents hospitalisés
En raison de leur développement, les adolescents hospitalisés ont
des besoins particuliers qui diffèrent de ceux des autres patients.
Quel que soit le lieu d’hospitalisation, la raison de
l’hospitalisation ou l’aptitude cognitive de l’adolescent, celui ci a
besoin de recevoir des soins dispensés par des professionnels
possédant des connaissances, de l’expérience et de l’intérêt pour
les besoins complexes des adolescents.

:
La Société canadienne de pédiatrie suggère de tenir compte des
questions suivantes auprès de tous les adolescents hospitalisés:
Le lieu:
Il faut hospitaliser les adolescents dans une unité consacrée
aux adolescents.
Il faut que les adolescents puissent être hospitalisés à
l’endroit où le personnel connaît le mieux leurs besoins et
les problèmes qui les amènent à l’hôpital.
L’espace physique doit inclure des lieux consacrés aux
adolescents, qui leur permettent de vaquer à des activités
de loisir et de socialisation avec leurs visiteurs et les autres
patients.
Dans la mesure du possible, les adolescents doivent être
jumelés à d’autres adolescents dans leur chambre.
La vie privée
Il faut concevoir un espace physique qui reflète le besoin de
vie privée de l’adolescent, pour délimiter une zone privée et
des secteurs pour procéder aux entrevues confidentielles et
aux examens physiques.
Tout le personnel doit respecter les besoins de vie privée
des adolescents.
Il faut respecter la pudeur pendant l’examen physique,
notamment lors de l’examen des organes génitaux et des
seins ou lorsque le soignant n’est pas du même sexe que le
patient.
L’éducation
Il faut donner accès à des programmes d’enseignement
qui favorisent la poursuite des activités scolaires
normales pendant l’hospitalisation, lorsque la situation
le justifie.
La socialisation
Il est important de donner l’occasion aux adolescents
hospitalisés de se socialiser avec les copains de leur
milieu et de favoriser ces rencontres en fournissant à
l’adolescent du temps et de l’espace pour les rencontrer.
Dans la mesure du possible, le personnel devrait
organiser des activités de loisirs de groupe en milieu
hospitalier pour les adolescents.
Les questions culturelles
Il faut accorder une attention spéciale aux besoins des
adolescents hospitalisés qui proviennent d’un groupe
culturel minoritaire. Le personnel devrait posséder une
formation convenable sur les enjeux culturels afin de
tenir compte de l’ensemble des besoins de ces jeunes et
de leur famille. Il faut que des interprètes soient
disponibles pour aider les adolescents et leur famille qui
ne parlent pas la même langue que leurs soignants et
éviter que l’adolescent soit obligé de traduire la
conversation à sa famille.
Les questions éthiques et juridiques
Les adolescents sont aptes à consentir au traitement,
à moins que le médecin ait raison de croire qu’il n’est
pas en mesure de comprendre son état ou les
traitements qui lui sont offerts.
La confidentialité est un droit pour tous les
adolescents aptes à consentir au traitement.
Le médecin devrait encourager une collaboration
ouverte avec les parents et les tuteurs dans la prise de
décision.
Les adolescents doivent avoir l’occasion de
rencontrer leurs dispensateurs de soins seuls afin de
leur poser des questions en l’absence de leurs parents.
L’accès à du personnel ayant des compétences en
santé de l’adolescent
Tout le personnel qui travaille avec des adolescents doit
connaître la croissance et le développement normaux
des adolescents, de même que les répercussions
psychologiques de l’hospitalisation sur les adolescents.
Les patients adolescents qui ont des besoins complexes
doivent avoir accès à des experts formés en santé de
l’adolescent, tels que des spécialistes de la médecine de
l’adolescent, des psychiatres pour adolescents et des
infirmières, des travailleurs sociaux et des travailleurs
du milieu de l’enfant qui ont des compétences, une
formation et un intérêt en santé de l’adolescent.
Droit à l’information et consentement
votre santé vos droits
le secret professionnel et le partage des informations médicales entre prof
essionnels de santé

j’exprime mon consentement


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Les articles
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Les fiches du guide Usagers, votre santé vos droits
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Fiche 2 : le refus de soins par un professionnel de santé
Fiche 3 : les soins aux personnes en situation précaire
Fiche 4 : les soins aux personnes majeures protégées
Fiche 5 : les soins lors d’un séjour à l’étranger
Fiche 6 : les soins psychiatriques
Fiche 7 : les soins à domicile
Fiche 8 : l’information du patient
Fiche 13 : les soins aux personnes mineures
Fiche 14 : les soins aux personnes détenues
Fiche 20 : les directives anticipées
Fiche 21 : les soins palliatifs
Respect de la personne et vie
privée
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entre professionnels de santé
Fiche 15 : le don d’organes
Fiche 17 : la prise en charge de la douleur
Fiche 19 : la bientraitance

Les articles
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Anticiper sa fin de vie : les directives anticipées
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Les fiches du guide Usagers, votre santé vos droits
Fiche 16 : les indicateurs de qualité, de sécurité et de satisfaction
Fiche 17 : la prise en charge de la douleur
Fiche 18 : le bon usage des médicaments

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Sécurité des soins - sécurité des patients
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La commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (
Les conférences régionales de la santé et de l’autonomie (CRSA)
Les instances des établissements de santé et médico-sociaux
Les instances de santé au niveau régional et territorial
Contexte légal et règlementaire des droits des patients.

Droits du patient à l’information sur sa pathologie et son traitement.


Recherche de la contribution du patient à toutes les étapes de sa prise en charge.
Droits à l’information sur la désignation d’une personne de confiance.
Consentement du patient et discussion bénéfices risques.
Le circuit et la gestion des plaintes et des réclamations.
L’information du patient en cas de dommage lié aux soins.
Droits du patient en fin de vie et directives anticipées.
Confidentialité et secret professionnel.
Respect de la dignité et de l’intimité du patient et du résident.
Accès du patient ou des tiers à son dossier.
Bientraitance et maîtrise du risque de maltraitance.
Éthique et déontologie.
Droits des patients dans la procédure de certification, dans le compte qualité et lors de la
visite de certification.
Droits collectifs, représentation des usagers, son rôle au sein de l’établissement, rôle de la
CDU dans la démarche qualité institutionnelle.
Responsabilité des professionnels, disciplinaire, civile, pénale éventuelle.
Liste non limitative…

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