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Contrôle Non Destructif

par Magnétoscopie
CND par Magnétoscopie
Principe de la méthode

N S N S N S

champ de fuite
défaut
poudre magnétique

N S N S N S N S

Aimantation de la pièce Accumulation de la poudre


autour de la fissure
Contrôle par Magnétoscopie
Phénomène d’aimantation
  
H0 M H

+ échantillon =

Champ appliqué Aimantation Champ résultant


    
M H H H 0  M
H : champ d’excitation magnétique (A/m)
M : intensité d’aimantation (A/m)
 : susceptibilité magnétique (sans unité)
Matériaux diamagnétiques :  négative et faible/1 (eau, Cu, Ag, Pb, Or…
Matériaux paramagnétiques :  positive et faible/1 (Al, O2, air, platine…
Matériaux ferromagnétiques :  positive et très élevée (Fer, Acier
trempé…
ExempleFer=100000, Acier 1% Carbone=350.
Contrôle par Magnétoscopie
Induction B et perméabilité 

H B=0H B=0rH

Air Al Fe

B = H=r0H H : champ d’excitation magnétique (A/m)


B : champ d’induction magnétique (Tesla)
r = 1 +  0=4 10–7 H/m
Contrôle par Magnétoscopie
Cycle d’hystérésis
B

Courbe de BS
1ère aimantation B II
r
I
-Hs -Hc H
O Hs
III V

IV
Contrôle par Magnétoscopie
Explication du phénomène d’hystérésis
H=0 H < H1 H1 < H < H 2 H > H2

distribution élargissement domaines de disparition


aléatoires des des domaines Weiss plus des parois
aimantations de Weiss volumineux

Domaines de Weiss : de 10 à 100m et distants de 0.1m


Contrôle par Magnétoscopie
Comparaison de deux types de cycles
B
Fer doux Acier trempé

H
Contrôle par Magnétoscopie
Flux magnétique

Flux magnétique B.S

S1 S2
B2
B1

Conservation du flux  B1S1 = B2S2


Contrôle par Magnétoscopie
Création du champ magnétique

aimant naturel courant électrique

bobine électro-aimant
Contrôle par Magnétoscopie
Création du champ par un courant électrique

Formulation d'Ampère-Laplace

.A   
r  I ut  ur
ut H ( A)   2 dl
dl ur 4  r

I si suffisamment de symétries :
Théorème d'Ampère
Contrôle par Magnétoscopie
Théorème d'Ampère

direction
  n de H
I
cHd l   Ii
i0
I3 R
I2 H(A)
C
I1

C : courbe fermée qui embrasse H(A) = I/(2R)


les courant I1, I2, I3...In
Contrôle par Magnétoscopie
Création du champ par une bobine (ou solénoïde)

I I
D
direction
l direction
de H
bobine solénoïde de H

H NI H = NI
D l

N : nombre de spires
I : courant traversant la bobine (ou la solénoïde)
D : diamètre de la bobine
l : longueur de la solénoïde
Contrôle par Magnétoscopie
Création du champ par un électro-aimant

N spires

e
L
électro-aimant
Hentrefer= B = NI
0 1 (L - e) + e
r

L est la longueur moyenne du circuit (matériau + entrefer )


Contrôle par Magnétoscopie
Les différentes étapes du contrôle

1. Préparation de la surface de contrôle


2. Aimantation de la pièce
3. Application du produit indicateur
4. Observation
5. Désaimantation de la pièce
Contrôle par Magnétoscopie
1ère étape : Préparation de la surface de
contrôle
 Pourquoi ?
 Dégager les impuretés pouvant gêner la distribution
du produit indicateur (poudre magnétique) 
meilleure lisibilité de l'image magnétique.

 Comment ?
 Par nettoyage (eau, brosse, dégraissant, acide,
base…) ;
 Par usinage.
Contrôle par Magnétoscopie
2ème étape : Aimantation de la pièce
Aimantation

Méthodes directes Méthodes indirectes


(sans passage de (avec passage du
courant dans la pièce) courant dans la pièce)

Type de courant

Courant alternatif Courant continue


défauts débouchant défauts sous cutané
Aimantation de la pièce
Méthodes directes
N spires

électro-aimant
I
I

bobine aimant naturel


solénoïde
Aimantation de la pièce
Méthodes Indirectes

I I

Passage du courant dans


Aimantation par touche les parois du tube
Contrôle par Magnétoscopie
Choix du moyen d’aimantation
défaut non détecté I

défaut
longitudinal
lignes
du champ
défaut détecté
défaut
transversal
Contrôle par Magnétoscopie
Choix de l’amplitude de l’aimantation


m B pente  = m


H Hsat H

Courbe H- Courbe d’aimantation H-B


Magnétisation de la pièce
Choix de l’amplitude de l’aimantation

Organisme Pièces H préconisé


(A/m)
IRSID Aciers non alliés 300 < HT < 600
(France) Aciers à 13% Cr 800 < HT < 1400
Aciers à 13% Cr et 4% Ni HT ~3200
MULLER Valeurs pratiques du champ 960 < HT < 9600
(Allemagne) Acier doux 960

ASTME 138 Grandes pièces 1250 < HT < 5000


(USA) Petites pièces 5000 < HT < 8800
Contrôle par Magnétoscopie
Création de champ de fuite
Champ
de fuite
Ligne du champ
N S incidente
i
Champ de fuite provoqué par un milieu 1 (r1)
changement de section de la pièce
r milieu 2 (r2)
Ligne du champ
réfractée
Champ
de fuite Réfraction des lignes
de champ au niveau
N S d'une interface

tg(i) = tg(r)
Champ de fuite provoqué r1 r2
par la présence d'un défaut
Contrôle par Magnétoscopie
3ème étape : Application du révélateur
Révélateur (produit indicateur)
= poudre magnétique à grains fin

liqueur magnétique poudre sèche (coloré)


coloré ou fluorescent (poudre pulsé par l'air )
(poudre suspension dans grande sensibilité pour la
un liquide porteur ) détection des défauts
Facile à appliquer sous–jacents
Bon compromis en sensibilité
Bon contraste (fluorescent)
Contrôle par magnétoscopie
Témoin d’aimantation

Définition : tester l’efficacité globale de la méthode


(aimantation, révélateur)

Trois types de témoins les plus utilisés :


 Témoin français (AFNOR NF A 09-590)
Témoin allemand (BERTHOLD)
 Témoin américain (ASME)
Contrôle par magnétoscopie
Témoin d’aimantation
Discontinuité 8 défauts décalés de 45°
mg en croix (0.3) 20 mm

 13.8/14
 12

Témoin allemand Témoin américain Témoin français


BERTHOLDI ASME AFNOR A 09-590
Contrôle par Magnétoscopie
4ème étape : observation

Observation

Révélateur coloré Révélateur fluorescent


Lumière blanche naturelle Lumière noire (lumière de Wood) :
ou artificielle lumière UVA :  = 365 nm
(éclairage de 500 lux minimum)
Contrôle par Magnétoscopie
5ème étape : désaimantation de la pièce
Induction B

Br

Champ H

Principe de désaimantation
Contrôle par Magnétoscopie
matériels utilisés

Électro-aimant luxmètre Bombes aérosols


à bras articulés

Témoin français Lampe UV Lampe UV


AFNOR A 09-590
Contrôle par Magnétoscopie
Domaines d’application

Détection des :
hétérogénéités
inclusions non métalliques
tapures
criques de trempe et de rectification
fissures de fatigue
Ressuage et Magnétoscopie

Le ressuage et la magnétoscopie se trouve en concurrence.

Le ressuage n’est utilisé que dans les cas suivants :


matériaux non ferromagnétiques ;
si l’emploi du ressuage est plus pratique que celui
de la magnétoscopie (recoin d’une pièce ou autre difficulté
d’accessibilité) ;
Si le ressuage est plus économique que la magnétoscopie
(cas de grandes surfaces à examiner).
Consignes d’hygiène et sécurité
Conditions d’hygiène
Effluents pétroliers allergies de peau  port des gants

Risques d’incendie
Révélateur fluorescent + pièce chauffée (passage du courant)
flammene pas fumer, extincteur.

Risque d’électrocution
Fil dénué, fil de masse déconnectéélectrocutiongénérateurs BT

Danger du rayonnement ultraviolet


 UV  # 2nm danger pour l’œil  filtre
 Observation fatigante sous UV  pauses
CND par Magnétoscopie
Avantages & Inconvénients
 Avantages
 Méthode simple à mettre en œuvre
 Localisation précise des défauts de surface
 Appréciation de la longueur des défauts

 Inconvénients
 Pièces en alliage ferromagnétique (H=2400A/mB = au
moins 1 Tesla)
 Pas d’appréciation de la profondeur des défauts
 La sensibilité dépend de l’orientation du défaut

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