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Faculté de Médecine Université Saad Dahleb Blida

Service de Chirurgie Générale – CHU BLIDA


Pr N.AITBENAMAR

Tumeurs stromales gastro-intestinales


GIST

Dr BENACHOUR. S
2020/2021
PLAN
 Introduction
 Epidémiologie
 Anatomie pathologique
 Présentation clinique
 Pronostic
 Traitement
 Conclusion
Introduction
• En 1983, Mazur et Clark ont introduit le terme de gastro-intestinal stromal tumor (GIST)
• Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) sont les sarcomes les plus fréquents du
tube digestif.
• Tumeurs se développer à partir de tous les segments du tractus digestif, depuis
l’œsophage jusqu’à l’anus, exceptionnellement le mésentère et le péritoine.
• présentant des caractéristiques histologiques (prolifération de cellules le plus souvent
fusiformes, parfois épithélioïdes, rarement pléiomorphes) et exprimant habituellement,
mais non constamment, la protéine c-kit, à un niveau suffisant pour permettre sa détection
par une technique IHC .
Introduction
• Cette définition repose sur un ensemble d’arguments : Cliniques : siège. Morphologiques :
histologie conventionnelle. IHC : expression de la protéine c-kit.

• Leur caractère bénin ou malin est difficile à définir et s'évalue sur des critères cliniques et anatomo-
pathologiques.

• Le seul traitement potentiellement curatif est l’exérèse chirurgicale complète l'apparition d'un
traitement médicamenteux,  l'imatinib , a permis ces dernières années, de révolutionner le
pronostic de ces tumeurs.
Epidémiologie
 15 cas/million d'habitants/an
 1 % des cancers digestifs
 l'âge médian est 60 ans
 80 % des sarcomes digestifs
 Cellules de Cajal (musculaire)
 Les GIST sont généralement sporadiques
 sex-ratio est de 1/1
 IHC: 95% c-Kit +
 95% des cas mutations activatrices
 C-Kit
 PDGFR-Alpha
Anatomie pathologique
localisations

- Estomac : 60-70%
 Intestin grêle : 20-30%
 Duodenum : 4-5 %
 Rectum : 4-5 %
 Colon <2%
 œsophage <1%
 Extra-digestive ?
Anatomopathologie
• Tumeur siégeant dans les couches musculaires, nodulaires et bien
délimitées , Rarement compliqué .
• Prolifération de cellules le plus souvent fusiformes, parfois épithélioïdes,
rarement pléiomorphes
• Elles dérivent des cellules de Cajal ou d’un de leur précurseur, et sont
typiquement de phénotype CD117/KIT+ (95%) et DOG-1+ (95%).
• Elles présentent très fréquemment des mutations activatrices des gènes
codant pour les récepteurs tyrosine-kinase KIT ou PDGFRA.
Formes à cellules Formes à cellules
fusiformes épithéliales Formes mixtes
70% des cas 20% des cas 10% des cas
Kit and PDGFRα are mutated in GIST
KIT PDGFRα
Imatinib sensitive • KIT & PDGFRA: 85%
+ Sunitinib sensitive • Other key genes involved:
- NF1, Raf, SDH, IGF1R

Exon 9 (11%)
Membrane
Exon 11 (67.5%) Exon 12 (0.9%)
Exon 13,14 (1%) Exon 14 (0.3%)
Cytoplasm
Exon 17 (0.5%) Exon 18 (6.3%)

Heinrich et al. Hum Pathol 2002;33:484; Science 2003, Corless et al. Proc AACR 2003. 7
Symptômes
TDD : GIST Gastrique
• longtemps asymptomatiques.
• Une GIST se manifeste seulement quand la tumeur a suffisamment grossi
pour causer des complications .
• Les symptômes dépendent de leur siège , soit l’estomac ou l’intestin grêle…..
• Le mode de présentation clinique le plus fréquent des GIST est une
hémorragie digestive, > 50% des cas. Celle-ci peut être chronique avec anémie
ou massive .
• Une partie des patients se présente avec des symptômes en lien avec un effet
de masse intra-abdominale alors que les cas restants sont généralement
découverts fortuitement lors de l’examen radiologique.
• Moins de 10% des patients se présentent avec une maladie métastatique
Les signes et symptômes peuvent comprendre ceux-ci :

 nausées
 vomissements
 perte d’appétit
 perte de poids
 masse dans l’abdomen
 douleur ou malaise abdominal
 saignement dans le tube digestif, fatigue due à l’anémie
On découvre souvent alors qu’aucun symptôme n’est éprouvé. On peut l’observer quand
vous passez un examen d’imagerie pour une autre raison.
Diagnostic
• Dépend le siège de la tumeur
• Les GIST peuvent être mises en évidence par des radiographies standards, ou de transit baryté
en révélant une masse intra-luminale.
• Les endoscopies sont utiles dans le diagnostic des GIST gastrique ou colique et permettent
souvent de poser un diagnostic sur leur aspect en cas de croissance intra-luminale.
• L’écho-endoscopie : montrant une tumeur siégeant dans les couches musculaires, nodulaires et
bien délimitées.
• L’examen de choix dans le diagnostic et le bilan des GIST est le scanner
• Les GIST se présentent sous la forme d’une masse bien circonscrite à croissance extra-
luminale, ou intra-luminale semblant être attachée à la paroi digestive. Elles sont
généralement hétérogènes, contenant souvent des zones de nécrose et richement
vascularisées.

• De plus, le scanner abdominal est important dans le bilan prétraitement pour la recherche
de localisations secondaires .

• Les biopsies ne sont pas formellement indiquées du fait de leurs faibles sensibilité et
spécificité en plus de faire courir un risque non négligeable d’hémorragie et de l’exposer à
un risque de dissémination tumorale.
TRAITEMENT
Traitement des formes localisées
 Résection chirurgicale monobloc, R0
 Résection prudente: risque de rupture
 Pas de curage
Traitement adjuvant par imatinib
• Tenir compte du risque de rechute
• GIST à faible risque: non
• GIST à haut risque: traitement pendant 3 ans
• GIST avec rupture tumorale: traitement pendant 3 ans
• GIST à risque intermédiaire: à discuter au cas par cas

• Mais aussi tenir compte de la sensibilité intrinsèque de la tumeur à l’imatinib


 15% des GIST sont résistants à l’imatinib
 Mutation D842V de PDGFR-Alpha
 GIST « sauvages » sans mutation de c-Kit ou PDGFR-Alpha
Evaluer le pronostic
?
Les rechutes
• Hépatiques
• Péritonéales
• Autres, exceptionnelles: ganglion, poumon, os ….
Imatinib
 Inhibiteur de tyrosine kinase: Kit, PGFR-Alpha, ABL/BCR, CSF1R …
 Dose 400 mg/jour au long cours (1 à 2 prise/jour)

 Asthénie, nausées, dyspepsie, diarrhée, rashs, oedèmes, anémie,


neutropénie,
hypothyroïdie , crampes , myalgies, vertiges, insomnie
Traitement des formes métastatiques
• Actuellement médiane de survie à 6 ans
• Armes thérapeutiques
• Imatinib
• Sunitinib
• Regorafenib
• Traitements focaux
conclusion
• Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) sont les sarcomes les plus fréquents du
tube digestif.
• les GIST constituent en fait un ensemble hétérogène sur le plan de la biologie moléculaire,
du comportement clinique et de la réponse au traitement.
• Le traitement curatif est l’exérèse chirurgicale complète le traitement médicale par l'imatinib
est réserver pour les tumeurs non résécables ou métastatique ou a haut risque .
• Actuellement, les techniques de biologie moléculaire et l'étude des mutations des gènes
responsables des tumeurs stromales, offrent également de nouvelles perspectives de prise
en charge thérapeutique.
MERCI
POUR VOTRE
ATTENTION

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