MODULE DE MATHEMATIQUES

ET DIDACTIQUE
Compétence:
‘ C1 S’approprier les contenus
de l’enseignement et les
stratégies pédagogiques définis
dans les programmes scolaires
Dossier formation :Formateur: Iltireh
Adboulkader
 Enseigner et transmettre
• ‘Enseigner devient un concept beaucoup plus
extensif ; enseigner, n'est pas seulement
transmettre une information mais c'est surtout
provoquer ou encore organiser ou encore faciliter
ou gérer un apprentissage. Nous retiendrons
surtout la notion de gestion des apprentissages car,
après tout, le terme de gestion englobe à la fois la
facilitation et l'organisation de l'apprentissage.’
Philippe Meirieu (2000)
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 Les conceptions : Travaux de Vergnaud

• Il faut distinguer entre enseignement et apprentissage. Pour le fonctionnement des

apprentissages, on a plusieurs variables:
•  
•  Variables didactiques:
• - cours magistral, résolution de problème, travail individuel ou en groupe,
• temps laissé à l'apprentissage (variables de situation)
• - contrat entre enseignant et enseignés, attentes du maître (variables de contrat)
• - adaptation des pré-requis, gestion des erreurs (variables de transposition)
• Initiation à la didactique des mathématiques M. ABDELLI 2015-2016 Page 18
•  
• Variables épistémologiques:
• - formation historique des concepts, ruptures (épistémologie historique)
• - développement des champs conceptuels dans les mathématiques
contemporaines (épistémologie des mathématiques)
• - formation des concepts chez l'apprenant (épistémologie génétique)
 Enseigner et
transmettre

Préparation d’un
Animation ou mise en
contenu
œuvre
( didactique
(pédagogie/didactique )
disciplinaire )
Dossier formation Ileys/ Formateur: Iltireh
Adboulkaderi
 Connaitre la discipline enseignée
• L’enseignement des mathématiques au primaire
La mathématique est une science et un langage dont les objets
sont abstraits. C’est graduellement que se construit la
pensée mathématique chez les élèves, notamment à partir
des expériences personnelles et des échanges avec leurs
pairs. Ces apprentissages s’appuient sur les situations
concrètes souvent liées à la vie quotidienne. Ainsi,
l’enseignante et l’enseignant proposent aux élèves diverses
activités d’apprentissage qui les amènent à réfléchir,
manipuler, explorer, construire, simuler, discuter, structurer
ou s’entraîner et qui les aident à s’approprier des concepts,
des processus et des stratégies
 Du concret vers l’abstrait

L’élève professeur doit assurer le

passage d’une représentation
concret ( objet réel) à une
représentation abstraite(objet
mathématique)
 Didactique
• De façon globale les dictionnaires de la langue
Française définissent « didactique » comme étant un
adjectif de ce qui vise à instruire, de ce qui a un lien
avec l’enseignement.

• ‘La didactique étudie les interactions qui peuvent

s’établir dans une situation d’enseignement–
apprentissage entre un savoir identifié, un maître
dispensateur de ce savoir et un élève récepteur de ce
savoir’. (Raynal et Rieunier, 1997)
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 Didactique des mathématiques

La didactique des mathématiques

s’intéresse spécifiquement aux
questions soulevées par la
transmission des savoirs
mathématiques
 TRIANGLE DIDACTIQUE
Elève(apprenant )

Secteur des secteur des

stratégies interactions
d’appropriation didactiques

Savoir Enseignant
Secteur de l’élaboration
des contenus
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 Les différents secteurs
• -Le secteur de l’élaboration des contenus est celui dans
lequel intervient la transposition didactique interne du
savoir à enseigner au savoir enseigné, ….
• -Les stratégies d’appropriation constituent les
représentations, les obstacles, la gestion de l’erreur, la
résolution de problème, la conceptualisation, la
formulation…
• -Le secteur des interactions didactiques est constitué par
le contrat didactique, la situation didactique, la dévolution,
la structuration…‘Mots clés de la didactique des sciences’
(Jean-Pierre Astolfi, et al, 1997)
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Transposition didactique
 Obstacles et gestions de l’erreur
• Il y a différents types d'obstacles :
• - obstacle épistémologique : Il est inhérent au savoir lui-même.
• La compréhension de cet obstacle se nourrit de recherches en
épistémologie et histoire des mathématiques.
• - obstacle didactique: obtenu par le choix d'une méthode
d'enseignement.
• - obstacle psychologique : Lorsque l'apprentissage vient en contradiction
avec des représentations profondément ancrées chez l'apprenant, on a un
blocage. Exemple : un élève qui ne pouvait utiliser le nombre 2 parce qu'il
n'acceptait pas son jumeau.
• - obstacle ontogénique :L'apprentissage demandé est trop en décalage
par rapport à la maturité conceptuelle du sujet. On demande à un élève
d'écrire des phrases alors qu'il ne maîtrise pas la langue.
 Contrat didactique :

• ‘Dans toutes situations didactiques, le maitre

tente de faire savoir à l’élève ce qu’il veut qu’il
fasse, mais ne peut le dire d’une manière telle que
l’élève n’ait qu’à exécuter une série d’ordres. Ce
contrat fonctionne comme un système
d’obligations réciproques qui déterminent ce que
chaque partenaire, l’enseignant et l’enseigné a la
responsabilité de gérer et dont il sera d’une
manière où d’une autre responsable devant
l’autre’. (Guy Brousseau, 1998)
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 Situation didactique :

•   ‘ Le terme situation désigne l’ensemble des

circonstances dans lesquelles une personne se
trouve, et des relations qui l’unissent à son milieu.
Une situation didactique est une situation où se
manifeste directement ou indirectement une
volonté d’enseigner ’.( Kuzniak Alain, 2005)
• Les différents phases pour mener à terme une
situation didactique: phase d’action; phase de
formulation et phase de validation.
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 Phase d’action
• La phase « d’action » est primordiale pour la
phase de préparation de l’apprentissage car
elle a pour objectif d’amener les élèves à
mobiliser en actes des connaissances déjà là,
pour montrer l’insuffisance des acquis de
l’élève. Et par là on peut par prolongement
construire avec l’élève un nouveau savoir où
d’après Brousseau le sujet est confronté à un
milieu qui interagit avec lui.
 Phase de formulation
• Une phase de formulation au sens de Guy
Brousseau serait que les élèves de chaque
groupe confrontent leur méthode pour ainsi
passé par l’exposition au tableau du résultat
de chaque groupe pour ainsi amener chacun à
défendre sa recherche
 Phase de validation
• ‘Nous appelons preuve une explication
acceptée par une communauté donnée à un
moment donné. Cette décision peut être
l’objet d’un débat dont la signification est
l’exigence de déterminer un système de
validation commun aux interlocuteurs.’ Nicolas
Balacheff (1987)
• La phase de validation va intervenir une fois
que chaque groupe communique son modèle
 glossaire
• Référentiel : ensemble de capacités répertoriées pour un
enseignement ou une profession donnée.
• Séance : unité de compte administratif du temps de travail des
élèves et des enseignants, la séance est organisée autour
d’une durée standardisée, généralement l’heure de cours.
• Séquence : période d’enseignement consacrée à un objectif
général. Nous parlerons ainsi d’une séquence consacrée à la
découverte de la concordance des temps dans la proposition
subordonnée infinitive. Il peut y avoir quelques hésitations
terminologiques, suivant les auteurs entre les séances et les
séquences.

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