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Définition de la Faune

La faune correspond à l'ensemble des


espèces animales vivant dans un même espace
géographique à une période donnée. Divisée en deux
sous embranchements : les Invertébrés et les
Vertébrés.
Pour apporter des précisions supplémentaires, les
spécialistes peuvent décliner le terme avec différents
préfixes : Ex: Avifaune concerne donc les oiseaux d'une
région, Entomofaune concerne les Insectes, etc….
Cette dernière est divisée en:
 Microfaune
La microfaune désigne l'ensemble des tout petits animaux
(inférieur à 0,2 mm) présents dans un espace donné. La
plus grande partie de la microfaune n'est visible qu'à la
loupe, la loupe binoculaire ou sous le microscope.
En dépit de sa discrétion, elle joue un rôle fondamental
pour la formation et l'évolution des sols et des sédiments,
ainsi que pour la décomposition du bois mort et des
cadavres animaux. Elle joue ainsi un rôle majeur dans la
minéralisation de la matière organique, le cycle du carbone
et de nombreux grands cycles biogéochimiques
Macrofaune
Désigne l'ensemble des petits animaux (de 4 à 80 mm)
présents dans un espace donné. La macrofaune est visible
à l’œil nu représentée par:
L’Ensemble des animaux benthiques dont la taille est
supérieure à 1 millimètre, taille suffisante pour être
facilement distingué à l'oeil nu.
Les grandes larves d'insectes, majeure partie des
myriapodes et des lombriciens). Vivant en majorité dans
le solum/substrat de 50 cm à 5 m. Cette macrofaune peut
modifier la structure physique du sol en creusant des
galeries ou en ingérant la terre.
 Mégafaune
La mégafaune désigne l'ensemble des
espèces animales de grande taille. On définit
ainsi arbitrairement l'ensemble
des mammifères les plus lourds.
Ces animaux disposant d'une
grande longévité et des augmentations de
population lentes.
Gestion de la faune

La gestion de la faune sauvage est une discipline


dans le domaine environnemental qui se penche
sur toutes les mesures nécessaires pour prévenir et
résoudre les problèmes liés à cette faune.
 L’objectif qui prime pour toutes les mesures
consiste à préserver et à promouvoir la faune
sauvage autochtone, et pourquoi pas la faune
introduite.
Gestion de la faune

La gestion de la faune sauvage


comprend à la fois les techniques et
méthodes de recherche (approches
d’essais et traitement de données en
laboratoire et recherches sur le terrain)
ainsi que l’analyse et le traitement (la
gestion) de populations d’animaux
sauvages et de leurs espaces vitaux.
Gestion de la faune
Elle utilise les concepts suivants:
Les outils moléculaires,
concepts de génétique,
l’analyse de viabilité des populations,
Analyses des indicateurs de suivi,
Indices d’évaluation de la biodiversité,
Notions de conservation des espèces et
autres………….
De nombreuses disciplines interagissent dans la gestion de la faune sauvage

De nombreuses disciplines interagissent dans la


gestion de la faune sauvage, comme par exemple la
biologie de cette faune , la médecine vétérinaire, la
chasse, l’agriculture et la sylviculture, l’aménagement
de l’espace, la gestion des zones protégées ainsi que la
protection des paysages et de la nature.
Les programmes de gestion doivent reposer sur des
recherches scientifiques qualitatives et quantitatives,
qui fournissent des informations objectives
importantes.
Historique de la faune d’Algérie
Les différentes invasions qu’a connu l’Algérie, ont
contribué à l’appauvrissement de la faune et cela par la
destruction des biotopes , et surtout par la chasse.
 SOLIN écrivit que la longue période qui suivit
l’empire romain, lors des invasions consécutives des
vandales et des bysantins (V° et VI° siècle), suivies de
celles des arabes au VII° siècle, est considérée comme
une période de déclin qui a conduit à la disparition de
beaucoup d’espèces animales en Algérie.
Historique de la faune d’Algérie
Aucune donnée scientifique rigoureuse n’a pu donner
la situation de la faune durant cette période.
Historique de la faune d’Algérie
 Dès la fin du XVIII° siècle, et au XIX° siècle, la faune
d’Algérie faisait l’objet de nombreuses publications dont
celles de POIRET (1789, Voyage en Berberie), ROZET
(1833, Voyage dans la régence d’Alger), WAGNER (1841,
Reisen in der Regentchaft Algier ), GERVAIS (1848, les
animaux vertébrés de l’Algérie), et surtout de LOCHE
(1858, catalogue des mammifères et oiseaux observés en
Algérie). 
 
Historique de la faune d’Algérie
SEURAT ( 1936) dans un ouvrage traitant de l’exploration zoologique de
l’Algérie mentionna que le XIX° siècle a été aussi, à l’apogée des
découvertes de mammifères en Algérie, c’est a cet effet qu’il cite les
différents chercheurs et scientifiques qui se sont succédés dans les
différentes découvertes : 
 
BRANDER, consule de Suède (1753 - 1766) observe le premier Fennec. 
 
ROZET (1830 - 1833) découvrit le Macroscelidae , rat à trompes
Elephantulus rozeti . 
 
1837, BENNET décrit le Cerf Cervus elaphus barbarus . 
 
Historique de la faune d’Algérie
En 1840, LEREBOUILLET décrit l’hérisson d’Algérie Erinaceus algirus et
OGILBY la gazelle des montagnes Gazella cuvieri . 
 
 
 
En 1848, GERVAIS signale la loutre à El-Kala et le bubale dans le sud
Constantinois. 
 
En 1854, REBOUD, observe le premier goundi du M’zab
Massoutiera mzabi  
 
1860, MARGUERITE découvre le chat ganté Felis margarita. 
 
Historique de la faune d’Algérie
En 1880, la faune des mammifères de l’Algérie
comprenait 66 espèces. 
 
1888, fin des travaux de LATASTE qui est le premier
auteur à signaler l’écureuil Gétule, et il porte la liste des
mammifères à 83 espèces.  
 
1896, PEASE, donne la liste et la répartition des gazelles
de l’Algérie. 
 
Historique de la faune d’Algérie
1900 - 1915, travaux de OLDFEILD sur les rongeurs. 
 
POMEL cite 15 mammifères de la province d’ORAN.
 
1905, TROUESSART publia la faune des mammifères de l’Algérie de la
Tunisie et du Maroc. 
 
1913 - 1936, JOLEAUD fait sortir une série de publications ayant pour titre
« étude de géographie zoologique sur la Berbérie » 
 
1936, HEIM DE BALSAC soutena une thèse sur « la Biogéographie des
mammifères et des oiseaux de l’Afrique du Nord ». 
Historique de la faune d’Algérie
L’Algérie ayant traversé une période de guerre, a vu les
travaux sur les mammifères ralentis, si non arrêtés, et
il n’ya eu que de rares travaux de recherche, tels que
ceux de PETTER qui étudia les Gerbillinae à Beni-
Abbes au cours de cette période. 
 
Historique de la faune d’Algérie
Les travaux sur les mammifères ne reprennent
qu’après l’indépendance où beaucoup de thèses sont
soutenues dans différentes universités dont on
retiendra les travaux de:
DESMET qui soutena une thèse d’état sur les
Mammifères d’Algérie,
 et aussi un ouvrage en Anglais « Mammals of Algeria
» édité en Pologne par KOWALSKI et B. RZEBIK -
KOWALSKA , en 1991. 
LA FAUNE MAMMALIENNE ACTUELLE DE
L’ALGERIE

La faune mammalienne Algérienne actuelle comprend


107 espèces dont 47 sont protégées et 30 menacées de
disparition.
Concernant l’Avifaune, On dénombre aussi 336
oiseaux dont 107 sont protégés, une espèce endémique
des Babors: la Sitelle kabyle (Sitta ledanti).
BIODIVERSITE MAMMALIENNE ALGERIENNE
 

Du point de vu biotopes occupés par les mammifères,


L'Algérie peut se subdiviser en 4 grandes parties : 
- La zone marine 
- La zone forestière  
- La zone steppique 
- Le désert  
BIODIVERSITE MAMMALIENNE ALGERIENNE
Les mammifères de la zone marine : 
Cette zone est caractérisée, par la longueur des côtes
estimée à 1200 km, les animaux y vivant sont soit
marins, soit marins vivant à terre représentés par le
phoque moine. 
Il existe 11 espèces vivant dans cette zone.
BIODIVERSITE MAMMALIENNE ALGERIENNE
Les mammifères de la zone forestière : 
La zone forestière, estimée à quelques 3 millions
d'hectares occupe presque tout le tell et les hauts
plateaux en partie. 
Celle ci est le gîte par excellence de beaucoup de
mammifères et on y retrouve 24 espèces
 
BIODIVERSITE MAMMALIENNE ALGERIENNE
Les mammifères de la zone steppique : 
Cette zone est caractérisée par de grandes étendues de
plaines rocailleuses ou non, c'est le lieu d'habitation de
10 espèces
BIODIVERSITE MAMMALIENNE ALGERIENNE
 Les mammifères de la zone désertique : 
C'est la plus grande zone du point de vu superficie, et
aussi du point de vu nombre de mammifères y
habitant car on y trouve 34 espèces, soit le 1/3 de la
faune Algérienne. 
 
ORIGINE BIOGEOGRAPHIQUE
la zone désertique est la région la plus fréquentée par
les mammifères, ce qui met en évidence le cachet Afro
- Ethiopien de la faune Algérienne.
 
Statut des Mammifères en Algérie
Si l’on se réfère au statut des mammifères Algériens du point
de vue qualitatif , on remarquera que nous avons :  

- 6 Espèces éteintes  
- 24 Espèces très rares  
- 35 Espèces rares  
- 4 Espèces assez rares  
- 19 Espèces assez abondantes 
- 29 Espèces abondantes  
presque la moitié des espèces sont rares , ce qui pourrait les
menacer de disparition .  
Conservation des espèces et
des habitats
Causes de la disparition des
espèces
De nombreuses menaces sur la biodiversité y compris la
faune sont causées par:
la destruction d’habitats,
la surexploitation,
les sécheresses,
les feux,
les changements climatiques
qui se combinent de manière additive et parfois
multiplicative.
Causes de la disparition des espèces animales

En 2002, l’UICN (Union internationale pour la


protection de la nature) a recensé plus de 5 435 espèces
animales menacées d’extinction, et plus de 800
espèces qui ont déjà disparu au cours des quatre
derniers siècles.
Les trois principales causes des disparitions de
nombreux animaux sont:
 la destruction des habitats naturels,
une exploitation commerciale excessive et
 la chasse abusive.
Causes de la disparition des espèces
animales
Les menaces sur la faune sont en accélération du
Fait de l’utilisation des populations humaines des
ressources naturelles telles que le poisson et le gibier,
œufs.
Ces populations convertissent aussi les habitats
naturels en paysages dominés par l’agriculture,
l’urbanisation, les exploitations forestières, les mines,
les installations industrielles et de nombreuses autres
activités et donc vont réduire les habitats de la faune.
Naissance de la Biologie de
conservation
Au début des années 1970, les scientifiques étaient
conscients de l’accélération de l’érosion de la diversité
biologique mais aucun forum ou organisation ne
structurait leurs échanges sur ce sujet.
En 1978, l’écologue Michael Soulé organisa la première
conférence internationale de biologie de la
conservation au zoo de San Diego (USA) et proposa
une nouvelle approche interdisciplinaire pour sauver
plantes et animaux des extinctions induites par les
activités humaines.
Naissance de la biologie de
conservation
Il fut rejoint par Paul Ehrlich de l’Université de
Stanford et Jared Diamond de l’Université de
Californie, et ensemble ils développèrent cette
nouvelle discipline en combinant les expériences
pratiques issues de la gestion de la faune sauvage, de la
foresterie, de l’halieutique
avec les théories de la biologie des populations et de la
biogéographie. En 1985, ils fondèrent
la Society for Conservation Biology.
La biologie de conservation
La biologie de la conservation est une
discipline qui associe les concepts de
l'écologie et de l'évolution afin de
répondre aux enjeux de la crise actuelle
de la biodiversité. Cette discipline est
actuellement en très forte expansion .
La Biologie de la conservation
est un champ de recherches multidisciplinaires
Elle s’appuie sur les démarches principales suivantes :
Documenter la gamme complète de la diversité
biologique
étudier les impacts des activités humaines sur les
espèces, les communautés et les écosystèmes ;
développer des approches pratiques pour prévenir
l’extinction des espèces,
protéger et restaurer les communautés et les fonctions
écosystémiques associées.
Exemple d’utilisation de cette discipline
(Projet TAMAR)
Ainsi, à travers le monde, des
scientifiques utilisent les
approches de la biologie de la
conservation pour résoudre
des problèmes difficiles, tel
celui illustré par:
le programme Brésilien de
conservation d’espèces de
tortues marines fortement
menacées (projet TAMAR au
début des années 1980)
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)
Les tortues marines sont dans une situation dramatique.
De nombreuses populations ont chuté à moins de 1 %
de leurs effectifs originaux, dévastées par une
combinaison de facteurs incluant:
 la destruction de leur habitat de nidification,
la chasse des adultes
la collecte des œufs pour l’alimentation,
et une forte mortalité due aux prises accessoires dans
les engins de pêche.
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)
L’approche globale menée par le Brésil
pour sauver ces espèces encore peu
connues constitue une illustration de la
nature interdisciplinaire de la biologie
de la conservation.
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)

Les tortues marines passent leur vie en


mer, seules les femelles retournant à
terre pour pondre sur des plages de
sable isolées.
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)
la construction
d’hôtels,
de logements
ainsi que le développement de
commerces et de routes côtières avaient
endommagé et réduit les sites de
nidification disponibles sur les plages.
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)
De plus, l’ombre portée des constructions
modifiait la température du sable dans
lequel les œufs incubaient, ce qui est un
facteur intervenant dans la détermination
du sexe lors du développement des tortues.
Sur certaines plages, presque toutes les
jeunes tortues étaient des femelles et cela
affectant la capacité des populations à se
reproduire avec succès.
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)
Par ailleurs, les éclairages nocturnes des
bâtiments désorientaient les jeunes après
l’éclosion, qui, au lieu de se diriger
directement vers l’océan, erraient dans de
mauvaises directions et finissaient épuisés.
Aussi parmi les individus qui rejoignaient
finalement l’océan, beaucoup étaient
capturés dans les filets de pêche où ils
suffoquaient et mouraient.
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)
Pour application de ce projet, le Brésil a conduit en
1986 la protection totale des tortues marines avec:
l’établissement de deux nouvelles réserves biologiques
et d’un parc national marin pour protéger les plages de
Nidification.
Cependant, si la création d’espaces protégés est un
élément important des efforts de conservation pour
poursuivre des activités de gestion sont également
nécessaires.
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)
Le projet TAMAR a donc mis en place
Des stations de conservation sur
chacune des 21 plages de nidification
après avoir identifier les spécimens du
projet et fait des études de biométrie,
de surveillance des routes migratoires
etc…
Exemple d’utilisation de cette
discipline(Projet TAMAR)
Le gouvernement brésilien finance depuis lors les
contrôles de TAMAR sur les plages via ces stations.
Chaque station a un responsable, plusieurs unités
internes et des employés locaux. Plus de 85 %
des 1 000 employés de TAMAR vivent sur la côte,
beaucoup d’entre eux étant initialement des
pêcheurs qui ont mis leur connaissance des tortues
marines au service de leur conservation. Sans
oublier les efforts des écologistes bénévoles
protecteurs de la nature.
Le guépard en Algérie : Statut et
conservation
Le guépard en Algérie : Statut et conservation

Le guépard du Sahara est l’une des espèces les plus


menacées d’Afrique du Nord.
 A l’échelle internationale, le guépard figure sur
l’annexe I de la CITES (Convention on International
Trade of Endangered Species) à laquelle l’Algérie a
adhéré le 25/12/82
 et la sous-espèce Acinonyx jubatus venaticus est
classée comme à haut risque d’extinction par l’IUCN.
.
Le guépard en Algérie : Statut et conservation

Pour cela, En Algérie, le guépard du


Sahara Acinonyx jubatus a récemment
bénéficié d’un statut de protection
spécifique dans le cadre de la loi sur la
chasse n°04/07 du 14 août 2004
confortée par l’ordonnance n°06/05 du
15 juillet 2006.
Les principales questions adressées
par l’IUCN
Les principales questions adressées par l’IUCN Cat
Action Plan 1996 portant sur la conservation des
grands félins, comme le guépard Acinonyx jubatus
Ont trait à la perte et la dégradation des habitats,
 la gestion des félins à proximité des communautés
humaines locales,
 la recherche sur les félins,
Les principales questions adressées par
l’IUCN
le rôle de la captivité dans la
conservation des félins et l’éducation du
public.
Une question additive portant sur la
stratégie de conservation des grands
félins en Algérie a également été passée
en revue.
Facteurs favorisant l’extinction de l’espèce

Les dernières études sur la génétique du guépard


remettent en cause le faible degré de diversité
génétique (désigne le degré de variétés des gènes au
sein d'une même espèce, correspondant au nombre
total de caractéristiques génétiques ) mesuré chez le
guépard comme facteur augmentant sa probabilité
d’extinction.
Facteurs favorisant l’extinction de l’espèce

La sécheresse, la rareté des proies, la dégradation du


milieu naturel et la chasse illégale de l’espèce et de ses
proies sont les facteurs responsables de la baisse des
effectifs.
Plusieurs maladies menacent les populations de
guépards en captivité: la gastrite bactérienne et la
maladie veino-occlusive
Les principales questions adressées par
l’IUCN – Programme de conservation
Le programme Guépard a été l’une des
principales actions du programme de la
biodiversité en Afrique du Nord.
Son but était de récolter des informations
relatives à l’état, à la distribution et à
l’écologie du guépard.
Des questionnaires et des expéditions ont
permis de déterminer des zones de présence
de l’espèce.
Les principales questions adressées par l’IUCN –
Programme de conservation
En Algérie, les individus survivent
dans des régions du Tassili N’Ajjer et du
Hoggar selon les indices de présence et
l’observation faite des individus dans la
région.
Les principales questions adressées par l’IUCN –
Programme de conservation
Une opération de conservation de l'espèce
"guépard" dans les régions du sud (Tamanrasset
et Illizi) (parc national de l’Haggar) a été mise
en place dans le cadre du programme UICN de
l'Afrique du Nord en 1996.
Un budget (Algérie) a été alloué à la création
d’un centre de reproduction des espèces sahélo
sahariennes à la wilaya de Ghardaïa.
Les principales questions adressées par l’IUCN
Programme de conservation
I- La question liée aux habitats a été abordée
en soulignant le fait que les massifs de
l’Atlas Saharien et centro-sahariens
hébergent encore des biotopes propices à la
présence du guépard et du léopard, alors
que les déserts rocailleux (regs) et
sablonneux (ergs), et les Hamadas, peuvent
encore abriter des sous populations de
guépard.
Les principales questions adressées par
l’IUCN – Programme de conservation
Les actions suggérées afin de réduire la perte
et la dégradation des habitats du guépard
concernés et celle des populations d’ongulés
constituant les espèces proies essentielles,
victimes du braconnage et de la chasse
excessive, incluent:
I- la reforestation des habitats perdus et
dégradés dans l’Atlas saharien,
Les principales questions adressées par
l’IUCN – Programme de conservation
II- L’interdiction des coupes de bois
compromettant le renouvellement durable
des ressources naturelles,
III- la création d’aires protégées continues
et de grande taille incluant les habitats
propices aux félins,
IV- le maintien de corridors naturels.
II- Gestion des Félins à proximité des
Félins
En ce qui concerne la gestion des grands
Félins à proximité des populations humaines
locales, il est important de préciser
que dans le Sahara Central, les
déprédations des guépards sur le cheptel
domestique, ciblant particulièrement les
jeunes dromadaires, poussent les bergers
locaux à organiser des :
II- Gestion des Félins à proximité
des Félins
actions punitives létales à l’encontre des
prédateurs.
Afin de mitiger les conflits entre les bergers
et les guépards, il a été suggéré un meilleur
contrôle anti-prédateur, à travers une
gestion adéquate du bétail et un
aménagement plus approprié des enclos
durant la nuit.
Organismes intervenant dans la réussite de la
Conservation des Félins en Algérie
pour la réussite de la stratégie nationale de
conservation des grands félins et du guépard en
particulier, il y a intervention de toutes les institutions
gouvernementales nationales (Direction Générale des
Forêts, Agence Nationale pour la Conservation de la
Nature, Direction Générale de l’Environnement, Office
du Parc National de l’Ahaggar, Office du Parc National
du Tassili, Parc Zoologique d’Alger ,Universités et
Institutions de Recherches)
Recherches très récente sur la diversité
génétique du guépard
Les chercheurs ont été stupéfaits d'apprendre que les
guépards mâles qui produisent, avec succès, une
descendance ont montré une diversité génétique moindre
cela laisserait supposer que les caractéristiques
génétiques contribuant au succès de la reproduction des
mâles a pris le dessus dans les populations de guépards et
leurs pauvres caractéristiques reproductives, telle la
mauvaise qualité du sperme, s’est améliorée en s’intégrant
profondément dans l'ADN du guépard (Terrel et al.2016).
Merci pour votre attention

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