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INTRODUCTIO

N A LA
FISCALITE
INTERNATIONALE
Imane BENABOUD
benaboudimane@gmail.com

Fiche de renseignement
https://forms.gle/4RXerqbK9SXKV26s9

Drive
https://drive.google.com/drive/folders/1T5rY8IRf8PCt-
WZ60ydbgCytJKgdkT3H?usp=sharing
PROGRAMME DES COURS

1 Les Fondamentaux de la fiscalité internationale 01

Fiscalité applicables aux transactions


2 2&3
transfrontalières

Fiscalité internationale applicable aux revenus


3 4
passifs

Fiscalité internationale applicable aux structures


4 5à8
internationales

Fiscalité internationale applicable aux opérations de


5 9 à 12
restructuration transfrontalières

6 Les risques fiscaux à l’international 13 à 15


TERRITORIALIT
E
DROIT FISCAL INTERNATIONAL

 Le droit fiscal international est l’ensemble des règles


qui , un environnement
dans transfrontalier, où et
déterminent estcomment
contribuable imposable un revenu
d’un

Bénéficiaire

(résidence)

Revenu
(source)
TERRITORIALITÉ

Establecimiento Le système législatif en vertu duquel une loi s’applique à


en tous ceux qui sont sur le territoire, quelle que soit leur

Marruecos origine.
TERRITORIALITÉ DE L’IS AU MAROC
Article 5 du CGI .- Territorialité
I.- Les sociétés, qu'elles aient ou non un siège au Maroc, sont imposables à
raison de l'ensemble des produits, bénéfices et revenus :
• se rapportant aux biens qu'elles possèdent, à l’activité qu'elles exercent
et aux opérations lucratives qu'elles réalisent au Maroc, même à titre
occasionnel ;

• dont le droit d’imposition est attribué au Maroc en vertu des


conventions tendant à éviter la double imposition en matière d’impôts
Establecimient sur le revenu.

o en II.- Les sociétés n'ayant pas leur siège au Maroc, appelées « sociétés non
résidentes » dans le présent code sont en outre, imposables à raison des
Marruecos produits bruts énumérés à l'article 15 ci-dessous qu'elles perçoivent en
contrepartie de travaux qu'elles exécutent ou de services qu'elles rendent,
soit pour le compte de leurs propres succursales ou leurs établissements au
Maroc, soit pour le compte de personnes physiques ou morales
indépendantes, domiciliés ou exerçant une activité au Maroc.

Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables


lorsque les travaux sont exécutés ou les services sont rendus au Maroc par
une succursale ou un établissement au Maroc de la société non résidente,
sans intervention du siège étranger. Les rémunérations perçues à ce titre
sont comprises dans le résultat fiscal de la succursale ou de l'établissement
qui est, dans ce cas, imposé comme une société de droit marocain.
TERRITORIALITÉ DE L’IR AU MAROC

« Article 23 du CGI .- Territorialité


I.- Sont assujetties à l'impôt sur le revenu :
1°- les personnes physiques qui ont au Maroc leur domicile fiscal, à
raison de l’ensemble de leurs revenus et profits, de source
marocaine et étrangère ;
2°- les personnes physiques qui n'ont pas au Maroc leur domicile
fiscal, à raison de l’ensemble de leurs revenus et profits de source
marocaine ;
Establecimiento 3°-les personnes, ayant ou non leur domicile fiscal au Maroc, qui
réalisent des bénéfices ou perçoivent des revenus dont le droit
en d’imposition est attribué au Maroc en vertu des conventions
tendant à éviter la double imposition en matière d’impôts sur le
Marruecos revenu.
II.- Au sens du présent code, une personne physique a son domicile
fiscal au Maroc lorsqu'elle a au Maroc son foyer d'habitation
permanent, le centre de ses intérêts économiques ou lorsque la
durée continue ou discontinue de ses séjours au Maroc dépasse
183 jours pour toute période de 365 jours.
Sont considérés comme ayant leur domicile fiscal au Maroc les
agents de l'Etat qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de
mission à l'étranger lorsqu'ils sont exonérés de l'impôt personnel
sur le revenu dans le pays étranger où ils résident
…. »
CHAMP D’APPLICATION
Questions
DES
? CONVENTIONS
FISCALES
CHAMP D’APPLICATION

Définition
Une convention fiscale est un traité international liant 2 ou plusieurs
Etats (souveraineté)..
Objectifs
Fixer les conditions et les règles d’imposition des opérations
internationales (afin d’éviter les doubles impositions…);
 Lutte contre l’évasion et la fraude fiscales (échange de renseignements,
assistance au recouvrement des créances fiscales);
 Incitation au développement des échanges internationaux (résultat
des autres objectifs)..

Hiérarchie par rapport au droit interne


Principe de supériorité des conventions fiscales: Au Maroc, la
constitution s’engage à accorder aux conventions internationales
dûment ratifiées la primauté sur le droit interne (réciprocité).
08/01/2021
CHAMP D’APPLICATION

Territoire Fiscal

La localisation du domicile fiscal du contribuable, de la


source de ses revenus conditionne directement
l’application d’une convention. Il importe donc de définir
géographiquement chacun des deux Etats contractants, et
de délimiter ainsi le champ d’application territorial de la
convention.
Le terme "Maroc" désigne le Royaume du Maroc et,
lorsqu’il est employé dans le sens géographique, le terme
«Maroc» comprend :
(i)le territoire du Royaume du Maroc, sa mer territoriale,
et
(ii)la zone maritime au delà de la mer territoriale,
comportant le lit de mer et son sous-sol (plateau
continental) et la zone économique exclusive sur laquelle
le Maroc exerce ses droits souverains conformément à sa
législation et au droit international, aux fins d’exploration
et d’exploitation de leurs richesses naturelles.
CHAMP D’APPLICATION

Personnes visées

Les conventions fiscales s’appliquent aux


personnes qui sont des résidents d’un ou des
deux Etats contractants
 Le terme «personne» comprend les
personnes physiques, les sociétés et tous
autres groupements de personnes;

 Le terme « société » désigne toute


personne morale ou toute entité
considérée comme une personne morale
aux fins d’imposition..
CHAMP D’APPLICATION

Définition de la résidence – Conventions fiscales

 Cette notion est définie, au niveau des


modèles de convention, d’abord par
rapport au droit interne et ensuite par
rapport à des critères de départage en cas
de double résidence:

 « Lorsque, selon les dispositions du


paragraphe 1, une personne physique est
considérée comme résident de chacun des
Etats contractants, le cas est résolu d’après
les règles suivantes …. »
CHAMP D’APPLICATION

Cas de double résidence fiscale

Personnes morales:

Le règlement des cas de double résidence s’effectue par le


recours au critère : le siège de direction effective.

Résidence Personnes physiques


fiscale
 Le lieu du foyer permanent d’habitation;
 Le lieu du centre des intérêts vitaux;
 Le lieu du séjour habituel;
 Le pays de la nationalité;
 Le règlement par accord amiable.
ETAPES DE DEFINITION
DU MODE D’IMPOSITION
D’UN REVENU
ÉTAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION D’UN REVENU

1.Déterminer si la convention fiscale est


applicable (principe de supériorité, entrée
en vigueur, réciprocité, dénonciation …)

2.Qualification du revenu au regard de la


CFI et/ou au regard du droit interne

3.Déterminer le régime d’imposition suite


à la qualification du revenu

4.Définir les bases et modes d’imposition


(+principe de préservation des avantages
/non aggravation)
ÉTAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION D’UN REVENU

(1) Applicabilité d’une convention

En d’une fiscale, la
présence question
première convention
à poser est
se
évidemment de savoir si elle est applicable
au cas d’espèce.

Si les conditions d’application de la


convention sont satisfaites, le contribuable
ou l’administration auront alors intérêt à
s’en prévaloir.
ÉTAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION D’UN REVENU

(2) Qualification du revenu : Définition

En cas de présence de CFI


 se référer d’abord à la définition donnée
par la CFI
 se limiter à cette définition.
 Vérifier si la convention renvoie au droit
interne pour la définition d’un revenu

En cas d’absence de CFI


Application du droit interne
ÉTAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION D’UN REVENU

(3) Déterminer le régime d’imposition

Déterminer quel Etat a le pouvoir l’imposition.


a. Le pays de la source.
b. Le pays de la résidence.
c. Les pays de la source et de la résidence.

Il en découle une répartition du droit d’imposer


comme suit:
 Revenus exclusivement imposables dans
l’Etat
de la résidence du bénéficiaire
 Revenus exclusivement imposables dans l’Etat
de la source
 Revenus imposables dans l’Etat de la
résidence
et dans l’Etat de la source (imposition
ÉTAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION D’UN REVENU

(4) Déterminer la méthode retenue

Déterminer quelle est la méthode retenue pour


éviter la double imposition

a. La méthode de l’exemption.
b. La méthode de l’imputation.
FISCALITE DES
TRANSACTIONS
TRANSFRONTALIERE
S
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1 Les Fondamentaux de la fiscalité internationale 01

Fiscalité applicables aux transactions


2 2&3
transfrontalières

Fiscalité internationale applicable aux revenus


3 4
passifs

Fiscalité internationale applicable aux structures


4 5à8
internationales

Fiscalité internationale applicable aux opérations de


5 9 à 12
restructuration transfrontalières

6 Les risques fiscaux à l’international 13 à 15


Méthodes
d’élimination de la
double
imposition
MÉTHODES D’ÉLIMINATION DE LA DOUBLE IMPOSITION
La méthode de l’exemption

Dans le cas où le droit d’imposition est attribué à


l’Etat de la source, l’Etat de la résidence
n’assujettit pas, en principe, à ses impôts les
revenus imposables dans le pays de la source, c'est
à- dire, il les exempte. Cette exemption s’applique
selon deux variantes :

- Exemption intégrale : le revenu imposable dans le


pays de la source n’est en aucune façon pris en
compte dans l’Etat de la résidence pour la
détermination de l’impôt sur le reste des revenus ;
MÉTHODES D’ÉLIMINATION DE LA DOUBLE IMPOSITION
La méthode de l’exemption

- Exemption avec progressivité : le revenu


imposable dans le pays de la source n’est pas
imposé dans le pays de la résidence, mais il est
pris en compte pour la détermination du taux
effectif d’imposition sur le reste des revenus.

La méthode utilisée est la suivante :


1. l'impôt est calculé sur le revenu global du
contribuable (comme s'il n'y avait pas de
convention) ;
2. le montant de l'impôt est ensuite réduit
proportionnellement à la part des revenus
exonérés en France par la convention.

Soit : (Montant des droits simples) X (seuls revenus


français) / revenu total imposable
MÉTHODES D’ÉLIMINATION DE LA DOUBLE IMPOSITION
La méthode de l’imputation

Selon cette méthode, l’Etat de la résidence


(domicile) comprend le revenu de source étrangère
dans les bases d’imposition et déduit ensuite de
l’impôt qui lui est dû, celui payé à l’étranger. Elle
peut prendre deux déclinaisons :

1 - imputation intégrale : l’Etat de la résidence


accorde une déduction correspondant à
l’intégralité de l’impôt prélevé dans le pays de la
source.
Cette méthode évite totalement la double
imposition mais oblige l’Etat de la résidence à
accorder un crédit d’impôt (tax credit) alors même
qu’il ne prélève pas ou prélève un impôt inférieur à
celui payé dans l’Etat de la source. Ce faisant, une
dépense fiscale se trouve entraînée pour le pays de
la résidence;.
MÉTHODES D’ÉLIMINATION DE LA DOUBLE IMPOSITION

La méthode de l’imputation

2- imputation partielle: la déduction accordée par


l’Etat de la résidence est limitée à l’impôt qu’il peut
prélever sur les revenus provenant de l’autre Etat
contractant (plafond du crédit d’impôt).

Cette méthode présente l’inconvénient de laisser


subsister une double imposition résiduelle, mais
présente l’avantage de ne pas obliger l’Etat de la
résidence à faire des concessions supérieures à ses
recettes. Le surplus d’impôt non imputé ne
peut être, ni retranché de l'impôt dû au titre des
exercices suivants, ni restitué à la société.
MÉTHODES D’ÉLIMINATION DE LA DOUBLE IMPOSITION

Exemple de la convention franco-marocaine :


Article 25 Exemption
progressiv
•Un Etat contractant ne peut pas comprendre dans les bases des impôts e
sur le revenu visés à l'article 8 les revenus qui sont exclusivement
imposables dans l'autre Etat contractant en vertu de la présente Convention,
mais chaque Etat conserve le droit de calculer l'impôt au
correspondant taux l'ensemble
à des revenus imposables d'après sa
législation . Imputation
partielle
•En ce qui concerne les revenus visés aux articles 13, 14 et 16 (dividendes,
intérêts, redevances), l'Etat contractant sur le territoire duquel le bénéficiaire
a son domicilie fiscal peut, en conformité avec les dispositions de sa
législation interne, les comprendre dans les bases des impôts … pour leur
montant brut ; mais il accorde sur le montant des impôts afférents à ces
revenus, et dans la limite de ce montant, une réduction correspondant au
montant des impôts prélevés par l'autre Etat sur ces mêmes revenus.
IMPOSITION PAR TYPE
DE REVENUS
ETUDE D’UNE CONVENTION
Convention fiscale entre le Maroc et La France

- La France est le deuxième partenaire


commercial du Maroc

- En outre, les deux pays ont conclu un accord


pour la promotion et la protection réciproque
des investissements (2005) et un accord visant
à éviter la double imposition (1975).

- En 2000, le Maroc et l'UE ont signé l'accord


d'association euro-méditerranéen en vertu
duquel la libéralisation mutuelle des échanges
est née.
N° Revenus concernés Imposition
article
Les revenus des biens immobiliers, y compris les
9 Revenus immobiliers bénéfices des exploitations agricoles et
forestières, ne sont imposables que dans l'Etat
où ces biens sont situés
Les revenus des entreprises industrielles,
Bénéfices industriels et minières, commerciales ou financières ne sont
commerciaux imposables que dans l'Etat sur le territoire duquel se
10 trouve un
établissement stable.
Participations d'un Elles ne sont imposables que dans l'Etat où ladite
associé aux bénéfices entreprise a un établissement stable
d'une entreprise
constituée sous forme de
" société de fait " ou "
d'association en
participation "
Revenus imposables dans l'Etat contractant où
se trouve le domicile fiscal de l'entreprise.
Exploitation, en trafic Si le siège de la direction effective d'une entreprise de
12 international, de navires ou navigation maritime est à bord d'un navire, ce siège est
d'aéronefs réputé situé dans l'Etat contractant où se trouve le port
d'attache de ce navire ou, à défaut de port d'attache,
dans l'Etat
contractant sur le territoire duquel l'exploitant du
navire a son domicile fiscal.
N° Revenus Imposition
article concernés
Les dividendes payés par une société domiciliée
sur le territoire d'un Etat contractant à une
personne domiciliée sur le territoire de l'autre Etat
13 Dividendes
contractant sont imposables dans cet autre Etat.
Par ailleurs, ces dividendes sont aussi imposables
dans
l'Etat contractant où la société qui paie
les dividendes est domiciliée.

Les intérêts provenant d'un Etat contractant et


payés à une personne domiciliée sur le territoire de
14 Intérêts l'autre Etat contractant sont imposables dans cet autre
Etat.
Toutefois, ces intérêts sont aussi imposables dans
l'Etat contractant d'où ils proviennent.

Tantièmes, jetons de Imposables dans l'Etat contractant où la société a


15 présence et autres son domicile fiscal
rémunérations des
organes de direction
N° Revenus concernés Imposition
article
Redevances pour la Imposables dans celui des Etats contractants où sont
jouissance de biens situés ces biens, mines, carrières ou autres ressources
16 immobiliers ou naturelles.
l'exploitation de
mines, carrières
Redevances, droits Ces redevances provenant d'un Etat contractant et
d’auteur, licences payées à une personne domiciliée dans l'autre Etat
d’exploitation de contractant sont imposables dans cet autre Etat.
brevets Toutefois, ces redevances peuvent être imposées dans
l'Etat contractant d'où elles proviennent, si la législation
de cet Etat le prévoit.
17 Pensions et Imposables dans l'Etat contractant où le bénéficiaire a son
rentes domicile fiscal.
viagères

18 Traitements et salaires Imposables dans l’état du domicile du bénéficiaire


N° Revenus concernés Imposition
article
Rémunérations Imposition dans l’Etat de versement
18 bis publiques, autres que
pensions, payées à une
personne physique
Rémunérations Exonération dans l’Etat de séjour
19 de personnes
de statut
diplomatique
20 Activités libérales Revenus imposables dans l’Etat du domicile

Imposables dans l'Etat contractant où ces


21 Activités artistiques représentations ont lieu

22 Revenus d’étudiants ou Exonérés dans l’Etat des études à la condition


de stagiaires
qu’ils n’en
proviennent pas
Revenus divers non Imposables dans l’Etat du domicile
23 mentionnés dans les
articles 9 à 22
Plus values Imposables dans l’Etat de situation des biens
24 immobilières

Plus values mobilières Si entreprise ou activité libérale, imposition dans


l’Etat d’exercice de l’activité
Imposition • Exploitation, en trafic international, de navires ou d'aéronefs
• Bénéfices industriels et commerciaux
exclusive dans
• Pensions et rentes viagères
le pays de • Traitements et salaires
résidence du • Activités liberals
bénéficiaire • Plus values mobilières

Imposition • Revenus immobiliers


• Plus values
exclusive dans immobilières
le pays • Jetons de présence
source du • Rémunérations publiques
revenu • Activités artistiques

• Dividendes
Imposition • Intérêts
partagée • Redevance
CAS N°2: PERSONNE PHYSIQUE BETA
Madame Beta est résidente au Maroc, elle dispose des revenus suivants

LIEU DE STITUATION TYPE DE REVENU MONTANT BRUT

France LOYER 120 000


Maroc SALAIRE 200 000
Espagne DIVIDENDE 10 000 (ras opérée de
10%)

1. Déterminez 2. Déterminez
Calculez
le lieu la méthode
l’impôt dû par
d’imposition d’élimination
le
de chaque de la double
contribuable
revenu imposition
Fiscalité
internationale
applicable aux
revenus passifs
PROGRAMME DES COURS

1 Les Fondamentaux de la fiscalité internationale 01

Fiscalité applicables aux transactions


2 2&3
transfrontalières

Fiscalité internationale applicable aux revenus


3 4
passifs

Fiscalité internationale applicable aux structures


4 5à8
internationales

Fiscalité internationale applicable aux opérations de


5 9 à 12
restructuration transfrontalières

6 Les risques fiscaux à l’international 13 à 15


Fiscalité des revenus
passifs:
Redevances
PRINCIPE D’IMPOSITION DES REDEVANCES DANS LE RÉSEAU
CONVENTIONNEL MAROCAIN

C’est le principe du partage d’imposition qui est


retenu dans toutes les conventions conclues par le
Maroc, à l’exception de quelques conventions (le
droit d’imposition est attribuée exclusivement soit
au pays de la source soit au pays de la résidence).

NB : Dans le cas de la convention avec les Emirats


arabes Unis les gouvernements
locaux nationaux ou ainsi que certains
gouvernementaux
établissements
sont exonérés de l’imposition
sur les redevances dans le pays de la source.
DÉFINITION DES REDEVANCES (MODÈLE MAJORITAIRE DU
RÉSEAU
CONVENTIONNEL MAROCAIN)

Les rémunérations de toute nature payées pour :


1. l' usage ou la concession de l' usage :
- d'un droit d‘ auteur sur une œuvre littéraire, artistique ou
scientifique, y compris les films cinématographiques et de
télévision,
- d'un brevet, d'une marque de fabrique ou de commerce,
d'un dessin ou d'un modèle, d'un plan, d'une formule ou
d'un procédé secrets,
- le droit d’usage d'un équipement agricole, industriel,
commercial ou scientifique,
2.Les informations ayant trait à une expérience acquise
dans le
domaine agricole, industriel, commercial ou scientifique
(savoir faire),
3. Les études économiques ou techniques.
REDEVANCE SELON LE DROIT INTERNE (ARTICLE 15 DU CGI)

Il s’agit d’une liste très large et couvre toutes les


redevances ou rémunérations versées pour :
• l'usage ou le droit à usage de droits d'auteur

• la concession de licence d'exploitation de
brevets….
• la fourniture d'informations scientifiques,
techniques ou autres
• l’assistance technique
• la prestation de personnel mis à la disposition
d'entreprises domiciliées ou exerçant leur activité
au Maroc ;
• l'exploitation, l'organisation ou l'exercice
d'activités artistiques ou sportives et autres
rémunérations analogues ;
IMPOSITION DES REDEVANCES DE SOURCE MAROCAINE

Existence de CFI
Retenue à la source au taux de 10% du montant brut
hors TVA sous réserve de l’application des dispositions
conventionnelles

Absence de CFI
Retenue à la source au taux de 10% du montant brut
hors TVA (droit interne)
FAIT GENERATEUR DE LA RETENUE A LA SOURCE

• Versement
• mise à la disposition ou
• Inscription en compte des personnes bénéficiaires
Fiscalité des revenus
passifs: Dividendes
DÉFINITION SELON LES CFI

Le terme « dividendes » désigne généralement les


revenus provenant :
• d'actions, actions ou bons de jouissance, parts de
mine, parts de fondateur ou autres parts
bénéficiaires à l'exception des créances,
• ainsi que les revenus d'autres parts sociales
soumis au même régime fiscal que les revenus
d'actions par la législation de l'État dont la société
distributrice est un résident..
PRINCIPE D’IMPOSITION DES DIVIDENDES

- Les dividendes payés par une société qui est un


résident d'un État contractant à un résident de
l'autre État contractant sont imposables dans cet
autre État (pas d’exclusivité).

- Toutefois, ces dividendes sont aussi imposables


dans l'État contractant dont la société qui paie les
dividendes est un résident, et selon la législation
de cet État, mais si le bénéficiaire effectif des
dividendes est un résident de l’autre État
contractant, l'impôt ainsi établi ne peut excéder
certains pourcentages.
IMPOSITION DES DIVIDENDES

DE SOURCE MAROCAINE

Les dividendes servis à des personnes non résidentes


sont soumis à la retenue à la source au taux de 15%
du montant brut sous réserve de l’application des
dispositions conventionnelles.

DE SOURCE ÉTRANGÈRE

• Personnes physiques résidentes


Imposition du revenu brut au taux de 15% libératoire
de l’IR
• Personnes morales résidentes
Revenu brut imposable avec abattement à 100%
FAIT GENERATEUR DE LA RETENUE A LA SOURCE

• Versement
• mise à la disposition ou
• Inscription en compte des personnes bénéficiaires
Fiscalité des revenus
passifs: Intérêts
DÉFINITION SELON LES CFI

Le terme « intérêts» désigne généralement les


revenus provenant :

• Des fonds publics et des obligations d'emprunts


(revenus issus d’un crédit)
• Toutefois, les pénalisations pour paiement tardif
ne sont pas considérées comme des intérêts.
Soit un établissement public local qui emprunt de
l’Etat pour le financement d’un projet dans le même
Etat ou dans un autre Etat à condition qu’il prend
en charge les intérêts .
PRINCIPE D’IMPOSITION DES INTÉRÊTS

Les intérêts provenant d'un Etat contractant et payés


à un résident de l'autre Etat contractant sont
imposables dans cet autre Etat (pas d’exclusivité).

- Toutefois, ces intérêts sont aussi imposables dans


l'État contractant d'où ils proviennent et selon la
législation de cet Etat, mais si le bénéficiaire effectif
des intérêts est un résident de l’autre État, l'impôt
ainsi établi ne peut excéder un certains pourcentages
du montant brut des intérêts.
IMPOSITION DES INTERETS

DE SOURCE MAROCAINE

Les intérêts servis à des personnes non résidentes


sont soumis à la retenu à la source au taux au taux de
10% sous réserve de l'application d'une convention
fiscale de non double imposition
(attention exonération droit interne!)

DE SOURCE ÉTRANGÈRE

• Personnes physiques résidentes


Imposition du revenu brut au taux de 30% libératoire
de l’IR
• Personnes morales résidentes
Les intérêts sont imposés dans les conditions de droit
commun sous réserve des dispositions des CFI
FAIT GENERATEUR DE LA RETENUE A LA SOURCE

• Versement
• mise à la disposition ou
• Inscription en compte des personnes bénéficiaires
Fiscalité des revenus
passifs: revenus
fonciers
DÉFINITION SELON LES CFI

Généralement, Les conventions fiscales définissent les


revenus immobiliers comme étant :
- les revenus des biens immobiliers ;
- les bénéfices des exploitations agricoles ;
-les bénéfices des exploitations forestières.
PRINCIPE D’IMPOSITION DES REVENUS FONCIERS

Imposition dans l’Etat dans lequel est situé le bien


immobilier qui produit ce revenu Selon la règle du «
SITUS »

NB: Les loyers générés par des biens immobiliers


possédés à l’étranger sont hors champ d’application
de l’IS (droit interne)
Fiscalité
internationale
applicable aux
structures
internationales
PROGRAMME DES COURS

1 Les Fondamentaux de la fiscalité internationale 01

Fiscalité applicables aux transactions


2 2&3
transfrontalières

Fiscalité internationale applicable aux revenus


3 4
passifs

Fiscalité internationale applicable aux structures


4 5à8
internationales

Fiscalité internationale applicable aux opérations de


5 9 à 12
restructuration transfrontalières

6 Les risques fiscaux à l’international 13 à 15


Notion
d’établissement stable
INTRODUCTION

L’intervention d’une société étrangère, dans un


Etat autre que celui de sa résidence, peut se faire
selon plusieurs formes:
- La création d’une société dans cet Etat (filiale);
- La création d’une succursale;
-Une intervention directe ponctuelle sans création
d’entité à cet effet;
- Une intervention par le bais d’un établissement
stable.
Cette partie s’attachera donc à présenter d’une
manière succincte les contours de la notion
d’établissement stable
PRINCIPES GÉNÉRAUX D’IMPOSITION EN DROIT INTERNE

Selon l’article 5 du CGI, Les sociétés, qu'elles aient ou non


un siège au Maroc, sont imposables à l‘IS à raison de
l'ensemble des produits, bénéfices et revenus :

•se rapportant aux biens qu'elles possèdent, à l’activité


qu'elles exercent et aux opérations lucratives qu'elles
réalisent au Maroc, même à titre occasionnel ;

•dont le droit d’imposition est attribué au Maroc en


vertu des Conventions fiscales
PRINCIPES GÉNÉRAUX D’IMPOSITION EN DROIT INTERNE

Ledit article précise également que lorsque les travaux


exécutés ou services rendus au Maroc par une succursale
ou un établissement au Maroc de la société non
résidente, sans intervention du siège étranger, les
rémunérations perçues à ce titre sont comprises dans
le résultat fiscal de la succursale ou de
l'établissement qui est, dans ce cas,
imposé comme une société de droit marocain.
INTERET DE LA NOTION AU NIVEAU CONVENTIONNEL

La notion d’ES, consacrée par les CFI, permet de


déterminer l’Etat qui a le droit d’imposer les
bénéfices réalisés par une entreprise lorsqu’elle
exerce son activité en dehors de son Etat de
résidence.
PRINCIPE D’IMPOSITION DES BÉNÉFICES DES ENTREPRISES

Le principe généralement énoncé dans les


conventions pour l’imposition des bénéfices des
entreprises est le suivant :
“ Les bénéfices d’une entreprise d’un Etat contractant
ne sont imposables que dans cet Etat, à moins que
l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat
contractant par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé. ”

L’expression « établissement stable » désigne une


installation fixe d’affaires par l’intermédiaire de
laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son
activité
PRINCIPE D’IMPOSITION DES BÉNÉFICES DES ENTREPRISES

Critères conventionnels de détermination de l’ES


3 conditions cumulatives sont nécessaires :

- l’existence d’une « installation d’affaires »


- cette installation d’affaires doit être « fixe »
- l’exercice de l’activité
PRINCIPE D’IMPOSITION DES BÉNÉFICES DES ENTREPRISES

L’existence d’une « installation d’affaires »

L’installation d’affaires suppose qu’il doit exister un


local ou, dans certains cas, des machines et outillages,
qui sont à la disposition de l’entreprise, abstraction
faite qu’elle en soit propriétaire ou non.

Cette expression couvre donc tout local, matériel,


équipement ou installation utilisés pour l’exercice de
l’activité de l’entreprise.
PRINCIPE D’IMPOSITION DES BÉNÉFICES DES ENTREPRISES

L’installation d’affaire doit être « fixe »

D’après la définition, l’installation d’affaires doit être fixe.


Ainsi, il doit normalement exister un lien entre l’installation
d’affaires et un point géographique déterminé.

Un ES n’est censé exister que si l’installation a « un certain


degré de permanence ». Autrement dit, elle ne doit pas
avoir été créée à des fins purement temporaires.

L’appréciation de ces éléments subjectifs est naturellement


délicate. Si une installation, créée en vue d’une certaine
permanence, est liquidée rapidement pour des raisons
diverses, elle ne perd pas normalement son caractère d’ES.
Inversement, une installation temporaire au départ, mais
dont l’activité se poursuit, devient rétroactivement un ES.
PRINCIPE D’IMPOSITION DES BÉNÉFICES DES ENTREPRISES

Exercice d’activités

Pour qu’une installation dotée certaine


permanence
d’une constitue un ES, il faut que
l’entreprise y exerce tout ou partie de
activité. Un atelier
son ou une usine désaffectés ne
sont pas des lieux d’exercice d’activités et ne
constituent pas, donc des ES.

En toute hypothèse, la référence à un critère


«d’activités » implique qu’un ES existe dès que
l’entreprise commence à « travailler » au moyen
de l’installation
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

Les CF conclues par le Maroc donnent une liste,


nullement limitative, d’installations qui peuvent
chacune constituer un ES.

Toutefois, une figurant au niveau des


exemples
installationdonnés par une convention fiscale ne
constitue un ES que si elle répond à la définition
générale.
Par exemple, si une installation figurant sur la liste
(une succursale ou un bureau) ne fait pas d’affaires
ou ne sert pas à l’exercice de l’activité de l’entreprise,
elle n’est pas constitutive d’un ES.

Inversement, une installation ne figurant pas au


niveau de la liste des exemples donnés par la
convention fiscale peut constituer un ES si elle répond
aux critères de la définition générale.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

INSTALLATIONS CONSTITUTIVES D’ES /


CONVENTIONS
Les conventions donnent, en général, les exemples
suivants:
• Un siège de direction
• Un bureau
• Une succursale
• Une usine ou un atelier
• Un magasin de vente
• Un lieu d’extraction des ressources naturelles
• Un chantier de construction et de montage
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

Un siège de direction

Le siège de direction doit s’entendre d’un lieu où une


entreprise prend certaines décisions (lieu de la
réunion de certains organes sociaux par exemple). En
pratique, cette notion joue rarement sauf pour le cas
par exemple, d’une multinationale qui a délégué des
fonctions de direction à ses bureaux régionaux.

La notion de siège de direction est mentionnée


séparément de celle de bureau car il ne s’agit pas
nécessairement de la même chose. Dans les CF
conclues par le Maroc, le terme siège de direction est
cité distinctement du bureau.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

Un bureau
La notion de bureau est évidemment très vaste ; elle
obéit aux mêmes règles que le siège de direction ou
succursale.

Au fond, le critère distinguant les bureaux qui sont


des ES de ceux qui ne le sont pas, réside dans le fait
que les premiers sont des centres de décision,
alors que les seconds ne le sont pas.

En pratique, la conclusion qu’un bureau constitue ou


non un ES est très délicat et dépend des circonstances
de chaque cas.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

Une succursale
La notion de succursale n’est pas définie par les CF, il
convient donc de se référer au droit interne et
d’appliquer la définition générale de l’ES.
Une succursale ne sera, a priori, considérée comme
un ES que si elle possède une certaine fixité,
permanence et une certaine autonomie dans la prise
de décision.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

Un lieu d’extraction des ressources naturelles


En général, une mine, un puits de pétrole ou de gaz, carrière ou tout autre lieu
d’extraction de ressources naturelles (par exemple d’hydrocarbures, sur terre ou
en mer) sont considérés comme des ES.
.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE
Un chantier de construction et de montage
a- Définition

L’étendue de la notion du chantier est variable


d’une
convention à l’autre, en fonction des intérêts du
pays et du résultat des négociations menées
par les Etats. En général, il s’agit d’installations
destinées à réaliser un ouvrage déterminé et
qui disparaissent une fois l’ouvrage achevé.

Généralement, les CF visent les chantiers de


construction et/ou de montage. Cette
expression s’entend au sens le plus large selon
le modèle de l’OCDE et couvre outre la
construction de bâtiments, celles de routes, de
ponts, de canaux…ainsi que le montage
d’installations techniques et de machines.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

b- Durée
Les CF conclues par le Maroc retiennent des durées
très variables pour les chantiers de construction et de
montage :
- Durée de 12 mois : c’est le cas de la convention
conclue avec l’Espagne.

-Durée fixée à 6 mois : la quasi majorité des


conventions conclues par le Maroc prévoient cette
durée, il s’agit en l’occurrence des conventions
conclues avec : (les USA, la Belgique, la Finlande, le
Luxembourg, le Norvège, la Suisse, l’Egypte, la
Hongrie, la Pologne, la Roumanie, les Pays bas, le
Danemark, la Bulgarie, la Chine, le Koweït…).

-Durée fixée à 183 jours pour la convention conclue


avec le Royaume uni.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

b- Durée (suite)

-Durée fixée à 8 mois : C’est le cas des conventions


conclues avec la Corée, les EAU, l’inde, la Russie, le
Liban (dans toute période de 12 mois).
- Durée fixée à 3 mois : c’est le cas de la convention
conclue avec les pays de l’UMA.
-Absence de critères de durée pour les chantiers de
construction et une durée de 6 mois pour les
chantiers de montage c’est le cas notamment des
conventions conclues avec la France, le Canada, et
l’Allemagne.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

EXCEPTIONS À LA DEFINITION GENERALE D’ES

Les CF bilatérales conclues par le Maroc énumèrent


un certain nombre d’activités qui sont considérées
comme des exceptions à la définition générale et qui
ne constituent pas, donc des ES, même si l’activité est
exercée dans une installation fixe d’affaires ou par un
agent dépendant.

Le nombre et la portée de ces exceptions sont


variables mais concernent, en principe, des activités
de nature préparatoire ou auxiliaire.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

Les exemples d’installations ne constituant pas un ES,


généralement citées par les CF marocaines sont :

• Installations utilisées aux seules fins de stockage,


d’exposition ou de livraison de marchandises
appartenant à l’entreprise
• Marchandises appartenant l’entrepris
à entreposées aux seules e de
fins
d’exposition et de livraison stockage,
• Marchandises appartenant à l’entreprise
entreposées aux seules fins de transformation par
une autre entreprise
• Installation utilisée aux seules fins d’acheter des
marchandises ou de réunir des informations pour
l’entreprise Installations dont les activités n’ont
qu’un caractère préparatoire ou auxiliaire
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE

AGENTS DEPENDANTS
Même en l’absence d’installation fixe d’affaires, une
entreprise étrangère peut avoir un ES dans l’Etat où
elle est représentée par une personne (physique ou
morale), autre qu’un agent indépendant, qui agit pour
son (de l’entreprise) compte et qui est habilité à
traiter des contrats en son nom (de l’entreprise).

Dans ce cas, on considère cette personne comme un


«agent dépendant». Et du fait qu’il dispose de
pouvoirs suffisants lui permettant de conclure des
contrats ayant trait aux opérations constituant les
activités propres de l’entreprise, celle-ci dispose d’un
ES pour toutes les opérations engagées par cet agent
dépendant.
NOTION D’ÉTABLISSEMENT STABLE
AGENTS DEPENDANTS
Les critères donc retenus sont au nombre de
trois:
- Dépendance /la société;
-Pouvoirs pour la conclusion des contrats au
nom de la société;
- Exercice d’activités propres de la société (et non
pas des activités préparatoires ou auxiliaires).

Une entreprise qui effectue des opérations


commerciales par l’intermédiaire d’un courtier, d’un
commissionnaire général ou de tout autre agent
jouissant d’un statut indépendant ne peut être
imposée dans l’autre Etat contractant à raison de ces
opérations si l’agent agit dans l’exercice normal de
ses activités. Dans ce cas, l’entreprise étrangère
ne peut être considérée comme ayant un ES à travers
l’agent indépendant.

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