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EN
RHUMATOLOGIE
PRESENTATION DU SERVICE DE RHUMATOLOGIE
Organisation du service
Bilan à l’entrée
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE
Définition
Signes cliniques
Evolution
Complications
Traitement
Démarche de soins
LA SCIATIQUE
Définition
Cause
Examen
Démarche de soins
PRESENTATION DU SERVICE DE
RHUMATOLOGIE
ORGANISATION DU SERVICE
Composition
33 lits séparés en 3 secteurs le matin et en 2 secteurs l’après midi
hôpital de jour
Personnels
3 infirmiers et 6 aides soignants le matin
2 infirmiers et 3 aides soignants l’après midi
4 médecins et 3 internes
1 assistante sociale
1 diététicienne
2 secrétaires
1 kinésithérapeute
BILAN A L’ ENTREE
Bilan sanguin : bilan rhumatologie n°1 Bilan radiologique
(BR n°1) - radio pulmonaire
- NFS
- VS Soins spécifiques à l’entrée
- TP/INR - Tension artériel, pouls
- TCA - Température
- Urée - ECG
- Glycémie - BU
- Electrophorèse des protéines - Poids
- Iono
- Bilan hépatique
- Cholestérol
- Acide urique
- Fer
- CRP
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE
DEFINITION
Maladie rhumatismale inflammatoire caractérisée par une atteinte de la synoviale
(membrane conjonctive tapissant la face interne des articulations) et du cartilage
articulaire.
Cause : inconnue
SIGNES CLINIQUES
Signes physiques
- Douleurs et raideurs matinales, souvent bilatérales
- Asthénie
- Fièvre : T°38
- Amaigrissement
Signes biologiques
Signes spécifiques : - présence d’anticorps anti kératine (95 % de certitude)
- hyperleucocytose modérée
Signes radiologiques
- diminution rapide de la densité osseuse
- destruction de la membrane synoviale
EVOLUTION
Maladie chronique
Evolution par poussée
COMPLICATIONS
Syndrome sec = syndrome de Gouget : bouche sèche, yeux secs
Rôle de l’Ide
Application des prescriptions médicales
Effets secondaires
- douleurs abdominales (Inexium associé, 1 cp/jour = protecteur gastrique)
- nausées, vomissement
- perturbation du bilan hépatique
PROTOCOLE PROFENID : 300 mg/jour IV
En l’absence d’ HTA sévère, d’insuffisance rénale, d’antécédents gastriques récents et de
grossesse.
SURVEILLANCE
- Si gastralgies : arrêt de la perfusion
- TA une fois/jour
- Si sujet hypertendu (16/9) : TA trois fois/jour
- Si TA > 20 : arrêt de la perfusion
Flacon de 500 mg
INDICATIONS
- lupus érythémateux
- polyarthrite rhumatoïde
- vascularites
- maladie de Horton …
ADMINISTRATION
Perfusion IV à passer en 3 heures en moyenne, pas moins de 2 heures
- soit Solumédrol 500mg dans 500ml de G5
- soit Solumédrol 1g dans 1l de G5 ou Na cl
Renouvellement des perfusions, de 1 à 3 jours consécutifs selon prescription
médicale
SURVEILLANCE
TA +++ : risque de choc et de poussée hypertensive
Surveillance : biologique
Préparation
- prélever 10ml dans les 250ml Nacl pour 1 flacon de rémicade
- injecter dans le flacon en dirigeant l’aiguille sur la paroi de verre et non sur la
poudre. Mélanger sans secouer
Utiliser une tubulure à pompe Ivac, tubulure avec filtre et tubulure avec
prolongateur
Surveillance
1ère et 2ème perfusion: pouls TA tous les ¼ h et 2 heures après la fin de la
perfusion
Les perfusions suivantes : pouls TA toutes les les ½ h
Si réactions : arrêt de la perfusion ou diminuer le débit + prévenir médecin
Histoire de la maladie
10/05 : hospitalisation pour poussée de PR
03:06 : hospitalisation pour réajustement du traitement
Antécédent : aucun
Allergie : aucune
Dans le service, BU après installation, mais me dit « je connais déjà, j’en ai marre,
je vais prendre un abonnement, je viens tous les ans ».
Problèmes traités en collaboration
Douleur
Actions
- évaluation de la douleur par l’EVA
- sur prescription médicale : actiskénan, intervalle 1h minimum + observation
Noter sur feuille de T°, transmissions ciblées + orales
- proposer antalgiques en préventif et en systématique le matin car douleurs
matinales
- planification de soins / temps de repos
- surveillance des effets secondaires : constipation = régime riche en fibres
Evaluation
Que Mr B. se sente moins algique, qu’il est dormi une grande partie de la nuit, ou
toute la nuit.
Diagnostics infirmiers
Altération partielle de la mobilité liée à la maladie se manifestant par
l’incapacité partielle d’effectuer ses soins d’hygiène
Actions :
- l’aider à faire sa toilette
- lui mettre à disposition son matériel de toilette
Evaluation
surveillance des progrès et de la reprise d’autonomie
Inquiétude liée à l’évolution de sa maladie se manifestant par l’expression
d’être anxieux
Actions :
- être à l’écoute
- l’informer sur son traitement ( info Rémicade), les examens
- lui proposer de rencontrer l’interne
- lui dire de noter ses questions pour ne pas oublier lors qu’il voit les médecins
- proposer RDV avec épouse et médecin
- donner des informations concernant association PR : asso française polyarthritique
(Paris), asso de recherche sur la PR (92)
Evaluation
que Mr C. dise qu’il est moins inquiet
LA SCIATIQUE D’ORIGINE DISCALE
DEFINITION
Douleur irradiant le long du trajet du nerf sciatique et/ou de ses racines.
Le nerf sciatique naît de la réunion de deux racines issues de la moelle épinière, L5
et S1. Il descend verticalement à la face postérieure de la cuisse avant de se
diviser au creux poplité en nerf sciatique interne et en nerf sciatique externe.
CAUSE
Compression des racines nerveuses L5 ou S1 due à une hernie discale (extrusion
du disque intervertébral dans le canal médullaire), se manifestant par :
- la lombalgie (douleur reins, dos)
- la radiculalgie (douleur liée à la compression de la racine)
- la sciatique : L5 face ext. jambe
S1 face post jambe
- la cruralgie : L3 L4 partie ant. de la cuisse
ATTITUDE ANTALGIQUES ET HERNIE
DISCALE
EXAMENS
LA MYELOGRAPHIE = saccoradiculographie
Radiographie qui permet de visualiser les racines des derniers nerfs de la moelle
épinière.
Couché sur le côté, dos bien arrondi, le médecin pique entre 2 vertèbres
lombaires, prélève quelques gouttes de LCR pour l’analyser et injecte ensuite
le produit de contraste (brève sensation de chaleur). Le médecin suit le
cheminement du produit sur l’écran radio, fait changer plusieurs fois de
position et fait des clichés.
Réalisé sans anesthésie et dure environ 30 min.
Après l’examen : rester allongé en position demi assise 6 heures et boire beaucoup
(environ 1,5L) pour éliminer le produit injecté et éviter éventuel maux de tête
(syndrome post PL).
LE SCANNER
Appareil de radiographie couplé à un ordinateur qui permet d’examiner avec
précision les organes du corps sous forme de coupes.
PRISE EN CHARGE
100% par la sécurité sociale pour les soins
La mutuelle prend en charge le forfait journalier.
HISTOIRE DE LA MALADIE
- Fin novembre 2005, début des symptômes.
PRESCRIPTION MEDICALE
Les examens
- BR n°1 le 12/12
- Inexium 40 mg : 1 cp le soir
- Perfalgan 4g/24h
- Lovenox 40 à 16h
- Surveillance du débit
Conduite à tenir pour les stupéfiants (stockés dans un tiroir fermé à clef)
- Noter sur un cahier à souches orange : la date, l’heure de l’administration, le
nom et prénom du patient, la posologie, la quantité, le nom de l’ IDE
- Si ampoule, la remettre dans le tiroir à stupéfiants
Actions
- Lui expliquer le but
- Lui expliquer le déroulement : assis au bord du lit, oreiller sur les genoux, les
bras croisés avec un soignant devant lui en faisant le dos rond; le médecin
repère le lieu d’injection; antisepsie de la peau; préparation du matériel par le
médecin assisté de l’infirmière; introduction de l’aiguille puis injection.
- Lui expliquer que 15 jours après la sortie, il reverra son médecin traitant et
RDV avec rhumatologue 1 mois après
Contraction musculaire
Traité par Myolastan : myorelaxant
Actions
- Préparation, administration ½ - ½ - 1 dès le 11/12
Actions
- Préparation, administration 1 – 1 – 1
Actions
- Préparation, administration 0 – 0 – 1
Actions
- Administration : injection en s/c à 16h
Actions
- Préparation, administration ½ cp au coucher
- Surveillance de l’efficacité
Objectif : que Mr B. garde une bonne hygiène et puisse reprendre une autonomie
par la suite
Actions
- Faire la toilette du bas ainsi que le dos
- L’aider à s’habiller
Actions
- Eviter les plis et les miettes