Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Faculté de Technologie
Année: 2022/2023
Univ_UMBB/2022-2023/M2_ME_Kherkhar________kherkhar.abdel@gmail.com 1
1. Introduction
2
Les MSAP, utilisées en mode moteurs ou génératrices, sont devenues
de plus en plus attractives car elles répondent aux exigences de
nouvelles technologies. L’intérêt pour ces machines est dû en
grande partie à leur faible perte (l'élimination des ballais) et à leur
robustesse ainsi qu’à leur important couple massique.
Stator Rotor
Figure. 1 : Stator et rotor de la MSAP.
3
Rotor d’une machine synchrone à pôles lisses
utilisés pour les grandes vitesses (1500t/min, 3000t/min)
4
Rotor d’une machine synchrone à pôles saillants
5
Figure 1.2: Différents types de rotors d’une MSAP.
6
1. Présentation de la (MSAP)
1.1 Principe de fonctionnement de la MSAP
le champ magnétique rotorique doit être généré soit par des aimants,
soit par un circuit d’excitation.
mode permanent la position du champ magnétique rotorique est alors
fixe par rapport au rotor, ceci impose une vitesse de rotation identique
entre le rotor et le champ tournant statorique.
Le stator : ou l’induit est la partie fixe de la machine, il se compose de
trois enroulements parcourus par des courants alternatifs décalés de
120° dans l’espace et dans le temps.
Le rotor : ou inducteur est la partie mobile de la machine se compose
d’aimants permanents. Ce dernier présente l’avantage d’éliminer les
balais et les pertes rotoriques, ainsi que la nécessité d’une source pour
fournir le courant d’excitation. Cependant, on ne peut pas contrôler
l’amplitude du flux rotorique.
7
1.2 Catégories de la MSAP
8
2.1. Avantages de la MSAP
9
2.2. Inconvénients de la MSAP
o Micro Ventilateur
o Disque Dur
o Fraise de dentiste
o Programmateur Mécanique
10
Applications aux moyennes puissances (500W<P<100kW) :
o Vélo a assistance
o Voiture électrique (Toyota Prius)
o Machine outil
o Robot industrie
o Traction ferroviaire
o Propulsion navale
11
3. Modélisation de la MSAP
12
3.1. Mise en équation de la MSAP
Stator Rotor
Figure.3: Représentation d’une MSAP.
13
3.2. Les équations de la machine synchrone dans le
référentiel (a, b, c)
(1)
(2)
14
[Vs ]: Vecteur tension statorique
[Is ]: Vecteur courant statorique
[Φs ]: Vecteur fleux statorique
[Rs ]: Matrice résistance du stator
[Ls ]: Matrice inductance du stator
[Φsf ]: Vecteur flux engendré par l’aimant (à travers l’enroulement
statorique) définie par :
(3)
15
θ: Angle de charge (position de rotor) défini par :
(4)
Sachant que :
(5)
ω: Pulsation électrique.
Ωr: La vitesse de rotor.
P: Nombre de paire de pôle.
(6)
16
J : Moment d’inertie.
Cem : Couple électromagnétique.
Cr : Couple résistant.
f : Coefficient de frottement.
(7)
17
3.3.1. Principe
18
La figure I.5 montre le principe de la transformation de Park
19
Modèle de la machine synchrone à aimants permanents dans
le repère lié au rotor :
20
La transformation de Park est définie par :
(8)
(9)
21
(10)
22
La transformation de Clarck est définie par :
(11)
[C] et [C]-1 sont les matrices de passage directe et inverse de Clark, qui
sont données par :
(12)
23
(13)
(14)
24
Avec :
(15)
25
(16)
Avec :
26
3.4.2. Equation mécanique
(17)
(18)
(19)
27
On remplaçant Vd et Vq par leur expressions, et on obtienne (Le couple
électromagnétique dans le référentiel (d,q)):
(20)
(21)
: Représente la Puissance
électromagnétique
28
Finalement le couple électromagnétique développé par la
machine s’écrit :
(22)
29
Selon l’expression (17) et (22), on aboutit à la représentation sous
la forme d’équation d’état suivante (avec trois variables) :
(23)
30
Après transformation de Laplace on obtient le schéma bloc suivant :
(24)
(25)
32
A partir de (17), (22) et (25) le modèle de le MSAP dans le repère de
Park peut être schématisé par la figure.7.
33
La représentation fonctionnelle du modèle de Park du MSAP en
fonction des équations exploitées précédemment :
[T(θ)] [T(θ)]-1
(9) (16) (10)
(22) (17)
34
4. Bloc de simulation du MSAP
35
Exercice 1 :
Corrigé Exo.1 :
1. 1. La formule de Farraris permet d’obtenir :
tr/min
1.2. Si on néglige les différentes pertes de la machine, le réseau
fournit un courant égal à
37
1.4. Pour calculer la f.c.é.m. E du moteur, il faut tracer un
diagramme de Behn-Eschenburg comme celui de la figure
38
2. 2.1. La réponse à ces questions nécessite le tracé du diagramme de
Behn- Eschenburg. Le déphasage du courant absorbé par la machine
par rapport à la tension est de : arccos(φ)= arccos(0,8)=37°.
L’orientation du vecteur indique que le vecteur est en avance
par rapport à , le déphasage est donc « avant », la machine est «
capacitive », elle fournit de l’énergie réactive au réseau. On aurait pu
conclure sur le sens du déphasage en observant que la projection du
vecteur sur le support de est positive ce qui implique que la
machine fournit de la puissance réactive au réseau, qu’elle a donc un
comportement capacitif et que donc
est en avance sur .
39
Diagramme de Behn-Eschenburg de l’exercice.1 , question 2.1.
40
2.3. La f.c.é.m. E du moteur peut se mesurer sur la figure, ou bien se
calculer par le théorème d’Al Kashi :
41
On mesure ensuite la longueur des différents vecteurs et on en
déduit , on mesure et on reporte les couples I , E sur le
graphique. L’allure des courbes obtenues est celle des courbes de la
figure.
42
Exercice 02 : A résoudre
Iex (A) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 60
E0 composée (V) 0 136 262 349 411 465 504 534 563 588 611 650
43
Exercice 03 : A résoudre…..
44
Exercice 04: Accélération d’un servomoteur « brushless »
45
Exercice 05: Machine (MSAP)
47
Figure.1 : Comparaison des couplages pour le calcul
des pertes cuivre au stator.
48
b. La puissance de la machine MSAP se calcule avec la constante de
couple, le courant et la vitesse de rotation ou avec la tension induite
et le courant. Dans ce cas, comme le courant est uniquement sur
l’axe q, UP et IN sont de phase (Figure. 2). En supposant un couplage
en étoile, il vient :
50
La tension de phase en se basant sur la figure. 2 est :
51