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ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION

Ing. AGBOYIBOR Kwami


Emmanuel
Ingénierie Biomédicale et Instrumentation Hospitalière – L2 S4

INSTITUT DU GENIE BIOMEDICAL,


Adidogomé, Lomé-TOGO

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 1


AGBOYIBOR K. Emmanuel – Ingénieur en Génie Electrique et
SOMMAIRE
Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Chapitre 2 : Rappels sur la transformée de Laplace
Chapitre 3 : Modélisation des systèmes asservis linéaires
Chapitre 4 : Performances des systèmes linéaires
Chapitre 5 : La stabilité
Chapitre 6 : La précision d’un système asservi
Chapitre 7 : Lieux des racines
Chapitre 8 : Exemples de projet de synthèse

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AGBOYIBOR K. Emmanuel – Ingénieur en Génie Electrique et
Prérequis
Electronique fondamentale I
Mathématiques 3
Outils pédagogiques

Logiciel MATLAB ou SCILAB,


Mathematica
Méthode d’évaluation
Notes de Classe
Interrogation écrite a la fin de chaque chapitre 50%
Participation aux TDs 20%
Exposés ou projets 30%

Devoir
Examen

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AGBOYIBOR K. Emmanuel – Ingénieur en Génie Electrique et
Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Historique

 L’automatique a débuté dans les années 1930, avec les premiers asservissements de position
et surtout une première définition de la stabilité ;

 Des systèmes à fonctionnement plus autonome (les automates) existaient auparavant mais ils
n'étaient pas théorisés Ex: horloge à eau

 Après ces premiers pas, tout s'accéléra, avec le développement des premières méthodes de
synthèse de correcteurs au cours de la décennie 1940-1950;

 Puis dès 1960, avec l'explosion de l'informatique.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Définition : Automatique

L’automatique est l’ensemble des disciplines scientifiques et des techniques utilisées pour la
conception et l’emploi des dispositifs qui fonctionnent sans l’intervention d’un opérateur
humain.

Disciplines scientifiques: ceci suggère que l’Automatique requiert quelques activités théoriques afin
de réaliser :
 une modélisation mathématique d’un dispositif.
 une analyse de ses propriétés sur la base du modèle.
 la conception d’une loi de commande toujours sur la base du modèle.

Conception et l’emploi des dispositifs: ceci relève en fait de la mise en œuvre pouvant faire intervenir
des disciplines telles que l’électronique, l’informatique...

Sans l’intervention d’un opérateur humain : cette dernière expression fait apparaître la notion de
systèmes automatisés qui permettent :
 d’améliorer les performances d’un dispositif, son confort (exemples : climatisation, direction
assistée).
 d’améliorer la sécurité (exemples : pilote automatique, freinage ABS)
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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Définition : Système automatique

Un système automatique est un système dont les éléments le constituant coordonnent entre eux pour
réaliser des opérations et pour lesquels l’intervention humaine est limitée à la programmation du
système et à son réglage préalable. Le but d’un système automatique est de réaliser des tâches trop
complexes ou dangereuses pour l’homme.

Exemple : Module d’exploration martien, bras de soudage d’une chaine d’assemblage, robot
chirurgical.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Notion de système

En Automatique, la notion de système est incontournable.


Un système est un terme général qui désigne un ensemble d’appareils destiné à obtenir un produit
déterminé. Ce sont des opérateurs faisant correspondre des réponses à des sollicitations .
Ainsi un système électrique pourra être étudié et caractérisé en exprimant une tension de sortie
(réponse) en fonction d’une tension d’entrée (sollicitation). Ou encore, la position d’un amortisseur de
véhicule (réponse) pourra être étudiée en fonction de l’excitation produite par les irrégularités de la
route.
Cette modélisation peut s’appliquer à la quasi-totalité des objets physiques, et ce, que ce soit en
électricité, en mécanique, en chimie, en optique etc.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Notion de système

Dans la réalité, les systèmes peuvent posséder une ou plusieurs entrées, une ou plusieurs sorties,
certaines sorties pouvant être considérées comme des entrées.
Les signaux associés aux entrées sont généralement notés par la lettre u ou e et les signaux associés
aux sorties par la lettre y ou s.
Les entrées d’un système peuvent a priori être modifiées. Il peut également exister des entrées qui
échappent au contrôle et qui ne peuvent être modifiées. Elles sont appelées perturbations ou bruits
et sont notées d.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Classification des systèmes automatiques

Il existe deux domaines d’intervention de l’automatique :


– Dans les systèmes à évènements discrets. On parle d’automatisme (séquence d’actions dans
le temps).
Exemples d’applications : les distributeurs automatiques, les ascenseurs, le montage automatique dans
le milieu industriel, les feux de croisement, les passages à niveaux.
– Dans les systèmes continus pour asservir et/ou commander des grandeurs physiques de façon
précise et sans aide extérieure.
Quelques exemples d’application : l’angle d’une fusée, la vitesse de rotation d’un lecteur CD, la
position du bras d’un robot, le pilotage automatique d’un avion.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Classification des systèmes automatiques

Les systèmes automatiques peuvent également être classés en fonction de la nature de leurs
informations de commande et de mesure. On distingue deux types d’informations: analogique et
discrètes.

Information analogique
Une information analogique peut prendre, de manière continue toutes les valeurs possibles dans un
intervalle donné. Un signal analogique peut être représenté par une courbe continue. Tension,
température, vitesse…sont des informations analogiques.

Information discrète
Une information discrète est constituée d’un nombre fini de valeurs. On distingue:
Une information logique de type « vrai/faux »: systèmes binaires ou TOR
Une information numérique sous forme d’un mot binaire, constitué de plusieurs bits (variables
binaires 0/1). Cette information est en général issue d’un traitement (échantillonnage et codage) d’une
information analogique (Conversion Analogique Numérique CAN

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Classification des systèmes automatiques

On peut encore découper les systèmes automatiques en 3 catégories :


 Système automatique à logique combinatoire
 Système automatique à logique séquentielle
 Système asservi.
Systèmes à logique combinatoire : Un signal logique (ou une combinaison de signaux logiques)
conduit toujours à un unique état de la sortie du système. Dans ces systèmes, l’information logique est
traitée de manière instantanée.
Systèmes à logique séquentielle : La sortie du système est élaborée à partir d’un ensemble de
signaux logiques d’entrée mais elle prend également en compte la chronologie des évènements
logiques.
Systèmes asservis : les signaux traités sont analogiques ou numériques et leurs valeurs ne peuvent
pas être prédéterminées. Une mesure du signal de sortie est en permanence réalisée (par un capteur) et
la valeur est comparée à l’entrée, puis corrigée.
La distinction entre système asservi numérique ou analogique est fonction du type de partie
commande utilisée.
Dans ce cours on ne traitera que des systèmes asservis.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Système en Boucle Ouverte et en Boucle Fermée

Une notion fondamentale en automatique est la notion de boucle que les électroniciens (qui sont les
premiers à avoir formalisé cette notion) appellent contre-réaction.
Le principe en est d’acquérir une information présente sur les sorties et de l’utiliser judicieusement
pour modifier les entrées.
Le but de cette rétroaction est d’obtenir un comportement souhaité du système, c’est-à-dire, des
signaux de sortie satisfaisants.
L’utilisation de la boucle résulte du fait que les automaticiens ont constaté que la modification
convenable des sorties par une action sur les entrées, sans tenir compte des sorties, était insuffisante.

Faire une contre-réaction ou un ”feedback” c’est réagir en fonction de ce qui est réalisé,
connaissant ce qui est demandé.
Ce principe nous l’utilisons tous les jours dans la plupart de nos actions : par exemple pour conduire,
nous devons regarder la route et sans cesse corriger la direction de la voiture même s’il n’y a pas de
virages.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Système en Boucle Ouverte et en Boucle Fermée

Un système est en boucle ouverte lorsque la commande est élaborée sans l’aide de la connaissance
des grandeurs de sortie: il n’y a pas de feedback.
Il est pratiquement impossible, dans la pratique, de déterminer à coup sûr le signal de commande qui
assurera au système le fonctionnement voulu et ce, pour deux raisons essentielles : les modèles de
fonctionnement sont souvent très imparfaits et les systèmes réels sont en général soumis à des
perturbations, la plupart du temps imprévisibles et difficilement modélisables. C’est pour ces raisons
le système en boucle ouverte présente des inconvénients.
Exemple : modélisation d’un système de chauffage.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Système en Boucle Ouverte et en Boucle Fermée

Le principe d’un système en boucle fermée résulte d’une simple question de logique et de bon sens :
pour mieux maîtriser le fonctionnement d’un système, on mesure en permanence son comportement,
on vérifie que ce comportement correspond bien à ce que l’on attend et on utilise cette information
pour adapter le signal de commande. Il y’a donc un feedback dans un système en boucle fermée.
Lorsque le système est perturbé par un évènement extérieur perturbation, la valeur de la sortie ne
correspond pas à la valeur attendue.
Pour automatiser le système (supprimer l’intervention de l’homme), on introduit une boucle retour
(ou rétroaction). Le système ainsi formé est appelé système ou boucle fermé ou système asservi

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Schéma général d’un asservissement

Pour mieux commander un système quelconque, il faut :


- Mesurer l’évolution de son comportement, à l’aide d’un capteur adéquat;
- Comparer l’information délivrée par ce capteur à une valeur de consigne;
- Utiliser la différence entre la consigne et la mesure comme information permettant de construire
le signal de commande.
C’est ainsi que le schéma général d’un asservissement ou d’une boucle de régulation fait apparaître :
- La mesure du comportement réel du système, suivie éventuellement d’un dispositif (B) servant
à adapter le signal mesuré;
- Un soustracteur qui calcule l’écart entre la consigne et la mesure; ce soustracteur justifie la
présence du dispositif (B). Le dispositif (B) représente le capteur qui transforme grandeur
physique en signal électrique.
- Un dispositif (C) qui, éventuellement, adapte l’écart avant qu’il ne devienne le signal de
commande. Ce dispositif fait souvent partie intégrante du système. On peut donc considérer que
l’écart constitue le signal de commande de notre système.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Schéma général d’un asservissement

L’ensemble constitué du système (A) et éventuellement du dispositif (C) est appelé chaine directe ou
chaîne de commande. L’ensemble constitué de la mesure et du dispositif (B) est appelé chaîne de
retour ou boucle de retour.
Dans certains cas, le dispositif (B) peut être inexistant; on parle alors de boucle à retour unitaire.
Un système asservi doit avoir les performances suivantes : stabilité, rapidité et précision.

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Schéma général d’un asservissement

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Schéma général d’un asservissement

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Schéma général d’un asservissement

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Schéma général d’un asservissement

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Schéma général d’un asservissement

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Schéma général d’un asservissement

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
Fin du Chapitre 1

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Chapitre 1 : Introduction sur les asservissements
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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Définition

Considérant une fonction réelle d’une variable réelle telle que , on définit sa transformée de Laplace
comme la fonction de la variable complexe telle que :

La fonction est une fonction complexe d’une variable complexe avec .


La transformée de Laplace est une application de l’espace des fonctions du temps (nulles pour ) vers
l’espace des fonctions complexes d’une variable complexe.
La fonction s’appelle l’original de ou sa transformée inverse.

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Propriétés fondamentales de la Transformée de Laplace

Linéarité

Transformée de Laplace d’une dérivée


Soit une fonction du temps. Soit sa transformée de Laplace. La transformée de Laplace de sa dérivée
première est :

De même, la Transformée de Laplace de sa dérivée est :

Par exemple :
Remarque : dans le cas où les conditions initiales sont nulles, on retient tout simplement :
;

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Propriétés fondamentales de la Transformée de Laplace

Transformée de Laplace d’une primitive


Soit une primitive d’une fonction et sa transformée de Laplace. On a :

Dans le cas où la condition initiale est nulle, on peut retenir simplement :

Propriétés de changement d’échelle

Théorème du retard
Considérons la fonction autrement dit la fonction à laquelle on a fait subir un changement d’origine
des temps, autrement dit un retard d’un temps . on a :

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Propriétés fondamentales de la Transformée de Laplace

Théorème de la valeur initiale


Le théorème de la valeur initiale permet d’obtenir une expression de la valeur de au voisinage de par
valeur supérieure en fonction de sa transformée de Laplace.

Théorème de la valeur finale


Encore plus utile que le théorème précédent, le théorème de la valeur finale permet de calculer la
limite quand tend vers l’infini d’une fonction temporelle en connaissant uniquement sa transformée
de Laplace :

Propriétés diverses

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Transformée de Laplace inverse

De même qu’une fonction du temps peut avoir une transformée de Laplace, il est possible à partir
d’une fonction de retrouver son original, autrement dit la fonction dont elle est la transformée de
Laplace.

Il s’agit ici de calculer une intégrale dans le plan complexe :


Si alors

Il est souvent très rare d’utiliser l’intégration pour déterminer la transformée inverse. En général, il
suffit de connaître une dizaine de transformées de Laplace usuelles et quelques propriétés
fondamentales pour retrouver l’original d’une fonction .

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Transformées de Laplace de quelques signaux usuels

Echelon unité
L’échelon unité est la fonction telle que pour et pour .
On a alors : .
Compte tenu de la linéarité de la transformée de Laplace, tout échelon (non unitaire), d’amplitude ,
aura pour transformée de Laplace :

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Transformées de Laplace de quelques signaux usuels

Rampe ou échelon de vitesse


Il s’agit en réalité de l’intégrale de la fonction précédente. On la note en général pour , et pour , .
On a et .
Compte tenu de la linéarité de la transformée de Laplace, toute rampe de type (pour positif) aura
pour transformée de Laplace : .

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Transformées de Laplace de quelques signaux usuels

Impulsion unitaire
En dérivant cette fois la fonction , on obtient une fonction habituellement notée et appelée
impulsion unitaire ou impulsion de Dirac.
Il s’agit en théorie d’une fonction nulle pour tout sauf pour où elle a une valeur infinie. L’aire
comprise entre la courbe représentative de cette fonction et l’axe des vaut . Le schéma de la figure
ci-dessous donne une idée de cette impulsion en faisant tendre vers .
On a : .

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Transformées de Laplace de quelques signaux usuels

Signal sinusoïdal
On considère un signal nul pour et valant pour .
On a alors : .
On retiendra essentiellement les deux résultats suivants :
Pour , et pour , .
Signaux quelconques
Face à un signal quelconque, on peut entreprendre un calcul direct de la transformée de Laplace ou se
référer à une table de transformées de Laplace. On peut également utiliser un logiciel de calcul formel
comme Mathematica pour obtenir directement le résultat.
Par exemple, avec Mathematica, on écrit simplement : et on obtient alors immédiatement
l’expression , transformée de Laplace de la fonction .

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Table de transformées de Laplace

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Exercices d’application

Exercice 1
On considère la fonction définie par :
pour
pour .
Déterminer l’expression de en utilisant directement la définition de la transformée de Laplace.
Exercice 2
Calculer la transformée de Laplace inverse de l’expression
Exercice 3
Déterminer la transformée de Laplace de l’équation différentielle suivante :

Exercice 4
Déterminer la transformée de Laplace du signal suivant :

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
Fin du Chapitre 2

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Chapitre 2 : Rappels sur la Transformée de Laplace
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Chapitre 3 : Modélisation des systèmes asservis linéaires

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Chapitre 3 : Modélisation des systèmes asservis linéaires
Introduction

L’étude d’un processus physique nécessite d’établir un modèle pour comprendre et analyser le
dispositif, pour pouvoir prédire son comportement, pour utiliser des outils de simulation.
Notion de signal
Toute sollicitation ou réponse d’un système sera considérée comme un signal. Les sollicitations ou
excitations sont des signaux d’entrée et les réponses sont des signaux de sortie.
Signaux temporels
Le moyen qui à priori semble le plus naturel pour décrire un signal consiste à invoquer son évolution
au cours du temps.
Ainsi, on peut dire qu’un système quelconque est capable de prendre un signal et de la transformer en
un signal .
Principe de causalité
Les signaux temporels possèdent une propriété essentielle : un effet ne pouvant survenir qu’après la
cause qui lui a donné naissance, la réponse temporelle d’un système ne peut en aucun cas précéder la
sollicitation qui en est la cause. Il s’agit du principe de causalité.
Un signal à temps continu est causal si .
Soit la réponse d’un système d’entrée . Le système est causal si, .

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Introduction

Invariance
Commande appliquée à l’instant : même sortie qu’en appliquant cette commande à l’instant , décalée
de .
Systèmes linéaires
Considérons un système et un signal d’entrée qui est une combinaison linéaire de signaux : .
On définira comme système linéaire tout système qui conserve au niveau de sa sortie la combinaison
linéaire d’entrée, chaque étant la sortie correspondant à .
.

NB : le retard est sans influence sur l’invariance et la linéarité.

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par les équations différentielles


La plupart du temps, les systèmes physiques sont régis par des équations différentielles à coefficients
constants. L’équation générale d’un système linéaire s’écrit de la manière suivante :
.
Ces systèmes conservent toutes les opérations linéaires (dérivation, intégration…).
Le système est d’ordre d’après le degré de la dérivée d’ordre le plus élevé sur .
Lorsque le système est effectivement excité par un signal , cette équation différentielle possède
effectivement un second membre. Si le système est libre et isolé, le second membre est nul.
Le principe de causalité impose que dans une telle équation différentielle l’ordre maximum de
dérivée de la sortie soit supérieur ou égal à celui de l’entrée, soit .
Le système est strictement causal si .

Pour établir les équations différentielles, on utilise généralement les lois de Kirchhoff pour les
systèmes électriques et les lois de Newton pour les systèmes mécaniques.

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par les équations différentielles


Exemple de modélisation d’une Machine à Courant Continu (MCC)
La MCC peut être modélisée par le biais d’équations électrique, électromécanique et mécanique.
Du coté électrique, la MCC se définit par un circuit d’induit et un circuit inducteur; l’induit de la
MCC peut être vu comme une résistance et une inductance en série avec une source de tension
commandée proportionnelle à la vitesse de rotation .
Du côté mécanique, nous représentons la MCC par l’inertie de l’induit augmentée de celui de la
charge entraînée.
Le schéma technologique d’une MCC est représenté sur la figure suivante :

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par les équations différentielles


Exemple de modélisation d’une Machine à Courant Continu (MCC)
Les équations électriques et mécaniques du modèle dynamique sont :

On désigne par couple accélérateur, l’expression suivante :

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par les équations différentielles


Exemple de modélisation d’une Machine à Courant Continu (MCC)
Équations électrique :
Équation mécanique :
Équations électromécaniques : ;
Relation entre l’entrée et la sortie :

Nous obtenons une équation différentielle d’ordre , linéaire à coefficients constants.

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par fonction de transfert


Considérons un système linéaire quelconque possédant une entrée et une sortie . On suppose qu’il est
régi par une équation différentielle de degré .
.
En appliquant la transformée de Laplace et en supposant les conditions initiales nulles, on a :

Soit

.
Cette fraction rationnelle de deux polynômes de la variable complexe est appelée fonction de
transfert ou transmittance du système et communément notée : . Cette fonction rationnelle peut être
factorisée dans le corps des complexes. On obtient : .

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par fonction de transfert


Les racines qui annulent le numérateur sont appelées les zéros de la fonction de transfert. Les
racines qui annulent son dénominateur sont les pôles de la fonction de transfert. Ces paramètres
peuvent être complexes ou réels.
L’étude de ces pôles ou zéros, joue un rôle très important dans l’étude des systèmes.

Fonction de transfert pour les systèmes électriques


Résistor :
Condensateur :
Inductance : .

L’impédance et l’admittance sont des fonctions de transfert particulières. On a :


et

La connaissance de ces fonctions de transfert (impédance ou admittance) permet de trouver


directement la transformée de Laplace de l’équation différentielle qui sous-tend un réseau électrique
composé des éléments passifs (résistor, condensateur, inductance).

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par fonction de transfert


Exercice d’application 1
On considère le circuit RLC série ci-dessous. La tension d’entrée est la tension d’alimentation et la
tension de sortie est la tension aux bornes du condensateur . Déterminer la fonction de transfert du
système :
1. En établissant l’équation différentielle du circuit.
2. En utilisant directement la fonction de transfert impédance des éléments passifs du circuit.

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par fonction de transfert


Fonction de transfert pour les systèmes mécaniques en translation

NB : .

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par fonction de transfert


Exercice d’application 2
Déterminer la fonction de transfert du système mécanique ci-dessous, en translation, constitué d’un
ressort de raideur , d’un amortisseur de coefficient de frottement visqueux et d’un solide de masse .
L’entrée est la force appliquée et la réponse du système est le déplacement .

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par fonction de transfert


Fonction de transfert pour les systèmes mécaniques en rotation

NB : .

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par systèmes d’équations d’état


La représentation d’état des systèmes est un outil puissant permettant de modéliser le fonctionnement
de systèmes linéaires ou non, en temps continu ou discret et qui possède en outre, l’avantage de
conserver la représentation temporelle des phénomènes.

de dimension : vecteur d’état, représentation interne du système.


matrices constantes
de dimension : matrice d’évolution (ou d’état)
de dimension : matrice de commande (ou d’entrée)
de dimension : matrice d’observation
scalaire : coefficient de transmission directe

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par systèmes d’équations d’état


Modèle d’état du MCC
Entrée , sortie .
Variable d’état indépendantes
Réécriture des équations :

On obtient la représentation d’état donne :

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Modélisation par systèmes d’équations d’état


Modèle d’état du MCC
Entrée , sortie .
Variable d’état indépendantes

On obtient :

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage représentation d’état / fonction de transfert
Transformée de Laplace de la représentation d’état :

Soit

On obtient finalement :

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Calcul des pôles
Fonction de transfert :

Equation caractéristique du système = équation des pôles. Soit : .


On remarque que les pôles du système sont les valeurs propres de la matrice .

Il existe une infinité de représentations d’état équivalentes.


Parmi toutes ces infinités de représentations possibles, il y’a quelques unes qui sont intéressantes à
étudier.

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Changement de variable régulier
On pose :

Soit :

On obtient un modèle d’état avec la matrice diagonale.

Cette représentation nous permet de passer de la fonction de transfert à une représentation d’état
particulière avec diagonale.

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Matrice A diagonale, pôles distincts.
On fait une décomposition en éléments simples :

Choix des variables d’état telles que : .


La sortie est telle que : .
On obtient la représentation d’état sous forme modale suivante :

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Matrice A diagonale, pôles pas tous distincts.
On fait une décomposition en éléments simples :

Variables d’état telles que :

pour .

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Matrice A diagonale, pôles pas tous distincts.
On fait une décomposition en éléments simples :

Variables d’état telles que :

pour .

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 61


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Matrice A diagonale, pôles pas tous distincts.
On fait une décomposition en éléments simples :

Variables d’état telles que :

pour .

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 62


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Matrice A diagonale, pôles pas tous distincts.
On obtient la matrice d’évolution sous forme réduite de Jordan :

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Modèle d’état avec compagne
Fonction de transfert :

Variable d’état telle que :

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Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Modèle d’état avec compagne
Fonction de transfert :

Variable d’état telle que :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 65


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Modèle d’état avec compagne
Fonction de transfert :

Variable d’état telle que :

Finalement :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 66


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Modèle d’état avec compagne
Il vient :

Soit la matrice d’évolution sous forme compagne horizontale :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 67


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Modélisation des systèmes linéaires

Correspondance entre représentations


Passage de la fonction de transfert à une représentation d’état
Modèle d’état avec compagne
Sortie :

Fonction de transfert strictement propre

Fonction de transfert non strictement propre

Soit .
On obtient la forme canonique commandable suivante :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 68


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Symbole fonctionnel

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 69


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Symbole fonctionnel

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 70


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Règles de calculs des schémas fonctionnels

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 71


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Règles de calculs des schémas fonctionnels

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 72


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Règles de calculs des schémas fonctionnels

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 73


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Transformations équivalentes de schémas fonctionnels


Lors de la simplification d’un schéma fonctionnel, il peut être utile de déplacer certains éléments pour
pouvoir appliquer les règles de calculs directement. Pour transformer le schéma fonctionnel sans
modifier les dépendances entre les variables qui décrivent le système, il faut que certaines règles
soient respectées.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 74


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Transformations équivalentes de schémas fonctionnels

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 75


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Transformations équivalentes de schémas fonctionnels

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 76


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Fonction de transfert en boucle fermée


– : référence (grandeur de consigne) ;
– : sortie (ou grandeur réglée) ;
– : mesure ;
– : erreur de l’asservissement ;
– : correcteur ;
– : commande ;

La Fonction de Transfert en Boucle Fermée (FTBF) de ce système est :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 77


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Fonction de transfert en boucle fermée


– : référence (grandeur de consigne) ;
– : sortie (ou grandeur réglée) ;
– : mesure ;
– : erreur de l’asservissement ;
– : correcteur ;
– : commande ;

La Fonction de Transfert en Boucle Fermée (FTBF) de ce système est :

D’où

Et

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 78


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Fonction de transfert en boucle fermée


– : référence (grandeur de consigne) ;
– : sortie (ou grandeur réglée) ;
– : mesure ;
– : erreur de l’asservissement ;
– : correcteur ;
– : commande ;

La Fonction de Transfert en Boucle Fermée (FTBF) de ce système est :

Finalement, la FTBF est :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 79


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Fonction de transfert en boucle ouverte


La Fonction de Transfert en Boucle Ouverte (FTBO) est définie comme la fonction de transfert du
système lorsque le retour sur le comparateur est coupé. Elle comprend donc la chaine d’action et la
chaine de retour. On ne s’intéresse plus à la sortie mais à la mesure en fonction de .

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 80


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Fonction de transfert en boucle ouverte

H(p)

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 81


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Diagramme fonctionnel

Fonction de transfert en boucle ouverte

La fonction de transfert en boucle ouverte de ce système est :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 82


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Exercice d’application

Exercice 1
Déterminer la fonction de transfert du système défini par ses équations d’état :
avec , et .
désigne l’état du système, l’entrée du système et la sortie du système.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 83


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Exercice d’application

Exercice 2
Donner la fonction de transfert des systèmes ci-dessous :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 84


Chapitre 3: Modélisation des systèmes asservis linéaires
Fin du Chapitre 3

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 85


Chapitre 3 : Modélisation des systèmes asservis linéaires
ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 86
Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 87


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Introduction

L’étude complète d’un système est composée de deux parties : son étude temporelle et son étude
fréquentielle.

En ce qui concerne l’étude temporelle, nous nous intéressons à identifier les réponses des systèmes
étudiés à des signaux d’entrée relativement simple, appelés entrées canoniques, qui sont
l’impulsion de Dirac , l’échelon unitaire la rampe unitaire .

L’étude fréquentielle sera menée en construisant systématiquement les diagrammes de Bode, de


Nyquist et de Black.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 88


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse temporelle

La réponse temporelle est le calcul explicite de la sortie à une entrée donnée.

Cette résolution peut se faire avec les fonctions de transfert :


 Exprimer la sortie
 Effectuer une décomposition en éléments simples de
 Appliquer la transformée de Laplace inverse pour obtenir le signal dans le domaine temporel.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 89


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse temporelle

Caractéristiques temporels
Certaines caractéristiques du système sont relevées à partir de la réponse indicielle (réponse à un
échelon). Ces caractéristiques donnent des indices de performances.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 90


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse temporelle

Cas des systèmes du 1er ordre


Modèle canonique : pour lequel on définit la constante de temps et le gain statique.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 91


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse temporelle

Cas des systèmes du 2nd ordre


Modèle canonique : pour lequel on définit le coefficient d’amortissement, la pulsation propre et le
gain statique.
Il existe 3 cas pour la réponse indicielle :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 92


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse temporelle

Cas des systèmes du 2nd ordre


Modèle canonique : pour lequel on définit le coefficient d’amortissement, la pulsation propre et le
gain statique.
Il existe 3 cas pour la réponse indicielle :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 93


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse temporelle

Cas des systèmes du 2nd ordre


Modèle canonique : pour lequel on définit le coefficient d’amortissement, la pulsation propre et le
gain statique.
Il existe 3 cas pour la réponse indicielle :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 94


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

L’analyse fréquentielle consiste à étudier la réponse d’un système linéaire à des entrées sinusoïdales.
Le signal de sortie est sinusoïdal, de même pulsation, d’amplitude différente et présente un
déphasage.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 95


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 96


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

On distingue trois représentations graphiques pour étudier la réponse fréquentielle :


 Les diagrammes de Bode
 La représentation de Nyquist
 La représentation de Black-Nichols

NB : Dans l’étude fréquentielle, on remplace la variable de Laplace par avec la pulsation et . On


obtient donc une fonction complexe de la pulsation .

Représentation dans le diagramme de Bode

On représente la fonction de transfert en fonction de sur deux graphes :

 Le diagramme de gain qui représente le module de en décibels :


 Le diagramme de phase qui représente l’argument de en degré ou en radians.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 97


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 98


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 99


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode


Tracés élémentaires

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 100


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode


Tracés élémentaires

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 101


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode


Tracés élémentaires

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 102


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode


Fonctions du 1er ordre

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 103


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode


Fonctions du 1er ordre

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 104


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode


Fonctions du 2nd ordre

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 105


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode


Fonctions du 2nd ordre

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 106


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation dans le diagramme de Bode


Fonctions du 2nd ordre

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 107


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation de Nyquist

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 108


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Réponse fréquentielle

Représentation de Black-Nichols

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 109


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Exercices d’application

Exercice 1
Calculer la réponse à un échelon unité du système suivant :

Exercice 2
Soit le système d’ordre 2 :

Quelle est l’allure de sa réponse indicielle ?

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 110


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
Fin du Chapitre 4

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 111


Chapitre 4 : Réponses des systèmes linéaires
ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 112
Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 113


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Notion de stabilité

Définition
Un système est dit stable si pour toute entrée bornée la sortie est bornée.

Théorème
Un système de fonction de transfert est stable si et seulement si tous les pôles de sont à partie réelle
négative, c’est-à-dire qu’ils appartiennent au demi-plan gauche du plan complexe.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 114


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Notion de stabilité

Analyse de la stabilité entrée-sortie

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 115


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Notion de stabilité

Critère algébrique de Routh

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 116


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Notion de stabilité

Critère algébrique de Routh

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 117


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Stabilité d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 118


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Stabilité d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 119


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Stabilité d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 120


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Performances d’un asservissement

Il existe différents critères pour caractériser un asservissement.

En plus de la stabilité, d’autres propriétés peuvent être intéressantes :

 La précision
 La rapidité
 La marge de stabilité

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 121


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Précision

La précision d’un asservissement


La précision est déterminée par l’erreur d’asservissement en régime permanent :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 122


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Précision

La précision d’un asservissement


L’erreur en régime permanent s’exprime par .
Selon le théorème de la valeur finale

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 123


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Précision

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 124


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Précision

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 125


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Précision

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 126


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Rapidité

La rapidité d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 127


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Rapidité

La rapidité d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 128


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Marges de stabilité

Marges de stabilité d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 129


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Marges de stabilité

Marge de gain d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 130


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Marges de stabilité

Marge de phase d’un asservissement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 131


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Marges de stabilité

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 132


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Marges de stabilité

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 133


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
Fin du Chapitre 5

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 134


Chapitre 5 : Stabilité et performances d’un asservissement
ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 135
Chapitre 6 : Lieux des racines

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 136


Chapitre 6 : Lieux des racines
Introduction

Le lieu des racines appelé aussi le lieu d’Evans, représente la localisation (dans le plan complexe)
des pôles du système en boucle fermée en fonction du gain lorsque le gain de la chaine directe varie
de à .

Avec le lieu d’Evans, on représente donc graphiquement dans le plan complexe l’évolution des
pôles de la fonction de transfert en boucle fermée lorsque le gain de boucle varie de à l’infini.

Les pôles en boucle fermée déterminent complètement la stabilité et l’examen de la position des
pôles permet également de déterminer le degré de stabilité.

Il y’a donc un intérêt certain à connaitre l’emplacement dans le plan complexe des pôles de la
fonction de transfert en boucle fermée d’un système de régulation numérique.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 137


Chapitre 6 : Lieux des racines
Règles de construction du lieu d’Evans

Le lieu d’Evans se trace à partir de la position des pôles et les zéros de la boucle ouverte et de règles
simples :

Règle 1 :
Détermination des pôles et des zéros de la fonction de transfert où est le nombre de pôles et le
nombre de zéros (avec pour un système réel).
Le nombre de branches et il y’a directions asymptotiques (branches partant à l’infini).

Règle 2 :
Dans le cas où les coefficients de l’équation caractéristique sont réels, le lieu d’Evans est symétrique
par rapport à l’axe réel.

Règle 3 :
Les points de départ du lieu () sont les pôles de la FTBO.
Les points d’arrivée du lieu () sont les zéros de la FTBO.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 138


Chapitre 6 : Lieux des racines
Règles de construction du lieu d’Evans

Règle 4 :
Calculer l’angle de la direction asymptotique avec l’axe réelle.
Les asymptotes des branches partant vers l’infini font avec l’axe réel des angles :

Dans le cas où , l’asymptote est l’axe réel. Il n’y a pas lieu de calculer le point d’intersection des
asymptotes avec l’axe réel.

Règle 5 :
Les branches asymptotiques se rejoignent, sur l’axe réel, au point d’abscisse tel que :

Remarque : Tout point de l’axe réel situé à gauche d’un nombre impair de pôles et de zéros réels fait
partie du lieu.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 139


Chapitre 6 : Lieux des racines
Règles de construction du lieu d’Evans

Règle 6 :
Les points de séparation (ou de rencontre) sur l’axe réel peuvent être calculés par :

Règle 7 : (Intersection du lieu avec l’axe imaginaire)


Les points d’intersection du lieu avec l’axe imaginaire peuvent être déterminés facilement soit en
utilisant le critère de stabilité de Routh, soit en remplaçant par dans l’équation caractéristique, en
égalant les parties imaginaire et réelle de cette équation à zéro, et en calculant et . Les couples de
valeurs trouvés donnent les fréquences et les gains pour lesquels le lieu coupe l’axe imaginaire.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 140


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

Exemple
On désire tracer le lieu d’Evans de la FTBO suivante : en appliquant les règles à .

1. Détermination des pôles et des zéros de la FTBO


Les pôles de sont :
Alors le lieu d’Evans a branches.
Il n’y a aucun zéro .

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 141


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 142


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

2. Dans notre cas les coefficients de l’équation caractéristique étant réels, le lieu d’Evans est
symétrique par rapport à l’axe réel.

3. Les points de départ du lieu sont donc les pôles de (les pôles en BO), soit , et .
(nombre de zéros de ) les points d’arrivée des pôles sont situés à l’infini. Ils rejoignent asymptôtes.

4. Les asymptotes des branches partant vers l’infini font avec l’axe réel des angles :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 143


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

5. Les branches asymptotiques se rejoignent, sur l’axe réel, au point d’abscisse tel que :

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 144


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 145


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

Tout point de l’axe réel situé à gauche d’un nombre impair de pôles et de zéros réels fait partie du
lieu.
Alors l’axe réel situé entre et entre fait donc partie du lieu.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 146


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

6. Les points de séparation de l’axe réel sont donnés par les solutions de l’équation (ou le lieu des
racines se rejoignent, sur l’axe réel à des points donnés par la solution de l’équation suivante) :

Soit dans le cas de l’exemple :

D’où l’équation : soit et

Compte tenu de la règle 5 (voir la remarque), seul le point a un sens.

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 147


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 148


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

7. Intersection du lieu avec l’axe imaginaire

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 149


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 150


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 151


Chapitre 6 : Lieux des racines
Un exemple pratique

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 152


Chapitre 6 : Lieux des racines
Fin du Chapitre 6

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 153


Chapitre 6 : Lieux des racines
ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 154
Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 155


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Cahier de charge d’un asservissement

Cahier de charge
En règle général, le cahier de charge d’une boucle de régulation impose en boucle fermée quatre
performances :

 La précision
 La rapidité
 La marge de stabilité
 La limitation du dépassement

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 156


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Régulateur industriel

Régulateur industriel

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 157


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Composition de la fonction régulateur

Fonction régulateur

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 158


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Composition de la fonction régulateur

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 159


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Composition de la fonction régulateur

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 160


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Actions élémentaires

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 161


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Actions élémentaires

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 162


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Actions élémentaires

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 163


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Actions élémentaires

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 164


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Rôles des actions

Rôles des actions sur le comportement d’une chaine fermée

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 165


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Rôles des actions

Rôles des actions sur le comportement d’une chaine fermée

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 166


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Structures du régulateur PID

Différentes structures du régulateur PID

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 167


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Structures du régulateur PID

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 168


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Structures du régulateur PID

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 169


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Structures du régulateur PID

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 170


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Réglage

Choix du type de régulation

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 171


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Réglage

Réglage pratique de Ziegler et Nichols en chaine fermée ou méthode du pompage

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 172


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Réglage

Réglage pratique de Ziegler et Nichols en chaine fermée ou méthode du pompage

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 173


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Réglage

Réglage pratique de Ziegler et Nichols en chaine fermée ou méthode du pompage

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 174


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Réglage

Réglage pratique de Ziegler et Nichols en chaine fermée ou méthode du pompage

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 175


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Exercice d’application

Exercice

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 176


Chapitre 7 : Exemples de projet de synthèse
Fin du Chapitre 7

ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 177


Chapitre 7 : Exemple de projet de synthèse
ASSERVISSEMENT CONTINU ET REGULATION 178

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