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LE MULTIPLEXAGE DANS

L’AUTOMOBILE
Stage du 02 au 04 juillet 2012
11NSTI0216
Contenus du stage
1. Besoins des constructeurs 4. Les différents protocoles
 Problématique et leurs particularités
 Solutions  VAN
 CAN HS
2. Rappel Numérique  CAN LS FT
 LIN
3. Principe du multiplexage  DIAG on CAN
 Type de communication
 Le BUS de communication
 Tolérance aux perturbations
5. Les supports
 L’information sur le BUS pédagogiques EXXOTEST®
 Le protocole de communication
 Structure interne d’un calculateur
6. Mise en pratique :
 Exemple d’architecture véhicule
multi-réseaux
 mesures et manipulations
2
Besoins
des constructeurs

3
Augmentation des équipements
dans les véhicules
Proposition des équipementiers, demande indirecte
d’équipements de confort de la part de l’utilisateur
(prestations)

Conséquences
Prolifération de boîtiers et de câbles, d’interconnexions, de
poids…
Augmentation du risque de pannes, difficulté de
production…
4
Evolution du câblage
METRES Nombres
2000 2000
(longueur de d’interconnexions
1800 1800
câblage)
1600 1600
1400 1400
1200 1200
1000 1000
800 800
600 600
400 400
200 200
0 0
1960 1985 1995 1960 1985 1995

Quelles solutions pour réduire le nombre de faisceaux


électriques?
•Intégration de fonctions multiples dans un même calculateur

•Utilisation d’un réseau de communication entre les calculateurs


Le multiplexage consiste à faire circuler plusieurs informations entre divers équipements en utilisant
un canal de transmission

Conséquences
Amélioration du confort des utilisateurs par le développement de nouvelles fonctions.
Meilleur gestion de la consommation électrique…
5
Exemple d’une évolution de câblage

Sonde de Moto-ventilateurs
température de refroidissement
d’eau moteur M moteur

1 Signal
2
1
2

1
2

analogique

Boîtier de gestion
BITRON refroidissement
moteur

Calculateur
injection moteur

Combiné
6
Exemple d’une évolution de câblage
Sonde de Moto-ventilateurs
température de refroidissement
d’eau moteur M moteur
Fils non
torsadés

1
2
U de 0.3 à 4.5v

A
B Calculateur
C injection moteur
D
réseau CAN
Fils torsadés
E BSI
Signaux F
Boîtier de Servitude
G
Numériques H Intelligent

réseau VAN Calculateur de


Fils torsadés climatisation

Combiné
7
Rappel Numérique
Rappel sur le bit : 1 Bit :

1 quartet : 4 bits 1 octet : 8 bits

Autres unités utilisées: Ko : Kilo octets Mo: Mégaoctets

01010110 : 8 Bits = 1 OCTET

1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit

« 0 » « 1 » « 0 » « 1 » « 0 » « 1 » « 1 » « 0 » « 0 » « 1 »

0101 : 4 Bits = 1 Quartet


1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit

0 1 0 1

0110 : 4 Bits = 1 Quartet


Transmission série ou parallèle
1 Bit 1 Bit 1 Bit 1 Bit
(2 à plusieurs câbles)

0 1 1 0 8
Le système Binaire (ou
base 2)

Deux symboles sont utilisés : 0 et 1

Combien de bits pouvez vous avoir avec 1 interrupteur : 2 (0 et 1)

Avec 2 interrupteurs : 4 possibilités (00, 01, 10 et 11)

Avec 8 interrupteurs : 256 possibilités

9
La conversion Analogique / Numérique (C.A.N.)

Le numérique permet la transmission rapide et sûre d'informations.

Les calculateurs convertissent les décimaux en binaire car leur traitement


est plus sûr, plus économique.

10
La précision dépend du
nombre de bits utilisés:
Codage sur 1 bit: 2 possibilités

5v

2,5 v

0v

11
La précision dépend du
nombre de bits utilisés:
Codage sur 2 bits : 4 possibilités

5v
11
3,75v
10
2,5 v
01
1,25 v
00
0v

12
La précision dépend du
nombre de bits utilisés:
Codage sur 3 bits : 8 possibilités

5v
111
4,375 v
110
3,75 v
3,125 v 101
2,5 v 100
011
1,875 v
1,25 v 010
0,625 v 001
0v 000

13
Formule :
Les systèmes actuels utilisent la numération de position. En effet en
fonction de leur position les chiffres ont une signification différente.
Tout nombre N peut être décomposé de la manière suivante :

N= A x Xn + B x Xn-1 + C x Xn-2 + ….. + A x X0

Où A coefficient du monôme A.Xn, le nombre de coefficient est


fonction de la base.
X base du système (base 2, base 16 , base 10, …)

N : exposant de la base, la valeur de l'exposant est fonction de la


position qu'occupe le coefficient (avec 0 pour la 1ère place)

Exemple : 5023 (10) = 5x103 + 0x102+2x101+3x100


14
Le système Binaire (ou base 2)

En binaire 1011(2) s'écrit en base 10 (décimal) :


1x23 + 0x22+1x21+1x20
si l'on transforme : 8 + 0 + 2 + 1 = 11(10)

où 1101101011(2) à convertir en base 10 (décimal) :


1x29+1x28+0x27+1x26+1x25+0x24+1x23+0x22+1x21+1x20
512+256+0+64+32+0+8+0+2+1
=875(10)
15
Le système hexadécimal (ou base 16)

Il y a donc 16 caractères de 0 à 9 puis A à F, avec A=10, B=11,


C=12, D=13, E=14 et F=15.

4F(16) à convertir en décimal :

4F=4.15= 4x161 + 15x160=79

16
Les changements de base
Il peut être utile de passer d'une base à l'autre.
Les moyens de calculs travaillent en base 2 (du fait de l'électronique qui ne connaît que deux
états : passant ou non). Or si nous voulons effectuer des opérations dans la base 10 (addition
de b1 et b2) il faudra convertir ces 2 nombres en base 2, les additionner et reconvertir le
résultat en base10.
Conversion par divisions successives
28(10) à convertir en binaire
28 2
0 14 2 Donc 28(10) =11100(2)
0 7 2 Si la soustraction a été effectuée on met 0 sinon on met 1
1 3 2
1 1 2
1 0

17
Conversion Hexadécimal / binaire

La base du système hexadécimal est la puissance quatrième de la


base 2, l'équivalent en binaire s'obtient en écrivant pour chaque signe
hexadécimal 4 signe de la base 2( chaque chiffre de N(16) devient 4
chiffres de N'(2) ).

Exemple 3FA(16)
3(10) 15(10) 10(10)
0011(2) 1111(2) 1010(2)

001111111010(2)
18
L'inverse est également possible, on découpe par tranche de 4
chiffres en partant de la droite le nombre binaire à convertir en base 2.

Si le nombre de chiffres du binaire n'est pas un multiple de 4, on


complète ce dernier par des 0 à gauche.

Exemple : 101101011(2)
0001(2) 0110(2) 1011(2)
1(10) 6(10) 11(10)

16B(16)

19
Tableau de Rappel
Décimal Binaire Hexadécimal
0 0000 0
1 0001 1
2 0010 2
3 0011 3
4 0100 4
5 0101 5
6 0110 6
7 0111 7
8 1000 8
9 1001 9
10 1010 A
11 1011 B
12 1100 C
13 1101 D
14 1110 E
15 1111 F

20
Principe du Multiplexage

Définition :

Utilisation d’un dispositif permettant de transmettre plusieurs communications


télégraphiques, téléphoniques, radio-téléphoniques, ou électriques avec une
seule voie de transmission (médium).

En automobile :
Consiste à faire circuler dans peu de fils, deux, voire un, une multitude
d’informations entre les différents calculateurs d’un véhicule.

On appelle “ bus ” ou “réseau de communication ” le circuit électrique qui


véhicule les informations “ multiplexées ”.

Il permet le “ Dialogue ” entre les calculateurs.

21
Exemple d’un réseau classique
Equipement A Equipement B Equipement C
Informations Informations Informations Informations Informations Informations
à fournir à recevoir à fournir à recevoir à fournir à recevoir
A1 B2 B1 A1 C1 B1
A2 A3 C1 C2 B2
B2 B3 C2
A4 B1 A2 A2

Analogique

RCO
Binaire
Equipement A Equipement B
An

ire
O
al
Bi

RC

na
og
na

O
RC
Bi
iq
i re

ue

Equipement C

22
Autant de « routes » que d’informations
Exemple d’un réseau Multiplexé
Equipement A Equipement B Equipement C

Bus de communication
A1, A2,A3,A4;B1,B2,B3;C1,C2
PROTOCOLE

Solution multiplexée
1 bus (2 fils) pour toutes les informations

le PROTOCOLE = une « autoroute » et un « code de la route »


pour toutes les informations qui circulent

Plus le nombre d'équipements est important


plus la solution multiplexée se justifie
Type de communication
Transmission parallèle: chaque bit est transmis via sa propre ligne

1 1
0 0
0 0
1 1

Transmission série: les bits sont transmis via sa propre ligne

Encodage
1 1 Décodage 1 1
0 0 0 0
1 0 0 1
0 0 0 0
1 1 1 1

24
C A B
Multiplexage Temporel :

Multiplexage Fréquentiel : A
TX B
C RX

25
Le BUS de communication
Les informations numériques transitent d’un calculateur à l’autre grâce au bus de
communication.

Il existe plusieurs supports pour constituer un BUS:


• Le fil de cuivre, (message sous forme de signaux électriques)
• La fibre optique, (message sous forme de signaux lumineux)
• Les ondes radios, (message sous forme de fréquence radio)
• L’infrarouge, (message sous forme de signaux lumineux transmis sans fil,
invisible à l’œil nu)

Parmi ces possibilités, la technologie la mieux adaptée aux contraintes automobiles


et qui est retenue par les constructeurs : le fil de cuivre. Cette solution constitue le
meilleur rapport coût/fiabilité/adaptabilité.

Suivant certains véhicules, certaines applications nécessitant un débit


d’information plus important utilisent la fibre optique. Exemple chez PSA ,
l’autoradio relié à l’écran couleur.
26
Présentation du Multiplexage automobile
1) Transmission série, les infos circulent bit à bit sur 1 fil
Equipement A Equipement B Equipement C

2) Partage du temps de la ligne


A1, A2,A3,A4;B1,B2,B3;C1,C2
Comment une station prend la parole
1) Elle écoute
2) Si personne ne parle pas,
- Elle transmet
- Sinon elle attend la fin de la communication
3) Fin
3) Problème, il faut identifier la valeur sur le bus (protocole)
Equi. A A1 A2 A3 A4

Equi. B B1 B2 B3

Equi. C C1 C2

Sur le bus Id A1 A1 Id B1 B1 Id C1 C1 Id A2 A2 Id B2 B2 Id A3 A3 Id C2 C2 Id Ax A5 A6

Temps

Arbitrage et Priorité sur la ligne de communication :


En fonction de l’adressage (l’identification),le message de plus forte
priorité l’emporte (0 dominant et 1 Récessif)

4) Présentation des informations et transmission périodique (La BSI


envoie fréquemment l’information régime au combiné) ou
événementiel (la BSI commande l’allumage des feux) en fonction de
l’application
Tolérance aux perturbations

Les signaux numériques garantissent une grande immunité contre les


parasites.

Un signal numérique parasité peut être restauré avec une


électronique simple, si la discrimination entre 0 et 1 reste possible.

1
0

Exemple : la génération de capteur pression tubulure fréquence variable

29
L’information sur le BUS

Les calculateurs échangent des informations numériques via le BUS


de communication. Pour mettre à disposition une information, le
calculateur l’insère dans une trame. Cette trame obéit à une structure
précise.

La Trame:
D’une longueur déterminé , la trame est une succession de bits
organisés en plusieurs champs qui ont chacun un rôle particulier. Elle
peut être comparée à une lettre qui serait envoyée d’une personne X
vers une personnes Y

Début Identificateur Com. Informations Contrôle ACK Fin


Structure d’une trame
30
L’information sur le BUS
Début Identificateur Com. Informations Contrôle ACK Fin

Début Signale le début d’un message


Indique le destinataire et l’importance de
Identificateur l’information (priorité)
Com. Demande d’un acquittement

Informations Contient les informations


Contrôle Contrôle l’exactitude de la trame
ACK Réservé à l’acquittement du destinataire

Fin Signale la fin de la trame

31
Le protocole de communication

Pour pouvoir communiquer entre eux, les calculateurs doivent utiliser le


même protocole. Le protocole peut être assimilé à un langage
Il existe plusieurs protocoles, utilisés dans l’automobile mais aussi dans
l’industrie ou tout autre secteur d’activité nécessitant l’échange
d’informations entre boîtiers électroniques
Chaque protocole est normalisé. La norme fixe les règles de
communication (structure de la trame) et parfois les composants devant
être utilisés
Les calculateurs qui utilisent le même protocole sont reliés par un même
BUS. Ils constituent un ensemble appelé réseaux.

32
Les protocoles de communication
 Les classes de multiplexage :

Les classes A
pour le multiplexage Maître / esclave, bas débits, bas coût

Les classes B
pour le multiplexage Multi-Maîtres, moyens débits

Les classes C
pour le multiplexage Multi-Maîtres, hauts débits

Les classes D
pour les liens optiques de données
33
La communication
 Le choix des constructeurs :

VAN : Vehicle Area Network


Protocole utilisé par PSA PSA PEUGEOT CITROËN

CAN : Controller Area Network


protocole utilisé par PSA, VAG, MERCEDES, BMW, VOLVO, RENAULT…

LIN : Local Interconnect Network


protocole utilisé par PSA, VAG, MERCEDES, BMW, VOLVO, RENAULT…
J1850 :
Protocole utilisé par CHRYSLER, GM, FORD
BEAN : Body Electronic Area Network
Protocole utilisé par TOYOTA
34
Structure interne d’un calculateur
 Calculateur non multiplexé (tout filaire)
Un calculateur non multiplexé reçoit des informations analogiques de ses capteurs. Le
microprocesseur analyse ces informations en fonction desquelles il commande les
éléments de l’étage de puissance.
Le calculateur ne communique aucune information sur ce qu’il fait et ne prend pas en
compte ce que font les autres calculateurs

 Calculateur multiplexé
Comme un calculateur « filaire ».
Il se distingue par l’intégration d’une interface de multiplexage qui lui permet de
communiquer avec d’autres calculateurs connectés en réseau.
Cette interface à en charge :
• En émission, de convertir les informations émises par le microprocesseur, en
signaux numériques
• En réception, de convertir les signaux numériques reçus, en information pour le
microprocessseur.
Le multiplexage permet et facilite les interactions entre les fonctions.
35
Exemple d’une ARCHITECTURE
ELECTRIQUE ET ELECTRONIQUE
LE RÉSEAU CAN HIGH SPEED LAS (LIAISON AU SOL)

ESP Module Tri


HY capteur
CAN LAS

CAV BSM
BSI (integer au HDC)

Le réseau CAN liaison au sol est présent seulement si le véhicule est équipé d’ESP
(Electronic Stability Program).

Résistance de terminaison
VAN
Vehicle Area Network

Norme ISO 11519-3

45
1) Historique
2) Topologie
3) Couche Physique
4) Phase de vie

46
1) Historique

• 85 / 86 NAISSANCE (Prometheus, Eureka)

• 89 PREMIERS COMPOSANTS
• - Philips RCP suivi de : Texas Instruments, SGS Thomson

• 92 FIN NORMALISATION
• - ISO 11519-3 Vehicle Area Network

• 93 PRESERIES DE VEHICULES

• 94 SERIES DE VEHICULES EQUIPES

47
2) Topologie Sous forme de Bus / Boucle / Arbre…
 Notion Maître et esclave :
Les réseaux sont définis selon les besoins du constructeur en
tenant compte des coûts et des fonctions à assurer.

UC M M M
•Multi-maîtres

UC M

•Maître / Esclave Feux, comodo E E

UC M M
•Mixte
Capteurs, ... E E 48
 Caractéristiques :
Nombre de nœuds
n  16
Longueur : non
imposée
ECU 2 ECU i ECU j

ECU 1 ECU n

ECU 3

Distance max.
Inter-Nœuds :
40 mètres

Architecture ÉTOILE et ARBRE

49
Les débits :

 Architecture réseau VAN : VAN : Vehicle Area Network


(Partenariat PSA - RENAULT)

Le réseau VAN confort : Débit 125 kb/s


 adapté pour les fonctions d’affichage, d’instrumentation…
(RADIO, CLIM, EMF, CCD, NAV…)

Le réseau VAN Carrosserie : Débit 62,5 kb/s


 orienté sûreté de fonctionnement, bas coût
 adapté pour les fonctions lève-vitres, toit ouvrant, éclairage / essuyage…
(AIRBAG, BSM, COM2000…)

50
 Caractéristique :

Débit normalisé jusqu’à 1Mbit/s

Débits couramment utilisés : 62,5 et 125 Kbit/s

Carrosserie Confort

16s 8s

Jusqu’à 100 équipements


Structure de la trame de communication :
 Rôle des champs :
Début Identificateur Com. Informations Contrôle Fin Data ACK Fin

Début ou SOF début de trame 10 bits

Identificateur champ d’identification de la trame 12 bits

Com. champ de commande 4 bits

Informations données transmises par un équipement ou lues


dans un équipement jusqu’à 28 octets (28 x 8 bits).
Contrôle champ de contrôle 15 bits
Fin data ou champ indiquant la fin des données 2 bits
EOD
ACK champ accusé de réception 2 bits
52
Fin ou EOF fin de la trame 8 bits
 Arbitrage et priorité :

Le message de plus forte priorité l’emporte


Arbitrage Bit à Bit (niveau Récessif / Dominant)
1 = Récessif 0= Dominant
Un niveau dominant l’emporte toujours sur un niveau
Récessif
Perte d'arbitrage

Equipement A Début Ident. 110

Equipement B Début Ident. 100 Com. Informations de B Contrôle Ack Fin

Equipement C Début Ident. 101


Perte
d'arbitrage

Sur le bus Début Ident. 100 Com. Informations de B Contrôle Ack Fin
Zone d'arbitrage

Les trames prioritaires gagnent l’arbitrage


Les trames non prioritaires sont retardées
53
 Transmission série avec auto re-synchronisation :

Dans un véhicule, chaque élément raccordé au réseau VAN possède un contrôleur de


ligne.

Ce contrôleur de ligne possède un quartz pour générer le débit

Mais en fonction de la disposition dans le véhicule (intérieur, extérieur, près du moteur,


loin du moteur, …et de leurs tolérances), les quartz peuvent dériver, il faut donc re-
synchroniser les horloges de tous les contrôleurs de ligne

Sur une trame VAN, tous les 4 bits il y a un bit de re-synchronisation, appelé bit
Manchester

Exemple:

TX

RX

54
Les croix rouges correspondent aux bits Manchester
(re-synchronisation des horloges de tous les contrôleurs de lignes)

Début Identificateur Com Informations

1111111111 0000 1111 0 11111 0 1111 0 1111 0 11 0 1 0000 1 0000 1 0000 1 000 1 00000 1
0

Information Contrôle Fin data et ACK Fin

0000 1 0000 1 000 1 00000 1 0000 11 0 10 11 0 1 000 1 000 1 0 1 0 1111111111


0 0 0

Identificateur = 1111 1111 1111 = FFF en Hexa = exemple l’horloge?

Information = 0000 0000 0000 0001 0000 0000 0000 0001 0000 0000 =
0001000100 en Hexa = exemple +1 minute
55
3) Couche Physique
 Caractéristiques :

 Adaptation d’impédance
Une adaptation d’impédance locale aux nœuds est prévue bien que les
débits ne soient pas élevés
Ils sont tous munis d’impédances d’adaptation égales à l’impédance
caractéristique.
valeur Nominale 50  entre la masse et Data ou Data/
???
 médium 
Paire différentielle torsadée

56
 Pourquoi le choix d’un médium de 2 fils (cuivre) :
- annuler les champs électromagnétiques : les 2 fils sont en opposition de phases.

Les 2 fils torsadés créent une cage de Faraday naturelle

Alors que 2 fils en parallèle (XM) sont rapidement parasités.


(la diaphonie, théorie des lignes).
- être immunisé contre les parasites extérieurs : liés au différentiel DATA et DATA/

parasite
Différentiel DATA DATA/

DATA

DATA 57
 Signaux VAN : Message
1 1
0
5V
DATA
4,5 V
• Composition du Bus :
 V = Vdiff= 3,8 V

DATA 2,8 V
DATA /

DATA/
0,7 V
Récessif Dominant Récessif
0
Zone de lecture d’un signal t
considéré correct
Tps de montée / descente
 t (10 / 90 %)

58
 Le mode dégradé : (panne sur DATA / )

CC- CC+ Fil Coupé

Communication en mode dégradé sur Data

TX R1 R0 R2

Vref

FILTRE

Bus VAN
DATA
DATA/

59
 Le mode dégradé : (panne sur DATA)

CC- CC+ Fil Coupé

Communication en mode dégradé sur Data /

TX R1 R0 R2

Vref

FILTRE

Bus VAN
DATA
DATA/

60
 Le mode dégradé : (panne CC mutuel DATA et DATA / )

Pas de mode dégradé, communication impossible sur le réseau

TX R1 R0 R2

Vref

FILTRE

Bus VAN
DATA
DATA/

61
4) Phase de vie
Généralités :
Consiste à définir les différents modes de fonctionnement d’un réseau
multiplexé : mode Veille / Réveil, mode Secours, téléchargement

Demande de maintien
Alarme
réseau conf. réveillé

On Radio
BSI

Décondamnation
Feux de
véhicule
détresse

Mise en Veille / Réveil Mise en Veille / Réveil


Réseau Car1 & Car2 Réseau Conf
62
• gestion de l’énergie
L’énergie consommée à tout instant doit être en accord avec l’énergie
disponible

• Besoins de procédures de Veille / Réveil réseau


Moteur arrêté, les véhicules ont une autonomie en énergie électrique
limitée.
Les fonctions électroniques ne sont pas toujours utilisées suivant
l’utilisation du véhicule (ex : pas d’occupant)

• gestion des phases de vie Veille / Réveil


La gestion des phases de vie est centralisée et gérée par un calculateur Maître.

63
 Principe du mode Veille / Réveil :

Mode Mode
NORMAL ECONOMIE

Veille Réveil Veille Réveil

« Plip »

64
 Principe du mode ECONOMIE :

Mode ECO actif

Mode Mode
NORMAL ECONOMIE

Veille Réveil Veille Réveil

30 sec

30 min
Pour sortir du mode ECO
Autoradio OFF démarrer le moteur

65
État de communication du réseau VAN

 Mécanisme de Veille / Réveil :

Le calculateur Maître gère le réveil des réseaux en fonction du contexte du


véhicule :
sur demande d’un équipement
sur demande évènement interne

Le BSI est Maître du mécanisme de Veille / Réveil des


réseaux VAN confort et carrosserie

66
En Veille
Module Esclave
Module Maître

Vbat DATA /
Application DATA
« Réveil »

+ VAN
détection

Cde +VAN Module Esclave

« Réveil »

67
Réveillé
Module Esclave
Module Maître

Vbat DATA /

Application DATA
« Veille »
+ VAN

Cde +VAN Module Esclave

Seul le BSI demande l’endormissement du réseau

68
 État de la couche physique en mode Veille / Réveil :

système en veille système réveillé

DATA environ 10 V Signal sur DATA


DATA / environ 10 V Signal sur DATA /
+ VAN = 0 V + VAN = 12 V
U
U 4.5
10 V 0.5 t
Data = Data / 0
U
4.5
+ VAN
0 t 0.5
0 t
U
Le Réveil s’effectue par + APC ou mise à la 12 V
masse Data / + VAN
0 t
69
 Mode Secours :

• sûreté de fonctionnement
Le dysfonctionnement d’un Nœud ne doit pas altérer le fonctionnement des
autres.

• mode Secours
Certains Nœuds intègrent un mode secours.
Ex : Boîtier Servitude Moteur (BSM)
perte de communication sur le réseau et alimentation présente :
activation des essuie-glaces et allumage des feux de croisement
En cas de coupure de l’alimentation le mode secours n’est pas assuré

70
CAN
Controller Area Network
CAN HS (High Speed)
Norme ISO 11898

CAN LS / FT (Low Speed / Fault Tolerance)


Norme ISO 11519-2
1) Historique
2) Topologie
3) Couche Physique
4) Phase de vie
Historique :
• 1980 Naissance du protocole CAN (BOSCH GmbH)
• 1987 Premiers composants CAN (Intel puis Philips)
• 1991 CAN Low-Speed proposition de norme
• 1992 MERCEDES utilise le CAN sur une classe S
• 1993 CAN High-Speed devient la norme ISO 11898
• 1994 CAN Low-Speed devient la norme ISO 11519-2
• 1995 Amendement de la norme ISO 11898 concernant le CAN étendu
• 1995 PSA adopte le protocole CAN High Speed pour l’inter-systèmes
• 2000 PSA généralise les architectures avec VAN Carrosserie, VAN
Confort et CAN H/S Inter-System
• 2004 Passage au « FULL CAN » chez PSA (abandon du VAN au profit
du CAN LS Fault Tolerance)
• 2010 Nouvelle architecture PSA (2 CAN HS / 3 CAN LS / LIN)
CAN HS
CAN High Speed Norme ISO 11898
Topologie CAN HS
L’arrangement des calculateurs, en protocole CAN, est relativement contraint
par les phénomènes de réflexion des signaux.
ESP Module Tri
HY capteur
CAN LAS

Architecture
« multi-maitres » CAV BSM
BSI (integer au HDC)

M Résistance de terminaison
M M

M M

Contraintes d’architectures : longueur totale < 25m, distance entre deux


calculateurs comprise entre 10 cm et 25 m, …
Débits CAN HS
CAN High Speed Inter-System : CAN HS I/S

Utilisé pour les fonctions « sous-capot »


(ECM, BVA, BHI, ABS/ESP, BSI …)

• Débit 250 kb/s


(Architecture Bi-VAN CAN PSA)

• Débit 500 kb/s


(Architecture FULL CAN PSA)
Couche physique CAN HS
 Résistances de terminaison :
CAN_H

R60 ohms 60 ohms R

C R 60 ohms 60 ohms R C

CAN_L

 médium :

60 • Impédance caractéristique : Valeur


Nominale réseau = 60 
• 2 nœuds primaires  R de
terminaison = 120 
Ohmmètre
• 2 Fils de cuivre (paire différentielle
torsadée)
 Signaux CAN HS : Message
1 1

V
• Composition du Bus :  V = Vdiff= 2 V
3,5 V

CAN-L CAN-H
CAN-H 2,5 V

CAN-L

1,5 V
Récessif Dominant Récessif
0
t
Tps de montée / descente
 t (10 / 90 %)
 Le mode dégradé :

Contrôleur de protocole

RX

TX CAN
Interface de
Ligne CAN HS I/S

CAN_H
CAN_L Application

Bus CAN

Les nœuds CAN HS ne comportent pas de cellule de diagnostic.


- Aucune tolérance aux pannes :
En cas de court-circuit (CC+, CC masse, CC mutuel) ou de circuit ouvert sur une
des lignes du réseau, la communication est totalement interrompue.
Phases de vie
État de communication du réseau CAN
 Mécanisme de Veille / Réveil :
• Architecture « Bi-VAN / CAN »
Le réseau CAN I/S est réveillé et fonctionnel dés l’apparition du + APC.
Le passage en mode Veille n’intervient que si le + APC est coupé.
 Mode secours : Pas de stratégie « mode secours »
• Architecture « Full-CAN »
Le réseau CAN I/S dispose de 2 types de calculateur ayant des moyens de réveil
différents :
 Signal + APC
Le signal + APC assure un rôle de réveil pour les calculateurs alimentés en + APC.
Il n’existe q’un seul type de réveil.
 Signal RCD
Le RCD a également le rôle de réveiller les calculateurs.
Par contre, Il est accompagné d’une TRAME de Réveil transmise sur le réseau CAN.
État de communication du réseau CAN

 État de la couche physique en mode Veille / Réveil :

Module 1
12 V CAN L Module à
Application CAN H « Réveil »
par + APC
activation

détection
Cde RCD

Module à
RCD « Réveil »
par ligne
« Plip » RCD

Réveil PARTIEL par RCD


État de communication du réseau CAN

 État de la couche physique en mode Veille / Réveil :

Module 1 + APC
CAN L Module à
12 V
Application CAN H « Réveil »
par + APC

activation

Cde RCD

Module à
RCD « Réveil »
par ligne
RCD

Réveil PRINCIPAL par + APC


État de communication du réseau CAN

 État de la couche physique en mode Veille / Réveil CAN I/S :

Réveil « Full-CAN »

système en veille
U
CAN H environ 0 V
CAN L environ 0 V CAN H = CAN L = 0V
+ APC = 0 V
RCD = 0 V RCD
0 t
État de communication du réseau CAN

système réveillé par RCD système réveillé par + APC


signal sur CAN H signal sur CAN H
signal sur CAN L signal sur CAN L
+ APC = 0 V + APC = 12 V
RCD = 12 V pendant 1 sec RCD = 12 V

U U
3.5 3.5
2.5 2.5
t 0 t
0
U U
2.5 2.5
1.5 1.5
t 0 t
0
U U
+ APC
12 12
RCD
V RCD V
0 t 0 t
État de communication du réseau CAN

 État de la couche physique en mode Veille / Réveil CAN I/S :

• Sûreté de fonctionnement
Le réseau CAN I/S n’accepte pas de défaillance sur le réseau.
Il ne dispose pas de « mode Secours » comme le CAN LS.

Nota : en architecture « full-CAN » le signal RCD permet le Réveil de l’ECM


En cas de défaillance de celui-ci, le MOTEUR NE DEMARRE PAS
CAN LS / FT
CAN Low Speed ou Fault Tolerance
Norme ISO 11519-2
Débits CAN LS

Le réseau CAN confort / carrosserie / Info-divertissement : Débit 125 kb/s


CAN Low Speed Fault Tolerant : CAN LS FT
tolérance aux pannes physiques
 pour les fonctions d’affichage, d’instrumentation et de carrosserie…
(RADIO, CLIM, EMF, CCD…)
La couche physique CAN LS :

 Caractéristiques :

 Adaptation d’impédance
Adaptation d’impédance / polarisation des lignes de communication
afin de garantir la « forme » du signal.

 Types de nœuds
Nœuds principaux :
Toujours présents dans l’architecture du réseau
BSI, CMB, EMF, BSM, HDC…
Résistance = 560 
La couche physique CAN LS :

 Résistances de terminaison :

fonctionnement assuré si 50 < R < 3000 

BSI
CAN H
??

560
Interface
de com.

560
CAN L

Non mesurable
La couche physique CAN LS :

 Signaux CAN LS : Message


1 1

V
0
CAN_L
5V
4.8 V min.

3.6 V max.
• Composition du Bus :
2,5 V  V = Vdiff  V = Vdiff

CAN-L
1,4 V max.
CAN-H
CAN_H
0,2 V max. Récessif Dominant Récessif

0
t

Tps de descente
 t (10 / 90 %)
La couche physique CAN LS :

 Le mode dégradé :
Les nœuds CAN Low Speed disposent d’une cellule de diagnostic
permettant une tolérance aux pannes physiques.
RX
TX

Diag.
R1 R0 R2

Vref
FILTRE

Bus CAN
CAN H
CAN L
La couche physique CAN LS :

 Le mode dégradé :

Tolérance aux pannes


Les nœuds CAN LS FT comportent une cellule de diagnostic intégrée et une
structure permettant une tolérance aux pannes physiques :

- court-circuit d’une ligne au +12 V


- court-circuit d’une ligne à la masse
- court-circuit entre les deux lignes de communication
- circuit ouvert sur l’une des lignes de communication
La couche physique CAN LS :

 Le mode dégradé :

Le court-circuit entre CAN H et CAN L :


L’interface de communication effectue
une isolation d’une des lignes du Bus
afin de fonctionner en mode dégradé sur Les calculateurs
une ligne
CAN H

CC
CAN L est isolé CAN H

L’étage de commande pilote


le CAN H
CAN L
CAN L

Interface de com. 93
Phases de vie
État de communication du réseau CAN

 État de la couche physique en mode Veille / Réveil :

BSI Nœud 1
Avec Alim.
Vbat CAN L
Permanent
Application CAN H e
« Réveil »

détection

Cde
+CAN

+ CAN Nœud 1
Avec
Alim.
Réveil du CAN LS « Évènement » + CAN
État de communication du réseau CAN

 État de la couche physique en mode Veille / Réveil :

Nœud 1
Module 1 + APC
Vbat CAN L
Application CAN H

Cde
+CAN Nœud
2

+ CAN

Réveil du CAN LS « + APC »


État de communication du réseau CAN

 État de la couche physique en mode Veille / Réveil :

Nœud 1
Module 1 + APC
Vbat CAN L
Application CAN H

Cde Nœud
+CAN 2

+ CAN

Réveil du CAN LS « + APC »


État de communication du réseau CAN

 Protocole :

• Sûreté de fonctionnement CAN LS


Le dysfonctionnement d’un Nœud ne doit pas altérer le fonctionnement des
autres.

Mode Demande
Type Exemple + Perm + CAN
dégradé Réveil
0 BSI Oui P Manager Oui
1 BSM P feux P P Oui
2 Non Utilisé
3 CLIM P (1) P Non
4 RADIO P Oui
État de communication du réseau CAN

 Protocole :

• mode Secours
Certains Nœuds intègrent un mode secours.
Ex : Boîtier Servitude Moteur (BSM)

• Exemple (1) CLIM.


Moteurs de distribution : ouverture à 100%
Pulseur : reste réglable en local par la CLIM
Moteurs de mixage : restent réglables en local par la CLIM
Synthèse :

 Comparatif des architectures Full-CAN et VAN

protocole
Caractéristiques
VAN Full-CAN
Maître- Esclaves Multi-Maîtres
architecture
Multi-Maîtres
Filaire Filaire
médium
paire differentielle paire differentielle
CAN HS : non
tolérances aux pannes oui
CAN LS FT : oui
acquittement oui non
confort 125 kb/s Inter-système : 500 kb/s
débit
carrosserie 62,5 kb/s Car/conf : 125 kb/s
État des réseaux CAN

U Réveil Réveil Radio… Réveil


Veille
Conda / déconda Principal
12
Signal
+ APC 0
12
Signal
RCD 0
12
+CAN
0
12

2.5
CAN LS
0

2.5

CAN I/S
0 t 10
LIN
Local Interconnect Network

Norme ISO 11519-3

101
1) Historique
2) Topologie
3) Couche Physique
4) Phase de vie

102
1) Historique

Octobre 1998 : Création d’un groupe de travail autour d’un protocole


bas coût/ bas débit.
Juillet 1999 : Apparition d’un premier document de spécification

Mars 2000 : Création d’un consortium LIN


constructeurs ; Audi, BMW, Daimler Chrysler, Volvo,
Volkswagen
fournisseurs d’outils ; Volcano Communications, Motorola.
fondeur ; Motorola
Novembre 2000 : Diffusion de la spécification LIN 1.2
Septembre 2003 : Diffusion de la spécification LIN 2.0

103
2) Topologi
e
Positionnement du LIN

 Comparatif avec les réseaux existants :

VAN

104
 Synoptique d’un réseau LIN :

105
Caractéristiques du LIN

 Tableau :

Médium de communication 1 fil


Débit 1 à 20kbit/s
Nombre de nœuds < 16
Longueur < 40m
Coût < CAN
Identifieurs 64
Taille des données d’une 2 à 8 octets
trame
Architecture Maître/Multi-Esclaves
Fiabilité < CAN
Nœuds esclaves Auto-synchronisés

106
Architecture du LIN

 Architecture du réseau LIN :


L’architecture du réseau de communication LIN est de type

Initiation des trames


Maître / esclaves Transmission de données
Requête de données
Initiation de la veille et du réveil du
réseau
MAITRE

ESCLAVE ESCLAVE ESCLAVE

Réponse à une requête de données


Demande de réveil du réseau 107
 Exemple : Architecture du réseau LIN :

+ BAT

Alimentation

+ LIN

Bus LIN
Maître
Masse

Esclave 1 Esclave 2 Esclave n

108
 Alimentation du réseau LIN :

Alimentation : + Bat et + APC

L’alimentation du réseau LIN peut être permanente (+BAT)


Alimentation commutée extérieurement (+APC)
Les phases de vie de ces organes sont fonction des phases de vie véhicule (réseaux CAN)
Le nœud Maître initie la communication.

Alimentation commutée : + LIN

Cette alimentation commutée + LIN est obligatoire pour les organes sécuritaires
possédant un « mode Secours »
Le + LIN alimente les organes ne possédant pas d’alimentation permanente
le + LIN est géré par l’organe Maître

109
Classification des organes :

Type 0 : Maître

organe assurant le déroulement de la communication sur le Bus LIN


prend la décision de mise en Veille / Réveil du réseau
si + LIN présent, il est le manager de ce signal

Type 1 : Esclave Basic

organe associé à des fonctions peu critiques sur le plan fonctionnel


un + BAT assure l’alimentation en puissance pour le fonctionnel
il peut être réveillé par le Bus ou localement (initiateur du Réveil)
L’équipement passe en mode Veille sur ordre du Maître ou automatiquement en cas
de perte de communication

110
Classification des organes :

Type 1 : Esclave avec « Mode Secours »

organe associé à des fonctions sécuritaires nécessitant un fonctionnement en mode


dégradé (perte de communication)
un + LIN commuté assure l’alimentation en puissance
en l’absence de communication sur le Bus et + LIN actif, l’équipement passe en mode
Secours afin d’activer les fonctions de base
Cet équipement est réveillé par le + LIN, et n’est pas initiateur d’une demande de
Réveil réseau (il ne possède pas de + BAT)

111
Protocole du LIN

 Le LIN en détails :
Le consortium LIN préconise l’utilisation des débits suivants :

2 400 bits/s
Application PSA
9 600 bits/s
19 200 bits/sec
19 200 bits/s

Caractéristiques électriques du protocole LIN :

Les signaux sur un bus LIN évoluent entre 0 et 12 V


Utilisation d’un fil de communication

Taille des données transportées par une trame LIN :

La norme autorise de 0 à 8 octets de données

Le consortium LIN préconise : 2, 4 ou 8 octets


112
Nombre d’Identificateurs :

le Nombre d’identificateur est déterminé en fonction de la taille des données

Préconisation du consortium LIN :

 32 identificateurs pour des trames de 2 octets de données

16 identificateurs pour des trames de 4 octets de données

16 identificateurs pour des trames de 8 octets de données


dont 4 réservés pour des commandes et évolutions futures

113
Type de communication :

les types de messages circulant sur le Bus sont les suivants :

 messages du fonctionnel véhicule (écriture lecture)

 messages de diagnostic organe ou de téléchargement

 messages d’état système (Veille / Réveil)

114
 Contenu d’une trame LIN :

Entête de la Trame Champs de données


Synch break Synch field ID Data
Data11 Data n Checksum

Synch break : champ permettant la détection d’un début de trame

Synch field : champ permettant la synchronisation du calculateur esclave

Identification : champ indiquant l’identificateur de la trame

Data 1 et (n) : champs de données (2 à 8 octets de données)

Checksum : champ contenant le calcul de « contrôle » sur les données

115
 Couche physique du LIN :
• Composition du Bus :

Une ligne de communication

Alimentation + LIN (+ BAT selon montage)

• Signal :

V
12 V Récessif

Dominant
0
t
116
 Veille et Réveil du réseau LIN :

Commande de mise en Veille :

Le module Maître donne l’ordre de mise en veille du réseau en transmettant une Trame de
« commande » avec le premier champ de donnée

La veille est effective jusqu’à l’apparition d’un signal de réveil.

Signal de Réveil :

Un module Maître ou Esclave peut réveiller le réseau LIN

117
Séquencement du Réveil :

Après transmission du signal de réveil :


Tous les nœuds du réseau LIN se réveillent
Tous les nœuds se mettent en attente d’une Trame en provenance du maître

Nota : si aucune Trame n’est transmise sur le réseau, l’émetteur renouvelle le signal de réveil. 3
fois maximum.

Nota :

Après plusieurs tentatives de réveil, si le module Maître ne répond pas, une stratégie est
appliquée « libre choix au constructeur »

118
Exemple D’Utilisation du LIN chez PSA

 Projecteurs directionnels :

pilotage de l’inclinaison des projecteurs pour conserver une assiette


constante
Lien LIN entre le calculateur et les projecteurs gauche et droit

Capteur hauteur Moteur


Essieu AV/AR Moteur azimut G
Site G/D
(esclave1)

calculateur
Moteur azimut D
CAN I/S LIN
Projecteurs
BSI (esclave2)
Directionnels

(maître)

119
DIAG ON CAN

120
1) Architecture
Diagnostic
2) Le BSI

121
1) Architecture
Diagnostic
AAS CMB UCE n

COM2000 BSM UCE n


Réseau Confort (CAN LS)

BSI Réseau Carrosserie (CAN Low Speed) UCE n


Réseau Inter Systèmes (CAN High Speed)

BHI ABS/ESP BVA ECM

Ligne K
Ligne K
Réseau Inter Systèmes commuté Prise
16 V
Réseau CAN DIAG (CAN High Speed 500 Kbit/s)

122
 Comparatif entre :

Véhicules AVANT 2004 APRES 2004


Couche réseau CAN I/S
Ligne k Ligne k réseau CAN DIAG
physique Commuté
téléchargement du
téléchargement téléchargement
téléchargement BSI et des ECU
BHI des ECU I/S
CAR/CONF
Services Télécodage Télécodage BHI Télécodage
diagnostic diagnostic BHI diagnostic
Services de Diag Services de Diag Services de Diag Services de Diag
KWP2000 KWP2000 KWP2000 KWP2000
protocole KWP protocole KWP protocole Diag-on- protocole Diag-on-
Protocole
2000 2000 CAN CAN

• la ligne K est maintenue pour répondre à la Norme EOBD

123
 Téléchargement réseau Inter-Système :

• Accès via les lignes K


Avant
Téléchargement standard actuellement pratiqué chez PSA suivant le protocole KWP
2000 (KeyWord Protocole)

• Accès via le réseau CAN I/S


Transposition des services de téléchargement KWP 2000 sur le réseau CAN. Utilisation
du réseau CAN commuté (500 kBits/s)
Full CAN
CAN I/S
Commuté CAN I/S
Diag on CAN
Nota : le BSI réalise le pontage du réseau CAN
I/S du véhicule avec le réseau CAN I/S BSI RT
Commuté de la prise diagnostic CAN LS Car CAN LS Conf
µP
BSI

124
 Accès au diagnostic réseau I/S :

• Accès via les lignes K


Avant
Une ligne K dédiée à la fonction EOBD (European On Board Diagnosis)
Une ligne K dédiée aux autres calculateurs du réseau CAN I/S
(ABS/ESP, BHI…)

Full CAN • Accès via le réseau CAN I/S


Mise en œuvre du Diag on CAN. Transposition des services de diagnostic KWP 2000
sur le réseau CAN. Utilisation de la passerelle entre le réseau CAN I/S et le réseau
Diag on CAN (500 kBits/s)

125
2) Le BSI
Généralités :

 Le Boîtier de Servitude Intelligent (BSI) :


L’organe central

Fonction de passerelle :
 entre les différents réseaux (inter-système, confort,carrosserie…)
 entre les calculateurs et l’outil de diagnostic.

Fonction de distribution / protection :


 le BSI gère la distribution des alimentations électriques vers les différents organes et
en assure la protection.

Fonction de carrosserie :
 assure des fonctions d’éclairage, visibilité, anti-démarrage…

126
 Le Boîtier de Servitude Intelligent (BSI) :
Fonctions générales
Application

Entrées
Fonction Fonction
Essuyage Condamnation

Fonction ADC Fonction Éclairage

Fonction LV Fonction Clim.


Sorties

Fonction Fonction
passerelle DIAGNOSTIC
Liaisons réseaux

CAN I/S CAN


CAN Carrosserie Outil de diagnostic
Confort
127
Historique :

 Les BSI « Valeo » BASIC


Variantes A B C :
 Logiciel développé par Valéo sur spécification PSA
 « Boîte Noire » détail du soft non communiqué
 BSI non téléchargeable
 Identification possible avec l’étiquette collée sur le BSI

Affectation :
1999  BSI-VAN Variante A = Berlingo, Xsara et Xsara Picasso
2000  BSI Bi-VAN/CAN Variante B = Xsara 2
2001  BSI Bi-VAN/CAN Variante C = Xsara 2 « BSM Mux et COM 2000 »

128
 Le BSI « Lear/Sagem » > 2000
BSI TOP :
 Logiciel développé par PSA
 Détail du soft connu
 BSI téléchargeable
 Intégration du BFH (Boîtier fusible Habitacle)
 Réseau Bi-VAN/CAN « COM 2000 BSM Mux »

Affectation :
 BSI TOP = CITROËN C5 et CITROËN C8

129
Connecteur PH2
 Les BSI « Light » :

BSI Siemens :
 Logiciel développé par PSA
 Détail du soft connu
 BSI téléchargeable

Affectation :
 BSI Light = Xsara Picasso Bi-VAN/CAN, Berlingo 2
CITROËN C2, CITROËN C3, CITROËN C3 Pluriel,

130
 Le BSI « CAN » : 2004 Connecteur Bleu

BSI JCAE :
 Logiciel développé par PSA
 Détail du soft connu
 BSI Transgamme X3 et B5
 BSI téléchargeable Connecteur 10 V BA

Affectation :
 BSI « Full-CAN » = X3 et B5
 En projet = CITROËN C8, CITROËN C2, CITROËN C3 Pluriel,
Xsara Picasso 2

131
Le BSI X3 « Full-CAN » :

 Architecture :

Le réseau multiplexé de X3 est composé de 4 réseaux de communication:

BI-Capteur GEP
BVA

ECM BHI
ESP
BSI

CAV

DSG Calculateur Correction


Azimut
Projecteurs
Projecteurs
132
Le BSI X3 « Full-CAN » :

 Architecture :

Station Porte Station Porte


AVG AVD

AAS BSI
TO

AFIL Capteurs
CLIM EMF

Combiné RD4/RT3

133
Le BSI X3 « Full-CAN » :

 Architecture :

BSM BSR

BSI ALARME
CDPL

AIRBAG
ADDGO
CV00

134
Le BSI X3 « Full-CAN » :
CAN LS
 Architecture :
 
ESP BHI
ECM

BSI

BVA

Ligne K ECM / BVA

Ligne K ESP / BHI

CAN COMMUTE

DIAG ON CAN
8099

Prise Diagnostic

Nota : le BSI réalise le pontage du réseau CAN


I/S du véhicule avec le réseau CAN I/S
Commuté de la prise diagnostic 135
Le BSI « Full-CAN » :

 Identification :

Le BSI JCAE « Full-CAN » est transgamme

Attention :
Ce BSI est monté sur les véhicules X3 et B5 et
n’est pas identifiable visuellement.
Pour les différencier, il faut consulter via l’outil
de diagnostic, la version dans le menu
Téléchargement.

Version BSI 2004


Menu téléchargement
Version 00 = B5
Version 01 = X3
136
Le BSI « Full-CAN » :

 Alimentations du BSI X3 :

Le BSI gère les alimentations des différents réseaux en + APC et +CAN

AAS
CAN Confort CAN Carrosserie

BSM
AFIL
BSI
BSR
Combiné

CLIM CDPL

Alimentation + CAN AIRBAG 137


Le BSI « Full-CAN » :

 Alimentations du BSI X3 : Attention


démarrage

ECM
Réveil RCD
Le BSI gère le réveil des différents
BVA
réseaux CAN : BSI
Par le + APC « Réveil principal »
BHI
Par le signal RCD « Réveil partiel »

DSG

Nota : Le DW12 n’est pas concerné par le RCD.


Connecté au + APC
138
Le BSI « Full-CAN » :

 Connecteurs du BSI X3 : 40V BA

40V NR
40V BE

6V NR

16V NR
16V VE

10V NR
16V GR
10V BA

2V GR
Nouveau
connecteur
10V BA Attention
Parc SHUNT

139
Le BSI

Le BSI « Full-CAN » :

 Opérations APV :

Particularités :
Opérations de diagnostic et téléchargement sur le BSI X3
 Fonction passerelle entre les réseaux CAN du véhicule et le « Diag on CAN »

 Un journal des défauts centralisé « JDD » :


le diagnostic des calculateurs (BSR, BSM) est déporté dans le BSI

 Téléchargeable en « Soft » et en « Calibration »

140
Le BSI « Full-CAN » :

 Diagnostic embarqué BSI X3 :

Le journal des défauts « JDD »


Localisation : BSI
Périmètre : tous les calculateurs du véhicule (CAN HS, CAN LS)
Remarque : les défauts fugitifs ne sont plus stockés dans les calculateurs des réseaux
CAN HS et LS (intégrés dans le JDD)

Supervision des réseaux : (défaut physique sur le Bus)


Phase 1 ; Tous les calculateurs effectuent une supervision en émission et réception (sauf BSI
émission)

Phase 2 ; La distinction entre CC et CO n’est pas faite au niveau de chaque calculateur. Elle est à
réaliser par l’intervenant en regroupant les enregistrements du JDD avec un schéma
d’architecture.

141
Téléchargement: X3
Le BSI « Full-CAN » : ECM (EW10), DSG,GEP, AAS,CDPL,
BHI
 Diagnostic embarqué BSI X3 :
Téléchargement : « calibration »
Suite aux difficultés rencontrées en APV avec les mises à jour, les paramètres « lois jaugeage, tables
de rhéostatage », seront regroupés dans des calibrations.
Ces calibrations seront téléchargées dans les calculateurs via le serveur.

- Étiquette électronique
- Défauts de l’organe
Téléchargement - Configuration et Télécodage
du fichier dans le personnalisation
Fichier calculateur (télécodage).
contenant la
calibration #2 Calibration #2 Téléchargement

Software Mémoire non


réinscriptible
142
Le BSI « Full-CAN » :
Téléchargement: X3
 Diagnostic embarqué BSI X3 : BSI, AL4, AM6

Téléchargement : « soft »
Ce téléchargement permet de disposer de calculateurs « Vierge » en application « soft » et en
données « calibration ».
- Étiquette électronique
- Défauts de l’organe
Mémoire
Téléchargement du - Configuration et
réinscriptible
fichier dans le personnalisation
Fichier Télécodage
calculateur (télécodage).
contenant
l’applicatif et les - #Calib.=f(configuration)
calibrations.
Calib.
Calib. Calib. Calib. Mémoire
#1
#1 #2 #3 réinscriptible
Téléchargement
Software

14
Le BSI « Full-CAN » :

 Opérations APV :

PVN :
client
Mise en place du fusible « SHUNT »
(Disparition du fusible 30 A)
Configuration indicateur de maintenance
Option client ; « BSR »

Mode « SHOW ROOM » :


Faisceau spécifique
Utilisation de la note APV pour mettre en place le faisceau.

144
Le BSI X3 « Full-CAN » :

 Antivol à courant faible :

Le démarreur est piloté électroniquement « Antivol nouveau »


Différents calculateurs interviennent pour assurer la fonction Démarrage

BVA
CAN I/S Démarreur

CMM
+ Bat

Et
BSI
+ APC/+DEM (DW12)
Antivol
+ DEM CAN Car
Micro
BSM

P/N si BVA
1
Le BSI X3 « Full-CAN » :

 Démarrage à courant faible : DEMARREUR

CMM ou BSI - BSM +APC

S_DEM
« Point mort » +BAT

Parc/Neutre
µC S1
-
+DEM

CONFIG. BSM ETAT BSM DIAG BSM


BVA/BVM Point mort Point mort
Park/Neutre
Position clé

CAN LS FT 146
Synthèse
Voir document fourni

147

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