MEDECINE- deuxième année: IP Année de formation: 2021/2022
ENSEIGNANT: M.ZEROUALI Hamid
Ispits: meknes ASSURER LA CONDUITE APPROPRIEE AUX PATIENTS PRESENTANT UN DES SYNDROMES SUIVANTS ROLE INFIRMIER DEVANT UNE COLIQUE NEPHRETIQUE Quels sont les 6 organes de l'appareil urinaire ? Les reins, les uretères, la vessie et l'urètre constituent les structures fondamentales du système urinaire. Ils filtrent le sang et éliminent les déchets de l'organisme sous forme d'urine. I-DEFINITION C’est une crise paroxystique liée à la distension de l’uretère et du bassinet. C’est une douleur brutale. C’est une lombalgie intense, continue, avec des paroxysmes qui irradient vers le bas et l’avant suivant le trajet de l’uretère arrivant jusqu’au pli inguinal et les organes génitaux externes. Elle peut s’accompagner d’un état d’agitation, des signes digestifs (vomissements, sub-occlusion) ou des signes urinaires (hématurie, brûlures mictionnelles) ; La sédation de la douleur se fait en quelques heures, s’accompagnant d’une polyurie et parfois de l’émission d’un calcul. II-ETIOLOGIE - La colique néphrétique n’est qu’un symptôme dont il faut retrouver la cause, il peut s’agir d’une Lithiase rénale avec migration d’un calcul - La migration d’un caillot sanguin ou des cellules cancéreuses, -Tuberculose rénale. - Elle est due à la dilatation brutale des voies excrétrices, liées le plus souvent à la migration d’un calcul provoquée par un bon repas , un voyage en voiture, un grand effort…etc. III-ROLE INFIRMIER DEVANT UNE COLIQUE NEPHRETIQUE A-Mesures générales à prendre -Interrogatoire du malade sur les circonstances de la survenue, -Rechercher du sang dans les urines (hématurie), -Rechercher une hyperthermie ou anurie qui peut annoncer des complications très graves, -Participer à la pratique des examens complémentaires : Echographie rénale à la recherche d’une dilatation des cavités du rein, Urographie intraveineuse à la recherche d’un obstacle sur la voie excrétrice et vérifier l’absence d’une thrombose artérielle, Radiographie de l’abdomen à la recherche d’un calcul, E.C.B.U. (Examen cyto- Bactériologique des urines) Installer le malade et aider le médecin à poser le diagnostic en précisant : - Le siège de la douleur (région lombaire), - Ses irradiations : fosse iliaque, région inguinale, petit bassin, organes génitaux, - Son intensité : douleur atroce(horrible), permanente, avec des renforcements paroxystiques (malade agité, anxieux, cherche une position antalgique), - Ses caractères : sensation de déchirement, de brûlure, de piqûre, de pesanteur. Administrer les antalgiques prescrits par le médecin.. Faire examiner le calcul expulsé par le laboratoire. Analyser la composition chimique afin d’identifier les causes qui ont contribué à sa formation. Donner des conseils diététiques pour prévenir la formation de nouveaux calculs de même nature. - Boire suffisamment d’eau : C’est le conseil de prévention le plus important, quelle que soit la composition du calcul. L’hydratation doit être suffisamment abondante (au moins 2 l par jour, ou un verre d’eau toutes les heures, davantage s’il fait chaud ou si vous faites de l’activité physique) Pour empêcher les substances cristallisantes de s’accumuler et de former un calcul, car une fois le calcul formé, il ne peut pas se dissoudre. En buvant beaucoup, l’eau de robinet fera l’affaire - vous augmentez la quantité d’urine excrétée tout en diminuant sa concentration en sels et minéraux. L’idéal est de parvenir à excréter 2 l d’urine par jour. Il peut donc être utile de mesurer au moins une fois la quantité d’urine que vous excrétez en 24 heures .Il faut essayer de boire tout au long de la journée : Si vous ne buvez que le matin, vous éliminerez cette eau dans les deux heures qui suivent et vous manquerez d’eau pour réduire la concentration des sels et minéraux pendant le reste de la journée. Il faut donc prendre l’habitude de boire souvent. NB : Il est préférable d’arrêter de boire dès qu’une crise de colique néphrétique a commencé, afin de ne pas aggraver les symptômes. - Choisir des aliments à haute teneur en vitamine A : La vitamine A, à raison de 5000 UI par jour (une portion de 125 g de carottes fournit le double de cette quantité), facilite le bon fonctionnement du système urinaire et aide à prévenir la formation de tous les types de calculs. Parmi les aliments riches en vitamine A, mentionnons les abricots, le brocoli, le melon, la citrouille et le foie de bœuf. Evitez toutefois de prendre des suppléments de vitamine A sans surveillance médicale, à forte dose, la vitamine A est toxique. B-Pour prévenir les calculs d’oxalate de calcium - Eliminer le sel de son alimentation : Vous devriez cesser de saler vos aliments ou d’utiliser des condiments salés, comme le ketchup et la moutarde, éviter aussi les aliments hypersalés comme les charcuteries. En réduisant votre consommation de sel, vous contribuez à diminuer les concentrations de calcium dans vos urines. - Eviter de consommer trop de produits laitiers : Il est possible que trop de calcium passe dans vos urines au lieu d’être absorbé par l’organisme. Réduisez donc la quantité de lait, de yogourt, fromage, et de crème glacée .Par contre, il n’est pas justifié de délaisser complètement ce groupe d’aliments. En revanche, cessez les suppléments de calcium si vous en prenez et faites une croix sur les eaux minérales à haute teneur en calcium. - Apprendre à connaître les aliments contenant de l’oxalate : Les calculs d’oxalate de calcium peuvent être causés par une alimentation riche en aliments contenant de l’oxalate, tels que chocolat, thé, arachides, poivrons, haricots, asperges, betteraves, épinards, céleri, persil, courgettes, fraises, rhubarbe et raisin. Limitez la consommation de ces aliments ou évitez-les. - Ne pas prendre les vitamines C et D plus que nécessaire : Des doses importantes de vitamine C et D peuvent entraîner la formation de calculs d’oxalate de calcium. Vérifier avec votre médecin si vous devez absolument prendre de tels suppléments. Dans l’affirmative, n’excédez pas 3 ou 4 g de vitamine C et 400UI de vitamine D par jour. - Ajouter des suppléments de magnésium et de vitamine B6 : Selon certaines études, un supplément quotidien de magnésium pourrait contribuer à réduire de façon significative la récurrence des calculs rénaux. Quant à la vitamine B6, elle semble réduire la quantité d’oxalate présente dans les urines. - Bien choisir son anti-acide : Certains anti-acides contiennent une forte concentration de calcium. Si vous avez déjà eu un calcul rénal d’oxalate de calcium et que vous prenez un anti-acide, assurez-vous qu’il ne contient pas de calcium. Si c’est le cas, choisissez une autre marque. - Etre actif : Le calcium constitue la principale composante des os. En vous gardant actif, vous aidez le calcium à se fixer à la masse osseuse. A l’opposé, en étant sédentaire, vous laissez le calcium circuler dans le sang et, si vous êtes prédisposé aux calculs d’oxalate de calcium, vous favorisez leur formation. C-Pour prévenir les calculs d’acide urique : - Surveiller la consommation de viande : Une alimentation comprenant beaucoup de viande vous expose aux calculs rénaux d’acide urique. En effet, la viande contient certaines substances qui augmentent la concentration d’acide urique dans l’urine. Ne mangez pas plus de 170 g de viande, de volaille, de poisson ou d’autres aliments riches en protéines chaque jour. Par ailleurs, il est recommandé d’éviter les aliments très riches en purines, comme les abats (cervelle, cœur, foie, riz, rognons), le gibier, les crevettes, les pétoncles, le hareng, le maquereau, les sardines et les anchois, de même que les extraits de viande et les sauces brunes. - Eviter la consommation d’alcool