Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Audit Financier
Audit Financier
Economie sociale
Audit financier
Séminaire de formation
Déroulement de la formation
Déroulement d'une
journée
9h :
début de la formation
12h – 14h :
pause déjeuner Module 4 Module 3
Compréhension Normes IFRS
17h :
fin de la formation des comptes de
l'entreprise :
Le bilan
Module 1 : Rôle économique du CE
Sommaire
les consultations obligatoires
│ Consultations / Informations
│ Les différences
“Informé” : Le CE
reçoit des informations ponctuelles,
ne joue aucun rôle,
est devant le fait accompli.
Consultations
Information et consultation
L’information du CE : La consultation du CE :
Quantitative : “Durcissement” de la
• Évolution des commandes, jurisprudence en faveur d’un
• Comptes annuels, renforcement du pouvoir du
• Bilan social, Comité en tant qu’organe de
• Situation de l’emploi. contrôle,
Qualitative : Domaines de consultation
• Rapport sur l’activité de définis par la loi :
l’entreprise, • Licenciements,
• Bilan de formation et orientations • Plans sociaux,
de l’année suivante. • Restructurations,
• Plans de formation,
• Durée de travail,
• Conditions de travail.
Consultations
Les consultations obligatoires
Dans le domaine économique et financier :
En matière de gestion :
• L’employeur doit consulter le Comité dès lors qu’il envisage de prendre une
décision qui n’est ni ponctuelle ni individuelle et qui va au delà d’une
simple mesure d’administration ou d’application.
• L’employeur doit fournir régulièrement des informations, et notamment :
l’ensemble des documents transmis à l’assemblée générale des actionnaires ou des
associés,
le rapport du (ou des) commissaire(s) aux comptes,
En matière de recrutement,
En matière de durée de travail :
• la consultation est obligatoire pour tout projet collectif relatif à la durée et
l’aménagement du temps de travail,
En matière de formation,
En matière d’apprentissage,
En matière d’hygiène et sécurité,
En matière de salaire,
En matière d’épargne salariale,
Experts
libres : missions rémunérées par le budget de fonctionnement :
(L’article L 434-6 du code du travail autorise le CE à se faire assister par tout expert rémunéré
par ses soins pour la préparations de ses travaux)
Juriste spécialisé,
Expert-comptable,
Ingénieur,
Ergonome,
Expert financier, etc…
Économiste,
L’expert du CE
L’examen des comptes annuels
Article L 434-6 du code du travail
Cette assistance est légalement prévue pour les entreprises comptant plus
de 300 salariés ou réalisant plus de 18 M€ de chiffre d’affaires,
Le recours à un expert-comptable peut avoir lieu 2 fois par an, sur les
comptes prévisionnels initiaux et les comptes prévisionnels révisés,
Les entreprises ont l’obligation de fournir une situation de l’actif réalisable
et disponible et du passif exigible, un compte de résultat prévisionnel,
un tableau de financement et un plan de financement,
Cet examen permet d’analyser :
L’activité et la rentabilité
• Perspectives économiques de l’entreprise pour l’année à venir,
Le financement,
• Emploi et ressources financières,
• Investissements,
• Plan de financement,
Ainsi que les arbitrages prévus entre le personnel propre et la sous-traitance :
Prévisions en matière d’emploi,
Actions de prévention et formation,
Mais également les modifications de la stratégie groupe, et ses
conséquences économiques et sociales.
L’expert du CE
La procédure d’alerte
Article L 432-5 du code du travail
20 à 22 jours
14, 21 ou 28 jours
L’expert présente son
(selon le nombre de licenciements) 2ème réunion rapport
Capitaux propres
Endettement
Délais de paiement
Trésorerie
Incidents de paiement
Connaître les comptes de l’entreprise :
les grand principes comptables
Grands
principes
comptables
Transcription monétaire des flux de
l’entreprise
Grands
Actif = biens
Passif = dettes
Actif circulant :
Stocks (valeurs d’exploitation)
Créances
Trésorerie
Grands
principes
comptables
Les grandes masses du passif du Bilan
Immobilisations et amortissements
Provisions
Formation,
Les catégories bénéficiaires,
La part de la masse salariale consacrée,
Absentéisme,
Module 2 : la Compréhension des comptes de l'entreprise :
le Compte de résultat
Revue des principaux postes du compte de résultat
Sommaire
│ Les produits d'exploitation
│ Les charges financières
│ Les produits financiers
│ Les charges financières
│ Les produits exceptionnels
│ Les charges exceptionnelles
Sommaire
│ Le passif du bilan
│ La trésorerie
La structure Le bilan traditionnel repose sur la distinction
financière
entre le cycle long et le cycle court.
Emplois durables
35,4 M€ Ressources stables
38,4 M€
Excédent en fonds de
3 M€ roulement
Emplois stables
Trésorerie
(disponibilités et VMP)
Emplois stables
Ressources stables
Dettes circulantes
Module 4 : les Normes IFRS
Sommaire
Cadre conceptuel
Cadre conceptuel
Un référentiel comptable international : une
Normes IAS
nécessite, une solution
Une solution pour Ces deux termes recouvrent des concepts différents.
garantir
l’harmonisation et la Harmonisation est le terme consacré en comptabilité
normalisation des internationale pour accorder entre elles les réglementations
comptes : les normes comptables nationales en réduisant leurs différences.
IAS Normalisation implique l’uniformisation ou standardisation des
règles comptables.
Préambule : la reforme de la réglementation
Normes IAS
comptable
Importance relative
Prudence
Permanence des
méthodes
Impact des normes IAS sur les comptes
Normes IAS
consolidés
De nouvelles règles et méthodes applicables aux comptes consolidés ont fait l’objet du
Règlement 99-02 du 29 avril 1999, homologué par l’arrêté du 22 juin 1999.
La méthodologie des comptes consolidés selon le Règlement 99-02 du CRC constitue une
dérogation à l’application des règles du PCG aux comptes consolidés et donne les moyens
aux sociétés françaises de présenter leurs comptes consolidés selon des règles proches de
celles en vigueur au niveau international.
Elle est largement inspirée par les normes IAS, même si quelques divergences subsistent
avec ces dernières.
Le Règlement CRC 99-02 :
intègre le principe de prééminence du fond sur la forme, celui de la “juste valeur”,
adopte les règles internationales en vigueur dans le référentiel de l’IAS telles que celles concernant les
impôts différés, les contrats à long terme, le crédit-bail, …,
propose des nouveaux modèles d’états de synthèses et exige une plus grande information à fournir en
annexe (résultats par action, information sectorielle, tableau des flux de trésorerie, méthodes préférentielles non
appliquées, …).
Normes IAS Les textes régissant les normes IAS/IFRS
Le règlement portant adoption des IFRS a été publié au Journal Officiel de l’Union
Européenne (JOUE) le 13 octobre 2003.
Publication en IFRS des comptes consolidés
Normes IAS des sociétés cotées européennes à compter du
1er janvier 2005
Pour être applicables dans l’Union, les normes définies par l’IASB doivent suivre une
procédure précise.
Elles doivent être examinées par le Comité européen de réglementation comptable CRC
et par l’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group), avant d’être approuvées par la
Commission, et enfin d’être publiées au Journal officiel des Communautés européennes
dans la langue de chaque État membre.
A compter du 1er janvier 2005, les 25 États membres de l’Union européenne devront
publier leurs comptes consolidés des sociétés cotées conformément aux normes
comptables internationales (IFRS) et non plus selon les principes comptables nationaux.
Mais, en plus, pour qu’une comparaison puisse être établie, les comptes 2004 eux-
mêmes devront être retraités en IFRS.
En France, pendant une période de transition de trois années, deux référentiels
vont coexister: les IFRS, obligatoires, pour les comptes consolidés des sociétés
cotées (et pour les non cotées qui l’auront choisi), et le régime traditionnel pour les
autres entreprises.
Normes IAS Objectifs des normes IAS/IFRS
Les normes sont en constante évolution. L’IASB continue son travail de normalisation. Initialement, 45
normes ont été publiées :
IAS 1 à 41 – certaines ayant été annulées ou remplacées – et
IFRS 1 à 5.
A ces normes, doivent être ajoutées les interprétations, dénommées SIC, qui ont pu en être faites.
Les normes IAS représentent 34 normes internationales basées sur un ensemble de principes tels que :
la “juste valeur” (fair value), la gestion positive des risques ou le principe de prudence.
Les entreprises devant adoptées les normes IAS/IFRS sont les entreprises cotées en bourse. Une exemption
est possible, si les comptabilités sont déjà standarisées sur des normes équivalentes (US GAAP).
Objectifs de l’adoption des normes comptables internationales :
meilleure évaluation de la valeur réelle d’une entreprise par rapport à sa valeur de marché,
meilleure gestion des risques,
amélioration de la comparabilité des résultats en terme de valeur, mais aussi de performance,
augmentation de la transparence,
amélioration de protection des investisseurs en donnant une meilleure visibilité sur les entreprises et leurs enjeux,
facilité les transactions et opérations transfrontalières par l’adoption de normes mondialement reconnues,
préalable à l’unification des marchés de capitaux.
Normes IAS
Pour répondre à la définition d'un actif, l'entreprise doit en attendre des flux
économiques futurs, c'est-à-dire des flux de trésorerie.
actif) peut résulter du caractère séparable de l'immobilisation par rapport aux autres
activités de l'entreprise ou d'un droit légal ou contractuel.
Bien que ne répondant pas à la définition d'un actif, peuvent toujours être comptabilisés
comme tels :
les écarts de conversion-actif ;
Les charges à répartir n’étant pas une ressource pour l’entreprise, elles ne doivent plus
apparaître au bilan.
Ecritures : Ce changement comptable doit être imputé sur les capitaux propres au
niveau du report à nouveau.
Risque : L’imputation sur les capitaux propres peut entraîner un risque non
négligeable pour les entreprises, les capitaux propres pouvant ainsi mécaniquement
devenir inférieurs à 50 % du capital social.
Impact fiscal : Il n’y a aucun impact fiscal puisque les charges doivent être déduites
au cours de l’année où cette charge est engagée.
Cependant, 4 exceptions existent :
Frais d’établissement
Frais de R&D
Frais d’émission d’emprunt
Ainsi, pour tenir compte des incidences fiscales, les charges à répartir ne seront pas
directement imputés sur les capitaux propres. L’annulation de ses charges se fera par la
contrepartie d’une dotation exceptionnelle aux amortissements (compte 687).
Comptabilisation à compter du 1er janvier 2005
Normes IAS
des frais d’établissement
• Dans les comptes individuels, possibilité d'inclure les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais
d'actes liés à l'acquisition dans le coût d'acquisition de l'immobilisation (le traitement alternatif est la constatation en
charges de ces dépenses). Dans les comptes consolidés, inclusion obligatoire de ces frais.
• Possibilité d'utilisation du taux de couverture pour la conversion du coût d'une immobilisation acquise en
devise étrangère.
Normes IAS … à la clôture de l’exercice …
Nouvelle définition : les biens inscrits à l’actif doivent être évalués à leur valeur actuelle
(avant : VNC).
• Il faut désormais vérifier, à la clôture de l’exercice, s’il existe un indice de perte de valeur.
• S’il existe un tel indice, il sera nécessaire de calculer la valeur vénale et la valeur d’usage pour déterminer
la dépréciation.
Nouvelle définition du calcul de la base amortissable : constituée par la valeur d’achat diminuée par
la valeur de revente probable (= prix de cession attendu – frais de commercialisation).
Donc à l’actif nous aurons un bien inscrit au coût d’achat, en revanche le plan d’amortissement tiendra
compte de la base amortissable.
Nouvelle définition de la durée d’amortissement : la durée d’amortissement doit être pratiquée sur la
durée de consommation des avantages économiques attendus (avant la durée de vie).
C’est désormais aux caractéristiques propres de l’entreprise qu’il convient de se référer pour déterminer la
durée et le mode d’amortissement d’une immobilisation. Ces nouvelles règles comptables ne sont pas
toujours compatibles avec les principes fiscaux actuels de déductibilité des amortissements. Les évolutions
des textes et de la doctrine fiscale en ce domaine sont très attendues des entreprises.
• Pour une même immobilisation, plusieurs plans d’amortissement peuvent se révéler nécessaires
(ventilation de l’immobilisation en composants).
• La détermination de l’existence ou non d’une valeur résiduelle doit être systématiquement envisagée.
• La durée d’amortissement doit se référer aux caractéristiques propres à l’entreprise et non à des
durées résultant des usages.
• Les causes de modification du plan d’amortissement deviennent plus fréquentes (constatation d’une
dépréciation, renouvellement d’un composant pour une valeur différente de celle d’origine, …).
Les autres évolutions
Normes IAS
interdiction d’activer les dépenses de création interne de marques, titres de journaux, de magazines et
autres éléments similaires.
Coût d’entrée d’un stock : la nouvelle rédaction conserve les principes actuels, sauf pour
la déduction des escomptes du prix d’acquisition et les modalités de prise en compte des
coûts d’emprunts.
Biens acquis à titre gratuit : l’avis définit un traitement comptable spécifique pour les
biens acquis à titre gratuit, échangés ou apportés de façon isolée. L’actif est alors enregistré
à sa valeur vénale.
Les autres évolutions
Normes IAS
Information reflétant les effets des variations suppression de la norme car son application est
IAS 15
de prix actuellement peu répandue
Effets des variations des cours des monnaies différences de change sur des actifs monétaires parfois
IAS 21
étrangères incorporées au coût de l'ac tif
Dès lors qu’un actif ou un passif a une valeur fiscale différente de sa valeur
Quand comptabiliser comptable, l’écart est qualifié de différence temporelle et doit donner lieu,
un impôt différé?
sauf exception, à comptabilisation d’un impôt différé. Cette notion intègre
les écarts temporaires entre les bases comptables et fiscales, mais aussi ce
que la doctrine française considère habituellement comme constitutifs
d’écarts latents.
Le ou les taux à retenir est celui ou ceux résultant des textes en vigueur à
Comment évaluer les la clôture de l’exercice et qui seront applicables lorsque la différence future
impôts différés? se réalisera.
Classification d’un actif non courant ou groupe d’actifs en “actifs (ou groupe
d’actifs)destinés à être cédés” lorsque la valeur nette comptable sera
Immobilisations
corporelles destinées principalement recouvrée par une vente ou un échange et si tous les critères
à être cédées suivants sont remplis :
la direction, ayant autorité pour approuver la vente, est engagée dans un plan de
cession,
l’actif (ou le groupe d’actifs) est disponible pour une cession immédiate dans son état
actuel,
un programme actif de recherche d’un acquéreur et de réalisation des conditions
nécessaires pour réaliser la cession a été engagé,
la cession est hautement probable et l’entreprise s’attend à ce qu’elle intervienne dans
un délai maximal d’un an à partir de la date de classement en actifs destinés à être
cédés,
l’actif (ou groupe d’actifs) a été mis en vente de manière active à un prix raisonnable
par rapport à sa juste valeur actuelle,
les actifs nécessaires à la réalisation de la cession rendent improbables un
changement significatif du plan ou son abandon.
Les actifs destinés à être cédés sont présentés dans une rubrique distincte au bilan.
Normes IAS IAS 17 : Contrats de location
Autres avantages à long terme : désignent les avantages qui ne sont pas
dus intégralement dans les douze mois suivant le service rendu.
Normes IAS IAS 19 : Avantage aux salariés
Selon les normes IFRS, les écarts de change latents doivent être
Normes IFRS inscrits dans le résultat
Les écarts résultant du règlement d’éléments monétaires doivent
être comptabilisés en produits ou en charges de l’exercice.
L’approche générale retenue est fondée sur la variation des actifs
et passifs.
Selon les textes français, seules les pertes latentes doivent être
inscrites dans le résultat
Sont exclus de la norme IAS 36, les actifs destinés à être cédés et les actifs
Exclusion du champ
d’assurance relevant de la future norme contrats d’assurance (IFRS 4).
d'application
Immobilisations
Les dispositions sont identiques à celles des
incorporelles destinées à
être cédées immobilisations corporelles.
Parmi les différents projets en cours, certains révisent et modifient les normes IAS existantes, alors que
d’autres ont déjà donné, vont ou devraient donner naissance à de nouvelles normes appelées
International Financial Reporting Standards (IFRS), c’est-à-dire les normes d’informations financières
internationales. Concrètement, il n’existe pas de réelle différence entres normes IAS et IFRS. Les IAS sont
les normes comptables adoptées avant 2001 par l’IASC.
Les normes IFRS sont les normes adoptées après 2001. Elles entrent en vigueur pour les premiers
adoptants pour les comptes au 1er janvier 2005.
ère
Annule et remplace l'interprétation SIC-8, 1
IFRS 1 Première adoption des IFRS application des IAS en tant que référentiel
comptable
Toutes transactions rémunérées par des paiements en actions et assimilés dans lesquelles l’entité acquiert
ou reçoit des biens (stocks, biens consommables, immobilisations corporelles ou incorporelles, autres actifs non financiers)
ou des services.
Évaluation de ces biens ou services reçus ou à recevoir à leur juste valeur. Détermination de la juste
valeur des instruments de capitaux propres octroyés sur la base de prix de marché. En l’absence de valeur
de marché, les modèles et les hypothèses retenus sont ceux que les acteurs du marché appliqueraient
pour estimer la juste valeur.
Date d’évaluation de la juste valeur correspond à la date à laquelle un accord de paiement en actions est
conclu entre l’entité et un bénéficiaire.
Comptabilisation des biens reçus ou des services rendus en charges, sauf s’ils satisfont aux critères
d’inscription à l’actif. La contrepartie de cette charge est :
une augmentation des capitaux propres, dans le cas de transactions de paiements en actions et assimilés dénoués par
remise d’instruments de capitaux propres ;
une dette, dans le cadre de transactions de paiements en actions et assimilés dénoués par remise de liquidités.
Les entreprises vont devoir se pencher sur les avantages non salariaux
Ressources humaines accordés à leurs employés. Les nouvelles normes vont probablement
bousculées influencer leur politique sociale.
En effet, elles vont devoir dévoiler tous les avantages dont bénéficient les
salariés et leurs coûts. Deux dossiers sont sensibles :
les stocks-options IFRS 2,
Et celui des retraites d’entreprises IAS 19.