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• ACTIONS MECANIQUES
• ACTIONS BIOCHIMIQUES
1. Actions enzymatiques
2. Actions des toxines
3. Actions des substances de croissance
4. Actions des polysaccharides
5. ect….
ACTIONS MECANIQUES.
3. Toxines produites par les bactéries
1. Métabolisme respiratoire.
Peu après l’infection, la respiration augmente plus ou moins
rapidement chez l’hôte compatible. Chez l’hôte incompatible elle
s’accroît parfois brusquement mais retombe vite par la suite.
L’augmentation de la respiration est une réaction générale de
réparation, signe d’une activité synthétique accrue :
- Dans l’infection causée par Peronospora brassicae agent du
mildiou du chou, le maximum est atteint au moment où commence
la sporulation. Il correspond environ à deux fois celui des témoins
sains. Cette augmentation est en relation avec une activité accrue
de la voie des Pentoses- phosphates (Respiration gluconique). Elle
conduit à la formation d’alcools cycliques (Polyols) qui fonctionnent
comme composés à haute énergie et source de pouvoir réducteur
et qui ne sont métabolisants que par les champignons.
• La respiration accrue est en relation avec la
biosynthèse des substances jouant le rôle dans la
résistance : phytoalexines, substances phénoliques....
• DALY (1976) a calculé qu’il faut métaboliser au
minimum 4,5 molécules de glucose pour synthétiser
une molécule de Rishitine dans une plante de pomme,
de terre.
Rishitine : Dérivé isoprenoïde se trouvant sous forme
de traces dans les rondelles coupées, mais jusqu’à
120mg/Kg poids frais dans les tissus incompatibles.
L'augmentation de la respiration peut atteindre 100%
sur les plantes portant des tâches sporulantes de
rouille ou de mildiou.
2. Photosynthèse.
• La photosynthèse est en forte diminution dés le
2ème jour chez les feuilles de Quercus robur
infectées par l’Oïdium (Microsphaera
alphitoïdes). La chute de la photosynthèse
caractérise d’ailleurs les infections d’oïdium et
de rouille, où elle augmente au début, pour
retomber très bas par le suite.
- Chez les nécrotrophes, les tissus sont
rapidement endommagés, expliquant la baisse
de photosynthèse.
• Chez les nécrotrophes, les tissus sont rapidement
endommagés, expliquant la baisse de photosynthèse.
– Cette réduction peut-être due à différents facteurs :
– Destruction des chloroplastes.
– Stomates fermés plus longtemps.
– Passage réduit du C02 dans le mésophylle : exemple : cas
de l’Oïdium où la lumière n’ atteint pas la surface couverte
de mycélium, la feuille déformée capte mal la source
d’énergie.
• Chez les biotrophes (virus et champignons) la
photophosphorylation n’est pas affectée. Cependant
dans les infections systémiques, les virus diminuent le
degré de photosynthèse dans les feuilles.
• 3. Bilan du carbone.
• Le bilan du carbone représente la différence entre le
carbone assimilé et le CO2 respiré. Une des principales
études a été celle menée par ALLEN en 1942 dans le cas
de l’Oïdium sur feuilles de blé. Dans ce cas, le bilan est
très haut les premiers jours, puis tombe rapidement et
devient négatif le 10ème jour, le parasite affame les
parties avoisinant les zones infectées.
• La somme des hydrates de carbone récupérée dans le
tissu (glucose, saccharose et amidon) suit plus ou moins la
courbe de la respiration avec un maximum au 6ème jour.
• Les hydrates de carbone à disposition pour le transfert
vers les racines et la tige atteignant des valeurs négatives
dés le 8ème jour.
• Exemple : dans le cas du virus TMV sur feuilles de
tabac, l’accumulation d’assimilation (Amidon) aux
points d’infection est courante par manque
d’exportation.
• Selon BILLET et BURNETT (1978). Dans l’infection du
maïs par le charbon, la perte en % de poids des
feuilles malades/aux feuilles saines est la suivante
après 19 jours :
– Feuilles N° 4 37%.
– Feuilles N° 5 50%.
– Feuilles N° 6 78%.
– Feuilles N° 7 78%.
– Feuilles N° 8 78%.
4. Altération du régime de l’eau.
Dans les plantes malades, le régime de l’eau peut-
être perturbé :
soit au niveau de l'absorption : Les racines sont
attaquées et ne fonctionnent plus de manière
optimale.
Soit au niveau du transport. :dans ce cas il s'agit
d’une résistance accrue au courant hydrique dans
le xylème. Exemple : chez les plantes de tomate
attaquées par F.oxysporum f. sp. lycopersici, la
résistance de la tige est 500 fois plus grande que
dans les plantes saines.
L’occlusion du xylème : est due au gel résultant soit de
la dégradation enzymatique des parois cellulaires, soit
à la production de polysaccharides extracellulaires ou
glycopeptides par les parasites eux mêmes.
Exemple : Ceratocystis ulmi, agent du dépérissement
de l’Orme produit “ in vitro ” un glycopeptide qui
diminue la vitesse de transport de l’eau. En outre les
tyloses qui se forment le long de la “ colonne ” d’eau
ainsi que le spores (cas de Verticillium sp. et Fusarium
sp.) ralentissent l’approvisionnement en eau.
La modification de la perméabilité (membranes) dans
le mésophylle et les cellules de garde des stomates
sous l’action des toxines est également enregistrée .
• La transpiration : Dans le cas des maladies vasculaires, la
transpiration des plantes atteintes ne diffère de celle des plantes
saines qu’au moment de l’apparition des symptômes.
L’accroissement dé la transpiration est généralement attribuée à
divers facteurs :
Cuticule percée.
Dérèglement de stomates.
Modification de la perméabilité des cellules.
Exemple : Chez l'orge infectée par Rhychosporium secaiis, les
stomates restent ouverts 12 jours après l’inoculation.
• En remarque, il faut souligner que plusieurs processus vitaux
pour la plante sont très sensibles au stress du manque d’eau.
Croissance des cellules (expansion, division, synthèse des parois.
Synthèse des protéines.
Formation de chlorophylle.
• En remarque, il faut souligner que plusieurs
processus vitaux pour la plante sont très
sensibles au stress du manque d’eau.
Croissance des cellules (expansion, division,
synthèse des parois.
Synthèse des protéines.
Formation de chlorophylle.
5. Modification du transport et de l’assimilation.